Association politique : Rassembler les centristes

libre a écrit:

C'est ce qui s'appelle avoir le cul entre 2 chaises.

C'est pour ça qu'ils s'accrochent à leur siège : s'ils en perdent un, ils se cassent la g...

libre a écrit:

En tout cas, ça confirme ce que j'ai toujours dit le concernant : comme les autres, il n'a pas eu le courage de suivre Bayrou dans cette voie indépendante qu'incarne le MoDem et il a préféré retrouver son petit confort centriste.

Faux : il n'est pas au NC et a abandonné son mandat de député européen.

En cours de route, parce qu'il ne croyait plus à l'Europe.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2007/12/01/jean-louis-bourlanges-l-europe-fait-semblant_984823_3214.html#ens_id=958156

Contrairement ax autres, il n'est pas allé à la soupe servie par le chef Sarko. Mais il n'a pas eu le courage non plus de suivre Bayrou dans sa 3 voie.

La preuve : il défend aujourd'hui un positionnement du centre dans la majorité (comme au bon vieux temps de l'UDF). CQFD

Le centre est mort, vive le centre !

Jean-Louis Bourlanges


" libéraux et centristes doivent choisir leur camp, et ce camp ne peut être que la droite"

libre a écrit:

Contrairement ax autres, il n'est pas allé à la soupe servie par le chef Sarko. Mais il n'a pas eu le courage non plus de suivre Bayrou dans sa 3 voie.

La preuve : il défend aujourd'hui un positionnement du centre dans la majorité (comme au bon vieux temps de l'UDF). CQFD

Pourquoi parler de manque courage ????????????????? Bourlanges a toujours pensé qu'avec la 3e vois FB allait se planter.
A propos de courage: il a eu le courage de prendre la parole contre tous à la Mutualité.


Pour infos, vu que tu ne connais pas bien Bourlanges :

http://lescriptorium.wordpress.com/2010/02/page/2/
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M. Bayrou avait préconisé un centre indépendant et modéré, un discours autonome, un soutien sélectif au gouvernement. Mais il a fait tout le contraire. Il ne peut plus parler au nom d'un centre dont il a abandonné les orientations : ambition européenne, solidarité atlantique, respect des corps intermédiaires, libéralisme tempéré. En quittant ce terrain pour celui de la dénonciation populiste, il s'est rendu politiquement inutile. Aujourd'hui, l'électorat qui va d'Edouard Balladur à Dominique Strauss-Kahn est orphelin. C'est une situation malsaine.
Le Monde
M. Bourlanges : " L'électorat qui va de Balladur à Strauss-Kahn est orphelin. C'est malsain "
18 juin 2009

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"La tragédie du centre (10/09)

La formidable percée de François Bayrou a marqué la campagne présidentielle de 2007. Pourtant, ce qui avait commencé comme une campagne d'Italie, s'est transformé en Bérézina. Malgré ses sept millions de suffrages, il n'a pas empêché le candidat de l'UMP de capter à son profit le désir de rupture. Il n'a su ni imposer son arbitrage entre les deux tours ni éviter l'exode de ses députés vers d'autres cieux, ni installer à l'Assemblée Nationale une représentation parlementaire digne de ce nom. Pire, il a assisté à la métamorphose de son rival, Nicolas Sarkozy, menant tambour battant l'ouverture politique voulue par le président de l'UDF et jetant les bases d'un dialogue social rénové.
Ce renversement de fortune n'est pas l'effet du hasard ni celui de la faiblesse des hommes. François Bayrou a transformé une entreprise audacieuse en pari téméraire, en commettant trois séries d'erreurs : il a coupé les ponts avec la droite sans se ménager une alliance de rechange du côté de la gauche ; il a été incapable d'offrir aux Français une vraie perspective de rénovation du système politique, en se contentant de proposer, à travers une UDF élargie, la domination d'un nouveau parti du Président ; enfin, il n'a pu combler le fossé entre les besoins de la société française et les fondamentaux de sa pensée. Le candidat centriste a incarné la tentation de la résistance au changement.
Vice-président de l'UDF, ami et conseiller de François Bayrou, Jean-Louis Bourlanges avait mis en garde celui-ci contre l'impasse stratégique dans lequel s'est inexorablement enfermé le Parti centriste. Il ne se contente pas ici de dresser le bilan, inévitablement sévère d'une aventure électorale exaltante mais suicidaire. Il replace l'examen d'un moment privilégié de notre vie publique dans le cadre d'une réflexion sur une famille politique, le Centre, écartelée entre trois vocations distinctes : celle de simple trait d'union entre la droite et la gauche, celle de porte-parole d'un projet différent de ceux de la droite et de la gauche, celle enfin d'offrir à un peuple d'exclus ou de mécontents la dénonciation véhémente de la gauche et de la droite. C'est cette dernière voie, celle de la contestation, qu'a choisie François Bayrou, en se voulant le porte-parole d'un « centrisme révolutionnaire ». La tragédie du centre, c'est l'histoire de cette dérive tribunicienne. "
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http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/un-centre-genetiquement-modifie_201411.html
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"Dans l'Expansion, à paraître en date du 1er mars 2008, Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen UDF, a rédigé une tribune sur les différences entre le Nouveau Centre et le Modem.

Bayrou, révolté immobile
François Bayrou est de retour. Les malheurs du pouvoir faisant le bonheur des opposants, le voici à nouveau campé dans son rôle de prédilection, celui de prophète procureur, stigmatisant l'indignité de la droite et la servilité du centre, dénonçant pêle-mêle le veau d'or et les paillettes, les capitalistes et les cléricaux, les traîtres et les collaborateurs, marchant sur le corps des notables de l'ancienne UDF comme sainte Jeanne de Chantal sur celui de ses enfants. En politique, l'ennemi, ce n'est pas l'étranger, mais le frère. Dans la haine comme dans l'amour, les copains d'abord !

Le procès des ex-copains mérite toutefois réflexion. Le Nouveau Centre est peut-être un camp de réfugiés, mais le vrai transfuge, c'est Bayrou lui-même. Ce qui frappe dans sa marche en crabe vers la gauche, c'est la profondeur du fossé qui le sépare désormais du credo de son ancienne famille. L'UDF était économiquement libérale, politiquement respectueuse des corps intermédiaires, éprise de solidarité atlantique, passionnément attachée à la construction européenne. Tout en Bayrou récuse cet orléanisme abhorré.

Ses héritages sont ailleurs. Ils lui viennent du général de Gaulle et de François Mitterrand. Son projet politique, encore virtuel, s'alimente à deux sources. D'abord un culte romantique du héros solitaire et rédempteur, placé "hors de toutes les séries" par la divine providence pour porter la lumière du monde. Ensuite, un antilibéralisme néocorporatiste de petit paysan catholique qui lui fait regarder le capitalisme et la privatisation avec horreur, les Etats-Unis avec les yeux de Tintin et l'Union européenne elle-même avec une méfiance grandissante. Bayrou n'est pas au centre, comme il vient au reste de le reconnaître, mais, simultanément, à la droite de la droite et à la gauche de la gauche.

Au moment où les patrons du CAC 40 délocalisent allégrement et s'adjugent des rémunérations pharaoniques, tandis que les Etats-Unis se perdent quelque part entre Bagdad et Guantanamo, que l'Europe rumine ses impuissances et que Sarkozy confond joyeusement libéralisme et ploutocratie, ce positionnement est électoralement porteur. Reste la question stratégique : le nouveau chantre de l'exception et du modèle social français devait-il rompre avec la droite ? La haine peut être mauvaise conseillère. Le tracteur Bayrou a besoin d'une terre meuble où labourer. La droite, volage, désinvolte et désormais déboussolée, aurait pu la lui offrir. Pétrifiée dans ses dogmes, ses anathèmes et ses appareils, la gauche risque d'être d'un granit plus résistant.

Mitterrand avait triomphé en s'emparant du PS et en sacrifiant généreusement au crétinisme programmatique. Bayrou joue d'un tout autre clavier. Son succès dans le monde enseignant, clef de sa percée présidentielle, lui a appris la puissance électorale du conservatisme. La réforme est à droite, le statu quo sera donc de gauche. Il faut changer la politique pour ne pas changer la société. Promettre un bouleversement d'opérette pour tourner sur leur gauche les apprentis sorciers du réformisme social-démocrate. François Bayrou inaugure une formule inédite : l'immobilisme révolutionnaire."

juju41 a écrit:

Le centre est mort, vive le centre !

Jean-Louis Bourlanges


" libéraux et centristes doivent choisir leur camp, et ce camp ne peut être que la droite"

Il n'a pas tort car la gauche est allergique au mot libéral.

Et surtout, tu coupes sa phrase, car il dit que c'est en 1962 que giscard fait ce choix.
Il faut souvenir qu'à l'époque c'est De gaulle ou le PC et la SFIO. Le choix fut donc évident. Par la suite, est né le PS à epinay mais l'unité de la gauche ne ressemblait qu'à un ramassi de contestataire. Et l'unité a vécu. Chevenement est parti, mélanchon aussi. Et chaque présidentiable a son courant, et personne ne peut se voir.
Et si Sarko mène une politique de droite, c'est qu'il n'y a plus de centriste. Alors qu'en 1993, l'udf comptait 200 députés et une centaine sous l'opposition en 1997. Donc ils étaient écoutés. La troisième voie isole le centre et l'affaibli. C'est un boulevard pour la droite mais il n'y a plus de politique de centre droit.

Bob a-t-il raison ?

"Le centre peut faire gagner ses idées de deux façons.
Soit il arrive à influencer l'un des deux grands camps de notre système bipolaire, et pour cela la stratégie d'un parti autonome mais clairement allié à l'un des camps est la meilleure.
Soit il parvient à atteindre le 2nd tour de l'élection présidentielle. Et là, l'échec de Bayrou en 2007 a tendance à me convaincre que ce n'est possible qu'en investissant directement l'un des grands partis et en gagnant au préalable une primaire interne.
Peut-être cette option redeviendra-t-elle possible un jour, comme ce fut le cas pour Balladur en 1995. Même si là encore ce fut finalement un échec...
Aujourd'hui, le centre est dans un tel état de division de ses forces, que je ne vois pas d'autre option que celle d'espérer influencer l'un des camps. Celui où notre potentiel est le plus fort, à savoir la droite.
Cette situation ne me réjouit pas, mais elle a le mérite de respecter le principe de réalité. Il faudra certainement s'en extraire un jour, mais il faudra pour cela avoir les moyens de nos ambitions.
Avec un MoDem déliquescent, un Bayrou isolé et discrédité, un NC inféodé, une AC qui se résume à un club de sénateurs en sursis, et un Parti radical membre de l'UMP et doté d'un leader un peu trop iconoclaste pour être un présidentiable crédible, et des centristes de l'UMP sans aucune visibilité, nous sommes très loin de pouvoir nourrir des ambitions démesurées."
Ecrit par : Bob | 27.03.2010
http://partisocialliberaleuropeen.hautetfort.com/archive/2010/03/27/presidentielles-bayrou-a-7.html#comments

Il a tort quant il titre :

"Les centristes sacrifiés par Bayrou".

Il leur était possible d'attendre avec lui 2012 !
C'est eux qui ont fait ce choix, pas lui qui les y a forcés.
Lui, il a continué son chemin et continué à promouvoir ses idées.
Idées qui sont bonnes, puisque tous le monde reprend ses termes !
S il n'avait pas été aussi seul le MoDem aurait été encadré par des professionnels de la politique, nous aurions eu des députés.
C'est bien la faute à Morin et les autres si nous en sommes là ...

Le reste, je ne sais pas je n'ai plus le temps d'analyser.
désolée.

signora a écrit:

Il a tort quant il titre :
"Les centristes sacrifiés par Bayrou".

Je n'ai pas vu ça chez Bob. Peux-tu me mettre le lien, s'il te plaît ?

http://partisocialliberaleuropeen.hautetfort.com/

Regarde à gauche photo de bayrou ... titre album photo ...
et sous titre ...
Aurais-je mal interprété ce titre ?

Ah oui Ok
Je n'avais regardé que ses deux deniers articles, mais clique donc sur la photo de FB et tu verras de qui il parle: Gilles Artigues etc..

Pas le temps ... vraiment !

signora a écrit:

Il a tort quant il titre :

"Les centristes sacrifiés par Bayrou".

Il leur était possible d'attendre avec lui 2012 !
C'est eux qui ont fait ce choix, pas lui qui les y a forcés.
Lui, il a continué son chemin et continué à promouvoir ses idées.
Idées qui sont bonnes, puisque tous le monde reprend ses termes !
S il n'avait pas été aussi seul le MoDem aurait été encadré par des professionnels de la politique, nous aurions eu des députés.
C'est bien la faute à Morin et les autres si nous en sommes là ...

Le reste, je ne sais pas je n'ai plus le temps d'analyser.
désolée.

+ 10 000 !!!

libre a écrit:

signora a écrit:

Il a tort quant il titre :
"Les centristes sacrifiés par Bayrou".
C'est bien la faute à Morin et les autres si nous en sommes là ...
.

+ 10 000 !!!

Il ne s'agit pas de ceux qui ont suivis Morin au moment de la présidentielle.

toutoune a écrit:

Il n'a pas tort car la gauche est allergique au mot libéral.

Ils n'ont pas forcement tord, l'époque n'est plus vraiment à "plus de libéralisme". D'ailleurs je ne vois pas bien encore ce qu'on pourrait brader aux fonds de pensions: tout à été vendu. Quand aux "charges de l'état", c'est une question de patience, d'ici la fin de son mandat, Sarkozy devrait avoir liquidé une partie de la sécu, reculé l'âge de la retraite et réduit au minimum le budget déja malmené de l'éducation. Reformes sur lesquelles aucun de ses successeurs ne reviendra quel que soit son bord.

Je trouve tout de même assez étrange, pour un libéral, d'être eurosceptique...

Les centristes se cherchent une nouvelle famille

Espérons que la démarche évoquée par Arthuis aboutisse. Ce serait le premier pas vers un rassemblement. La réparation des dégâts causés par Bayrou pourrait vraiment commencer.

Et on pourra à nouveau faire serment d'allégeance au grand parti frère de droite en toute sérénité...
Et les gauchisants retourneront à gauche ...
Et qu'est-ce qu'on va être heureux!

Y'a aussi la possibilité de rejoindre les écolos-démocrates.

C'est une possibilité mais je ne la saisirai pas.
Ma vie d'adhérente à un parti s'arrêterait avec le MoDem de François Bayrou et je reprendrais ma liberté de vote.

C'est plus une vie d'adhérente, c'est un parcours de groupie alors !

Je ne crois pas mériter ce qualificatif. Je ne me fais aucune illusion sur la nature humaine, je serais même plutôt du genre sceptique.
Je n'ai jamais porté qui que ce soit aux nues mais j'ai la détestable manie d'être fidèle à mes engagements.
Que je ne veuille pas passer d'un parti à l'autre comme on change de chemise est -ce là le signe d'une aliénation à une personne?
Tu prends de sacrés raccourcis!

Fidèle à tes engagements à quelqu'un ou à quelque chose ?

C'est lié. Je ne me suis pas investie comme certain(e)s l'ont fait ici-même. Il y avait un choix à faire en 2007, j'ai suivi la campagne, les débats. J'ai fait mon choix. Je l'assumerai au moins jusqu'en 2012. C'est tout.

LaChouette a écrit:

Et on pourra à nouveau faire serment d'allégeance au grand parti frère de droite en toute sérénité...

l'udf n'a jamais serment d'allégeance. Quand on a 200 députés comme en 1993, on pèse autant que le rpr.
Et puis, arthuis est clair, pas de chèque en blanc, morin candidat, c'est non. Ce nouveau parti pourrait très bien s'entendre avec DDV. Il faudrait par contre que leroy/morin/sauvadet se mettent en retrait.

LaChouette a écrit:

C'est lié. Je ne me suis pas investie comme certain(e)s l'ont fait ici-même. Il y avait un choix à faire en 2007, j'ai suivi la campagne, les débats. J'ai fait mon choix. Je l'assumerai au moins jusqu'en 2012. C'est tout.

C'est bien ce que je dis, pour toi seul Bayrou incarne tes idéaux.