[mesure Sarko] la fonction publique

bonjour,

Bien que la Poste soit une SA maintenant, je poste ces 2 articles concernant :

aura-t-il un scandale du croissant matinal à La Poste ?

Le directeur d'un centre de courrier de la Poste en Provence avait agréablement surpris ses salariés en leur offrant samedi dernier des croissants. Jusqu'ici, rien de grave, au contraire. Mais les employés de la Poste ont mal digéré la surprise en découvrant que leur directeur avait profité de l'occasion pour les photographier en train de manger leurs viennoiseries, afin de suggérer qu'ils se la "coulaient douce". Lire ici
http://lci.tf1.fr/economie/social/2011-04/des-croissants-qui-ne-passent-pas-comme-une-lettre-a-la-poste-6344861.html

et aussi ici
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/04/01/97002-20110401FILWWW00603-a-la-poste-les-croissants-de-la-discorde.php

j'espère que ce directeur va se faire virer

Y'a pas que du courrier à la Poste, y'a aussi des ordures...

… qui sont encore plus mal triées que le courrier !

Voilà comment la Poste forme ses futurs encadrants !

Même si les personnages sont des souris, c'est bien aux humains que le message s'adresse.
Etonnant de maladresse, alors qu'en mai 2010 des médecins du travail se sont bruyamment
inquiétés de l'existence de «suicides ou tentatives (...) exclusivement liés à des situations de
vie professionnelle», et plus généralement d'une «situation alarmante», qui pourrait vite
devenir «un processus morbide, connu aujourd'hui par d'autres entreprises», comme chez
France Télécom, administration soeur de La Poste du temps des PTT, jusqu'au début des
années 1990.

La Poste et stress, purges et petits conseils managériaux
22 Décembre 2010 Par Mathieu MAGNAUDEIX
Flair, Flèche, Baluchon et Polochon sont quatre petites souris jamais rassasiées de fromage,
qui errent dans un labyrinthe, à la recherche de leur pitance quotidienne. Un jour, le fromage,
«unique moyen de subsistance et condition sine qua non de leur bien-être», disparaît sans
raison.
Illico, les bon élèves, Flair et Flèche, «sérieux et disciplinés», «guère surpris car ils s'étaient
préparés à l'inévitable», foncent «par monts et par vaux, bille en tête» à la recherche de
nouveaux gisements.
Un troisième, Baluchon, d'abord «pétrifié» et débordé par ses émotions, décide finalement
d'accepter la nouvelle situation: il part en quête du «nouveau fromage», et son allant sera
couronné de succès.
Et puis il y a Polochon, le grincheux à la voix nasillarde. «Abattu» par la nouvelle, il
«vocifère» sans cesse contre la disparition du fromage, et refuse de «bouger». De son «air
supérieur», il estime que «c'est dangereux dehors», «se sen(t) bien ici et n'a pas envie de
changer ses habitudes», se dit trop vieux pour changer. Finalement, il restera à sa place,
pleurant sur le fromage disparu. A la fin de l'histoire, on ne sait pas ce qu'il devient. Sans
doute est-il mort de faim...
Le synopsis d'une BD pour enfants? Pas du tout. C'est cette fable fromagère que La
Poste a choisie pour expliquer à des cadres intermédiaires comment gérer les situations
de «changement». Un sujet d'actualité à La Poste, société anonyme détenue à 100% par
l'Etat soumise à la concurrence qui n'en finit pas de se restructurer, à coup de fermetures de
bureaux, de réduction des effectifs et d'impératifs de productivité. Plus de 60.000 postes ont
été supprimés en huit ans. Actuellement, seul «entre un départ sur trois et un départ sur
quatre» en retraite est remplacé, admet La Poste.
Le module «Quatre souris et un fromage», une séquence de 20 minutes à base de dessins
acidulés et de voix off simplettes, fait très sérieusement partie d'«Escale Accompagnement
du changement», un programme de 14 heures figurant au menu des formations 2010 de
l'activité courrier (présentation ci-contre).
Renseignement pris auprès de La Poste, cette formation «est dispensée en e-learning dans le
cadre du déploiement d'un nouvel outil de gestion des comptes clients, Escale», et s'adresse à
«quelques centaines de référents concernés». A ce jour, selon l'entreprise, 515 «encadrants»,
chefs d'équipes, directeurs de bureaux de poste ou de centres de tri, se sont formés, seuls,
devant leur écran d'ordinateur, sur l'intranet. Une «population limitée», dit La Poste, qui
emploie 287.000 collaborateurs, dont 50% de fonctionnaires.
La séquence débute. «A travers l'histoire de quatre personnages confrontés à un événement
important, vous allez découvrir comment chaque individu aborde et gère le changement. (...)
Allez-vous vous reconnaître?»
C'est écrit noir sur blanc, dès la première vignette: le scénario de ce conte managérial est
inspiré d'un best-seller du coaching personnel, Who moved my cheese?, paru en 1998 aux
Etats-Unis, vendu depuis à «plus de 23 millions d'exemplaires» dans le monde et «traduit en
42 langues», selon le site web de l'auteur, Spencer Johnson, un gourou du management qui
facture désormais ses conseils aux entreprises.
· «Bouge avec le fromage!»
La leçon de La Poste? Il faut po-si-ti-ver. Des «maximes» jalonnent la séquence,
insistant sur la nécessité de dédramatiser le choc de la restructuration (la disparition du
fromage, qui symbolise la réussite, le bonheur personnel et au travail...) et d'accepter le
changement libérateur:
«Renifle régulièrement le fromage et tu sauras quand il a fait son temps»;
«Avoir confiance en l'avenir même si l'on ne peut jamais savoir de quoi demain sera fait»;
«Il est moins dangereux d'explorer le labyrinthe que de rester sans fromage»;
«Le changement est un cadeau déguisé, une formidable opportunité pour trouver un
meilleur fromage»;
«Ce n'est pas avec de vieilles certitudes qu'on trouve le nouveau fromage»;
Ou encore, l'inénarrable «Bouge avec le fromage».
Morceaux choisis en situation, avec les vignettes et les voix off qui les accompagnent
(montage réalisé par nos soins):

·
· «Suicidaire», «tombe»... un vocabulaire funeste
On se dit que les postiers qui ont regardé l'animation ont dû pouffer devant tant de mièvrerie,
si déconnectée des situations réelles de travail. A moins, peut-être, qu'ils n'aient ri jaune. Car
certaines expressions, dites par la voix off sur un ton chantonnant, résonnent assez
funestement.
Ainsi, quand Baluchon comprend qu'il a eu tort de se lamenter sur son sort aussi
longtemps, son attitude est-elle qualifiée de «suicidaire» (première image).
Quelques vignettes plus loin (deuxième image), le même tire de cette aventure une drôle
de «maxime», inscrite en lettres majuscules: «Celui qui refuse le changement creuse sa
propre tombe.»
Même si les personnages sont des souris, c'est bien aux humains que le message s'adresse.
Etonnant de maladresse, alors qu'en mai 2010 des médecins du travail se sont bruyamment
inquiétés de l'existence de «suicides ou tentatives (...) exclusivement liés à des situations de
vie professionnelle», et plus généralement d'une «situation alarmante», qui pourrait vite
devenir «un processus morbide, connu aujourd'hui par d'autres entreprises», comme chez
France Télécom, administration soeur de La Poste du temps des PTT, jusqu'au début des
années 1990.
La Poste rétorque d'abord que ce ne sont pas «des propos de La Poste», car ils sont
explicitement empruntés au livre de Spencer Johnson. Néanmoins, l'entreprise admet avoir
«élaboré» ce module seule, «sans l'intervention d'un prestataire externe».
Elle finit d'ailleurs par justifier l'emploi de termes aussi crus, en les banalisant: «Quant à
l’objection selon laquelle l’emploi même innocent de cette expression pourrait s’avérer
malheureux dans la mesure où elle peut faire référence aux risques psychosociaux, de
nombreux spécialistes de la question expliquent au contraire que c’est précisément
l’utilisation simple et naturelle de ces mots de la vie courante qui constitue en elle-même la
meilleure et la plus saine des attitudes.»
Après la fable des souris, le cadre est guidé vers d'autres modules: “Le changement et
l'individu”, “Le management du changement”, “La communication en situation de
changement”, avec des indications sur la façon de conduire un entretien. Il en vient, enfin, à
la séquence “Conduire le changement”. Un épisode consacré aux étapes psychologiques par
lesquelles passe tout individu confronté au «changement»: une phase négative (choc,
dénégation, frustration, dépression) suivie d'un rebond.
Pour l'illustrer, La Poste ressort un graphique de sinistre mémoire pour de nombreux
salariés de France Télécom: la “courbe du deuil”, qui faisait également partie des
séminaires de formation dispensés aux managers de France Télécom, chargés de mettre
en oeuvre sur le terrain le plan Next.
Un an et demi après la crise des suicides qui a médiatisé le malaise à France Télécom,
la direction de La Poste continue donc de recourir aux mêmes arguments managériaux
que ceux utilisés par les dirigeants de l'opérateur télécoms lors de la mise en place du
plan Next qui programmait 22.000 départs entre 2006 et 2008, dont beaucoup furent
forcés, déclenchant un marasme social.
Quand on met côte à côte le graphique utilisé dans les séminaires de France Télécom (en
haut) et la courbe de La Poste (en bas), la similitude est frappante:
·
· «Un deuxième France Télécom» ?!
Que pensent les médecins du travail de l'utilisation de cette courbe du deuil? «C'est très
choquant», dit l'un d'entre eux, exigeant l'anonymat pour «continuer d'exercer dans de
bonnes conditions».
La Poste, elle, persiste et signe, en indiquant qu'elle n'est pas la seule à y recourir:
«S’agissant de l’utilisation de l'expression “courbe de deuil” ou “vallée du changement”,
celle-ci est utilisée par de très nombreuses entreprises pour rendre compte des évolutions
auxquelles elles doivent faire face. Dans ce cas précis, la courbe de deuil est appliquée à un
changement d’outil informatique pour lequel nous formons naturellement les utilisateurs.»
La suite de la réponse ne manque pas de sel: «La référence au “deuil” renvoie évidemment à
l’expression populaire et générique “faire le deuil” qui, dans la langue française,
s’applique dans 99% des cas non pas à une personne mais à une chose, en l’espèce à une
application informatique à laquelle les utilisateurs étaient habitués depuis 10 ans.»
En mai, le Syndicat professionnel des médecins de prévention de La Poste (la seule
organisation syndicale des médecins de La Poste, qui revendique plus de la moitié des 147
praticiens) évoquait pourtant des deuils bien humains quand il pointait «des suicides ou
tentatives de suicides dont on peut penser qu'ils sont exclusivement liés à des situations de
vie professionnelle» «dans toutes les régions, tous les métiers et aux différents niveaux de
l'entreprise». En juin, le DRH Georges LEFEBVRE estimait devant les sénateurs «qu'à ce
jour, aucun suicide directement lié à l'activité de La Poste n'a été identifié, même si des
situations difficiles ont pu être signalées». La Poste ajoute qu'«aucune requalification de
suicides en accident de travail ou de service n'a été prononcée» ces dernières années.
Le SPMPP pointait aussi les «seuils sans précédent» de l'absentéisme pour maladie, une
«très forte augmentation» des accidents du travail et des maladies professionnelles, ou
encore l'accumulation des congés non pris.... La Poste relativise l'absentéisme, estimant qu'il
est à peine supérieur à celui des autres entreprises de service !!!
Six mois plus tard, «la situation reste préoccupante, s'alarme un médecin du travail. A
la Banque postale, la pression est importante. Et au courrier, les agents de distribution
(les facteurs, ndlr) sont fatigués, psychiquement et psychologiquement». La faute, dit ce
médecin, à Facteur d'Avenir, une nouvelle organisation en cours de déploiement, qui
éreinte les équipes: quand un facteur est absent, il n'est pas remplacé et ses collègues
doivent se partager sa tournée. «Les agents sont profondément démotivés, et beaucoup
ont le sentiment de mal faire leur travail: le commercial passe désormais avant le reste,
et bien souvent ça les mine, car ils sont entrés à La Poste avec le sens du service
public.»
«La Poste crée des inaptes physiques et psychologiques», ajoutaient les médecins du travail
dans leur courrier de mai, dénonçant le «déni» de la direction. Selon nos informations,
plusieurs médecins du travail ont récemment quitté leur poste à cause du manque de moyens,
ou s'apprêtent à le faire. Sollicité, le secrétaire général du SPMPP, le docteur Jean-Paul
KAUFMANT, n'a pas souhaité faire de commentaire….
Le spectre d'un «deuxième France Télécom» est envisageable, il y a des des
similitudes plus qu'inquiétantes, Il y a deux ou trois ans, il aurait été dfficile de faire le
parallèle, mais aujourd'hui ce risque majeur est concevable.
Plusieurs médecins du travail interrogés admettent eux aussi craindre cette dérive, car les
deux entreprises se ressemblent: toutes deux issues du même giron étatique des PTT, elles ne
cessent de subir des révolutions culturelles, technologiques, et sont soumises à une forte
concurrence – le marché du courrier sera totalement libéralisé dans quelques jours, le 1er
janvier 2011.
«Mais plaquer la situation de France Télécom sur celle de La Poste n'est pas forcément
pertinent, car la situation n'est pas exactement comparable, nuance l'un d'eux: par exemple
en cas de restructuration, les mobilités ne dépassent pas 30 km, sauf pour les cadres
supérieurs.»
Au contraire de France Télécom, qui avait fermé les yeux sur les conséquences humaines et
sociales de ses restructurations à marche forcée, la direction de La Poste communique
abondamment sur le «stress» au travail, selon la terminologie qu'elle privilégie, et a lancé
plusieurs actions.
Son premier dispositif de prévention du harcèlement moral date de 2002. Avec le cabinet
Stimulus, un cabinet de conseil de gestion du stress plébiscité par les grandes entreprises,
elle a lancé depuis 2007 une série d'enquêtes stress auprès des salariés. Elle s'est dotée en
2008 d'un Observatoire de la santé où siègent des médecins et des ergonomes. Le plan santésécurité
au travail 2010-2013 prévoit une meilleure prévention des «risques psychosociaux»,
et la direction a fait de la “vie au travail” un des trois axes de son projet stratégique pour le
courrier d'ici 2015.
Depuis 2009, La Poste a mis en place le «Dispositif d'évaluation et de suivi du stress
professionnel» (DESSP), un questionnaire à remplir. «Mais ceux qui sont en arrêt maladie
ne peuvent pas y participer: seuls les gens en bonne santé sont sondés», grince un médecin
du travail. Comme beaucoup de ses collègues, il a donc refusé de s'associer à ce dispositif.
La direction a beau être consciente des enjeux liés au mal-être au travail, ses actions sont
trop souvent perçues comme de simples mesures d'«affichage», disent les médecins du
travail, qui constatent chaque jour une réalité sur le terrain très difficile, à mille lieues du
discours officiel.

Comparer le service public et un fromage....
Quelle tristesse.
Abaisser le nombre de fonctionnaires peut, dans un premier temps, faire gagner de la productivité, comme d'ailleurs dans n'importe quelle entreprise privée.
Mais à partir d'un cerins seuil ,c'est la qualité du service qui se dégrade, et pire, ce sont des boites privées qui font le boulot. Pas forcément mieux ou moins bien. simplement, avec plus de précarité et de la TVA en plus.
Or la préacarité est néfaste pour construire une vie, et la TVA, si elle remplie les caisse de l'Etat, vide les poches des consommateurs...

Je ne sais si la poste nous fabrique de futurs dépressifs ...
Mais les clients de la poste à coup sur : SI ! J'étais hier dans un bureau de poste, personne ne supporte 5 minutes d'attente ... un rouleau de papier à changé ? du temps perdu ... "on voit que vous êtes fonctionnaires ...".
Que déjà les clients se calment !
Une horreur chacun de nous surveille son bout de fromage. On dirait une bande de rats qui courent dans tous les sens sans voir qu'il a des voisins, quitte à lui passer dessus. Ce n'est pas la poste qui devient dingue c'est l'ensemble des français.

Et déjà partout, plus de fonctionnaires du tout : uniquement des automates !
Juste un fonctionnaire pour vous aider à vous servir dudit automate !

Et je peux vous dire que les fonctionnaires sont vraiment malmenés !
Et les suicides sont déjà nombreux, hélas !

pour vous prouver ce que je viens de vous dire, voici une vidéo :

http://www.postiers.net/t8007-la-poste-mort-d-un-service-public

Elle dure 25 mn mais est édifiante !

Si des postiers nous lisent, je suis à la recherche de candidats pour monter des listes CFTC aux prochaines élections...

Pour détendre l'atmosphère, de ces rongeurs avides de fromage, et pour ceux qui aiment les hommes comme les animaux...
Firmin Autobiographie d’un grignoteur de livres

Firmin raconte l'histoire d'un rongeur érudit qui a vu le jour dans les sous-sols d'une librairie (...) Plein d'appétit pour les mots, Firmin ne peut communiquer tous ses coups de coeur ni exprimer ses détresses, et voit se déliter sa race comme son quartier, cernés par l'incompréhension des hommes et par les mécanismes du profit. Mais la rencontre avec un romancier marginal le sauve du pessimisme ambiant.
Superbe hommage aux valeurs de l'écrit et aux singularités de toutes espèces, l'aventure de Firmin est aussi un fabuleux trait d'union entre littérature, exclusion et résistance.
De SAM SAVAGE aux Editions Babel - 200 pages - poches superbe livre

Fonction publique : réforme du supplément familial

Selon "Les Echos" de ce matin, le gouvernement finalise une réforme du supplément familial de traitement octroyé aux fonctionnaires qui devrait être annoncée officiellement à la rentrée. Le projet prévoit de verser ce supplément de rémunération dès le premier enfant. Le montant, symbolique jusqu'à maintenant (2,29 euros), passerait à 30 euros. La réforme s'effectuant à budget constant, l'autre principale modification porte sur l'instauration de primes forfaitaires, et non plus de primes calculées en pourcentage du salaire de l'agent. Le nouveau dispositif devrait se baser sur les primes planchers du dispositif actuel, soit 73 euros pour 2 enfants, 181 euros pour 3 enfants et 129 euros par enfant en plus.

Ce sera plus juste que ce qui se pratique actuellement, mais ça diminuera le salaire des cadres qui ont une famille nombreuse, comme moi.

Quand, au début de cette année, j'ai voulu savoir ce que mon statut de senior pouvait procurer comme avantages à moi-même et à un éventuel employeur, en 4 visites j'ai eu 4 personnes différentes et 4 "renseignements" différents, dont 3 contradictoires entre eux.

quant, en 2004, je me suis renseigné pour le RMI, on m'a envoyé paître en disant qu'en tant que non-ex-salarié je n'avais aucun droit. Ce n'est qu'après que ma femme a fait les démarches en son nom (ce qui nous a permis de l'obtenir), que j'ai découvert… des formulaires de demande de RMI pour non-salariés.

Et ça peut parfois être très grave : il y a 2 ans, une PME de Tourcoing a licencié un délégué du personnel avec l'approbation de l'inspection du Travail. Le tribunal vient d'invalider ça, considérant que l'inspecteur du travail s'est trompé, contraignant l'entreprise à réintégrer le gars (qui s'est mis en arrêt-maladie au bout d'une demi-journée, c'est dire la mentalité du gus !) et à lui payer les 2 années de salaire depuis son licenciement (plus le salaire courant du soi-disant malade) alors que l'entreprise était déjà en difficulté. Résultat : dépôt de bilan et 27 salariés à Pôle emploi…

et après on se demande pour quoi les entrepreneurs jettent l'éponge.. nous on attend le résultat de l'appel aux prud'hommes, et si on perd , on ferme boutique..
une salariée licenciée économique en 2008, qui n'avait aucun diplôme reconnu concernant notre métier, juste un bac +3 en vente, et un stage AFPA de déco, de 6 mois, qui réclame la requalification de son statut en " restauratrice", sur la totalité de des années passées chez nous ,soit 5 ans et 200 euros par mois sur ces 5 ans..soit mieux payée que les salariés de 20 ans d'expérience.sans oublier le 'harcèlement moral" supposé...bref y'en a ras le cake des jugements débiles...

on en a marre, qu'ils aillent se faire foutre!

juju41 a écrit:

«Je ne sais pas» n'est pas français

+ 1000

C'est un problème gravissime contre lequel je lutte personnellement car non seulement de fausses réponses sont données au public mais également en interne, du coup elles sont forcément relayées au public car considérées comme ultra-fiables...

Un service public qui donne de fausses informations n'a strictement plus aucun intérêt ! Pire, ledit service public devient alors nuisible...

J'ajoute qu'il m'arrive régulièrement de répondre "Désolé mais je ne sais pas, je vais faire une recherche" ou "Je pense que mais pour en être sûr il faudrait faire une recherche", donc je ne dois pas être très français...

le système est trop complexe

le gouvernement veut virer des fonctionnaires, mais bordel, qu'ils simplifient d'abord !

les virer, les gazer...

Lyon: 3 employées de la Mutualité Française blessées lors d'une manifestation

bonjour,

Pour faire suite à l'intervention de Jean Luc, je citerais mon cas :
Après mon inscription à Pole emploi, suite à plusieurs années de travail, on me trouvait que 230 jours d indemnisation !
Je vous passe les détails, mais tout cela a fini vers le médiateur de pole emploi, pour enfin obtenir mes 1095j d'indemnisation au lieu des 230j ....
Sans Internet et un forum, j'aurais perdu presque deux ans et demi d'indemnisation, car la personne de Pole emploi, m'avait inscrite sous le statut de travailleur indépendant à domicile au lieu de salariée !

Et pour rebondir sur le lien "je ne sais pas ", n'est pas français" : mon fils, employé CDD à la CAF, répond au téléphone après une formation de 2j sur toutes les prestations fournies par la CAF ....
Je vous laisse juge ! C'est sûr, il essaye de bien faire son travail mais connaître tout en 2j est vraiment un minimum du minimum

Je commence vraiment à croire que les gens qui affirment que les libéraux sabotent délibérément les services publics ont raison

Tout ça est tellement stupide !

vincent15 a écrit:

Je commence vraiment à croire que les gens qui affirment que les libéraux sabotent délibérément les services publics ont raison

Tout ça est tellement stupide !

bien sûr, comme ça l'opinion est persuadée qu'un organisme privé sera mieux géré.

juju41 a écrit:

Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux a atteint ses limites, selon un rapport parlementaire

t'en fais pas juju... on a pas encore atteint la limite, attends qu' "ils" nous demandent notre premier chèque....