États-Unis

Je suis bien sur déçu et, à la fois, je jubile en sourdine.

Mais quelque part, je pense qu'il faut d'une part, dédramatiser, le proche avenir nous y invitera vite, d'autre je suis obligé de reconnaître qu'au fond, la vrai responsable est Hillary: c'est son échec, bien plus que la victoire de Trump.

Et puis ce bras d'honneur du peuple à "l'établishment" et aux médias est finalement assez savoureux, si on fait abstraction de la grossièreté du gagnant. L'électorat américain se sent mis de côté? Je crois qu'il n'a pas fait que sentir, et qu'il a été "vraiment" mis de côté. Chacun se rappellera avec quelle négligence ont été secourus les victimes du tsunamis de New orleans, et de la crise des subprimes. C'est un peu normal que ça sente la bouse de vache dans les urnes, non?

A noter qu'une masse importante d'électeur de Trump, aurait remis en selle Obama pour un 3ème mandat si cela était possible. C'est donc bien sa bobotitude Madame Clinton le problème, avec sa bande d'artistes décadents comme soutien.

A noter que le "mâle de race blanche machiste" qui aurait été le responsable de la victoire de Trump, porte souvent le rouge à lèvre et les talons aiguilles, même parfois avec une peau mate et un accent hispanique. Les médias et instituts de sondage se sont cassé les dents là dessus, c'est maintenant que ça va attaquer les gencives. Qui déteste plus un Mexicain clandestin, qu'un autre Mexicain assimilé et naturalisé Américain. Avoir fait tant d'étude pour savoir si peu...

@sapa
Je te dois un apéro!

Pour le reste, je n'ai qu'un mot à dire (2 pardons): "coin coin"! (c'est la danse des canards)

Je recopie ici l’excellent édito de La Voix du Nord d’aujourd’hui.

Citation :

Convulsion démocratique

Barack Obama restera le premier président noir des États-Unis. Il était surtout élégant, cultivé, délié, sophistiqué, pondéré. L’Amérique en crise, dans une convulsion démocratique, a choisi son contraire. Pour se rassurer, on veut croire que le président Trump ne tiendra pas les promesses du candidat.
On imagine mal le Mexique payer le mur qui le séparerait des États-Unis, onze millions d’immigrés prendre l’avion pour rentrer chez eux, les Américains pauvres et ceux de la classe moyenne renoncer à l’assurance-maladie, les partenaires économiques des États-Unis accepter sans représailles l’augmentation des taxes douanières.
On ne veut pas penser que Donald Trump croie véritablement que le réchauffement climatique soit une vaste blague, que moins de libre-échange enrichirait son pays et ses citoyens, que désigner des boucs émissaires puisse souder une nation.
S’il parvient à tenir ses folles promesses, l’Amérique tombera dans la récession où le monde la suivrait et les Américains dans la dépression. S’il renonce à ses engagements, ceux qui ont voté pour lui, c’est-à-dire contre « le système » qu’ils vomissaient, ne croiront plus en rien.
Donald Trump a fait le plus facile. Il a déployé ses talents de bateleur pour séduire une Amérique désemparée. Et il a réussi. Il s’agit maintenant de présider aux destinées du pays le plus puissant du monde, au moment où notre civilisation se transforme. Il y faut des convictions, une vision, de la finesse, de la maîtrise, du jugement, de l’expertise et une morale. Ce n’est pas le portrait craché de Donald Trump.
Ce qui arrive aux États-Unis a des résonances en Europe. Les démagogues, là-bas comme ici, sont le symptôme d’une maladie qu’ils prétendent soigner et qu’ils ne feraient qu’aggraver. Les élites sont mises en cause et doivent faire autrement de la politique. Mais les peuples doivent cesser de croire aux miracles de l’homme – ou de la femme – providentiels.

et ils avaient prédit une victoire d' Hillary ...??
comme quoi , tout le monde peut raconter les conneries qu'il veut
ca sert à ça la Démocratie ...

En effet, excellent article de la voix du nord !
Cette élection n'est que déraison, chaque fois que nous serons en face de 2 mauvais candidats, nous voterons pour en éliminer un ... selon nous le moins mauvais et ainsi nous irons dans l'abîme

Pas de quoi pavoiser.
Attendons pour connaitre son choix, il applique son programme ou pas ?
Peut être est il fin et intelligent et a joué les dingos pour convaincre ...
Ben si c'est ça c'est un bon acteur

Excellent.

Mais le problème ne vient pas des démagogues, seulement de ceux qui les écoutent, et c'est en cela que la démocratie se révèle inutile, ou plutôt impuissante.

Et une fois de plus, le procès en "élitisme" est légitime, concernant des modérés narcissiques, très sur de leurs solutions depuis 40 ans, mais dans l'échec le plus total, et depuis peu, dans la dépravation intellectuelle la plus profonde.

Pour ce qui est des "bons candidats", qui existent, malgré la sempiternelle présence de mauvais évoquée par Signora, ils ont autre chose à faire de leur vie, que de raccommoder des pays occidentaux déchirés par un overdose de diversité. La diversité met les gens en concurrence, du moins dans l'ampleur et au stade ou on la vie.

On se trompe copieusement à parler de racisme, en tout cas en Europe. La couleur de peau n'a rien à voir, car le plombier polonais déclenche autant d'hostilités que l'informaticien libanais ou le chirurgien roumain. C'est un problème de méthode et de quantité, un pays doit prendre le temps de digérer sa diversité pour qu'il subsiste une unité. Sinon le surcroît de quantité, qui n'a pas toujours le don d'être discret, donne des sentiments d'invasion.

Au USA peut être. Il y a un vieux fondement clairement "pro blanc", mais que tout les érudits que j'ai pu entendre sur le sujet déclarent négligeable ou peu déterminant: 5 à 7%.

Qui est Stephen Paddock ...??

l'Inconnu des Services de Polices ou l'Autre ...??

http://heavy.com/news/2017/10/stephen-paddock-sex-offender-photo-is-he-registered-fake-hoax/



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https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10155843589098000&set=a.10150445296308000.419495.639162999&type=3&theater

Alias :
Lynn Bruce
Fore Paul
Fore Paul S
Fore Paul Stephen
Fore Paul Steven
Paddock Stephen
Paddock Stephen C
Paddock Stephen Charles


https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.homefacts.com/offender-detail/SC1070982/Stephen-Charles-Paddock.html&prev=search
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Les USA suscitent, cultivent puis entretiennent avec bonheur quantité de conflits dans le monde depuis au moins un siècle afin de développer leur industrie de l’armement, tenir sous dépendance ses alliés, s’enrichir et dominer le monde. C’est bien vu de leur part car l’affaire est toujours vendue pour de bonnes raisons, d’autant que les guerres et autres désagréments occasionnés se produisent toujours chez les autres.