la crise et l'Europe

Gribouille a écrit:

L’été espagnol promet…

Je cite un passage
Aujourd’hui cette politique décidée par les instances supranationales prend la forme d’une politique de TRIAGE SOCIAL. Depuis quelques semaines, on voit même apparaître en Grèce les premiers camps de détention destinés à parquer les gens errants !

Enlevez moi un doute, la Grèce, c'est pas le tiers monde ?

CIE: Camps d'Internement Économique
politique de TRIAGE SOCIAL: un peu de patience, bientôt l'ordre régnera à nouveau dans la sphère européenne...
...et on pourra chanter en chœur l'Hymne à la Joie devant le drapeau européen.

Cent milliards pour les banques espagnoles, par françois leclerc

Un peu plus de précisions sur le plan de sauvetage des banques espagnoles qui va au delà du prêt à manger des médias français ce matin. Si aucun plan d'austérité n'est prévu, on apprend que l'argent viendra grossir la dette publique espagnole. Dès lors quelles conséquences sur le calendrier du désendettement du pays ? On ne peut pas imaginer que les banques rembourseront et que ça n'aura aucune conséquence sur le contribuable espagnol.
Du coté de la dictature européenne
La bande des quatre formée par José Manuel Barroso, Jean-Claude Juncker, Herman van Rompuy et Mario Draghi mettrait la dernière main à un projet d’euro-obligations d’un type nouveau. Selon les termes de celui-ci, chaque gouvernement national ne conserverait la possibilité de décider de ses dépenses que si elles sont couvertes par des recettes. Tout besoin budgétaire allant au-delà devrait être soumis à l’eurogroupe, qui pourrait ou non émettre des euro-obligations pour financer le projet correspondant. L’eurogroupe serait contrôlé par un organisme dans lequel siégeraient des représentants du Parlement européen pour donner un minimum de légitimité démocratique à ses décisions.

On ne s'en rend peut-être pas bien compte mais nous subissons la 3ème guerre européenne (mondiale?).
Sans chars ni canons, sans bombardements aériens, mais destructrice et meurtrière.

si si on s'en rend bien compte..et comme dans toute guerre, ce sont les peuples qui trinquent..

L'UE préparerait un nouveau plan pour des euro-obligations

Citation :

UN MINISTRE DES FINANCES EUROPÉEN

D'après le communiqué avant parution de Der Spiegel, les Etats pourraient disposer seulement des revenus déjà couverts par leurs propres recettes. Tout pays ayant besoin de plus d'argent qu'il n'a à disposition devra faire connaître ses besoins au groupe des ministres des finances de la zone euro qui décidera alors si ses demandes sont justifiées. A la suite de quoi seraient émises des euro-obligations pour financer ces nouvelles dettes.

ça me fait penser aux interdits bancaires qui doivent justifier leurs dépenses pour avoir le droit de sortir du fric de leur compte, vu qu'ils n'ont plus de moyens de paiement..c'est strictement le même principe..le pb c'est que dépenses sociales ne sont pas considérées comme essentielles pour les ultra libéraux, on peut donc supposer que toute velléité de faire du social sera vivement contestée par le Banquier en chef du Praesidum Suprême Bruxellois..

ils commencent à baliser.

Crise : les retraits d'argent pourraient être plafonnés

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/06/12/20002-20120612ARTFIG00372-crise-les-retraits-d-argent-pourraient-etre-plafonnes.php

le "libéralisme " a ses limites.. LOL! le pékin moyen ne pourra plus récupérer son pognon, mais le riche lui, pourra toujours transférer ses avoirs dans les paradis fiscaux..salauds de pauvres qui voudraient ruiner les banques!

L’actualité de la crise : LEURS RÊVES LES PLUS FOUS, par François Leclerc

Citation :

Pour les États, la cause est entendue. Dispendieux, ils doivent impérativement redevenir vertueux et respecter les sacro-saint ratios : que leur déficit annuel ne dépasse pas 3% du PIB et leur dette totale 60% de celui-ci. Les sanctions frappant les contrevenants ayant été adoucies, une nouvelle discussion est engagée à propos d’une mutualisation partielle du fardeau.

Plusieurs schémas euro-obligataires sont proposés, qui concernent tous la partie de la dette qui dépasse le ratio de 60% du PIB, tandis que certains voudraient simplement exclure de son calcul les investissements proprement dit pour ne retenir que la partie de la dette couvrant le financement du fonctionnement. L’objectif est d’adoucir la peine pour la rendre plus supportable, sans remettre en cause le choix stratégique de départ.

La mécanique proposée repose sur la rétention des dépenses budgétaires et non sur l’accroissement des recettes fiscales des États, sauf pour combattre des fraudeurs non identifiés. La variable d’ajustement est de combattre les gâchis et de diminuer les filets de protection sociale, la couverture de la santé publique et les pensions de retraite, avec comme objectif d’y substituer dans ces deux derniers cas des dispositifs privés. Au nom de deux fatalités imprévisibles : l’allongement de la durée de la vie et l’évolution de la pyramide des âges, ainsi que l’inexorable diminution de la quantité de travail disponible…

vive l'Europe.. voilà que les pays endettés, viennent piquer des marchés chez nous autres, français.en attendant que nous autres français soyions nous même dans la grosse mouise, et nous irons piquer des marchés chez les plus riches que nous.. et ainsi de suite..chacun ruinant le suivant, jusqu'à extinction totale..
c'est une belle Europe que voilà..où chacun essaie de tuer le voisin pour survivre, comme dans tout naufrage, le combat pour la planche de salut, devient un combat à mort..

à noter aussi que ce sont donc nos élus qui décident sciemment de favoriser les entreprises étrangères à bas coûts, tuant ainsi leurs propres entreprises ..

franchement on vit dans un monde de fous..

Les entreprises de BTP espagnoles et italiennes sont accusées par leurs concurrentes françaises de casser les prix dans les régions frontalières. Les fédérations professionnelles estiment que les maîtres d'ouvrage publics font baisser les prix.

c'est pas nouveau, cela existe depuis la mise en place de Schengen et même avant mais tant que les écarts entre les pays Européens existeront, ces pratiques existeront toujours.

Nigel Farage : L’euro-Titanic est en train de sombrer

Citation :

Pour sauver ses banques, l’Espagne aura besoin de 400 milliards d’euros et non de 100. Mais le plus énorme, c’est qu’on demande à l’Italie de s’endetter à 7% pour prêter à l’Espagne à 3% ! Ou comment précipiter l’Italie à son tour dans la tourmente… C’est toute la zone euro qui est en faillite avec ce gigantesque Ponzi, sans oublier la BCE, exposée à hauteur de 444 milliards d’euros à des pays renfloués.

Bref, les banques en sont à vouloir couler carrément des pays pour préserver les intérêts de leurs actionnaires.

Ça va pas tarder à péter pour de bon, tout ça…

et not'pres tout neuf a ramené sa fraise.

Euro : Hollande-Grèce, un match nul

Préparez les canots de sauvetage......

ALERTE ROUGE : CA VA SECOUER DUR

Ma vraie crainte n'est pas la fin de l'Euro qui aura lieu un jour mais, que ça se déroule dans une complète improvisation et sans capitaine à bord pour indiquer le cap du navire.

Pour appuyer les craintes
situation du secteur bancaire : Grèce, Italie, Espagne

c'est clair, vue la volonté politique de garder l'Euro, si l'Euro tombe, ça sera du chacun pour soi ou un truc improvisé en dernière minute.