[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 8)

sarko, pourriture à l'Etat pur...2 ans c'est encore trop...

Un procureur belge s'intéresse à Frère, l'ami patron de Sarkozy

la carte de voeux Bling-bling de sarkozy..étalage du luxe, ors, et cristaux, bouffe à foison, domestiques en pagaille, etc... vive la Crise avec Sarkozy, que le Roi s'amuse, tant pis pour ceux qui crèvent dehors, ceux qui n'ont pas assez à manger, ceux qui finissent par se suicider de desepoir au boulot ou chez eux, tous les exclus..

pauvre type...

http://www.elysee.fr/voeux2010/

@juju... Arrête, tu vas te faire du mal... et pour ce soir, je te préfère en forme, avec le sourire et... je te souhaite, pour la nouvelle année, autant de hargne et plus encore de lucidité pour mieux débusquer la grosse cochonnerie que nous fabriquent ns et sbires.

La dernière image est tout particulièrement cauchemardesque.

la fin d'année difficile de Sarkozy :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/31/la-fin-d-annee-difficile-du-president-sarkozy_1286217_823448.html

et en plus les commentaires acides !!!
http://www.lemonde.fr/politique/reactions/2009/12/31/la-fin-d-annee-difficile-du-president-sarkozy_1286217_823448.html#opened

Gérald Dahan Voeux Sarkozy

https://www.dailymotion.com/swf/xbp4cs

Sarkozy veut de la fraternité pour 2010

Il ne manque d'air le nain risible.

Jean-Luc a écrit:

La dernière image est tout particulièrement cauchemardesque.

Cela aurait été mieux s'il avait fait le même geste sortant de l'Elysée plutôt qu'y entrant. Ca nous aurait fait rêver (pour 2012).

juju41 a écrit:

Gérald Dahan Voeux Sarkozy

https://www.dailymotion.com/swf/xbp4cs

Excellent.

"La crise a rendu service à Nicolas Sarkozy"

La crise lui a surtout rendu service car elle lui a permis de lui (la crise) coller sur le dos toutes les conneries qu'il avait faites avant.

Un commentaire sur le Monde "Les vœux des politiques sur Internet

"Rien que de très classique", et de totalement suranné. Qui peut bien
écouter de semblables niaiseries, entièrement décalées des réalités, et
des angoisses des gens ? Mais comment pourrait-il en aller autrement ?
Imaginons la réaction horrifiée de toute la classe politique et de tous
les médias si un responsable politique se mettait à exprimer ce que
nombre d'entre nous a au fond du coeur: "les temps qui viennent seront
difficiles. Nous sommes, vieux pays d'Europe, de plus en plus
dépendant de décisions nées loin de nous, en Asie essentiellement. Nos systèmes de préservation sociale sont menacés. Nos salaires sont trop élevés pour affronter la concurrence. Nos performances scolaires et
universitaires s'essoufflent, etc". Ce langage n'est pas un instant
imaginable. L'écart entre ce qu'il est possible de dire et ce qui
devrait être entendu montre bien le caractère inadapté de notre système
de prise de décisions."

Aïe!

C'est bien le drame, car c'est la vérité. Mais quand un responsable politique dans notre pays osera t-il le dire ? Et tenter d'ouvrir une discussion - qui peut être particulièrement rugueuse d'ailleurs- pour tenter d'en tirer les conséquences logiques en termes d'actions à mener ? Le pire, c'est que je suis sure que l'immense majorité de nos concitoyens serait prête à l'accepter.

Veolia, EDF, GDF, comment ils se gavent dans les caisses de l'état

Citation :

Le pire, c'est que je suis sure que l'immense majorité de nos concitoyens serait prête à l'accepter.

Le problème, c'est qu'il faudrait que cela se fasse dans un esprit de "justice sociale", et que nos concitoyens puissent avoir confiance. Le gouvernement actuel est de facto disqualifié, de par sa politique menée jusqu'ici. D'ailleurs, les voeux de NS sont "out" sur ce plan.
Sous Mitterrand, les Tapie et Cie se sont goinfrés également, sur le dos des classes moyennes. Pas trop confiance non plus de ce côté.

Car, si on accepte de se serrer la ceinture, ce n'est pas pour en faire profiter ceux qui sont dans les cercles politico-économiques et médiatiques. C'est pour une société plus juste.

Et le mot "rigueur" est interdit. Mais pas la chose.

Miaou a écrit:

Un commentaire sur le Monde "Les vœux des politiques sur Internet

"Rien que de très classique", et de totalement suranné. Qui peut bien
écouter de semblables niaiseries, entièrement décalées des réalités, et
des angoisses des gens ? Mais comment pourrait-il en aller autrement ?
Imaginons la réaction horrifiée de toute la classe politique et de tous
les médias si un responsable politique se mettait à exprimer ce que
nombre d'entre nous a au fond du coeur: "les temps qui viennent seront
difficiles. Nous sommes, vieux pays d'Europe, de plus en plus
dépendant de décisions nées loin de nous, en Asie essentiellement. Nos systèmes de préservation sociale sont menacés. Nos salaires sont trop élevés pour affronter la concurrence. Nos performances scolaires et
universitaires s'essoufflent, etc". Ce langage n'est pas un instant
imaginable. L'écart entre ce qu'il est possible de dire et ce qui
devrait être entendu montre bien le caractère inadapté de notre système
de prise de décisions."

Aïe!

Faut arrêter avec ce genre de discours. Le présenter comme quelque-chose de caché à la population est absudre. Ca fait bien 30 ans qu'on sert cette prose aux français pour les obliger à faire des concessions dans tous les domaines sociaux et économiques. Ce n'est ni plus ni moins qu'une idéologie, et non un discours qui serait construit sur des faits.
Mais si un jour, vous entendez quelqu'un prononcer de telles sornettes, n'hésitez pas à lui poser des question et à exiger des chiffres.
Quelle est la part des importations chinoises dans le total de nos importations ? Quelle part du chomage est directement liée aux délocalisations ? etc.... ou des questions plus théoriques sur l'évolution des salaires. S'il bredouile ou ne sait pas répondre, faites lui remarquer qu'un expert de la mondialisation devrait savoir répondre à ces questions ou au moins donner un ordre de grandeur. Vous démasquerez rapidement de la fumisterie.

Faut pas non plus faire l'autruche. La dette doit être traitée (sans considérer les aspects assurances sociales et santé). Ce ne sera pas sans douleur, mais il ne faudrait pas que ce soient toujours les mêmes qui paient.

Nous perdons notre industrie et notre "avance" technologique. Les salaires sont laminés (et avec la montée du libre-échange, cela ne va pas s'arranger).

Pour les chiffres et analyses, un petit tour ici: http://www.xerfi.fr/Newsletter/xerfiactiv/Live/e-changes_Live.html

Pour notre industrie, la part de l'industrie dans le PIB de la France pas beaucoup diminué voire est restée stable en 30 ans selon les interprétations qui sont données.
Quant aux salaires, ils suivent l'évolution de la productivité horaire sur le LT. A titre d'exemples, quand l'Espagne est entré dans le marché commun dans les années 80, ou aujourd"hui avec certains pays d'europe de l'Est, on voit que les salaires convergent vers les salaires occidentaux au rythme de leur amélioration de leur productivité horaire et non l'inverse.
Quant au libre échange, les déficits commerciaux/excédents commerciaux que nous connaissons aux EU ou en Chine sont insoutenables.
Ca fait 30 ans que nous vivons dans le peur : Dans les années 80, c'était le Japon qui devait tout emporter sur son passage. Dans les années 90, ce furent la corée du Sud ou Taiwan.
Aujourd'hui, c'est la Chine. Chine qui pourrait bien passer dans un trou d'air dans les mois qui viennent..........

Citation :

Pour notre industrie, la part de l'industrie dans le PIB de la France pas beaucoup diminué voire est restée stable en 30 ans selon les interprétations qui sont données.

cf: http://www.alternatives-economiques.fr/Indicateurs-Economiques_fr_01_50.html
Industrie en % du PIB :
France -
Europe -
Monde

Edit:
La chancelière Angela Merkel prépare les Allemands à une année 2010 difficile
http://lemonde.fr/europe/article/2010/01/01/la-chanceliere-angela-merkel-prepare-les-allemands-a-une-annee-2010-difficile_1286524_3214.html

Citation :

Quant aux salaires, ils suivent l'évolution de la productivité horaire sur le LT.

Pas en France. La productivité horaire a beaucoup progressé sans que les salaires n'augmentent (stagnation).

Gribouille a écrit:

Miaou a écrit:

Un commentaire sur le Monde "Les vœux des politiques sur Internet

"Rien que de très classique", et de totalement suranné. Qui peut bien
écouter de semblables niaiseries, entièrement décalées des réalités, et
des angoisses des gens ? Mais comment pourrait-il en aller autrement ?
Imaginons la réaction horrifiée de toute la classe politique et de tous
les médias si un responsable politique se mettait à exprimer ce que
nombre d'entre nous a au fond du coeur: "les temps qui viennent seront
difficiles. Nous sommes, vieux pays d'Europe, de plus en plus
dépendant de décisions nées loin de nous, en Asie essentiellement. Nos systèmes de préservation sociale sont menacés. Nos salaires sont trop élevés pour affronter la concurrence. Nos performances scolaires et
universitaires s'essoufflent, etc". Ce langage n'est pas un instant
imaginable. L'écart entre ce qu'il est possible de dire et ce qui
devrait être entendu montre bien le caractère inadapté de notre système
de prise de décisions."

Aïe!

Faut arrêter avec ce genre de discours. Le présenter comme quelque-chose de caché à la population est absudre. Ca fait bien 30 ans qu'on sert cette prose aux français pour les obliger à faire des concessions dans tous les domaines sociaux et économiques. Ce n'est ni plus ni moins qu'une idéologie, et non un discours qui serait construit sur des faits.
Mais si un jour, vous entendez quelqu'un prononcer de telles sornettes, n'hésitez pas à lui poser des question et à exiger des chiffres.
Quelle est la part des importations chinoises dans le total de nos importations ? Quelle part du chomage est directement liée aux délocalisations ? etc.... ou des questions plus théoriques sur l'évolution des salaires. S'il bredouile ou ne sait pas répondre, faites lui remarquer qu'un expert de la mondialisation devrait savoir répondre à ces questions ou au moins donner un ordre de grandeur. Vous démasquerez rapidement de la fumisterie.

Gribouille, je constate que tu es toujours dans un optimisme naïf concernant la concurrence étrangère, notamment asiatique et bien entendu chinoise.

Concernant le volume ou la valeur des importations chinoises en France, je viens de faire une recherche rapide sur Google et je dois avouer qu'il semble très difficile d'obtenir un chiffre récent, quelqu'un en a-t-il ? Et pourquoi est-ce si difficile d'obtenir des chiffres ?...

Concernant les délocalisations, encore une fois il faut prendre en compte les phénomènes délocalisants plutôt que les seules délocalisations d'appareil productif. Ces phénomènes délocalisants sont :

. Evidemment les délocalisations d'un appareil productif à l'étranger, à savoir une entreprise qui ferme pour installer les machines à l'étranger voire une entreprise qui ferme parce qu'une autre du même groupe produira la même chose à l'étranger.

. Une entreprise qui ferme parce que son chiffre d'affaires et/ou sa rentabilité ont chuté à cause de la concurrence étrangère trop rude.

. Une entreprise qui n'ouvre pas parce qu'elle ne serait pas assez compétitive face à la concurrence étrangère trop rude.

@ Yann, Je suis un économiste optimiste, c'est tout.
Mais tout ce que tu mentionnes a été analysé par les économistes qui ont travaillé sur le sujet. Ce qui m'étonne, c'est de voir un consensus émerger parmi les économistes sur l'impact des délocalisations, en particulier sur le chômage. Ce qui est curieux c'est de voir ce décalage entre ces spécialistes et le reste de la population.
Pourtant, il serait simple d'expliquer aux gens que beaucoup d'activités ne sont pas délocalisables. Il suffit de se poser deux questions 1) Est-ce que la production du bien ou du service peut s'éloigner de son lieu de consommation ? 2) Quelle est la part des salaires dans les coûts de production. Par exemple si je me réfère à Pierre Dockès, la part moyenne des salaires dans les coûts de production de l'industrie française est 10%. Si une entreprise industrielle est dans cette moyenne, je ne suis pas inquiet. Enfin, les propos alarmistes qui annoncent la fin du monde ne sont pas nouveaux, je me souviens dans les années 80 de la fameuse chanson "Merding France" de Dutronc qui fustigeait la médiocre qualité des produits français.



@ Miaou,
l'évolution des salaires sur le rythme de la productivité s'analyse sur le LT à l'échelle de 10 ans/20 ans. On touche directement à la question du partage de la VA puisque tant que les salaires évoluent au rythme de la productivité ce ratio doit rester stable. Mais depuis plus d'un siècle qu'on sait calculer ces chiffres, et quel que soit le pays, il existe une étonnante stabilité sur longue période autour de 66%. En France, il existe un vrai débat. Le chiffre officiel de l'Insee est de 66% quand l'OFCE l'estime à 60%. Si on prend ce dernier chiffre, il faudrait remonter aux années 50 pour trouver un chiffre aussi faible. La polémique s'est depuis déplacée sur le répartition des revenus pour expliquer la paupérisation des classes moyennes, les hauts salaires s'accaparant souvent la grande partie des augmentations de salaire à l'image de ce qui se passe dans les autres pays. Personnellement, ces résultats ne m'étonnent pas (même si certains économistes continuent d'affirmer sur certains médias que les inégalités sont stables en France). Les politiques de rigueur salariale au nom de la lutte contre l'inflation sont à mon avis responsables de cet état de fait (j'ai déjà souvent répété que la lutte contre l'inflation, derrière ses arguments économiques, cache en réalité un discours purement politique qui rappelle la lutte des classes puisqu'il aboutit à modifier le partage des richesses en faveur des rentiers). Je serais beaucoup plus sceptique quant il s'agit d'accuser la mondialisation de faire pression pression sur les salaires, c'est un peu trop facile surtout quand les bénéfices des entreprises s'envolent et que 50% de l'augmentation provient du non partage des gains de productivité.
Enfin, il y a de l'espoir car les grands équilibres économiques ne peuvent pas être ignorés indéfiniment. Aujourd'hui, de plus en plus d'économistes font un lien entre la stagnation des salaires et la crise économique. Comme quoi, on assiste à des retournements de veste spectaculaires.