crise financière et économique (mise à jour permanente)

juju41 a écrit:

sauf que Obama a promis de la sueur , du sang et des larmes, pas des lendemains qui chantent(comme Lagarde and Co).. que Obama dit "Nous" et pas "Je"...qu'il reste humble, et ne se vante pas de sa personne..qu'il assume de dire "je me suis trompé"... ça en fait des différences, et pas des moindres...

Bof, tout ça, ça reste des questions de style, d'apparence, de posture. Ce qui compte, c'est le fond de la politique. Et de ce point de vue, les différences entre Sarkozy et Obama ne sont pas si fortes que ça.

psychologiquement ,c'est très important..en temps de crise, le président doit pouvoir rassembler, ça n'est pas le cas de Sarkozy...
pour le résultat, Obama peut se planter aussi, évidemment, et d'ailleurs Krugman semble le penser...

juju41 a écrit:

psychologiquement ,c'est très important..en temps de crise, le président doit pouvoir rassembler, ça n'est pas le cas de Sarkozy...
pour le résultat, Obama peut se planter aussi, évidemment, et d'ailleurs Krugman semble le penser...

Que la psychologie soit importante, je le sais parfaitement. C'est d'ailleurs ce que je réponds à ceux qui critiquent l'angélisme de Christine Lagarde sur la conjoncture économique. Je vois que tu es convaincue par mes arguments, cela fait plaisir...

Il n'en demeure pas moins que le plus important, ça reste quand même le fond de la politique menée.

Sarkozy rêvait de Reagan et de Bush...
A peine élu, barbecue avec Bush...
Il voulait même introduire le crédit hypothécaire en France !

ce n'est pas vraiment la direction d'Obama

bref, l'un vire à gauche... l'autre a viré à droite toute
maintenant, s'il semble qu'ils se rencontrent au milieu, ce n'est pas qu'ils ont le même cap final

Le tableau de bord de l'économie française



[ 26/03/09 - 06H00 - actualisé à 17:45:00 ]


La crise est bien là, et les chefs d'entreprise ressentent très concrètement ses effets dans leurs carnets de commandes. C'est l'un des enseignements du tableau de bord de l'économie française, un baromètre d'opinion qui sera désormais réalisé tous les trimestres par Viavoice pour l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI) et " Les Echos ". Plus de six dirigeants d'entreprise sur dix estiment que leur société est " directement touchée par la crise économique et financière ". Toutes les régions, tous les secteurs, toutes les tailles d'entreprises sont affectés.


Consultez l'intégralité des résultats du tableau de bord de l'économie française

http://www.lesechos.fr/info/france/300338773.htm?xtor=RSS-2010

61 % des dirigeants estiment que leur entreprise est directement touchée par la crise économique et financière - 71 % des Français déclarent avoir une mauvaise opinion de l’économie de marché (Sondage Les Echos)

http://www.lesechos.fr/medias/2009/0326/300338774.pdf

Fronde du Sénat
sur les stock-options

S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
02/04/2009 |


Pour la première fois, sénateurs centristes et socialistes ont mis en minorité l'UMP et fait passer un amendement interdisant les stock-options et actions gratuites dans les entreprises aidées par l'Etat, contre l'avis du ministre du Budget.

http://www.lefigaro.fr/societes/2009/04/01/04015-20090401ARTFIG00484-les-immatriculations-de-voitures-repartent-a-la-hausse-.php

Grâce principalement à la prime à la casse, le marché automobile va mieux en France. Il faut bien sûr se féliciter de cette bonne nouvelle.

johanono a écrit:

http://www.lefigaro.fr/societes/2009/04/01/04015-20090401ARTFIG00484-les-immatriculations-de-voitures-repartent-a-la-hausse-.php

Grâce principalement à la prime à la casse, le marché automobile va mieux en France. Il faut bien sûr se féliciter de cette bonne nouvelle.

Et quand on arrêtera la prime à la casse, il faudra se féliciter que les ventes de voitures se cassent la gueule ?

A court terme, oui, on peut s'en réjouir.

Prouesse a écrit:

A court terme, oui, on peut s'en réjouir.

A long terme c'est moins évident.

Ce qui est certain c'est qu'il a largement compris que les Finkel, BHL, Attali, Kouchner, Sarko, Minc et Joffrin et autre representant de nos médias si pluralistes, ne representent que les interets d'une caste, une nouvelle aristocratie arrogante et dominatrice.

tu peux rajouter Delors dans la liste...

Jusqu'ici tout va bien


La crise laissera des traces et la reprise ne les effacera pas. Le modèle de justice sociale est à reconstruire.

Une centaine de sociétés poussées à restructurer
leur dette

À l'heure du retournement économique, les entreprises acquises par des montages leverage buy-out (LBO) souffrent doublement. Elles doivent défendre leur part de marché tout en permettant à leurs actionnaires de rembourser des dettes d'acquisition, souvent colossales.

Quel est l’avenir des LBO face à la crise?

05-03-2009
extrait
Plus inquiétant est l’impact direct de la crise financière sur les entreprises qui ont fait l’objet d’un LBO. Plus de la moitié de ces dernières ne parviendraient pas à atteindre leurs objectifs de croissance et ne seraient pas en conformité avec leur calendrier de remboursement. Sur les 1 600 entreprises actuellement sous LBO, 900 se trouveraient dans une zone de haute surveillance et plusieurs dizaines seraient même en alerte. Victimes comme les autres entreprises du ralentissement de l’économie, elles se révèlent aussi plus vulnérables. En effet, lorsque la conjoncture se dégrade, l’entreprise sous LBO est beaucoup plus fragilisée qu’une entreprise classique puisque, du fait de l’opération de LBO, les fonds disponibles ont dû être systématiquement remontés sous forme de dividendes vers la holding mère pour que celle-ci puisse rembourser la dette d’acquisition. L’entreprise sous LBO se trouve ainsi privée des réserves qui lui auraient permis d’affronter plus sereinement la crise. En manque de cash-flow, ces entreprises peuvent encore moins que les autres espérer le concours des banquiers, lesquels, ayant déjà financé l’opération de LBO, craignent de ne pas être remboursés. Et puis ces entreprises doivent, en cette période de crise, faire face à une dette d’acquisition parfois colossale. Calculées sur la base des valorisations et de budgets prévisionnels très optimistes présentés lors de la période de frénésie, les échéances de la dette d’acquisition se révèlent très lourdes. Or, au moindre écart dans le remboursement immédiat d’une échéance ou dans le respect des covenants, les banques peuvent exiger le remboursement de la dette d’acquisition.
Cette épée de Damoclès conduit de plus en plus les fonds d’investissement et les entreprises affectés à demander un rééchelonnement de la dette d’acquisition aux banques souvent réticentes pour accorder des dérogations (ou waivers).

Pour les plus pessimistes, les LBO porteraient en eux les germes d’une nouvelle crise financière comparable à celle des subprimes.

la suite ici
http://www.fusions-acquisitions.fr/index2.php?option=com_content&do_pdf=1&id=829

Sur la question des LBO, Michel Aglietta dans "La Crise" (nov 2008) parle d'un second choc financier en parlant des LBO et de l'endettement des entreprises. Donc il ne faut pas mésestimer ce risque. D'autant que le système financier est déjà fortement affaibli par la crise des crédits immobiliers.

juju41 a écrit:

« Le peuple est en train de divorcer de ses élites »

Je crois surtout que le divorce avec les élites est plus que consommé. Autrefois les élites avaient une certaine légitimité dans le sens où leur éducation, leurs capacités intellectuelles les mettaient naturellement en posituion de parler au nom du peuple.
Aujourd'hui, force est de constater qu'avec l'éducation, la masse s'est rappochée des élites et, les élites de la masse puisque la méritocratie Républicaine à laissé la place à des formes d'arrivisme.
L'élite est l'élite par le seul pouvoir d'institutions historiques comme l'ENA, ou quelques grandes écoles. Ce qui est à la fois particulièrment injuste et surtout bien fragile quand la fonction suppose de donner une direction aux populations qu'ils sont chargés de gouverner.
Ce n'est pas à mon avis un hasard si on voit des modes alternatifs de direction participative se développer avec des élites qui dirigent avec des sondages, voire demande l'émergence de formes de participation populaire. Imaginez un avion de ligne où le pilote demanderait l'avis des passager pour effectuer ses manoeuvres. C'est le cas de la France aujourd'hui.

Bâtiment : 15 à 20 000 emplois menacés

AFP
09/04/2009 | Mise à jour : 17:25

L'activité de l'artisanat à baissé de 4% en volume au premier trimestre de 2009, par rapport au trimestre correspondant de 2008, menaçant 15.000 à 20.000 emplois sur un total de 725.000, a annoncé aujourd'hui Jean Lardin, le président du syndicat patronal du secteur (Capeb).

"Après 10 années exceptionnelles, la chute brutale (-2% en volume) du quatrième trimestre 2008 était bien annonciatrice d'un repli d'activité qui s'est amplifié au premier trimestre", a déclaré M. Lardin lors d'une conférence de presse.

Cette chute affecte désormais aussi bien l'entretien-rénovation (-3%), qui représente 57% du chiffre d'affaires des entreprises artisanales, que le neuf (-5%).

Pour 2009, le président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment envisage désormais un recul d'activité compris "entre 4% et 6%" selon le succès ou non de l'éco-PTZ (prêt à taux zéro). Ce dispositif, disponible depuis le début avril, vise à inciter les ménages modestes à effectuer des travaux de rénovation énergétique de leur logement.

"Depuis le début de l'année, les banques ne nous ont pas démontré qu'elles jouaient le jeu. La balle est dans leur camp", a affirmé le président de la Capeb.

Qui a regardé "Pièces à convictions" hier soir sur France 3, consacré aux licenciements en temps de crise ?

Si vous ne l'avez pas fait, c'est dommage car c'était très instructif, en particulier sur les relations entre les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants.

La balance commerciale automobile française affiche un déficit de 4,8 milliards



[ 10/04/09 ]


Sur les quatre dernières années, les importations de voitures en France ont progressé en moyenne de 5 % par an. Un véhicule sur quatre acheté aujourd'hui à l'étranger est issu des usines délocalisées des constructeurs français, selon les derniers chiffres de la Direction générale des douanes.



suite ici
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/4852645-la-balance-commerciale-automobile-francaise-affiche-un-deficit-de-4-8-milliards.htm?xtor=RSS-2094