Barack Obama, l'Obamérique ?...

Les propos de yann sont exagérés !
Mais il n'a pas tort sur le point qu'en effet ce déchainement genre titre " La France va-elle- trouver le B.Obama français "
est parfaitement déplacé.
Encore une fois le risque est de déchainer les extrêmes.

Sûr que l'autre candidat aurait posé moins de souci de ce côté là...

Oui, mais tellement d'autres soucis pour les autres aspects ...
Attendons calmement !

oui. Mais il faut reconnaître que les USA ont su nous surprendre, prouvant leur vitalité face à la frilosité du vieux continent.

Je trouve positive cette réflexion sur la place des "minorités ethniques" dans la politique et la société positive. Qu'en est-il au MoDem ?

De ce qui est visible : le Modem ne théorise pas sur le sujet, il le met en pratique.

Eh bien bravo alors. Azouz Begag prochain candidat, pourquoi pas ?

Retenu cette phrase dans le discours d'Obama :

"... le triomphe de l'espérance sur la crainte..."

Infos nordnet :

Barack Obama est le premier président noir des Etats-Unis
WASHINGTON (AFP) - 20/01/2009 16:47


Barack Obama prête serment sur la Bible d'Abraham Lincoln tenue par son épouse Michelle et devant leurs filles, le 20 janvier 2009 à Washington. (AFP - Chuck Kennedy)



Porté par une énorme ferveur populaire, Barack Obama est devenu mardi le premier Noir à prendre possession de la Maison Blanche, saluant le triomphe de "l'espoir" sur "la peur" à l'heure où le pays est confronté à deux guerres et une crise économique majeure.Voir le dossier En Lumière
Après avoir prêté serment à 12h05 (17h05 GMT), le 44e président des Etats-Unis, accompagné de son épouse Michelle et de leurs deux filles Sasha et Malia, a rejoint sa nouvelle résidence dans l'après-midi à l'issue du traditionnel défilé d'investiture, sous les acclamations de centaines de milliers de personnes.
"Nous sommes à la maison!", s'est réjoui la nouvelle Première dame.
La foule massée sur le Mall de Washington pour l'investiture de Barack Obama le 20 janvier 2009. (AFP - Tim Sloan)



M. Obama devrait trouver dans le Bureau ovale le petit mot personnel que lui a laissé son prédécesseur George W. Bush, conformément à un rituel présidentiel désormais bien établi. Le couple Obama avait raccompagné un peu plus tôt le président sortant et son épouse Laura à leur hélicoptère, qui les a amenés à la base aérienne d'Andrews d'où ils ont décollé vers le Texas (sud).
Plus de deux millions de personnes, beaucoup les larmes aux yeux, ont assisté à la prestation de serment de Barack Obama sur le Mall, l'immense esplanade du coeur de Washington.
Comme le veut la tradition, le président a levé la main droite et posé la gauche sur la Bible de Lincoln, son modèle en politique.
"Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir les fonctions de président des États-Unis fidèlement, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis", a-t-il déclaré, avant de prononcer son discours d'investiture sous les hourras de la foule agitant des milliers de drapeaux tricolores.
Barack Obama prononce son premier discours de président des Etats-Unis, le 20 janvier 2009 à Washington. (AFP/Getty Images - Alex Wong)



Prenant les rênes d'un pays aux prises avec une crise économique majeure et engagé dans deux guerres, en Afghanistan et en Irak, M. Obama a félicité ses compatriotes d'avoir "préféré l'espoir à la peur" en l'élisant président.
A l'adresse du monde, il a assuré que les Etats-Unis étaient "prêts à nouveau à jouer (leur) rôle dirigeant".
Dans la foule, l'émotion était particulièrement forte chez les nombreux Américains d'origine africaine venus acclamer leur héros malgré un froid mordant. "C'est une occasion historique, une pierre blanche dans l'histoire des relations raciales de ce pays", a souligné Fred Phillips, un psychologue de 62 ans. "Les espoirs de mes ancêtres, leurs efforts et leurs prières ont été récompensés".
Barack Obama, fils d'un Kényan venu étudier aux Etats-Unis, a évoqué dans son discours la question raciale en soulignant qu'il y a moins de 60 ans, son père "n'aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier", alors que lui-même pouvait aujourd'hui "prêter le serment le plus sacré".
Face à la menace du terrorisme, Barack Obama a prévenu les extrémistes du monde entier qu'ils ne réussiraient pas à affaiblir les Etats-Unis. "Nous vous vaincrons", a-t-il lancé. Il a promis que les troupes américaines allaient "commencer à laisser l'Irak à son peuple de façon responsable", près de six ans après l'invasion de ce pays sur ordre de M. Bush.
Première signature de Barack Obama en tant que président des Etats-Unis, le 20 janvier 2009 juste après son investiture. (AFP - Molly Riley)



Il a proposé au monde musulman "une nouvelle approche, fondée sur l'intérêt et le respect mutuels".
A propos de la récession qui frappe les Etats-Unis, M. Obama a estimé que l'économie américaine, "gravement affaiblie", avait été victime de "la cupidité et de l'irresponsabilité de certains". Confirmant la gravité de la situation, Wall Street a lourdement chuté mardi, le Dow Jones a lâché 4,01% et le Nasdaq 5,78%.
Prenant le contre-pied de la politique de l'administration sortante, il a assuré que les Etats-Unis travailleraient "inlassablement" pour "faire reculer le spectre du réchauffement de la planète".
Le couple Obama a terminé la journée sur une note plus légère, en participant aux dix bals officiels donnés pour l'investiture.
Le président Barack Obama et son épouse Michelle lors du bal d'investiture, le 20 janvier 2009 à Washington. (AFP - Saul Loeb)



Barack Obama, noeud papillon blanc et smoking noir, et son épouse, vêtue d'une longue robe laissant une épaule entièrement dénudée, ont ouvert le "bal de quartier", sur la chanson "At last", un slow interprété par la star du R'n'B Beyoncé Knowles.
Dès son investiture, M. Obama a reçu les félicitations des dirigeants du monde entier.
Le président français Nicolas Sarkozy lui a adressé ses "voeux de plein succès" et s'est déclaré "résolu à travailler main dans la main" avec les Etats-Unis.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a salué "un nouveau chapitre dans l'histoire américaine comme dans l'histoire du monde".
Sceptique, le Premier ministre russe Vladimir Poutine s'est pour sa part dit "profondément convaincu que les plus grandes déceptions naissent de grands espoirs".
Les journaux américains étaient de leurs côtés unanimes pour qualifier la journée d'historique. Pour le New York Times, "Le président Obama promet une Amérique renouvelée".
Le Washington Post a mis l'accent sur les difficultés "réelles" auxquelles le nouveau président s'attaquera dès mercredi matin, une fois l'étourdissement de l'investiture passé.

ça rappelle la soirée du fouquet's et un homme qui cherchait sa femme ....après tout c'est peut être vrai que les français ont le président qu'ils méritent !
Et ceux qui n'avaient pas voté pour lui ? (la moitié des français quand m^me !on a plus qu'à pleurer ? et se retrousser les manches !

Le viel adage dit que la france a toujours quelques années de retard sur les US. Il ont Obama nous avons notre petit bush. Alors ne desespérons pas meme si le contraste est violent d'une juxtaposition des deux présidents.

Au dernieres nouvelles sarkosy ce serait enfermé dans sa chambre et refuse de sortir.

Une gastro ? ou si c'est la jalousie qui nous l'a rendu malade ?

Obama on verra. Obamania ralala

floran
je suis assez d'accord avec toi.
mais bon c'était tout de m^me une assez belle journée pour la souligner !

signora a écrit:

floran
je suis assez d'accord avec toi.
mais bon c'était tout de m^me une assez belle journée pour la souligner !

chais pas dans mon bureau, j'ai pas trop regarder dehors... (:

si quand même c'était bien!ce qui m'a le plus touchée, c'st que dans ces tribunes officielles, et dans la foule, il y avait des gens de toutes origines raciales, c'était tellement rafraichissant, de voir ça.. c'est pas demain la veille qu'on verra ça chez nous...

juju41 a écrit:

si quand même c'était bien!ce qui m'a le plus touchée, c'st que dans ces tribunes officielles, et dans la foule, il y avait des gens de toutes origines raciales, c'était tellement rafraichissant, de voir ça.. c'est pas demain la veille qu'on verra ça chez nous...

Pas exagéré non plus, en France on n'organise pas de cérémonies "réservés aux blancs", là on mélange tout.

L'Amérique n'a pas inventé "la foule multiraciale" Aux 14 (voire au 12) juillet, au bord des Champs, y'a pas de noirs? Que des blancs?

Pour les tribunes, à la limite ce qui s'explique par quotas et lobbies.

je parle surtout de la tribune officielle, en fait...c'est assez frappant c'est tout..nous les seuls noirs et arabes dans les tribunes officielles, c'est les dictateurs.. nuance!

juju41 a écrit:

je parle surtout de la tribune officielle, en fait...c'est assez frappant c'est tout..nous les seuls noirs et arabes dans les tribunes officielles, c'est les dictateurs.. nuance!

Chacun ses quotas!

ben oui..j'oublie les invités spéciaux du Prince à la garden Party, c'est vrai, mea culpa...quelques p(tits gars des banlieues, quelques handicapés, quelques pompiers ou personnes valeureuses..faut bien amuser la galerie..et puis le lendemain, on oublie...

je disais que nos quotas à nous ceux sont les dictateurs (invités néanmoins également dans les autres pays).

En meme temps, si il n'y avait pas de banlieue et cie, on le reprocherait aussi.

J'insiste cette photo me séduit !
Et si floran est grognon ce n'est pas mon affaire ...

ils sont très gracieux, et amoureux..la Classe, quoi...voilà pour mon avis de midinette!

Moi je suis très sceptique concernant Obama, et je n'aime pas tout le tapage qu'il y a autour, je trouve qu'il y a trop de déraison et un sentiment de servitude latent qui s'exprime et qui me dérange profondément.

Lâche Toi Un peu .....

non dsl les tripes messianiques, sans moi

signora a écrit:

J'insiste cette photo me séduit !
Et si floran est grognon ce n'est pas mon affaire ...

Je ne suis pas grognon. Je ne vois ce qui pourrait le laisser penser. Mais je ne participe pas à cette Obamania. Sont peut etre beaux etc... mais c'est pas trop ce qu'on leur demande. L'image bof bof.

Je m'attarderai sur Obama quand il présidera, là c'est la parade, c'est sympa pour les américains, je les comprends, pour nous il n'y a pas trop d'intéret.