Chiffres du chomage

Je suis allez à la pêche

Voici ce que j'ai trouvé concernant les différences entre différentes filières.

http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=6126

Citation :

Les étudiants originaires d’un IUT sont très peu confrontés au chômage
en sortant de leur formation. En effet, en moyenne, il ne leur faut
qu’un mois et demi pour décrocher leur premier emploi.

http://www.sfc.fr/Articles/08_07_22.pdf
(pdf !!!) rapport assez interessant sur la différence entre école d'ingé et cursus scientifique à la fac

Citation :

Les diplômés des grandes écoles d’ingénieur ont un taux de chômage très faible (6%) et accèdent à des emplois relativement stables, au sommet de la hiérarchie des salaires.

Citation :

Les meilleurs bacheliers ont tendance à choisir l’orientation vers les CPGE, dont les classes se sont multipliées un peu partout (même si certains départements n’en ont encore pas). Ceci entraîne un appauvrissement du recrutement pour les filières à l’entrée dans les universités. Souvent même de bons étudiants qui pourraient envisager des études longues préfèrent s’engager en IUT plutôt qu’à l’université. Il apparaît ainsi que les filières sélectives sont presque systématiquement préférées. La sélection à l’entrée est généralement considérée comme une garantie d’insertion professionnelle.

(*)


Il me semble très important de voir cette différence suivant les diplomes. J'imagine qu'il y a ensuite encore plus de différences suivant les domaines. Des chiffres plus précis seraient quand même plus intelligent qu'un "y'a beaucoup de jeunes aux chômages". Mais vraiment dur de trouvé la bonne info.



Je conclut un peu hors sujet :
(*)
La dernière citation je confirme totalement, je suis en Terminale S, je
connais un seul TS qui a un niveau moyen voir bon qui veut allez en fac
("histoire de se la coulé douce"). Des bons élèves préfèrent évité la
prépa (trop dur), allez en IUT qui est bien mieux adaptés (cours plus
professionnalisant, stages, etc) quitte à reprendre des études après
(en école d'ingé pour les meilleurs).
En sciences, la fac est totalement délaissé. On pourrait résumé la
pensé d'un Terminale S comme ça "la fac, c'est pour les mauvais, les
branleurs et les futurs chomeurs".
Et qu'on nous sorte pas l'excuse que ces études sont chers : prépa => 0€, les petites prépas de provinces ont en général des internats pas très cher. Les meilleurs prépas ont rarement des internats ou trop dur à atteindre (certaines prépas avec internat ont parfois autour de 30 candidatures par places).
Les écoles d'ingés sont certes majorités payantes autour de 4000 - 5000 €/an MAIS beaucoup d'écoles ont des arrangements avec des banques qui prêtent l'argent à des taux plutot bas ET il existe pas mal d'école d'ingé public (et je parle pas des polytechnique, mines de paris, etc mais des écoles tout à fait abordables).
Les IUT ça tournent autour de 200-500€/an. (comme la fac grosso modo).


Seul problème que je vois... parmis ceux qui ont le niveau pour allez en prépa/école, une minorité fais partis des classes populaires.


Il faut faire quelques choses pour l'enseignement supérieur. Donner une chance à tous les collégiens, lycéens et vaincre ce modèle qui veut que les fils/filles de pauvres fassent des études pro et les enfants de riches des études générals.

il existe aussi les écoles d'ingé avec prépa intégrée.. en particulier les INSA, frais identiques à la fac, plus internat pour tous,campus intégré avec installations sportives et activités artistiques, cinéma, etc au prix d'une chambre de cité U..)et Niveau très élevé, très bonne côte...ambiance très sympa...

mes fils ont fait l'un l'INSA de Rennes après prépa à Tours( (lycée Descartes), l'autre , le deug de Bio, et ensuite un IUP de bio-info( Poitiers)( Master) et tous les 2 ont trouvé du boulot, mais pas en 1 mois, en 9....( priode 2002-2003) pas terrible question emplois des jeunes).

Ne pas oublier de prendre en compte les bourses pour les pauvres.
J'ai toujours eu les frais d'inscription gratuits (diplomé de l'IUT).

Avec les INSA (qui sont vraiment excellent, j'y postule d'ailleurs ) il y aussi les Université Technologique (Compiègne, Troyes, Belfort-Montbéliard) qui sont plutôt abordable (sauf Compiègne).
J'y vois quand même un inconvénient, les inscriptions y sont assez lourdes.
D'abord pour commencé on nous demande 90€ pour les UT, 100€ pour les INSA. A moins d'être un super élève : 190€ sans être sur d'être prix. Ensuite il faut passé des entretiens. Donc se déplacé (sur des heures de cours ; moi j'ai un entretien à Compiègne un vendredi à 13h45, bref a partir de 10h30 ou 11h30 je rate des cours, mon père doit prendre un jour de congé).

Ces deux réseaux d'écoles devraient vraiment être mis en avant, ils sont assez peu connus. Et leur procédure simplifié (et remboursé).

Voir réponse sur le fil "Education, formation, recherche université"

Une piste de solution serait aussi de valoriser la formation tout au long de la vie, avec possibilité de retour sur les bancs de la fac (cela commence à venir pour les bac+5, mais pourquoi ne pas accepter un mélange générationnel, des parcours alternatifs).
Le culte de la compétition tel que pratiqué dans les "grandes" CPGE est destructif. Il ne laisse pas le droit à l'erreur, l'échec, la pause, qui sont poutant formatteurs. Notre société dans son ensemble, en souffre. Les concours sont vécus comme l'acmé de notre système scolaire, pour sélectionner les "meilleurs des meilleurs", une sélection par l'échec et non par la réussite.

en tout cas dans les INSA, tout est fait pour que les étudiants puissent se détendre, il y a un très grand nombre de clubs de toutes sortes, du théatre, ou du sport, y compris sport de haut niveau.. un équilibre nécessaire pour avoir des diplomés équilibrés et bien dans leur peau... tout cela sans débourser plus qu'en fac.. de plus le suivi pour les stages et la recherche d'emploi est assez sérieux..d'autre part, il existe aussi un esprit INSA qui fait que d'anciens INSA embauchent plus facilement leurs collègues issus des générations suivantes..
pour ce qui est des CPGE, mon fils en a gardé un très bon souvenir, une impression de solidarité( et une ambiance de travail certes, mais avec des profs très sympas et toujours prêts à les aider,.. et aussi à aller boire un apéro avec eux) , puisque les concours sont nationaux, pas de concurrence directe, contrairement aux concours de médecine ou pharmacie, où le voisin de cours est le rival qu'il faut absolument démolir.. mon cadet a fait une année de pharma, et il en est sorti écoeuré par l'ambiance de merde.. il n'a pas voulu repiquer, et a préféré continuer en Deug2 de bio, bien lui en a pris d'ailleurs!

"La Fac c'est pour les branleurs..." un peu juste Thomas le Jeune comme réflexion.. Mes 3 enfants ont fait terminale S, Fac de Médecine, le 1er sort psychiâtre dans 6 mois, la 2ème est interne en Chirurgie, la 3ème en 2ème année de Sage-Femme, pas vraiment des dilettantes, question étude j'entends!
Evitez les jugements à l'emporte-pièce c'est mieux.

Les facs de médecine ne sont même plus considéré comme des vrais facs
Effectivement j'ai oublié de parlé de médecine/pharmacie qui est un cas à part dans les facs. Le numerus clausus et le rythme acharné en première année (et même après je suppose) en fait une filière plus proche des prépas/écoles que des facs. Mais citez moi d'autres exemples en sciences.Moi, j'en vois pas. Et ma phrase en "" est bien sur très caricaturale. J'aime bien résumé en quelques mots une situation, quitte à être extrême

Miaou : Merci pour le lien, j'y posterai. Attention à force de trop caricaturé les CPGE ont obtient une auto censure parmi les milieux peu favorisés et surtout chez les filles (qui même première de leur classe ont parfois peur de la prépa). Même si c'est vrai que le système est pas très reposant. Faut pas avoir peur d'être bon ou mauvais.

Citation :

Attention à force de trop caricaturer les CPGE ont obtient une auto censure parmi les milieux peu favorisés et surtout chez les filles (qui même première de leur classe ont parfois peur de la prépa). Même si c'est vrai que le système est pas très reposant. Faut pas avoir peur d'être bon ou mauvais.

Tu as raison de faire la remarque. Un bon élève, qui ne force pas en Terminale, peut gérer une prépa de manière assez "cool".
Il reste important de savoir se détendre et se faire plaisir (sport, sorties, activités artistiques,...), pour maintenir son équilibre (cf des articles du Monde sur le sujet).

"promesses d'embauches".. ça veut dire quoi? c'est le
nouveau "chomathon"? à vot' bon coeur , msieur dame, qui n'en veut d'un chomeur?
moi aussi je peux promettre la lune, c'est pas pour ça que je vais la décrocher!

Va savoir ...
Depuis qu'on peut se mettre en solde sur internet !
A votre bon coeur m'sieurs dames on est pas loin ...

entendu sur france-info
environ 70 000 chomeurs de plus en Mars...comme dit l'autre gourde, c'est moins pire!

Chômage : Mars n’est pas «catastrophique» - Ben Voyons !

Le nombre de chômeurs a bondi de 250.000 en trois mois



[ 28/04/09 ]


Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a augmenté de 63.400 en mars (+ 2,7 %). Même en cas de reprise de l'activité d'ici à un an, l'amélioration sur le marché du travail ne se ferait sentir qu'avec retard, indique Bercy.




Le rythme est moins rapide mais la tendance est bien installée. Après avoir augmenté de 100.000 en janvier et de 80.000 en février, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire ceux qui sont tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi et qui n'ont pas travaillé une seule heure dans le mois, a de nouveau progressé de 63.400 en mars (+ 2,7 % par rapport à février), soit une hausse de près de 250.000 au premier trimestre. Dans ses dernières prévisions, l'Insee tablait sur un chiffre assez proche (281.000 chômeurs de plus), mais pour l'ensemble du premier semestre ! Sur un an, le chômage a déjà crû de 22,1 %. Le nombre de chômeurs atteint 2.448.200 à la fin du mois dernier, le seuil des 2,5 millions pourrait donc être franchi très rapidement. Si l'on ajoute les chômeurs ayant travaillé occasionnellement dans le mois, le nombre de demandeurs d'emploi s'établit à 3.480.700, en hausse de 77.000 en mars (+ 2,3 %).

En fait le chiffre total des offres sur anpe.fr est bien affiché mais pas à partir du portail pole-emploi.fr. Aujourd'hui on en est à 155521 offres, ça stagne.

Trop déprimant ?

L'Expansion dans son dernier numéro dévoile les grandes lignes d'un livre qui va sortir intitulé "Le grand truquage. Comment le gvt manipule les statistiques".
Il apparait que depuis 2002, "On observe une volonté de controler au plus près l'information économique et sociale, quitte à truquer, voire casser les outils existants".
On ajoute qu'un nombre d'études croissant ne seraient pas publiés car trop gênants pour les pouvoirs publics. On cite notamment les effectifs des élèves en primaire, chiffres trop sensibles avec les suppressions de postes programmées.
La nouvelle méthode de comptage pour calculer le chômage est presque un cas d'école. Quand la DARES (services statistiques du ministère du travail) annonce 3 403 700 personnes au chomage, le gvt communique sur les statistiques du pôle emploi qui indiquent 2 384 800 chômeurs. Les chefs de département de la DARES se sont plaints à leur hiérarchie sur la présentation trompeuse des chiffres du chomage au point que certains statisticiens envisageraient de quitter la DARES.
Donc, il faut pas s'étonner si certaines stats ne sont plus disponibles......

Cessation d'inscription pour défaut d'actualisation : le demandeur d'emploi n'a pas actualisé sa déclaration de situation mensuelle.

Note personnelle : un certain nombre de demandeurs d'emploi ne se soucient pas de signaler leur reprise à Pôle emploi, ils ne font tout simplement pas leur actualisation mensuelle et sont donc radiés de fait, donc le "pic" de mars pourrait correspondre à une reprise massive d'emploi (n'en déplaise aux catastrophistes). Il se peut qu'une part de l'augmentation soit dûe à une méconnaissance de nouveaux demandeurs d'emploi concernant leur obligation d'actualisation mensuelle ou ses modalités techniques.

Autres cas : correspond par exemple aux décès, aux sorties pour déclaration de situation mensuelle illisible, ou pour la catégorie D, à la fin de Convention de Reclassement Personnalisée (dispositif qui doit être proposé par les entreprises de moins de 1 000 salariés et celles en redressement ou en liquidation judiciaire quelle que soit leur taille, qui envisagent de licencier des salariés pour motif économique ; cas ajouté en juin 2005) ou fin de Contrat de Transition Professionnelle (dispositif mis en place à titre expérimental dans certains bassins d'emplois précisément délimités et qui concerne les mêmes entreprises que la CRP ; cas ajouté en mai 2006).

Note personnelle : j'espère évidemment qu'il n'y a pas eu un "pic" de décès massifs... Des déclarations mensuelles illisibles ? Il reste peut-être les créateurs d'entreprise à faire toujours une actualisation papier (à vérifier), ça se trouve ça provient du nouveau statut d'auto-entrepreneur et du succès qu'il rencontre. Cependant je crois que l'explication la plus probable est bien liée à la CRP et au CTP, vu que le délai de réflexion avant entrée dans ces dispositifs a été rallongé donc on peut être inscrit le premier mois en catégorie A, B ou C puis passer en catégorie D, donc en "Autre cas" dans les sorties des premières catégories.

Conclusion personnelle : les deux pics identifiés sont donc probablement tout à fait normaux, voire même plutôt rassurants si les défauts d'actualisation traduisent une reprise de l'emploi et les autres cas une meilleure prise en charge des nouveaux demandeurs d'emploi.

yann 35 a écrit:

(...) les deux pics identifiés sont donc probablement tout à fait normaux, voire même plutôt rassurants si les défauts d'actualisation traduisent une reprise de l'emploi et les autres cas une meilleure prise en charge des nouveaux demandeurs d'emploi.

Franchement, tu y crois ?

Licenciement économique, salarié ayant plus de deux ans d'ancienneté: proposition de Convention Reclassement Personnalisée.
Si acceptée: statut de stagiaire pôle emploi.

Question, dans les statistiques,chômeur ou pas chômeur?

Je ne suis pas sûr que les CRP et CTP soient considérés comme stagiaire.

nos licenciées depuis décembre attendent toujours leurs "stages"...ça fait jamais que 6 mois d'attente.. sont elles considérées comme chomeuses?

Les dessous de la Convention de Reclassement Personnalisé :

Extrait:

Ni licencié ni chômeur, mais stagiaire de la formation professionnelle

Ce licenciement économique «accessible» aux entreprises de moins de 1.000 salariés n'est pas un licenciement, mais une «rupture du contrat de travail d'un commun accord» à partir du moment où le salarié signe la CRP.

Le chômeur pas licencié n'est pas non plus un chômeur, mais un stagiaire de la formation professionnelle. En glissant ainsi sous le tapis des stagiaires de la formation professionnelle, il échappe à la comptabilité des chiffres du chômage, à la grande satisfaction de l'Etat, tout en prenant sur son dos la
responsabilité de son départ, ce qui a l'avantage de dédouaner l'entreprise pourtant à l'initiative du licenciement économique nouvelle formule.