Chiffres du chomage

Les dessous de la Convention de Reclassement Personnalisé :

Extrait:

Ni licencié ni chômeur, mais stagiaire de la formation professionnelle

Ce licenciement économique «accessible» aux entreprises de moins de 1.000 salariés n'est pas un licenciement, mais une «rupture du contrat de travail d'un commun accord» à partir du moment où le salarié signe la CRP.

Le chômeur pas licencié n'est pas non plus un chômeur, mais un stagiaire de la formation professionnelle. En glissant ainsi sous le tapis des stagiaires de la formation professionnelle, il échappe à la comptabilité des chiffres du chômage, à la grande satisfaction de l'Etat, tout en prenant sur son dos la
responsabilité de son départ, ce qui a l'avantage de dédouaner l'entreprise pourtant à l'initiative du licenciement économique nouvelle formule.

euh! le chti pb, c'est que les dits licenciés quittent l'entreprise sans avoir effectué leur préavis, mais on le paye directement au pôle Emploi, d'où le manque à gagner pour l'entreprise... on nous a imposé ce système... et les "stagiaires touchent 80% de leur salaire brut soit à peu près le net durant 9 mois., ensuite à partir de Septembre, elels toucheront seulement 60% du salaire ..seul hic, c'est que les licenciées n'ont toujours pas de stage tout en étant considérées comme stagiaires...

C'est aussi un truc pour "pomper" les DIF des salariés. Je n'avais pas vu le coté perte pour l'entreprise, avec le préavis non effectué mais payé.

Les pôles emplois sont débordés et réputés inefficaces au niveau de la formation. Sans doute pour mieux basculer vers des officines privées (mais quelle sera la possibilité de choix du "chômeur pas chômeur mais stagiaire").

on a une salariée qui est partie il y a un an pour raisons personnelles, avec les DIF elle a effectué des stages bidon du Greta, qui coutent la peau des fesses pour quelques journées, et qui ne lui apporteront rien de plus par rapport à son expérience actuelle...et n'a toujours pas de boulot..je doute fortement de la qualité de ces stages, qui ne servent qu'à engraisser des centres de formation, et des formateurs ...

La démocratie, c'est l'appréciation d'une situation dans sa globalité, pas des expériences personnelles qu'on tiendrait pour vérité universelle...

juju41 a écrit:

Pôle Emploi : offres d'emploi honnêtes

Comme déposé en commentaire, ça ne ressemble pas du tout aux offres Pôle emploi qui sont beaucoup plus limitées en nombre de caractères...

C'est vrai qu'elle est anormalement longue.

yann 35 a écrit:

juju41 a écrit:

Pôle Emploi : offres d'emploi honnêtes

Comme déposé en commentaire, ça ne ressemble pas aux offres Pôle emploi qui sont beaucoup plus limitées en nombre de caractères...

je ne sais pas, mais ce n'est peut être pas une offre affichée sur le site qui sont effectivement plus compacte, j'en ai déjà lu, mais envoyé a un chomeur directement, je ne suis pas très au fait, peut-être quelqu'un en sait plus

Sinon j'ai trouvé la Vraie annonce et c'est la

et même si elle ne vient pas du pôle emploi, elle est malheureusement véritable

http://www.coordinationsud.org/spip.php?article13852

correction orthographique

Moi je sais, je travaille pour Pôle emploi et on n'envoi pas d'offre sous un autre format que les offres Pôle emploi.

yann 35 a écrit:

Moi je sais, je travaille pour Pôle emploi et on n'envoi pas d'offre sous un autre format que les offres Pôle emploi.

merci, bon le gars est mytho sur la provenance, mais l'annonce est vrai, je ne comprend pas l'intérêt de foutre le pole emploi dans cette affaire

sur son blog a écrit:

tu nous ferais pas du Figaro la, l'ami ?

D'après un pote au pole emploi
ce n'est pas une annonce du pole emploi
je ne comprend pas quel intérêt tu as a mettre le pole emploi dans cette affaire, alors que l'annonce est réelle!

http://www.coordinationsud.org/spip.php?article13852

et un scandale en elle même

En tout cas sur anpe.fr il n'y a pas d'offre de chargé de communication en CAE à Toulouse...

Et quand bien même ça avait été une offre Pôle emploi, que faire ? Demander à tous les français de payer un peu plus d'impôts pour qu'une OSI ait les moyens de payer un peu plus un chargé de communication ? Demander à cette OSI de se passer de chargé de communication ? Demander à Pôle emploi de refuser les offres au SMIC ou d'imposer des salaires aux employeurs ?

yann 35 a écrit:

Demander à Pôle emploi de refuser les offres au SMIC

ça va faire disparaitre un sacré paquet d'annonces

yann 35 a écrit:

En tout cas sur anpe.fr il n'y a pas d'offre de chargé de communication en CAE à Toulouse...

Et quand bien même ça avait été une offre Pôle emploi, que faire ? Demander à tous les français de payer un peu plus d'impôts pour qu'une OSI ait les moyens de payer un peu plus un chargé de communication ? Demander à cette OSI de se passer de chargé de communication ? Demander à Pôle emploi de refuser les offres au SMIC ou d'imposer des salaires aux employeurs ?

Au fait, le CAE, c'est pas limité à 24h par semaine ?

Non tu confonds avec le contrat d'avenir qui est limité à 26 heures par semaine.

Non, non.

Mais dans l'école où je travaille, l'autre poste en contrat aidé, qui a été supprimé depuis, était en CAE et c'était un contrat de 20h ou 24h par semaine.

C'est pourquoi je pensais que le CAE était limité à 24h par semaine.

Sur la convention de reclassement personnalisée (licenciement économique): les personnes sans emploi n'entrent pas dans les statistiques du chômage. Mais il y a en plus des perversions du système qui n'incitent pas à reprendre une activité professionnelle. Donc à laisser les emplois disponibles aux chômeurs entrant dans les statistiques.

L'indemnisation est à 80% du salaire sur 8 mois, et à 70% sur 4 mois, avant de repasser au régime classique "chômeur". Les durées d'indemnisation à ce régime sont strictes, et un CDD de quelques mois ne permet pas de les repousser.

Question:
- pourquoi prendre un risque (période d'essai CDI renouvelée => 8 mois) pour 20% de gain (si on se base sur le salaire initial).
- Même, pourquoi accepter un CDD, si on peut supporter une baisse de 20% de ses revenus, parfois compensée par les économies liées à l'absence d'emploi (transport, garde des enfants, frais vestimentaires, petits travaux bricolage,...) ?

Si Yann peut confirmer ou démentir ces informations, cela m'intéresse.

Et que se passe-t-il si un "stagiaire" accepte un poste à l'étranger (UE ou hors UE)?

Nouvelle chute de l'emploi intérimaire en mars en France
12.05.09 | 12h20


PARIS (Reuters) - L'emploi intérimaire a chuté de 4,5% en France en mars par rapport à février, accusant sur un an une baisse de 34,4%, selon des données corrigées des variations saisonnières communiquées par Pôle emploi.

Au total, 463.900 personnes travaillaient en intérim fin mars, soit une baisse de 22.100.

En un an, leur nombre a chuté de 243.400.

L'emploi intérimaire a diminué en mars dans les trois grands secteurs d'activité : de 6,7% dans l'industrie, de 3,4% dans le tertiaire et de 3,1% dans l'industrie par rapport à fin février.

Sur un an, les baisses les plus fortes concernent les emplois d'ouvriers, qui représentent environ les trois quarts des emplois intérimaires (-34,0% pour les ouvriers qualifiés et -41,7% pour les non qualifiés). Le recul est moins marqué pour les autres catégories socioprofessionnelles : -20,8% pour les employés et -21,7% pour les cadres et professions intermédiaires.

Les chiffres de l'emploi salarié au premier trimestre seront publiés vendredi par l'Insee.

Les DRH se gobergent au Lutetia en parlant de la crise

"Martin Hirsch a montré sa tête. Oh pas longtemps, quinze petites
minutes. Juste assez pour dire que la crise était forte et que le plan
de 18 mois pour l'emploi des jeunes ne serait pas de trop : «j'ai
été chez Syntec (le syndicat du secteur informatique, NdR) :
habituellement, ils embauchent chaque année 8000 diplômés sur les 24000
qui sortent avec un diplôme d'informatique. Et en 2009, ils m'ont dit
qu'ils n'en prendraient aucun !» Silence dans la salle. 8000 jeunes de plus sur
le carreau, des diplômés d'élite de surcroit et un ange passe. «Plus rien ne les étonne», glisse un habitué."

Mais nous,cela nous révolte !

Dernières nouvelles du front concernant les emplois aidés dans les écoles

Une délégation syndicale qui tente d'obtenir au minimum une prolongation exceptionnelle de nos contrats qui se terminent au 30 juin sans possibilité en principe de renouvellement (on a fait les 36 mois possibles), voire une pérennisation de nos emplois, a été reçue par Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'emploi. Wauquiez les a assuré qu'il était très sensible à ce problème surtout dans le contexte actuel et qu'il était bien décidé à faire bouger les choses. Mais il ne peut rien annoncer tant que les arbitrages n'ont pas été rendus.

Un bel exercice de langue de bois ministérielle qui a donné espoir à mes collègues EVS qui sont très actifs dans ce combat. Il ne leur en faut vraiment pas beaucoup car c'est typiquement le genre de déclarations qui ne mange pas de pain et fait plaisir à ses interlocuteurs. Et on est en plus en pleine période électorale, ce qui peut motiver Wauquiez à tenir ce genre de discours.
Mais ça, mes collègues EVS ne l'ont visiblement pas intégré et essaient d'organiser un déplacement à Paris pour se rendre à Matignon pour plaider notre cause. Au passage, tant qu'à aller à Paris, ils feraient mieux d'aller à l'Elysée car c'est là que ça se passe.


Pour ce qui est de mon remplacement, la directrice de l'école ne peut pas pour l'instant lancer de recrutement car l'inspection n'a reçu du ministère l'accord que pour les renouvellements et pas pour les nouveaux recrutements.

Un million de chômeurs en plus en 2009?


La France «risque d’atteindre un million de chômeurs supplémentaires en 2009», estime l’ex-directeur général du régime d’assurance chômage, Jean-Pierre Revoil.

1750 suppressions d'emplois annoncés ce mardi en France

pendant la campagne, la crise continue, ne l'oublions pas...le desespoir grandit...

La baisse des chiffres du nombre d'inscrits supplémentaires serait en trompe l'oeil selon certains économistes. En effet, les licenciements dans les grandes entreprises sont accompagnés de mesures notamment de reconversion pour aider les salariés à retrouver un emploi. Pendant ce temps là, les salariés qui en bénéficient ne sont pas inscrits à pole emploi pendant deux ans.
Mais cette crise permet de bien montrer la hiérarchie entre salariés en soulignant le coté dual de notre marché du travail et également grande spécificité française ! On commence par les CDD et les contrats d'intérim, vient ensuite les salariés dans les petites entreprises sous-traitantes, et aujorud'hui on commence à dégraisser au coeur même des salariés en principe les plus en sécurité du risque de chômage. Cette dernière strate de salariés était protégée dans les cycles conjoncturels par la réserve de main d'oeuvre des emplois précaires.
Naturellement, on soulignera le mauvais chiffre du chômage des jeunes qui souffre en premier du coté dual de notre marché du travail. Puisque ce sont les premiers à occuper les premieres strates destinées à être licienciées en cas de problème. Et il faudra pas attendre longtemps, je suppose, pour entendre de nouvelles mesures de nos politiques visant à échanger plus de précarité (créations de strates inférieures) pour les jeunes contre un hypothétique retour à l'emploi.

Si rien n'est fait pour accompagner l'inévitable transition au cours du XXIème siècle, le chômage n'est pas près de se résorber.