J'essaie de raconter. Mais j'ai été très sage, et j'ai bien écouté.
Pas tant que ça, je suis arrivée en retard.
Et comme il y avait du monde à l'entrée, je ne me suis pas pressée de rentrer dans la salle. Enfin, il fallait y rentrer. Elle était pleine à craquer, il n'y avait que des places debout. Et il faisait très chaud. J'ai fait le tour des stands dehors, et je suis arrivée à me glisser vers une place assise. Puis j'ai vu des connaissances (pas Gillou )
Il y a eu la présentation du secrétariat Général, autour de Marc Fesneau.
C'est surtout la Motion Politique que j'ai suivi. J'aurais bien rajouté quelque chose à la 6 bis proposée par Robert Rochefort (je le trouve excellent), mais le timing n'était pas favorable pour faire passer ma toute petite proposition (à gaspillage des ressources, je voulais ajouter "et des talents" ). Mais d'autres que moi avaient plein de messages à faire passer, souvent avec coeur et brio.
J'espère retrouver le texte entier.
J'ai vu surtout des personnes des Yvelines (mais ils s'étaient pour la plupart regroupés pour le repas de midi). Un Versaillais essaye de promouvoir son projet de "Métrophérique solaire" (http://plateaudesaclay.lesdemocrates.fr/2010/10/13/transports-une-solution-alternative/). Il semble faire son chemin et a de bonnes nouvelles.
Je m'étais inscrite pour le repas, et j'ai rejoint une des dernières tables, avec quelqu'un de ma circonscription, avec qui j'ai pu échanger sur quelques sujets locaux. Il parait que notre député, le très, très libéral (au sens économique) J.M Fourgous, aurait déclaré que DSK ne pouvait pas se présenter à la Présidentielle. Ils auraient des "dossiers". Je n'ai pas retrouvé trace de ces déclarations, mais cela ne m'étonne pas du bonhomme. Puis, je me suis aperçue que mes voisins de table étaient de mes ex-voisins quand j'habitaiis à Paris, et qu'ils connaissaient bien un Versaillais avec qui j'avais travaillé sur les statuts pour le Congrès de 2007. Bla-bla et petit rab de café.
Je retourne dans la salle, pour entendre Stéphane Cossé (animateur de la Commission économie
). Stéphane est un des promoteurs des obligations européennes, qui ont été rejetées par Sarkozy et Merckel, au grand dam des autres européens. Mais rester debout sans appui, au milieu du passage, c'est pas facile. Je finis l'après-midi assise sur le tapis, avec vue de profil sur l'estrade. Magnifique prestation de Francesco Rutelli,
, qui cite Mounier et comble d'aise ses auditeurs. Il reconnait la nécessité de l'indépendance en politique. Il se prépare à l'assaut anti-Berlusconi de demain.
Il recueille une standing ovation, qui a peut-être gêné cameramen et photographes
au moment où François Bayrou a pris la parole.
Nous avons eu du François Bayrou en forme, avec un discours "projet d'espoir". Mais il a aussi parlé du chemin difficile et nous a donné notre feuille de route.
Nous avons eu droit à quelques anecdotes (le Prince Andrew par exemple) et des exemples qui ont animé le débat et maintenu l'attention.
J'ai bien ri avec "les partis se tiennent par leurs noyaux durs". Il a su nous captiver sur tous les thèmes abordés. Il a recadré l'actualité (Wikileaks, les propos de Marine, ceux de Boutefeux). Il a parlé d'avenir de construire, d'histoire, de culture, de laïcité.
Il a ouvert la porte à ceux qui se sont fourvoyés, en leur expliquant: "Alors, à quoi servez-vous ? À gonfler les roues de secours ? À cirer le cuir des strapontins ? ". J'ai bien ri aussi.
Il a vivement attaqué le programme "égalité réelle" de Hamon, imposé au PS.
Quand il a donné des actions concrètes et des chiffres, je n'ai pas pu m'empêcher à Yann sur ce forum.
Et puis, je suis heureuse et fière de le voir défendre la production (pas que industrielle
Il a rappelé et démontré que le coût du travail était plus faible en France que chez nos voisins. Il a égratigné Tchuruck, le fossoyeur d'Alcatel, et ses entreprises sans usines
Je n'ai pas vu le temps passer, même si je n'étais pas confortablement installée.
A la fin, la musique a commencé par l'hymne à la joie, au lieu de La Marseillaise.
Avant de partir, je me suis retrouvé avec des personnes qui souhaitaient voir Marc Fesneau. Nous nous sommes fait court-circuiter par "Le Petit Journal", qui faisaient semblant d'être sérieux.
Je n'ai pas réussi à récupérer le livre "Henri IV", qui était en vente au début.
Ce sera pour une prochaine fois.