Espace de discussion pour tous les sympathisants du Mouvement Démocrate |
|
| La question sociale au coeur de la crise | |
| | Auteur | Message |
---|
juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: La question sociale au coeur de la crise Jeu 9 Oct 2008 - 18:08 | |
| Vers un retour de la question sociale au coeur de la crise
Entretien avec Denis Clerc, fondateur et ancien directeur d'«Alternatives économiques» et auteur de «La France des travailleurs pauvres». On a trop oublié que l'économie est une science morale inséparable de la question sociale. La crise va nous le rappeler brutalement. | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Jeu 9 Oct 2008 - 18:44 | |
| Merci Juju. Alternatives Economiques " et "Sciences Humaines" sont des revues extrêmement intéressantes, avec une vision approfondie et sociale de l'économie qui change très agréablement de la presse "économique" qui est en fait "managériale", avec des effets de mode et de peopolisation des "managers". Donc lecture à conseiller. | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Jeu 23 Oct 2008 - 9:54 | |
| Nous avions un fil ou nous reprenions les atteintes à notre pouvoir d'achat... augmentations en tout genre ... diminution des remboursements ... Je ne sais si c'est là ! Pas le temps de tout relire. Ce matin une nouvelle atteinte. Hier, en catimini, une nouvelle diminution de remboursement a été décidée : les cures thermales ne seront plus remboursées à 65% mais à 35%. Merci madame bachelot !!! | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Jeu 23 Oct 2008 - 10:30 | |
| Pour une fois que j'approuve une de ces décisions !
je m'explique :
- certaines et certains en profitent bien , et les plus aisés ( comme par hasard ) ?
- ou les plus planqué(e)s.
Etrange , j'ai un pote médecin , il m'en a parlé et m'a expliqué que j'avais le DROIT d'aller pingouiner dans une station thermale , de faire mumuse dans les bains de boues , de patauger dans la piscine à remous , de faire du sauna , du hammam , les jets d'eaux et tout le tralala ...
J'en connais quelques unes , en étant passé découvrir la ville .
les deux dernières visitées : Bagnères de bigorre dans les Pyrénées et Bagnoles de l'orne dans le 61 ...
Sûr , c'est cool , on se la prélasse toute la journée aux frais de la princesse... on loue son petit appartement ou une maison ...
et on fait marcher le bizness local : commerçants et restaurants...
Personnellement , devenir un semi-pro du bridge , ça ne me branche pas , et malgré mes petits bobos , je peux encore aller à la Mer me soigner tout seul en posant mes fesses dedans ou en marchant dans l'eau .
Après c'est une question de conscience , mais chacun fait ce qu'il veut , bien entendu . | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Jeu 23 Oct 2008 - 10:33 | |
| Ah j'oubliais , il y a des casinos ( pour se divertir ) | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Jeu 23 Oct 2008 - 10:35 | |
| Décidément marco tu te laisses aller à la facilité ces temps ci. Il est des abus en tout, celà est regrettable. Mais dans le cas des cures thermales et à un moment ou la polulation vieillit c'est fort dommage d empêcher les gens pas très riches d'avoir accès à une mèdecine douce. Je m'explique également : Si tu as une maladie faite de souffrance et que tu peux grace à une cure ne pas avoir recours à kiné, antidouleurs ... pendant une grande période de l'année c'est bénéfique non ? De toutes façons les riches pourront toujours s offrir ces cures. Pas les pauvres. Quant au mèdecin ils n'ont qu'à prescrire de manière plus judicieuse et équitable. Il faut peut être également ne pas confondre cure thermale et thalassothérapie ...
Dernière édition par signora le Jeu 23 Oct 2008 - 10:38, édité 1 fois | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Jeu 23 Oct 2008 - 10:37 | |
| il ya surtout cures et cures... les cures pour les asthmatiques et les polyarthrosiques, et eczémateux sont nécessaires, vraiment, pour soulager les pb des patients... ( il y aussi une part psychologique induite dans cette cure) par contre les cures intestinales, anti-stress, etc... c'est juste du bidon, payé par la Sécu... | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Jeu 23 Oct 2008 - 10:45 | |
| - juju41 a écrit:
- il ya surtout cures et cures...
les cures pour les asthmatiques et les polyarthrosiques, et eczémateux sont nécessaires, vraiment, pour soulager les pb des patients... ( il y aussi une part psychologique induite dans cette cure) par contre les cures intestinales, anti-stress, etc... c'est juste du bidon, payé par la Sécu... Entièrement d'accord avec toi Juju , ma filleule est asmathique , elle y est allée ( nécessaire ) , mais je voulais parler des abus , du profitage de certains . J'ai même la possibilité de me défoncer avec des cachetons , je ne le fais pas. j'ai dû être habitué à souffrir en silence . | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise Mar 4 Nov 2008 - 16:08 | |
| marianne2.fr Faibles coûts salariaux, productivité exceptionnelle… La Chine? Non, la France!
Par Vincent Drezet, secrétaire national du Syndicat national unifié des impôts (SNUI). Quand les autorités françaises font la promotion de l'hexagone à l'étranger, elles vantent à l'extérieur des mérites sociaux et économiques… qu'elles passent leur temps à nier à l'intérieur.
Il est courant d'entendre que la compétitivité de la France est plombée par le coût du travail, par le poids des « charges sociales » (ce qui fait doublon avec l'argument précédent, lesdites charges faisant partie intégrante du coût du travail) ou encore par un droit social trop contraignant. Les syndicalistes et économistes qui osent nuancer le propos et préciser que le coût du travail est moins élevé que chez nos principaux partenaires ou que la France est globalement attractive en raison des politiques publiques (infrastructures publiques de qualité, systèmes éducatif et de santé – encore- performants) passent pour de dangereux idéologues ou pour des illuminés déconnectés de toute réalité. Dans le contexte actuel, il est instructif de lire ce qui suit : trouvez qui a dit…
« Les coûts salariaux en France se trouvent dans la moyenne basse des pays européens »
« Contrairement aux idées reçues, la France est relativement bien positionnée pour le coût du travail notamment par rapport à ses concurrents directs que sont l'Allemagne et le Royaume-Uni »
« Le coût global du travail dans l'industrie (secteur d'activité de référence pour les comparaisons internationales) en France est l'un des plus faibles des pays de l'Europe des 15. Il est quasiment équivalent au coût du travail aux Etats-Unis »
« La capitale française se classe ainsi au 2e rang mondial pour l'accueil des sièges sociaux d'entreprises, avec 27 entreprises du Fortune Global 500, devant New York, Londres et Pékin. »
« Les Français affichent en effet des performances exceptionnelles en termes de productivité, avec une performance supérieure de 20 % à la moyenne européenne. »
« Les Français ont une durée effective de travail par semaine supérieure à… celle des Etats-Unis, de l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Irlande, la Belgique, les Pays-Bas, les pays scandinaves. La durée effective du travail hebdomadaire est de 38 heures en France, soit une heure de plus qu'en Grande-Bretagne et 2h30 de plus qu'en Allemagne, et un niveau supérieur à la moyenne des 27 pays membres de l'Union Européenne »
« Si les Français sont si productifs, c'est qu'ils sont très bien formés : 7% du PIB de la France est consacré à l'éducation et à la formation »
« Le nombre de jours de grève dans le secteur privé en France est inférieur à celui des Etats-Unis, de l'Italie ou de l'Espagne » Un discours qu'aurait pu tenir Bernard Thibault Etonnant non ? Qui peut ainsi se livrer à de telles affirmations à mille lieues du discours dominant tenu en France ? Qui peut prétendre contredire à ce point les assertions du Medef ? Qui peut paraître aussi irréaliste, pardon, surréaliste, déconnecté à ce point des évidences et des réalités ? Car nous le savons bien, dans ce monde qui bouge, nous, en France, payons trop, sommes paresseux et toujours en grève… Alors qui ? Olivier Besancenot ? Marie-Georges Buffet ? François Hollande ? Bernard Thibault ? Jean-Claude Mailly ? L'Union syndicale Solidaires ? Le SNUI ? Pardon, mais vous n'y êtes pas… Ce qui est écrit ci-dessus est tout ce qu'il y a de plus officiel : ces extraits (fidèles à l'ensemble dont ils font partie) proviennent de l'Agence française des investissements internationaux. L'AFII, créée en mai 2001, est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministère de l'Economie et des Finances et du ministère délégué à l'Aménagement du Territoire.
Dans la bouche des syndicalistes par exemple, ce type de propos passerait pour une provocation ou pire, pour une grave erreur d'analyse. Or, l'AFII n'invente rien, elle retranscrit une réalité par ailleurs parfaitement accessible pour peu que l'on prenne le temps de se pencher sur les statistiques publiques, ces mêmes données qui montrent, par exemple, qu'il n'existe empiriquement aucun lien entre le niveau de « prélèvements obligatoires » et le niveau de développement économique. Curieusement cependant, le discours tenu hors de nos frontières diffère radicalement des assertions officielles que l'on nous tient. On ne peut penser que les gouvernements des ces dernières années ou le Medef ignorent les données sur lesquelles s'appuie d'AFII… D'où un goût amer laissé par cet étrange décalage… | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La question sociale au coeur de la crise | |
| |
| | | | La question sociale au coeur de la crise | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|