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| Tout sur la croissance en France | |
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Auteur | Message |
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juju41
Nombre de messages : 42846 Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 14 Nov 2007 - 11:16 | |
| AFP le 14/11/2007 10h43 ANALYSTES: réactions au rebond de la croissance au 3ème trimestre Voici des réactions d'économistes après l'annonce mercredi par l'Insee d'un net rebond de la croissance du produit intérieur brut (PIB) français, en hausse de 0,7% au troisième trimestre:
- Nicolas BOUZOU (Asterès):
Un rayon de soleil dans une journée grise à bien des égards. La croissance du PIB a atteint 0,7% au troisième trimestre. Si l'on était aux Etats-Unis, on dirait que la croissance en rythme annualisé s'est établie à 2,8%, ce qui est plutôt élevé. Sans être exceptionnel toutefois. N'oublions pas, par exemple, que, sur la même période, malgré l'immobilier, malgré le subprime, la croissance de l'économie américaine à frisé les 4%.
Cela n'enlève rien au fait que le chiffre pour la France est rassurant. Surtout, cette croissance apparaît relativement équilibrée et semble enfin reposer sur des bases assez saines. Les stocks, en particulier, n'ont pas contribué à la croissance. Le rebond de l'activité n'est donc pas à mettre au crédit d'un quelconque effet technique lié à des comportements de restockage.
La consommation des ménages, structurellement forte, a accéléré au troisième trimestre (0,8%, après 0,6% au T2). Les gains de pouvoir d'achat engrangés au premier semestre ont été en grande partie dépensés. C'est bon pour la conjoncture. Ainsi, en T3, la consommation a expliqué plus de 65% de la croissance du PIB.
Toujours du côté des ménages, l'investissement logement a continué d'augmenter au T3 (+0,1%, et +0,3% en glissement annuel). Preuve que le ralentissement nécessaire du secteur de la construction se fait de façon ordonnée. Le krach tant redouté n'existe pour l'instant que dans l'imagination de certains, pas dans les chiffres. Les déductions fiscales en faveur des intérêts d'emprunts immobiliers, par ailleurs critiquables, dynamiseront en outre cette composante de la croissance l'année prochaine.
Concernant les entreprises, les chiffres sont un peu plus mitigés. L'investissement des sociétés non financières a rebondi (+1%). Toutefois, ce chiffre est un peu en trompe-l'oeil. En effet, si l'investissement progresse, le taux d'investissement (c'est-à-dire la part de l'investissement dans le PIB) stagne à 11,3%, une misère. La restauration de la compétitivité des entreprises françaises passerait donc par des progressions de l'investissement beaucoup plus fortes. L'effort de politique économique devrait donc en priorité porter sur ce point.
La bonne nouvelle émane clairement des exportations. Celles-ci se sont littéralement envolées, de 1,7%, au troisième trimestre. Il ne s'agit certes pas d'un rythme record, mais d'une belle performance dans un contexte d'euro fort. Sans vouloir jouer les Cassandre, on comprend tout de même mal par quel miracle les difficultés des entreprises françaises à l'export auraient disparu depuis le début de l'été. C'est pourquoi il est difficile de penser que cette performance pourra être reconduite au T4.
Du coup, l'acquis de croissance à la fin du troisième trimestre s'élève à 1,8%. Pour atteindre la symbolique barre des 2%, il faudrait que la croissance du T4 s'élève encore à 0,7%. Les indicateurs dont nous disposons déjà pointent plutôt vers 0,5% maximum. Ainsi, sur l'ensemble de 2007, la croissance s'élèverait à 1,8-1,9%. Les réformes structurelles sont urgentes.
- Marc TOUATI (ACDEFI):
Sans surprise, la croissance française a été bonne au troisième trimestre, en l'occurrence 0,7%, soit un glissement annuel du PIB de 2,1%, contre 1,3% au deuxième trimestre.
Autrement dit, après la mollesse du premier semestre, l'activité hexagonale a connu un troisième trimestre de rebond correctif. Tous les postes des comptes nationaux ont contribué positivement à la croissance, y compris le commerce extérieur qui, malgré sa dégradation en valeur, a apporté 0,1 point à la progression du PIB en volume.
Parallèlement, la consommation des ménages a augmenté de 0,8% et l'investissement des entreprises de 1%. Certes, l'investissement logement a accentué sa décélération, en ne progressant que de 0,1%.
Son glissement annuel n'est plus désormais que de 0,3%, un plus bas depuis le premier trimestre 2002 et qui rappelle surtout les planchers des années 1991-1996. Car ne l'oublions pas, l'investissement logement est généralement un indicateur avancé des prix de l'immobilier qui, comme en 1991-1996, semblent donc bien de nouveau inscrits sur une pente baissière.
Néanmoins, essayons de mettre temporairement de côté cette triste perspective pour permettre à Mme Lagarde de profiter à plein de la performance de croissance du troisième trimestre. Elle en aura bien besoin, car, dès le quatrième trimestre, la donne devrait nettement changer.
En effet, comme l'a montré le plongeon de la production industrielle en septembre, mais aussi la baisse de la confiance des industriels et des ménages depuis trois mois, la croissance molle est déjà de retour.
Pis, la nouvelle flambée de l'euro et des matières premières, pétrole en tête, le ralentissement de la croissance mondiale mais aussi le durcissement des conditions de crédits ainsi que le début du dégonflement de la bulle immobilière sans oublier la dégradation du climat social sont autant de freins à la croissance qui ne transparaissent pas encore dans les chiffres de l'INSEE.
Dans ce cadre, nous anticipons que la variation du PIB français au quatrième trimestre sera proche de 0%. Autrement dit, si l'acquis de croissance pour l'année 2007 est d'ores et déjà de 1,8%, la progression effective du PIB français sur l'ensemble de l'année 2007 ne devrait pas excéder significativement ce niveau.
Et ce, en faisant l'hypothèse (optimiste ?) que les mouvements de grève actuels s'arrêtent rapidement. Car, si tel n'est pas le cas et que le blocage de l'économie française s'éternise, une baisse du PIB pourrait s'imposer au quatrième trimestre.
Il ne faudrait cependant pas imaginer que les grèves soient la seule justification de la non-réalisation de la prévision du gouvernement d'une croissance de 2,25 % en 2007. En effet, pour atteindre un tel niveau, il faudrait que le PIB augmente de 2% sur le seul quatrième trimestre, ce qui évidemment est impossible.
En revanche, le plus grave réside dans le fait que la prévision gouvernementale de croissance pour 2008 sera encore plus erronée. En effet, quel que soit d'ailleurs l'issue des conflits actuels, il est clair que la croissance de l'année 2008 sera encore plus faible que celle de 2007, compte tenu de tous les coups durs (évoqués plus haut) qu'il faudra affronter. Ainsi, après avoir atteint péniblement les 1,8% cette année, la croissance française devrait tout juste dépasser les 1,5% l'an prochain.
Autrement dit, plus les mois passent, plus la prévision du gouvernement devient caduque et plus les risques de dérapages du déficit public au-delà des 3% du PIB en 2008 augmentent.
- Mathieu KAISER (BNP-Paribas):
La croissance du PIB a rebondi au 3ème trimestre, à 0,7% t/t après 0,3% au T2. Consommation, investissement et exportations ont été au rendez-vous fixé par les indicateurs mensuels publiés durant le trimestre.
La consommation des ménages a ainsi continué d'accélérer (+0,8% t/t après 0,5%-0,6% au premier semestre), en ligne avec les dépenses en biens manufacturés, et malgré des dépenses en produits alimentaires et en énergie moins dynamiques.
La bonne nouvelle par rapport aux trimestres précédents est que la production manufacturière a suivi. Elle a été soutenue non seulement par la demande intérieure, mais aussi par le commerce extérieur, au point que la contribution de ce dernier à la croissance est redevenue positive (+0,1 point). Les exportations ont ainsi nettement accéléré, tandis que les importations freinaient sous l'effet d'un fléchissement marqué des volumes de produits énergétiques importés.
En outre, l'investissement total s'est modérément redressé. La principale raison est la correction haussière de l'investissement des entreprises non financières (1% après 0,4% au T2), logique et attendue dans la mesure où le coup de frein du 2ème trimestre avait surpris. Mais ce point très positif a été compensé en partie par la quasi stagnation de l'investissement des ménages. L'incertitude entourant les modalités de défiscalisation des intérêts d'emprunt jusqu'à septembre a pu entraîner un certain attentisme chez les ménages.
L'acquis de croissance ressortant à 1,8% à la fin du T3 ne permet pas d'attendre une croissance annuelle supérieure à 1,9%. Il faudrait que la croissance soit à nouveau de 0,7% t/t au T4 pour qu'elle atteigne 2% sur l'année. Or, tout est en place pour que la croissance fléchisse au 4ème trimestre. Le ralentissement américain et l'appréciation de l'euro pèsent sur les exportations, le resserrement des conditions de crédit en cours s'y ajoute pour freiner l'investissement des entreprises, tandis que la hausse de l'inflation pourrait limiter la consommation des ménages. Ces vents de face devraient continuer à faire sentir leurs effets début 2008.
- Alexander LAW (Xerfi):
Dernière bonne nouvelle avant la crise! La croissance du PIB de la France est ressortie à 0,7% au troisième trimestre, portant l'acquis de croissance pour 2007 à 1,8%.
Ce bon chiffre ne doit pas faire illusion, la fin d'année sera beaucoup plus difficile à mesure que le climat conjoncturel se refroidit. Autant le dire d'emblée, l'objectif minimal de croissance de 2% pour 2007 fixé par le gouvernement ne sera pas atteint cette année. En effet, pour cela, il faudrait une croissance en T4 au moins aussi élevée que celle de T3. Or, toutes les données dont nous disposons à l'heure actuelle convergent vers un ralentissement.
Comme souvent, la consommation des ménages, en hausse de 0,8%, a été le principal contributeur à la croissance. Les achats en produits manufacturés ont progressé de 2,1%, sur fond d'excellente tenue de la consommation de produits de l'électronique grand public. La Coupe du monde de Rugby n'y est sans doute pas étrangère. Pour autant, nous anticipons au mieux une modération des dépenses des ménages d'ici à la fin de l'année liée à trois facteurs principaux:
- D'une part, une accélération des prix à la consommation. L'inflation a atteint 2% en octobre et le mouvement n'est sans doute pas fini avec la nouvelle hausse attendue des tarifs des denrées alimentaires et des prix à la pompe. C'est gênant, car la faiblesse opiniâtre de l'inflation a été un soutien puissant au pouvoir d'achat des ménages ces derniers trimestres. Les Français seront donc très attentifs à leurs achats en fin d'année et ce même pendant la période de Noël.
- D'autre part, un accès un peu plus difficile au crédit. Les encours de crédit à la consommation ont déjà très nettement ralenti.
- Enfin, la confirmation du retournement du marché immobilier. Ainsi, les prix dans l'ancien ont reculé au troisième trimestre et nous anticipons une baisse plus franche encore en 2008. La hausse de 0,1% seulement de l'investissement logement en T3 montre bien que les ménages ne suivent plus.
L'investissement des entreprises non financières, en croissance de 1%, a également été très dynamique en T3. Il faut sans doute y voir un élément de correction après la relative contre-performance du deuxième trimestre. Mais là encore, nous nous attendons à une baisse de régime en T4. La flambée de l'euro et des cours des matières premières met à mal les marges des entreprises ce qui les amènera à freiner les dépenses d'investissement et les évolutions salariales. De même, les exportations devraient pâlir après un bon troisième trimestre sur fond de dégradation de l'environnement conjoncturel international (les chiffres du Zew en Allemagne sont à ce sujet particulièrement préoccupants).
L'économie française s'est donc bien sortie d'un troisième trimestre qui aurait pu être beaucoup plus compliqué du fait des turbulences financières de l'été. Mais il ne s'agit là que d'un répit. De nombreux éléments convergent vers une chute de tension en fin d'année. Dans ce contexte, nous maintenons notre prévision de croissance à 2007 à 1,8%. Pour 2008, ces 1,8% représentent désormais notre fourchette haute. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 14 Nov 2007 - 11:44 | |
| comme d'hab, Madame Coué a toujours la tête dans le sable...malgré tous les commentaires alarmants venus de Bruxelles ou des experts de tous poils! et puis tout ça c'est la faute aux indiens qui bouffent 2 fois par jour alors qu'ils ne mangeaient qu'une fois avant... va falloir lui offrir un Prix spécial de la Connerie à cette dame...
Christine Lagarde : "La croissance a plus que doublé en trois mois" LE MONDE | 14.11.07 | 11h00 • Mis à jour le 14.11.07 | 11h00
près le chiffre décevant du deuxième trimestre (0,3 %), l'Insee a annoncé une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,7 % au troisième trimestre. Qu'en pensez-vous ?
La croissance a plus que doublé en trois mois. C'est une très bonne nouvelle. Et surtout, ses trois moteurs sont allumés : la consommation des ménages (0,8 %), l'investissement des entreprises (1 %) et le commerce extérieur avec une contribution positive de 0,1 %.
Ces chiffres, encourageants, montrent que l'économie française n'est pas mono-dépendante, alors que l'on a longtemps dit que la croissance était principalement tirée par la consommation. Les turbulences financières de l'été n'ont pas eu, pour l'instant, d'effets directs sur l'économie réelle. Il n'y a eu ni réticences des consommateurs ou des entreprises ni tassement de l'activité.
Comment expliquez-vous le scepticisme croissant de l'opinion sur la politique économique du gouvernement ?
Nous devons faire œuvre de pédagogie sur l'économie, sur ses mécanismes et sur ce que sont des mouvements de marchés qui répondent à des phénomènes d'offre et de demande. Bien sûr, le consommateur direct n'y pense pas lorsqu'il achète ses yaourts ou ses fruits et fait son plein d'essence, mais il y a une accélération phénoménale de la demande.
Mon collègue indien m'a dit que jusqu'à une période récente, la grande majorité du 1,1 milliard d'Indiens ne faisait qu'un repas par jour. Ils en font deux aujourd'hui. Quand on double la demande de riz, de céréales, de soja, etc., cela a un effet mécanique sur le prix des matières premières qui se répercute à la marge sur tous les produits alimentaires. On pourrait faire le même commentaire sur la consommation chinoise d'énergie.
Dans cet environnement, c'est d'abord en travaillant plus que l'on dégagera des marges pour le pouvoir d'achat des Français. La détaxation des heures supplémentaires a eu de premiers effets sur la paie du mois d'octobre, et nous espérons qu'elle aura un impact croissant au fil des semaines.
Ne craignez-vous pas que le ralentissement aux Etats-Unis ne pèse sur notre croissance au quatrième trimestre ?
L'économie américaine suit un cheminement très particulier. Malgré de grandes turbulences financières et la crise de l'immobilier, elle continue de créer des emplois dans une proportion considérable (160 000 en septembre) et affiche, sur les trois derniers mois, un rythme de croissance de 3,6 %. Il n'y a pas de ralentissement économique d'ensemble aux Etats-Unis. Je ne le dis pas par américanisme forcené, mais parce que cette réalité aura des effets induits, à l'horizon de trois ou quatre mois, sur les économies européennes.
Je me félicite aussi que nous ayons fait adopter la détaxation des heures supplémentaires cet été et que nous ayons lancé, avec le projet de loi sur la consommation de Luc Chatel, la révision définitive de la loi Galland sur les relations entre les producteurs et les distributeurs. Ces deux réformes sont de nature à jouer un rôle contracyclique et à soutenir la consommation.
La Fédération du commerce et de la distribution (FCD) pense que le projet de loi Chatel ne va pas assez loin et que vous vous arrêtez en chemin…
En aucune manière ! Nous passons une première étape. Il y en aura une deuxième ensuite, le président de la République s'y est engagé. Le principe de la négociabilité totale des conditions générales de vente et des tarifs va être examiné. Mais il nous faut aussi nous assurer que nous sommes en mesure de préserver les conditions d'une juste concurrence.
Dès que le projet de loi sur la consommation aura été voté, nous passerons à la deuxième étape. Cela devrait nous permettre, dans une conjoncture de hausse du prix de l'énergie et des matières premières, de soutenir le pouvoir d'achat.
Les heures supplémentaires, n'est-ce pas ce sur quoi rognent les entreprises en cas de ralentissement ?
Le moral des chefs d'entreprise est bon, notamment dans les services. Les enquêtes sur l'utilisation des heures supplémentaires sont bien orientées. La situation du marché du travail continue de s'améliorer. Tout cela m'incite à l'optimisme.
La Commission européenne a revu à la hausse les chiffres du déficit public français. Vous jugez ces prévisions pessimistes. Mais comment espérez-vous tenir les vôtres (2,4 % et 2,3 %) alors que la croissance n'atteindra pas 2 % cette année ?
Je ne partage pas votre diagnostic pour la croissance en 2007. A la fin du mois d'août, beaucoup annonçaient 1,7 %. Aujourd'hui la plupart assurent 1,9 %. Et l'Insee intègre en permanence, et sur plusieurs mois, des données nouvelles pour affiner ses taux de croissance.
L'objectif du gouvernement n'est pas modifié, et j'attends de voir avec sérénité. Par ailleurs, dans ses prévisions 2008, la Commission raisonne à législation constante. Nous, nous sommes décidés à mener les réformes jusqu'au bout et nous pensons que cette dynamique portera ses fruits sur le plan économique.
Dans un tout autre ordre d'idées, nous nous félicitons d'avoir obtenu de Bruxelles, avec le soutien tacite de l'Allemagne, que la discussion sur l'architecture de la TVA et sur ses taux réduits s'ouvre le plus tôt possible en 2008 et soit conclue sous présidence française, et pas en 2010.
Les tensions sociales actuelles vous inquiètent-elles ?
Toute grève, quand elle dure, perturbe le fonctionnement de l'économie et des entreprises. Le rebond de la croissance française pourrait en pâtir. Tenons-en compte. | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 14 Nov 2007 - 11:58 | |
| Elle est également déjà prête à mettre les furours mauvais chiffres du trimestre en cours sur le dos des mouvements sociaux...
D'ailleurs, le « rebond » dont elle parle n'est qu'un petit sursaut d'agonie. Souvent, un malade ressent une amélioration de son état avant l'aggravation finale.
En outre, elle a beau jeu de dire que « La croissance a plus que doublé en trois mois. ». Comme elle avait dégringolé de moitié auparavant (la croissance, pas Lagarde), c'était pas bien difficile... | |
| | | LaChouette
Nombre de messages : 4366 Localisation : Alsace Date d'inscription : 01/11/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Jeu 15 Nov 2007 - 12:51 | |
| le rêve américain? Extrait: - Citation :
- A cause des subprimes, des quartiers entiers ont été
pratiquement vidés de leur population. Les fenêtres et les portes des maisons sont clouées avec des planches en contreplaqué, comme pour parer à une tempête. Elles n’appartiennent plus à leurs occupants expulsés, mais aux banques qui s’en sont saisies. Des amas de meubles abandonnés gisent sur les pelouses. Des dizaines de milliers de logements sont ainsi laissés aux pillards qui arrachent la plomberie en cuivre, les portes, les fenêtres, les parements en aluminium, pour les revendre au prix de la ferraille. http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/291236.FR.php ce n'est peut-être pas tout à fait à sa place ici mais je ne voulais pas ouvrir un nouveau fil | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Jeu 15 Nov 2007 - 15:39 | |
| le Figaro 15/11
Lagarde, mauvaise élève ? La ministre française de l'Economie Christine Lagarde ressort dernière et son homologue allemand Peer Steinbrück premier d'un classement annuel des grands argentiers de l'eurozone publié par le Financial Times.
La ministre française, l'une des débutantes de ce classement 2007, est dixième de ce classment basé sur cinq tests économiques et une évaluation des talents politiques. "L'esprit récalcitrant de la France sur les questions budgétaires continue de faire froncer les sourcils du reste de l'Europe, tandis que l'hyperactivité du président Nicolas Sarkozy, en particulier dans le domaine économique, crée la confusion sur qui décide", souligne le quotidien économique.
Le FT adresse en revanche des louanges à M. Steinbrück "qui a présidé à une amélioration significative de la situation budgétaire de son pays et réussi à manoeuvrer adroitement entre les complexités que représente un gouvernement de "grande coalition" en Allemagne.
Derrière Peer Steinbrück, le jeune Finlandais Jyrki Katainen emporte la deuxième place, suivi de l'Espagnol Pedro Solbes, "un convaincu de la discipline budgétaire admiré par ses collègues européens" et du Néerlandais Wouter Bos.
Le Grec George Alogoskoufis est cinquième suivi par trois ministres ex-aequo pour la sixième place: le Belge Didier Reynders, l'Irlandais Brian Cowen et le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Source : AFP | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Jeu 15 Nov 2007 - 16:23 | |
| plus ça va, plus les prévisions de croissance pour 2008 sont basses, mais je suppose que Madame Coué n'en a cure...même si elle classée dernière des ministres des finances...vu ses capacités!
Cette croissance n’est que transitoire» Alexander Law, économiste.
Libération QUOTIDIEN : jeudi 15 novembre 2007 0 réaction Bonne nouvelle serait-on tenté de claironner : la croissance française est, selon l’Insee, de retour au troisième trimestre (+ 0,7 %).
Pourtant, Alexander Law, chef économiste au cabinet Xerfi, est très pessimiste. Pour lui tout laisse à penser que la fin d’année sera mauvaise et que le scénario d’une croissance à 1 % en 2008 devient crédible. Explications.
Après un deuxième trimestre très décevant, la croissance a connu un rebond au troisième trimestre. Le gouvernement a-t-il raison d’y voir un signe encourageant ?
Non. D’abord cette reprise est principalement due à un effet de rattrapage par rapport à un mauvais deuxième trimestre. Ensuite, elle n’intègre pas la crise américaine des subprimes, dont on commence à peine à mesurer les conséquences financières et économiques.
Il y a tout de même une bonne nouvelle : la contribution du commerce extérieur (+ 0,1 %) a été pour une fois positive.
C’est vrai, et ce malgré la flambée de l’euro. Ce rétablissement s’explique notamment par le regain de l’industrie automobile française. Mais il faut rester prudent. D’abord, le chiffre de + 0,1 % c’est très peu. Ensuite, je pense que cette amélioration n’est que transitoire, du fait de l’appréciation de l’euro.
Pour la fin de l’année et 2008 vous êtes très pessimiste. Pourquoi ?
On assiste à une accumulation de mauvais indicateurs. D’abord, le baril de pétrole s’approche des 100 dollars, pendant que l’euro continue de s’apprécier.
Ensuite, l’inflation atteint déjà 2 % et devrait encore accélérer du fait de la hausse des matières premières. Or, une inflation maîtrisée est la condition pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages, et donc soutenir la consommation. L’autre facteur inquiétant, c’est que les banques sont en train de durcir leur accès au crédit à la consommation. Enfin, les prix de l’immobilier sont en train de baisser.
Ce qui est une bonne nouvelle pour les acheteurs…
Mais pas pour les vendeurs. Et les acheteurs ont tendance à repousser leur projet immobilier, donc à entretenir la baisse des prix.
Aucune planche de salut dans ce paysage ?
Cela ne viendra pas d’une amélioration forte du marché du travail. La baisse des marges des entreprises ne devrait pas les inciter à embaucher. Et il ne faut pas attendre de la BCE [la Banque centrale européenne, ndlr] une baisse des taux, du fait de l’inflation.
Enfin, il y a à craindre que la croissance américaine ralentisse plus fortement que prévu. C’est pour cette raison qu’on considère aujourd’hui que le scénario d’une croissance à 1 % en 2008 est devenu crédible. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 16 Nov 2007 - 12:57 | |
| .le Figaro 16/11 Bercy voit 2% de croissance en 2007Stéphane Richard, directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, a déclaré que la France devrait enregistrer une croissance de son PIB "aux alentours de 2%" en 2007 puis en 2008. "A très court terme, les mois qui viennent ne se présentent pas trop mal", a déclaré M. Richard lors d'un débat au salon des actionnaires individuels Actionaria, qui se tient vendredi et samedi à Paris. Il a rappelé que le Produit intérieur brut avait augmenté de 0,7% au 3e trimestre (après le décevant 0,3% du 2e trimestre), soit un acquis de croissance de 1,8%. "Ce qui veut dire que l'année 2007 devrait se terminer aux alentours de 2%", a dit M. Richard, ajoutant que l'année 2008 "devrait s'inscrire dans la même tendance". | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 16 Nov 2007 - 13:01 | |
| 1,8%, c'est aux alentours de 2%, non ? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 16 Nov 2007 - 13:08 | |
| post précédent prévision à la baisse
C’est pour cette raison qu’on considère aujourd’hui que le scénario d’une croissance à 1 % en 2008 est devenu crédible.
c'est une grosse nuance ,la boule de Lagarde doit avoir besoin d'être nettoyée on y voit pas bien.... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 21 Nov 2007 - 17:59 | |
| 21 novembre 2007 Economie et finances : la chute s'accélère
Euro : 1,4856 $ (nouveau record aujourd'hui) Baril de pétrole : 99,29 $ (nouveau record aujourd'hui) CAC 40 : 5.361,68 (sous le seuil des 5.400 points et ça continue) DJ : 12.833,91 (sous les 13.000 points et la baisse se poursuit) Nasdaq : 2.545,88 (sous les 2.600 points et ça continue de descendre) Nikkei : 14.837,66 (sous les 15.000 points) Stocks de pétrole aux USA : au cours de la dernière semaine, diminution du stock de 1,1 million de baril (le consensus tablait sur une hausse de 600.000 barils). Réserve de produits distillés : -2,4 millions de barils (consensus : -0,3 million)
Que des bonnes nouvelles, auxquelles il convient d'ajouter la confirmation par un rapport de l'OCDE de ce qu'on a déjà dit ici, depuis plusieurs semaines et à plusieurs reprises : “D'après l'OCDE, les pertes liées à la crise du "subprime" aux Etats-Unis pourraient, en effet, atteindre la coquette somme de 300 milliards de dollars“ : on es loin des 2.000 milliards de dollars indiqués par Goldman Sachs et repris ici hier, mais lisez la suite.
“Mais ce n'est pas tout : l'Organisation pour la coopération économique et le développement estime que le pire n'est pas passé. A en croire le rapport publié aujourd'hui, 890 milliards de dollars de crédits hypothécaires à haut risque seront réajustés en 2008, avec un pic en mars.
“Il est encore prématuré pour tirer des conclusions définitive", estime le rapport, qui ajoute : "les ajustements interviennent souvent par vagues successives et il faut généralement attendre plusieurs mois avant que la hausse des charges de financement ne se fasse réellement sentir sur les entreprises et les consommateurs", précise l'OCDE.
“Comment trouver une issue à la crise? Selon l'OCDE, les abaissements de taux par la Fed ont engendré une euphorie qui ne s'est pas propagée en dehors de marchés actions. Par ailleurs, l'organisation salue l'initiative de Citigroup, Bank of America et JP Morgan qui créent actuellement un fonds géant pour venir en aide aux établissements financiers en reprenant leurs fonds structurés. "L'idée du super-SIV fournit clairement un mécanisme qui donne le temps aux cours de Bourse pour s'ajuster. Le temps est la clé pour résoudre les turbulences", explique l'OCDE.
“Un avis que partage apparemment Henry Paulson, secrétaire américain au Trésor, qui déclare aujourd'hui "il faudra du temps" pour que les marchés se redressent après la crise du crédit. "Il faut s'attendre à de la volatilité et des mauvaises surprises", a t-il indiqué.“ http://carnetsdenuit.typepad.com/carnets_de_nuit/2007/11/economie-et-fin.html | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 9:59 | |
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| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 10:12 | |
| La croissance aurait été au RV. Mais les grèves ont tout fichu en l'air.... Avec des mots tellement plus distingués c'est ce que nous a laissé entendre P. Devedjian hier soir. C'est peut-etre aussi pour avoir cette excuse qu'on avait oublié de négocier avant le conflit ! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 10:15 | |
| je me doutais bien qu'ls donneraient cette excuse pour expliquer la baisse de la croissance mais ils se sont fait avoir car la baisse de la consommation( due à la baisse du pouvoir d'achat) été très forte en OCTOBRE, donc pas de rappot avec la grève, Raté... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 10:31 | |
| Juju, tes doutes ne reposaient sur rien : c'était une certitude, vu que Lagarde avait déjà accusé les grèves avant même qu'elles ne commencent... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 10:48 | |
| L'Expansion
Trichet plaide pour une réduction des dépenses publiques en France 22/11/2007 - AFP
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a plaidé jeudi pour un "objectif ambitieux" de réduction des dépenses publiques en France.Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a plaidé jeudi pour un "objectif ambitieux" de réduction des dépenses publiques en France. "Je ne verrai que des avantages à ce qu'on puisse fixer un objectif de réduction de la dépense publique en proportion du PIB ambitieux sur une durée suffisamment longue (...) par exemple sur une dizaine d'années", a-t-il dit devant la commission Attali pour la libération de la croissance française.
M. Trichet, dont l'audition était retransmise sur la chaîne de télévision Public Sénat, a estimé que la France avait, en la matière, de "très gros problèmes" et qu'il fallait se montrer "aussi déterminé que possible". Il indiqué qu'en 2007, "les dépenses publiques en France seront les plus lourdes en proportion du PIB, non pas seulement au sein de la zone euro mais aussi au sein de l'Union européenne". Il a rappelé qu'en 1973, la France était au niveau du Royaume-Uni et de l'Allemagne, avant que l'écart ne se creuse pour atteindre aujourd'hui neuf points.
Le président de la BCE a également plaidé pour une plus grande souplesse du marché du travail en France. "Nous considérons qu'il est important que l'on puisse se concentrer sur une très grande souplesse du marché du travail", a-t-il dit. Il a cité deux pays en exemple: l'Irlande, où il n'y "pas de chômage", où la protection sociale est de type anglo-saxon et qui "connaît le plein emploi". Et le Danemark, qui ne connaît "pas de chômage de masse", dont la protection sociale est "très scandinave" mais qui "aux yeux de l'entreprise connaît une souplesse du marché du travail". En matière de marché du travail, "la rigidité se paye en chômage supplémentaire", a insisté Jean-Claude Trichet. M. Trichet a aussi affirmé que l'amélioration du pouvoir d'achat en France passait par des gains de productivité et "travailler plus". | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:18 | |
| Economie Le moteur de la consommation est-il en train de flancher ? 23/11/2007 17:42 - L'Expansion.com
Les dépenses des ménages ont chuté en octobre après avoir déjà baissé en septembre. Certains économistes s'inquiètent d'un retournement de tendance susceptible de peser sur la croissance française.
« Alerte rouge sur la consommation et la croissance ». Alexander Law, économiste en chef au cabinet Xerfi, sonne l’alarme après la publication vendredi par l’Insee d’un recul net de la consommation des ménages français en octobre. Celle-ci s’inscrit en effet en baisse de 1,1% sur un mois, soit la plus importante enregistrée depuis un an. Et comme l’Institut national de la statistique a parallèlement révisé en baisse de 0,4 point sa précédente estimation, transformant une lègère progression en un petit recul (-0,3% contre +0,1% auparavant), certains se demandent s’il ne faut pas y voir un tournant durable. Or la consommation est depuis des années le principal moteur de la croissance française.
« C'est très volatil (..) ce n'est pas la première fois qu'on a des petits creux », tempère pourtant Eric Dubois, chef du département conjoncture de l'Insee. De fait, sur un an, les dépenses des ménages enregistrent toujours une augmentation de 2,7%. Mais il n’en reste pas moins que tous les secteurs sont touchés. Les dépenses dans le commerce de détail baissent de 1,2% et le repli des dépenses en biens durables s'accentue (-2,3% après -0,5% en septembre), principalement sous l'effet de l'effritement des dépenses en biens d'équipement du logement (électronique grand public, électroménager, meubles), qui perdent 3,6%. Eric Dubois y voit notamment la conséquence d'"achats par anticipation" avant l'entrée en vigueur le 1er octobre "de la taxe sur les supports vierges (disques durs et clés USB)". Seules les dépenses en "autres produits manufacturés" (pharmacie, édition, bricolage, parfumerie, etc.) se redressent ce mois-ci, gagnant 0,3% contre -0,2% en septembre.
Alexandre Law est, on l’a vu, beaucoup plus pessimiste que le prévisionniste de l’Insee. Car il voit plusieurs raisons de fond à cette perte de vitesse des dépenses des ménages. A commencer par le retournement du marché immobilier. « Les prix dans l'ancien ont reculé au 3e trimestre explique-t-il. Et cela ne va pas s'arrêter là. La perte de valeur des patrimoines et la diminution des transactions immobilières vont directement se répercuter sur la consommation en biens d'équipement du logement. » Autre motif d’inquiétude, le retour de l'inflation. « La hausse des prix a atteint 2% sur un an en octobre et devrait s'accélérer du fait de la flambée de l'énergie et des denrées alimentaires. Or, la modération de l'inflation a été un des principaux moteurs du pouvoir d'achat ces dernières années. ».
Dernière raison avancée : le ralentissement du crédit à la consommation, lié à la fois à un comportement plus prudent des ménages et à une restriction de l’offre des banques, dans le sillage de la crise du subprime. Un diagnostic partagé par Marc Touati, de l'ACDEFI, pour qui la consommation des ménages « a jusqu'à présent été soutenue par un recours massif à l'endettement ». Problème, en raison de « la faiblesse durable des créations d'emplois, et par là même du pouvoir d'achat, mais aussi de l'augmentation des taux d'intérêt, les ménages ne peuvent plus continuer à s'endetter plus et à dépenser sans compter ».
Pour lui comme pour Alexandre Law, l’avenir se présente donc plutôt mal. « Il ne faut guère attendre une amélioration pour la fin du trimestre, alors que les grèves dans les transports auront porté le coup de grâce à un moral des ménages déjà profondément atteint », analyse ainsi l'économiste de Xerfi. Une prévision que partage Mathieu Kaiser (BNP-Paribas) : "La consommation d'ensemble pourrait décélérer de façon marquée au quatrième trimestre, le ralentissement se prolongeant probablement en 2008".
« C'est vrai qu'il y a des inquiétudes pour le pouvoir d'achat, esime pour sa part Eric Dubois. Mais ce qui compte le plus c'est qu'il reste dynamique, avec 3,2% de hausse prévue en 2007". Il reconnaît toutefois que si la flambée des prix du pétrole et des matières premières agricoles se poursuivait, la situation pourrait se détériorer. La croissance française se trouve donc de plus en plus sous pression. Après avoir prévu une croissance comprise entre 2% et 2,5% pour 2007, le gouvernement a d'ailleurs admis depuis septembre qu'elle serait dans le bas de la fourchette. Mais la Commission européenne, l'OCDE et les économistes tablent plutôt sur 1,8%-1,9%. | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:21 | |
| Oui, mais sans ces grévistes, les objectifs auraient été atteints, voire dépassés. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:28 | |
| Tu n'as pas fait grève Aptien par hasard ? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:29 | |
| on parle de la baisse en octobre pas en novembre, alors ça n'a rien à voir... je soupçonne Sarko d'avoir sciemmet laisser durer la grève suffisamment longtemps pour "expliquer" la chute de croissance du 4 ème trimestre alors que tous les économistes la prévoient depuis belle lurette, suffit de relire ls posts ue j'ai mis ces dernières semaines... | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:31 | |
| Peu, Marco, peu. Je me suis remis rapidement au travail, impressionné par l'important effort de transparence de notre Directeur. De plus, il était inscrit dans ses documents: "si vous faites un effort, je vous en saurai gré et vous aurez de bonnes compensations. Sinon..." Devant un langage aussi compréhensible, je me suis remis au travail, mais cela n'a pas changé grand chose, car je suis peu surmené en ce moment. | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:33 | |
| Je crois même que cela fait des mois que tu dis ça, Juju. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:35 | |
| c'et pas moi qui le dit.. ce sont d'éminents spécialistes , je suppose qu'ils sont plus renseignés que nous sur les arcanes de l'économie! | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:39 | |
| Voilà bien une science qui n'en est pas une. Autant aller voir une voyante, ce sera plus précis.... Je comprends pas qu'on donne autant de poids à cette "indiscipline" dans la politique. Pourquoi ne pas donner du poids, par exemple, à la poésie, qui est autrement plus féconde? | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:40 | |
| Juju Je te reçois 100% si cette grêve avait voulu être évitée. Il était parfaitement possible de négocier AVANT. Quelle belle occasion de laisser la faute à ces maudits grévistes... Et puis, "je l'avais dit, je l'ai fait" Monsieur Je Je .. Heureusement que Cécilia lui a fait un pied de nez ! Je vais me mettre à l'estimer cette fille là. Trop belle pour lui ! | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:42 | |
| Encore qu'un peu glaciale.... | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 23 Nov 2007 - 18:47 | |
| - Aptien a écrit:
- Pourquoi ne pas donner du poids, par exemple, à la poésie, qui est autrement plus féconde?
Oh Aptien si tu continues , j'attaque mon 2 ème bouquin la semaine prochaine ! | |
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