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juju41




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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeJeu 20 Déc 2007 - 8:24

L'Insee anticipe un ralentissement de l'activité en 2008
Challenges.fr | 20.12.2007 | 07:15 |

La France finirait par ailleurs l'année 2007 sur une croissance de 1,9%.Dans sa note de conjoncture publiée jeudi 20 décembre, l'Insee table sur un ralentissement de l'activité et du pouvoir d'achat début 2008.
Après une nette progression en 2007 (+3,3% contre +2,4% en 2006), le pouvoir d'achat des ménages ralentira "malgré l'impact favorable" des mesures du "paquet fiscal" (heures supplémentaires, crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts, exonération des droits de succession, etc.).
L'Institut national de la statistique s'attend en outre à une hausse de l'inflation, poussée par les prix de l'énergie et ceux des produits alimentaires, qui atteindrait un pic à 2,8% en février 2008 pour revenir à 2,4% sur un an à la fin juin, comme en novembre.





  • La consommation épargnée

    "Le ralentissement marqué de leur revenu et une inflation plus forte entraîneraient donc un ralentissement du pouvoir d'achat des ménages au premier semestre de 2008 (+1,2% en rythme annuel)".
    Le ralentissement ne concernerait pas trop la consommation des ménages, principal sinon unique moteur de la croissance française. Selon l'Insee, les foyers rognent sur leur d'épargne pour continuer à consommer, "aidés en cela par le déblocage anticipé de l'épargne salariale autorisé au premier semestre".
    L'Institut estime par ailleurs qu'après le rebond du troisième trimestre (+0,7%), "l'activité économique devrait rejoindre un rythme plus modéré" jusqu'à la fin du premier semestre 2008.
    Le produit intérieur brut (PIB) progresserait ainsi de 0,5% au dernier trimestre 2007 et au premier trimestre 2008 puis de 0,4% au trimestre suivant, pour un acquis de croissance s'établissant à 1,7% à la fin juin.

    Impact négligeable de la grève sur la croissance annuelle

    Les grèves dans les transports en novembre 2007 ont contribué à une perte d'environ 0,1 point de croissance au quatrième trimestre, mais celle-ci sera compensée par une hausse équivalente au premier trimestre 2008.
    "Au final, l'impact de la grève sur la croissance annuelle est négligeable, elle serait quand même de 1,9%", souligne Pierre-Olivier Beffy, chef de la division synthèse conjoncturelle de l'Insee.
    Un chiffre conforme à celui récemment cité par le Premier ministre François Fillon mais inférieur à la prévision de croissance du gouvernement, qui tablait sur une hausse comprise entre 2% et 2,5%.
    Les prévisions de l'Insee confirment en revanche l'accentuation du déficit commercial français qui aura amputé cette année la croissance de 0,3%, comme en 2006.

    Le durcissement des conditions de crédit freine l'investissement

    Bien que "les pertes de parts de marché des exportateurs français semblent s'atténuer", le commerce extérieur continuerait à peser sur la croissance au premier semestre 2008, sous l'effet notamment d'un taux de change de l'euro défavorable et d'une baisse des commandes étrangères dans un environnement mondial moins porteur.
    L'investissement des entreprises, encore dynamique fin 2007, serait quant à lui progressivement freiné par le durcissement des conditions de crédit et le ralentissement de la demande internationale issus des difficultés de l'économie américaine.
    "L'ampleur et la durée de la crise de liquidités actuelle constitue la principale source d'incertitude affectant cette prévision" qui "repose sur l'hypothèse que l'impact sur la croissance de la dégradation de notre environnement international reste limité".
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nanou40




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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeJeu 20 Déc 2007 - 8:35

L'actualité / les dépêches

France: croissance de 1,9% en 2007, ralentissement attendu l'an prochain, selon l'Insee


19/12/2007 23h57


PARIS (AFP) - La France devrait finir l'année sur une croissance de 1,9% mais ne sera plus épargnée par les chocs de l'économie mondiale et connaîtra début 2008 un ralentissement de l'activité et du pouvoir d'achat, avec une poussée d'inflation, prévoit l'Insee.
Le chômage devrait continuer de baisser début 2008 quoique plus lentement pour atteindre au deuxième trimestre 7,7% de la population active en France, hors départements d'outre-mer, selon l'Insee, qui mise sur des créations d'emploi toujours nombreuses, notamment dans le BTP.
La courbe du chômage, que l'Insee a réécrit récemment après des mois de polémique, continuerait donc à s'infléchir mais sur un rythme ralenti par rapport à 2006 et à 2007, selon la note de conjoncture de l'Institut économique publiée jeudi.
Dans sa note de conjoncture publiée jeudi, l'Institut national de la statistique estime qu'après le rebond du troisième trimestre (+0,7%), "l'activité économique devrait rejoindre un rythme plus modéré" jusqu'à la fin du premier semestre 2008.
Le produit intérieur brut (PIB) progresserait ainsi de 0,5% au dernier trimestre 2007 et au premier trimestre 2008 puis de 0,4% au trimestre suivant, pour un acquis de croissance s'établissant à 1,7% à la fin juin.
Selon l'Insee, l'impact des grèves dans les transports en novembre 2007 aura contribué à une perte d'environ 0,1 point de croissance au quatrième trimestre mais elle est compensée par une hausse équivalente au premier trimestre 2008.
"Au final, l'impact de la grève sur la croissance annuelle est négligeable, elle serait quand même de 1,9%", souligne Pierre-Olivier Beffy, chef de la division synthèse conjoncturelle de l'Insee.
Un chiffre conforme à celui récemment cité par le Premier ministre François Fillon mais inférieur à la prévision de croissance du gouvernement, qui tablait sur une hausse comprise entre 2% et 2,5%.
Après une nette progression en 2007 (+3,3% contre +2,4% en 2006), le pouvoir d'achat des ménages ralentira en 2008 "malgré l'impact favorable" des mesures du "paquet fiscal" (heures supplémentaires, crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts, exonération des droits de succession, etc.).
L'Insee s'attend en outre à une hausse de l'inflation, poussée par les prix de l'énergie et ceux des produits alimentaires, qui atteindrait un pic à 2,8% en février 2008 pour revenir à 2,4% sur un an à la fin juin, comme en novembre.
"Le ralentissement marqué de leur revenu et une inflation plus forte entraîneraient donc un ralentissement du pouvoir d'achat des ménages au premier semestre de 2008 (+1,2% en rythme annuel)", explique l'Insee.
La consommation des ménages, principal sinon unique moteur de la croissance française, ne serait toutefois pas trop touchée par ce ralentissement, les foyers rognant sur leur d'épargne pour continuer à consommer, "aidés en cela par le déblocage anticipé de l'épargne salariale autorisé au premier semestre".
Les prévisions de l'Insee confirment en revanche l'accentuation du déficit commercial français qui aura amputé cette année la croissance de 0,3%, comme en 2006.
Bien que "les pertes de parts de marché des exportateurs français semblent s'atténuer", le commerce extérieur continuerait à peser sur la croissance au premier semestre 2008, sous l'effet notamment d'un taux de change de l'euro défavorable et d'une baisse des commandes étrangères dans un environnement mondial moins porteur.
L'investissement des entreprises, encore dynamique fin 2007, serait quant à lui progressivement freiné par le durcissement des conditions de crédit et le ralentissement de la demande internationale issus des difficultés de l'économie américaine.
"L'ampleur et la durée de la crise de liquidités actuelle constitue la principale source d'incertitude affectant cette prévision" qui "repose sur l'hypothèse que l'impact sur la croissance de la dégradation de notre environnement international reste limité", avertit cependant l'Insee.
"20.000 personnes en moyenne sortiraient du chômage chaque trimestre en France métropolitaine", contre en moyenne le double en 2006, selon l'Insee.
Le ralentissement de la vitesse de baisse du chômage "serait moins favorable à l'évolution des salaires", note l'Insee.
Après avoir stagné en 2004, augmenté en 2005, puis diminué de 0,8 point en 2006, le chômage baissera de 0,5 point cette année.
L'an prochain, il descendrait à nouveau d'un cran, de 7,8% au quatrième trimestre 2007 à 7,7% au premier trimestre 2008, mais stagnerait à ce niveau jusqu'au deuxième trimestre.
L'Insee met en avant l'augmentation "moins soutenue qu'auparavant" de la population active, mais aussi des créations d'emplois "toujours importantes" quoique moins vives en 2008.
Cette année, après 282.000 créations d'emplois en 2006, l'économie française devrait créer 348.000 emplois salariés dont 286.000 dans le secteur marchand.
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeJeu 20 Déc 2007 - 8:36

Laughing un copier/coller sans tâche !!!! sunny
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeJeu 20 Déc 2007 - 10:37

nanou40 a écrit:
Laughing un copier/coller sans tâche !!!! sunny
Mais qui fait un peu tache (sans ^ Wink )
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juju41

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 18:46

The Associated Press - 02/01/08 à 18:28:18 - 678 mots
La tribunefr
Economie/Social
Les difficultés s'accumulent pour Nicolas Sarkozy sur le front économique
Nicolas Sarkozy entame l'année 2008 en affichant un optimisme pour le moins mesuré. "Malgré une conjoncture internationale freinée par la crise financière, les premiers résultats de l'action entreprise devraient se faire sentir", avançait-il prudemment lundi soir dans ses voeux pour la nouvelle année, alors que les nuages s'accumulent déjà au-dessus de l'économie française.

Hausse des taux d'intérêt, euro plus fort que jamais, prix du baril de pétrole qui frôle les 100 dollars, renchérissement du coût du crédit en raison de la crise du marché immobilier américain liée aux prêts hypothécaires: les mauvaises nouvelles se multiplient et les prévisionnistes tablent sur une année de croissance molle qui va encore compliquer pour Paris la réduction des déficits publics et de la dette.

L'OCDE comme la Commission européenne ont revu récemment leurs prévisions de croissance pour 2008 à la baisse pour la France, l'Organisation de coopération et de développement économique tablant ainsi sur un taux de 1,9%.

La ministre de l'Economie Christine Lagarde a néanmoins maintenu à 2,25% ses prévisions pour l'an prochain, hypothèse sur laquelle a été bâti le budget de l'Etat. M. Sarkozy compte toujours sur les mesures déjà prises -"paquet fiscal" avec l'exonération des heures supplémentaires ou encore rachat des "RTT"- pour aller chercher le "point de croissance qui manque" à la France. "Que la croissance soit à 1,9% ou 2,3%, au fond, cela ne change pas grand-chose car, ce que je veux, c'est 3%", lançait-il crânement en septembre dernier.

En attendant, le "paquet fiscal" coûte cher et le "choc de confiance" promis se fait toujours attendre.

Dans le scénario optimiste, "la croissance en 2008 serait portée par le redémarrage du commerce mondial, les premiers effets des réformes structurelles engagées sur le marché du travail et sur le marché des biens, ainsi que par l'impact des mesures de la loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat du 21 août 2007", avance Bercy dans son "programme de stabilité" pour 2007-2009 transmis en décembre à la Commission européenne. "Le pouvoir d'achat des ménages profiterait ainsi de la reprise de l'emploi, de la vigueur des salaires et des allégements de charges sur les heures supplémentaires".

Toutefois, "un scénario plus défavorable ne peut être totalement écarté", note le ministère de l'Economie, qui redoute notamment "d'éventuels effets de contagion liés aux tensions financières de l'été 2007".

La croissance molle annoncée pour 2008 devrait en tout cas compliquer la tâche du gouvernement en matière de réduction des déficits ou de la dette, alors que Bruxelles montre déjà des signes d'impatience. Dans son "programme de stabilité", Bercy a promis à nouveau un retour à l'équilibre des finances publiques d'ici 2010 "si la croissance atteint ou excède 3% pendant la période". Dans le cas contraire, l'objectif est renvoyé à 2012.

La dette s'établissait quant à elle à la fin du troisième trimestre 2007 à 65,9% du PIB. Paris s'est engagé à la ramener à 60% du PIB en 2010 dans le scénario le plus optimiste, sinon en 2012. Mais l'OCDE table au contraire sur un alourdissement de la dette française, à 67% du PIB d'ici fin 2009.

Dans ces conditions, sauf hypothétique retour de la croissance, l'Etat va encore devoir se serrer la ceinture s'il veut se conformer à ses engagements européens, et donc voir ses marges de manoeuvre sérieusement entamées. La gauche agite la menace d'un plan de rigueur, sitôt passées les élections municipales de mars 2008. Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite, prévu initialement pour le budget 2008, devrait en tout cas s'appliquer en 2009.

Seule bonne nouvelle au tableau des prochains mois: le taux de chômage devrait continuer à diminuer en France, l'OCDE tablant sur un taux d'environ 7,5% en 2008, contre 8,1% au troisième trimestre 2007. AP
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 18:53

Fillon et Lagarde optimistes pour la croissance en 2008
Challenges.fr | 03.01.2008 | 18:49


François Fillon est arrivé à l'Elysée entouré de ses ministres. Le Premier ministre, auquel Nicolas Sarkozy a renouvelé sa confiance lors du premier conseil des ministre de l'année, a estimé que la croissance économique de la France était sur la bonne voie. /Photo prise le 3 janvier 2008/REUTERS/Charles Platiau (c) Reuters
PARIS (Reuters) - François Fillon, auquel Nicolas Sarkozy a renouvelé sa confiance lors du premier conseil des ministres de l'année, estime que la croissance économique de la France est sur la bonne voie.

Dans les voeux du gouvernement au président, le Premier ministre a néanmoins souligné qu'un de ses "engagements" pour 2008 consistait à "aller chercher la croissance supplémentaire" dont la France a besoin, a rapporté Laurent Wauquiez.

Selon le porte-parole du gouvernement, il a également mentionné parmi ces engagements la nécessité de "tendre vers le plein emploi" et le "redressement des finances publiques".

"2008 sera une année déterminante pour le quinquennat", a ajouté le Premier ministre, cité par Laurent Wauquiez. "C'est une année où nous devons réussir les grandes transformations économiques et sociales que les Français attendent."

François Fillon a souligné que "le point de croissance supplémentaire" recherché nécessitait de "grands changements" dans l'organisation économique et sociale de la France.

"La seconde partie de l'année 2007 montre que nous sommes sur la bonne voie, contrairement à toutes les prévisions des 'experts'", a-t-il dit selon un texte diffusé par Matignon.

Sa ministre de l'Economie Christine Lagarde, lors d'une visite d'usine dans les Hauts-de-Seine, a par la suite dit "maintenir le pari" d'une croissance à 2% en 2007, un chiffre supérieur aux estimations de tous les experts.

La croissance économique de la France a atteint 0,8% au troisième trimestre, après +0,3% au deuxième, pour un acquis de croissance inchangé à 1,8%, selon les derniers chiffres de l'Insee .

OBJECTIF CHOMAGE A 7,7% EN MARS

Christine Lagarde a ajouté que le gouvernement visait un taux de chômage de 7,7% à la fin du premier semestre 2008.

"On est passé durablement en-dessous des deux millions de chômeurs. On est à 7,9% et on a un objectif de 7,7% pour la fin du premier semestre 2008", a-t-elle dit.

Dans sa déclaration, François Fillon a lui aussi fait état de "résultats très encourageants" sur le front du chômage en 2007. "Mais seules des réformes profondes de structures permettront de réaliser ce que dix pays européens ont déjà obtenu", a-t-il dit en faisant allusion à l'objectif d'un taux de chômage réduit de moitié, autour de 5%, d'ici la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy en 2012.

Selon la ministre de l'Economie, 312.000 nouveaux emplois ont été créés en France en 2007 contre 229.000 en 2006.

Christine Lagarde, lors du conseil des ministres, a cependant insisté sur la nécessité de réduire le travail précaire et le chômage des jeunes et des seniors.

Selon Laurent Wauquiez, elle a évoqué trois pistes de travail : la formation professionnelle et ses 26 milliards d'euros "pas forcément" dirigés vers ceux qui en ont le plus besoin ; la réforme du service public de l'emploi ; la sécurisation des parcours professionnels.

"POLITIQUE DE CIVILISATION"

Nicolas Sarkozy a, toujours selon le porte-parole, souhaité qu'un "travail puisse être fait sur les sanctions en cas de refus de deux offres d'emploi acceptables" et souhaité un calendrier pour ce sujet.

Le chef de l'Etat a estimé qu'un "travail commun" devrait être fait avec les partenaires sociaux pour définir ce qu'est une "offre d'emploi acceptable" mais que la mise en place du dispositif de sanctions était de la "responsabilité de l'Etat".

"Après huit mois de préparation de terrain, l'année 2008 sera véritablement celle où s'amorceront les grandes transformations économiques et sociales", a prévenu François Fillon. "Nous entrons dans le vif du sujet : réforme du marché de l'emploi, réforme de notre économie, réforme de l'Etat, réforme des institutions, réforme de nos prélèvements obligatoires, réforme de notre système de santé".

"En réalité, toutes ces réformes convergent vers la nécessaire et urgente rénovation du modèle français", a-t-il poursuivi en précisant que cette rénovation s'inscrirait "dans le cadre d'une relance européenne" dont la France assumera la conduite à partir du mois de juillet.

Evoquant la "politique de civilisation" souhaitée par le chef de l'Etat dans ses voeux du 31 décembre, il a souligné que la "grandeur et l'ambition", c'est "ne pas se satisfaire d'une croissance en demi-teinte, (...) d'un taux de chômage encore supérieur à la moyenne européenne (...), d'un Etat vivant à crédit sur le dos de ses enfants (...) et d'un système international trop souvent sans boussole et sans éthique".

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeVen 4 Jan 2008 - 16:08

La chute du moral des ménages en France hypothèque la croissance
LE MONDE | 04.01.08 | 14h09 •

pour le quatrième mois consécutif, le moral des ménages a reculé en décembre. L'indicateur qui le mesure a perdu un point à - 29 en données corrigées des variations saisonnières, après le très mauvais chiffre de novembre (en recul de 5 points, à - 28), a annoncé l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans son enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages rendue publique vendredi 4 janvier. Après une amélioration spectaculaire dans la foulée des élections présidentielle et législatives, le moral des ménages n'a cessé de se détériorer depuis le mois de juillet.




Parmi les soldes composant l'indicateur résumé, l'opinion des ménages se dégrade dans tous les domaines sauf un : les perspectives d'évolution du niveau de vie en France, qui se sont améliorées de quatre points en décembre. Ce peut être le signe que le train de mesures gouvernementales sur les heures supplémentaires, qu'il s'agisse de la loi TEPA du 21 août 2007 ou des dispositifs prévus dans le projet de loi pour le pouvoir d'achat (rachat des journées de réduction du temps de travail), commence à avoir de l'effet ou à être pris en compte.

En revanche, l'opinion des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie en France se dégrade de deux points à - 61 points. Ce chiffre, le plus mauvais enregistré depuis un an, confirme l'écart croissant entre la mesure officielle de l'évolution du pouvoir d'achat (+ 3,3 % en 2007, selon l'Insee) et le ressenti des Français sur le niveau de vie.


"CRISE DE CONFIANCE"


La consommation des ménages reste l'un des principaux moteurs de la croissance et leurs dépenses de consommation ont sensiblement accéléré au troisième trimestre de 2007 à + 0,8 %, selon les résultats détaillés des comptes nationaux présentés le 28 décembre par l'Insee. Mais le solde sur l'opportunité de faire des achats importants continue de se replier tandis que celui sur l'opportunité d'épargner et sur la capacité future à épargner se redresse. Même s'ils sont plus optimistes sur l'évolution du chômage, les ménages semblent ainsi avoir intégré le fait que la conjoncture internationale s'est durcie, sur fond de turbulences financières persistantes et de hausse des prix de l'énergie, et qu'il peut être nécessaire, dans un environnement très incertain, de se reconstituer, lorsqu'ils en ont les moyens, une épargne de précaution. "La dernière fois que le jugement sur l'opportunité d'épargner était aussi durablement élevé remonte à la période 1993-1995, à une époque où l'économie française était très vulnérable et sortait à peine de la récession", analyse Alexandre Law, chef économiste chez Xerfi. "La crise de confiance actuelle est loin d'être anodine", ajoute le conjoncturiste qui prévoit pour cette année une croissance de 1,4 %.

Si le jugement sur l'opportunité d'épargner devait se confirmer dans les mois qui viennent, la consommation des ménages devrait, en effet, s'en ressentir. L'économiste Mathieu Kaiser (BNP Paribas) la qualifie d'ailleurs de "colosse aux pieds d'argile", estimant que les Français ont peu de marges de manoeuvre pour maintenir le rythme de leurs dépenses. La révision à la baisse, drastique, des intentions d'achat depuis l'été finira par peser sur les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés et sur le climat des affaires dans l'industrie, qui est resté plutôt bien orienté en décembre.

Le retour de l'inflation a été vu d'un mauvais oeil. Le solde relatif à l'évolution passée des prix a bondi pour atteindre 39 points, ce qui, selon M. Law, constitue un record historique. Les ménages, en décembre, anticipaient des hausses moins rapides en 2008. Mais ce relatif optimisme pourrait ne pas résister à la flambée des prix de l'or noir.
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeVen 4 Jan 2008 - 16:28

ils ont raison de l être après la publication des chifres us pour décembre la récession se confirme les marchés financiers le traduisent...certains analystes ont parler d une crise grave pour 2008 ...à suivre....
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juju41

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 9 Jan 2008 - 8:16

La croissance mondiale va ralentir à 3,3% en 2008 (BM)
Challenges.fr | 09.01.2008 | 07:45 |

Un chiffre nettement inférieur à celui du FMI qui table sur 4,8%. La Banque mondiale n'exclut pas une récession aux Etats-Unis.

Robert Zoellick, président de la BM (c) Reuters

La croissance mondiale va ralentir à 3,3% en 2008, selon le rapport annuel de la Banque mondiale publié mercredi 9 janvier.
Ce nouveau chiffre est nettement inférieur à la dernière prévision du Fonds monétaire international qui tablait, en octobre, sur une expansion du produit intérieur brut mondial de 4,8% cette année.
Surtout, la BM n'exclut pas que la crise financière plonge l'économie américaine en récession. Pour l'heure, les deux institutions de Bretton Woods font la même prévision de croissance pour les Etats-Unis, à savoir 1,9%. Mais le FMI a prévenu qu'il allait revoir à la baisse sa projection.
La Banque mondiale évalue le dynamisme de l'économie mondiale en 2007 à 3,6% et anticipe la même chose pour 2009, grâce aux pays émergents.


Télécharger
Tout sur la croissance en France - Page 9 Picto-telecharger Tout sur la croissance en France - Page 9 Puce Les perspectives pour l'économie mondiale 2008

2,1% en zone euro

"Globalement, la croissance des pays en développement ne devrait que modérément se ralentir au cours des deux prochaines années", a résumé Uri Dadush, directeur du groupe d'étude sur les perspectives de développement.
"Toutefois, une décélération beaucoup plus marquée de l'activité aux Etats-Unis constitue un risque réel qui pourrait assombrir les perspectives à moyen terme des pays en développement".
Parmi les facteurs influant négativement: "l'affaiblissement du dollar, le spectre d'une récession aux Etats-Unis et la volatilité croissante des marchés financiers".
Selon eux, "les turbulences persisteront sur le marché du crédit international jusque vers la fin de 2008". Les banques devraient toutefois "pouvoir en supporter le coût" et leurs retombées sur la consommation, premier moteur de l'économie américaine, "resteront limitées".
Pour ce qui relève de la zone euro, la croissance devrait y perdre plus d'un demi-point de pourcentage à 2,1% en 2008, avant de rebondir à 2,4% en 2009. Et le Japon devrait passer sous la barre des 2%, avec une croissance de 1,8% en 2008, avant 2,1% en 2009.
La Banque mondiale souligne le rôle de stabilisateur joué par les pays en développement, lesquels devraient connaître une croissance de 7,1% en 2008, contre 2,2% en moyenne pour les pays riches.

Tirée par les pays émergents

"Au plan commercial, la forte demande d'importations dans les pays en développement aide à soutenir la croissance mondiale", a expliqué Hans Timmer, co-auteur du rapport. "Par conséquent, comme le dollar est bas, les exportations américaines sont en plein essor, ce qui contribue à résorber le déficit courant des Etats-Unis et à atténuer les déséquilibres mondiaux".
L'organisme, qui a pour première vocation la lutte contre la pauvreté et le soutien au développement, a assorti ses estimations de recommandations spécifiques à l'intention des pays du Sud.
"Les avancées technologiques ont été de 40 à 60% plus rapides dans les pays en développement que dans les pays riches entre le début des années 1990 et les années qui ont suivi l'an 2000", a expliqué Andrew Burns, économiste à la BM. "Les pays en développement ont néanmoins beaucoup de chemin à parcourir, du fait que le niveau de technologie qu'ils utilisent n'est que le quart de celui qu'emploient les pays à revenu élevé", a-t-il ajouté, en citant notamment le cas du Brésil, de l'Inde ou de la Chine.
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 9 Jan 2008 - 22:20

L'économie mondiale menacée par la récession américaine
Challenges.fr | 09.01.2008 | 18:30 | Réagir à l'article

Le Forum économique mondial pointe la crise financière, la hausse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires.

Une étude publiée mercredi 9 janvier par le Forum économique mondial révèle que les risques de récession aux Etats-Unis menacent les perspectives mondiales en 2008.
"Face à l'année nouvelle, une récession américaine est possible et les économistes sont divisés sur le point de savoir si une croissance asiatique fondée sur la consommation peut suffire à entraîner l'économie mondiale", peut-on lire dans le rapport annuel du Forum de Davos sur les risques dans le monde.

150 milliards de dollars d'actifs dépréciés

Si la Réserve fédérale américaine attend des dépréciations d'actifs de 150 milliards de dollars à la suite de la crise du crédit immobilier américain, les pertes du secteur financier pourraient “être considérablement plus élevées". Le Royaume-Uni figurerait en tête de liste des pays menacés étant donné l'ampleur de son secteur financier.
Autre conclusion de cette étude menée auprès d'une centaine de hauts responsables politiques: les déficits commerciaux de plusieurs pays pourraient s'avérer insupportables en 2008, en Europe centrale et orientale.

L'approvisionnement alimentaire est vulnérable

Par ailleurs, les experts redoutent la montée des prix de l'énergie, observant que l'économie mondiale a fait preuve d'une "résistance remarquable" à ces hausses depuis 2004. "Les limites de cette résistance sont peut-être proches".
Les auteurs se penchent également sur la sécurité alimentaire mondiale, au moment où les prix de nombreuses denrées atteignent des sommets et que leurs réserves sont au plus bas depuis 25 ans. "L'approvisionnement alimentaire mondial est vulnérable à une crise internationale ou à une catastrophe naturelle".

L'étude rédigée par le réassureur Swiss Re, la banque Citigroup, l'assureur Zurich Financial Services et la société de bourse américaine Marsh & McLennan sera la base de discussion à la réunion annuelle du Forum économique mondial, qui s'ouvre le 23 janvier dans la station de ski suisse de Davos (est).
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 9 Jan 2008 - 22:28

et une louche de plus...m'et avis que la tempête arrive! et avec le capitaine qu'on a, le bateau va tanguer fort!!!va encore nous faire un phlegmon( psychosomatique...)

Goldman prévoit deux trimestres de récession américaine en 2008


NEW YORK (Reuters) - La banque d'affaires américaine Goldman Sachs dit s'attendre à ce que les Etats-Unis connaissent une récession pendant une partie de l'année, ce qui conduira selon elle la Fed à faire tomber ses taux à 2,5% d'ici le troisième trimestre.



Dans une note à ses clients, Goldman estime que le produit intérieur brut (PIB) américain se contractera de 1% sur une base annualisée, au deuxième comme au troisième trimestre 2008. Pour l'ensemble de l'année, la banque un PIB en hausse de 0,8%.





Selon elle, le taux de chômage aux États-Unis montera à 6,5% en 2009 contre 5% en décembre dernier.



Ce ralentissement marqué de l'économie américaine contraindrait la Réserve fédérale à poursuivre l'assouplissement de sa politique monétaire en réduisant encore de 1,75 point de pourcentage son principal taux directeur, celui des "Fed funds", actuellement de 4,25%.



Depuis septembre, la Fed a déjà réduit ses taux à chacune des trois dernières réunions de son comité de politique monétaire, soit une baisse cumulée d'un point entier de pourcentage.



Lundi, David Rosenberg, économiste chez Merrill Lynch, a estimé que la brutale augmentation du taux de chômage observée au mois de décembre apportait la confirmation que l'économie américaine entrait en récession.



Selon l'usage, une économie est dite en récession lorsque deux trimestres consécutifs de contraction du PIB sont observés.



L'intermédiaire conseille par ailleurs, pour l'année en cours, de surpondérer les portefeuilles en valeurs pharmaceutiques et énergétiques, mais aussi avec des valeurs de groupes de services aux collectivités et de fabricants de produits de consommation de base.



Goldman préconise parallèlement de sous-pondérer en valeurs financières, industrielles et des technologies de l'information notamment.



Les trois principales modifications de recommandations sectorielles opérées par Goldman sont les abaissements de 300 points de base, à 14%, du poids des financières et de 400 points de base, à 15%, du poids des valeurs des technologies de l'information, ainsi que l'augmentation de 300 points de base, à 17%, des valeurs de la santé.



Le tassement des financières reflète la faiblesse des fondamentaux du secteur aux Etats-Unis, précise Goldman.



Daniel Burns, version française Gilles Guillaume
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeLun 14 Jan 2008 - 8:31

La Tribune.fr - 14/01/08 à 6:31 - 370 mots

Conjoncture
Fillon affirme qu'il n'y aura pas d'augmentation de la TVA et table sur une croissance de 2-2,5% en 2008
Le Premier ministre pense que la croissance en 2007 sera proche de 2%, entre 1,9 et 2% et maintient l'hypothèse de croissance de 2-2,25% pour l'année 2008 malgré "les vents contraires qui se lèvent". Il affirme que rien n'est abandonné sur le front de la TVA "sociale".
Il n'y aura pas d'augmentation de la TVA en 2008, a assuré le Premier ministre François Fillon au Grand Jury LCI-RTL-Le Monde dimanche 13 janvier. "Je prends l'engagement pour une raison très simple, c'est que le budget 2008 a été voté, qu'il ne comporte pas d'augmentation de la TVA et que je n'ai pas l'intention de proposer un autre budget que celui que le Parlement a voté à l'automne dernier", précise le Premier ministre.

Interrogé sur l'éventualité d'une TVA sociale, M. Fillon a rappelé que "le Conseil économique et social propose d'autres pistes que celle de la TVA sociale", tout en soulignant que "rien n'est abandonné". "Ce que nous voulons en 2008, avec les partenaires sociaux, c'est progresser vers un financement pérenne de la protection sociale, qui pèse moins sur le travail, qui pèse moins sur le pouvoir d'achat des salariés et qui pèse moins sur la compétitivité de l'économie française", a répété le chef du gouvernement.

François Fillon a, par ailleurs, maintenu l'hypothèse de croissance de 2-2,25% pour l'année 2008 malgré "les vents contraires qui se lèvent". "Il y a un climat qui pèse sur l'économie mondiale qui est incertain", a décalré le Premier ministre. Au nombre des risques, le chef du gouvernement a relevé la "facture pétrolière", "les conséquences de la crise des subprimes qui ne sont pas derrière nous", "une situation géopolitique qui n'est pas très fameuse" (Iran, Pakistan...), le "poids de la Chine qui ne cesse de s'accroître". Pour 2007, François Fillon s'est montré optimiste, estimant que le taux de croissance de la France serait "près de 2%, entre 1,9 et 2%"
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeLun 14 Jan 2008 - 9:39

rue89 14/01

Economie: Fillon aperçoit des "vents contraires"
Par Pascal Riché (Rue89) 00H24 14/01/2008

François Fillon a décidé de maintenir une hypothèse de croissance de 2-2,25% pour la France en 2008. Méthode Coué?




Après avoir humé l'air économique, le capitaine Fillon en est convenu dimanche, lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro: "C'est vrai qu'il y a aujourd'hui un certain nombre de vents contraires qui se lèvent." Pour le Premier ministre français, "il y a un climat qui pèse sur l'économie mondiale qui est incertain". Mais pas question pour autant de modifier la voilure ou de changer de cap. Fillon ne compte pas réviser la prévision officielle de croissance pour la France pour 2008: entre 2% et 2,25%. En 2007, la croissance était pourtant déjà en dessous de 2%...

Y-a-t-il un risque de récession?

Aux Etats-Unis, ce risque existe, pas de doute. L'économie américaine est en phase de ralentissement. Le nombre de créations d'emplois était décevant en décembre, et le chômage est passé de 4,7% à 5%. Personne aujourd'hui n'exclut une récession, qui serait la conséquence de plusieurs facteurs:

D'abord, la chute du prix de l'immobilier, précipitée par la crise des subprimes (qui a commencé pendant l'été dernier par des accidents de remboursement d'emprunts immobiliers). Ces difficultés ont contaminé le secteur bancaire, ce qui a pesé sur le crédit.
Ensuite, la hausse du prix du pétrole: il a triplé depuis 2003, et continue à grimper. Le prix d'autres matières premières sont également en hausse. Les tensions politiques concernant l'Iran l'Irak, le Nigeria ou le Pakistan n'arrangent rien.
Les taux d'intérêts augmentent ("se tendent") par crainte de l'inflation. Sur les marchés, les prêteurs demandent en effet une rémunération supérieure sur les crédits à long terme, afin de tenir compte de ce risque. Cette hausse des taux ne manquera pas d'aggraver la crise des subprimes.
Cette morosité américaine est en grande partie partagée par l'économie européenne:

L'économie européenne, d'abord, n'est pas à l'abris de la hausse des prix du brut et du gaz.
Son système bancaire a été touché par la crise des subprimes. Le Crédit agricole a révélé que la crise des subprimes allait lui coûter 1,6 milliard d’euros.
La Banque centrale européenne (BCE), qui voit l'inflation augmenter, risque de durcir sa politique, alors que les risques de récession nécessiteraient en principe une baisse des taux d'intérêt.
Enfin, la baisse du dollar n'est pas une bonne nouvelle pour les exportations européennes.
Pourquoi s'alarme-t-on de l'inflation aujourd'hui, alors que les prix du brut augmentent depuis 2003?

Jusque-là, la baisse des prix des produits asiatiques permettait de contrebalancer l'effet de la hausse des prix du pétrole sur le niveau d'inflation. Mais cette chute des prix, selon les experts, touche à sa fin. Les Etats-Unis font pression pour que la Chine réévalue sa monnaie.

Par ailleurs, les salaires réels, dans les pays industrialisés sont restés très sages (cf. le débat en France sur le pouvoir d'achat, le vrai poison du mandat de Nicolas Sarkozy). Le partage de la valeur ajoutée s'est fait de plus en plus au détriment des salaires. Là encore, cela a compensé l'impact des prix de l'énergie sur l'inflation...

On évoque aujourd'hui le risque d'une hausse des prix de l'alimentation, entraînée par les tensions sur les marchés de l'énergie. En effet, de plus en plus de pays, comme le Brésil, recourrent largement aux biocarburants. Les marchés de l'énergie et ceux des produits agricoles sont donc interconnectés.

Les banques centrales peuvent-elles éviter la crise?

Lorsque l'économie va mal, il existe un remède éprouvé: la baisse des taux d'intérêt directeurs par les banques centrales. Ce sont ces taux de refinancement des banques qui donnent le "la" sur les taux à court terme. S'ils baissent, cela encourage le crédit, les projets, la croissance.

Le problème, c'est que les banques centrales craignent également un retour de l'inflation. Et que leur instrument pour lutter contre l'inflation, c'est la hausse des taux d'intérêt.

Les responsables des banques centrales doivent donc choisir: quelle est leur priorité, combattre l'inflation ou le chômage? La banque centrale américaine a pour mission de combattre l'inflation ET le chômage. Le dilemme est pour elle difficile, mais elle semble avoir choisi de favoriser l'activité, quitte à subir un peu plus d'inflation. Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a indiqué que "des récents changements de perspectives économiques et des risques pour la croissance" rendraient nécessaires de nouvelles baisses des taux d'intérêt.



La Banque centrale européenne, en revanche, a pour unique mission de maintenir l'inflation à moins de 2%. Elle sera donc encline à opter pour une politique rude. Son président Jean-Claude Trichet a d'ores et déjà froncé les sourcils, menaçant de relever les taux directeurs de la BCE si les entreprises augmentaient les salaires pour tenir compte de la hausse des prix: "Nous appelons tous les décideurs à ne pas laisser une spirale des prix se mettre en route. Nous ne tolérerons pas le démarrage d'effets de second tour." Le risque est que la banque centrale, par une politique trop stricte, ne bloque complètement la machine économique européenne.

Entre la Fed et la BCE, un grand écart se prépare donc.

Les prix du pétrole vont-ils continuer à grimper?

Il y a deux façons de faire baisser un prix: augmenter l'offre ou réduire la demande.

Côté offre, l'Opep, le cartel des pays producteurs, a en main une clé: elle pourrait faire un geste, en augmentant les plafonds de production de ses pays membre, lors de sa réunion du 1er février. Mais l'Opep n'a plus la puissance qu'il avait dans les années 70, loin de là, et personne ne mise trop sur un tel scénario.

Côté demande, la Chine et l'Inde continuent de connaître une croissance rugissante, dévoreuse d'énergie. Finalement, seule une récession américaine serait aujourd'hui susceptible d'entraîner à coup sûr une baisse de la demande.

C'est justement ce sur quoi pariaient les marchés cette semaine. Après être monté à 100 dollars le baril, le prix du brut est descendu à 94 dollars.
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeDim 20 Jan 2008 - 10:33

marianne2 20/01


Croissance: Bercy revoit sa copie
Christine Lagarde annonce une révision à la baisse des prévisions de croissance, et désigne un coupable: la situation internationale. Seulement?


Le 16 décembre dernier, Eric Woerth, ministre du Budget, maintenait sa prévision de croissance pour 2008 : «entre 2 et 2,5 %, c'est-à-dire 2,25 %, prévision sur laquelle a été construit le budget de la France pour 2008». Et il ajoutait : «Il n'y a aucune raison» de réviser à la baisse cette prévision, sinon «ce serait un signal extrêmement désagréable et négatif pour l'économie». Un mois plus tard, le 17 janvier, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, n'a pas craint d'envoyer un tel signal, en déclarant que la croissance française devrait se situer en 2008 «dans la partie basse de la fourchette». Seule la «situation internationale» est mise en cause, car «on a des facteurs endogènes français qui sont solides, on va avoir un déploiement à plein des mesures sur les heures supplémentaires qui vont permettre de travailler plus. Clairement, ça nous mettra sur un chemin vers la croissance grâce à la réforme et à la compétitivité». On peut en douter, et le risque est grand que les mesures prises par le gouvernement aggravent au contraire les effets de la conjoncture internationale.

Le hasard du prix du pétrole
Certes, l'incertitude a rarement été aussi grande, puisque les prévisions vont de 1,5 % pour la BNP à 2,6 % pour l'OFCE. Le gouvernement a également exploré un scénario «pessimiste» (1,75 %) et, par raison de symétrie, un scénario «optimiste» (2,75 %). On pourrait en conclure que, décidément, les conjoncturistes sont incapables d'anticiper les retournements. Mais ce serait en partie injuste car un tel éventail s'explique par des hypothèses différentes, que l'on peut discuter. L'examen de la prévision assez atypique de l'OFCE permet d'identifier les principaux paramètres de cet exercice : taux de change de l'euro, prix du pétrole, taux d'épargne des ménages et évolution des dépenses budgétaires. Sur chacun de ces points, la spécificité de l'OFCE est de retenir des hypothèses favorables à la croissance : stabilisation du dollar à 1,44 euro ; repli du prix du pétrole à 67 dollars en moyenne sur 2008 ; baisse du taux d'épargne et croissance plus rapide que prévue des dépenses budgétaires.
Des hypothèses que l'on est en droit de considérer comme plus réalistes (euro à 1,5 dollar, pétrole à 80 dollars, politique budgétaire restrictive comme prévu et maintien du taux d'épargne) conduisent à une prévision de croissance d'environ 1,6 % en 2008, contre près de 1,9 % cette année. L'hypothèse sur le prix du pétrole est la plus hasardeuse. Mais ce n'est pas pour autant une variable exogène : si le ralentissement aux Etats-Unis s'accentue et se diffuse au reste du monde, la demande de pétrole peut ralentir elle aussi et détendre le marché. Il y a donc une certaine compensation entre croissance mondiale et prix du pétrole. C'est pourquoi le jeu d'hypothèses de l'OFCE ne semble pas cohérent, en postulant à la fois un ralentissement peu marqué aux Etats-Unis et un net repli du prix du baril.
Le taux de change euro/dollar n'est pas non plus exogène. Il dépend à la fois des fondamentaux de l'économie américaine et des politiques menées par les banques centrales. Le ralentissement aux Etats-Unis devrait mécaniquement freiner les importations et réduire le déficit commercial, et ce mouvement est d'ailleurs déjà amorcé. Mais cela peut ne pas suffire à stopper la baisse du dollar, parce que la Fed ne sera pas incitée à baisser son taux d'intérêt face aux menaces de récession, alors que la Banque centrale européenne aura bien du mal à résister à la peur névrotique de l'inflation, surtout au moment où les revendications salariales sont très élevées en Allemagne.

Des employeurs en position de force
Du côté français, les mesures gouvernementales ne sont pas susceptibles d'amortir les effets de la conjoncture mondiale. L'accélération de l'inflation va venir mordre sur le pouvoir d'achat des salariés, qui seront en mauvaise posture pour obtenir des hausses de salaires capables de le maintenir, parce que toutes les mesures gouvernementales déplacent le rapport de forces à leurs dépends. Avec le nouveau régime des heures supplémentaires et des journées de RTT et la réforme du marché du travail, les employeurs seront en position de force pour gérer l'emploi au plus près : minimum d'embauches et de progression salariale. On va s'apercevoir que les mesures sur le temps de travail vont dissuader les employeurs d'embaucher et leur permettre de maintenir la croissance de la productivité à un rythme à peu près équivalent à celui du PIB. Dans ces conditions, il y aura très peu de créations d'emplois, voire pas du tout. Quant à la compétitivité, les quelques dixièmes de points que l'on pourra grapiller sur les salaires ne compenseront pas les dizaines de points perdus depuis cinq ans à cause d'un euro trop fort.
Le taux de chômage réel (hors nouvelles radiations de chômeurs) se maintiendra donc à peu près au même niveau, et l'effet attendu par l'OFCE sur le taux d'épargne ne s'enclenchera pas. Comme par ailleurs le « paquet fiscal » a profité principalement aux plus hauts revenus qui épargnent plus que la moyenne, le taux d'épargne n'aura aucune raison de baisser et la contribution de la consommation à la croissance n'augmentera pas.

Déficit budgétaire: on creuse encore
Seul point positif, le déficit commercial se réduira, mais pour de mauvaises raisons : grâce à une moindre progression des importations plutôt que par un rétablissement des parts de marché à l'exportation. En revanche, le déficit budgétaire va se creuser encore à partir du moment où la croissance sera inférieure à celle qui a été retenue pour construire le budget virtuel de 2008. L'«impulsion budgétaire» ne pourra donc jouer un rôle positif - comme le postule l'OFCE - car on ne voit pas comment le gouvernement pourrait se permettre de laisser filer encore le déficit. Les salariés pourront s'estimer heureux si leur pouvoir d'achat n'est pas rogné par un prélèvement supplémentaire (TVA ou CSG) destiné à compenser les subventions aux entreprises sous forme de nouveaux allègements de cotisations.
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeDim 20 Jan 2008 - 11:01

Et c'est pas les distributeurs qui nous aident...

Citation :
Carburants. Ils ont augmenté leurs marges de 70% depuis octobre.

Les distributeurs français de carburants profitent-ils de la hausse du prix du pétrole pour augmenter leurs marges de façon abusive ? Alors que les automobilistes constatent régulièrement l'envolée des prix à la pompe, les derniers chiffres communiqués hier par l'Union française des industries pétrolières (Ufip) laissent pantois : la marge de distribution sur les carburants est passée de 7 centimes d'euro par litre en octobre à 11,8 centimes en janvier ! Si ce niveau se maintient, cela se traduira pour les consommateurs français par une dépense supplémentaire en carburant de 70 millions d'euros par mois…

Le 10 novembre, lors d'une réunion avec la ministre de l'Économie Christine Lagarde, les distributeurs s'étaient pourtant engagés à « lisser » la hausse des prix à la pompe. Une promesse loin d'être tenue, bien au contraire : alors que les marges de distribution étaient plus ou moins stables depuis des années à 7 centimes par litre, c'est justement à partir de novembre qu'elles ont commencé à augmenter !

Début janvier, face à la pression de l'association UFC- Que Choisir, Christine Lagarde avait demandé aux distributeurs de « justifier leurs chiffres ». Hier, à l'annonce de cette nouvelle hausse, elle a simplement indiqué qu'elle « fera le point » avec eux fin janvier ou début février pour voir s'ils « tenaient leurs engagements ». Réaction dilatoire...

En attendant, l'UFC-Que Choisir demande aux distributeurs de montrer leur bonne foi et « d'abaisser immédiatement de 4 centimes leur marge », pour revenir au niveau pratiqué ces dernières années. De son côté, l'Ufip estime qu'il est « prématuré » de dire si oui ou non les distributeurs ont tenu leurs engagements, tout en reconnaissant que cette hausse des marges est « surprenante ». « Mais il faudra analyser cela avec du recul, sur tout le mois de janvier », explique Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'Ufip.

Outre l'essence et le gazole, cette hausse touche également le fioul domestique, dont la marge de distribution est passée de 8,9 centimes en octobre à 13,9 centimes sur les relevés des 7 et 14 janvier. Avec un baril de pétrole qui tourne autour des 100 $ et qui affecte déjà les prix à la pompe, cette hausse « surprenante » est particulièrement difficile à encaisser pour les consommateurs.

Christophe Guguen
Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2008/01/17/426942-Prix-a-la-pompe-les-distributeurs-se-servent.html
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http://www.eons.fr
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 23 Jan 2008 - 13:23

nous on a la Gourdasse, les Allemand ont Angela, donc eux admettent que la croissance sera de 1,7% .

..nous on continue à dire 2,25%!

Allemagne: prévision de croissance pour 2008 abaissée à 1,7%




Le gouvernement allemand a abaissé mercredi comme prévu son estimation de croissance du Produit intérieur brut pour cette année à 1,7%, contre une précédente prévision de 2%.

La chancelière Angela Merkel avait déjà divulgué ce chiffre mardi soir lors d'un entretien à la radio.

Après 2,5% en 2007, le rythme de la croissance va donc nettement ralentir, alors que l'économie américaine s'affaiblit, que le secteur bancaire se débat toujours avec les conséquences de la crise des crédits immobiliers à risques de l'été 2007 et que les marchés financiers sont victimes de mouvements de panique.

Le ministre de l'Economie, le conservateur Michael Glos, a assuré que l'Allemagne était "sur une bonne trajectoire", avec "une croissance qui profite à tous, un taux d'activité record et un budget à l'équilibre".

Berlin table sur la poursuite cette année du recul du chômage, qui a déjà beaucoup baissé en 2007. A la fin 2008, le pays devrait afficher un taux de chômage brut de 8,2%, contre 9% fin 2007 et près de 12% en 2005.

La nouvelle prévision de Berlin est globalement en ligne avec celles de la Bundesbank (1,6%) et de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (1,8%), revues à la baisse en décembre.

La publication de ces nouveaux chiffres intervient après un début de semaine houleux à la Bourse de Francfort qui, comme les autres places mondiales, a réagi aux inquiétudes sur la conjoncture mondiale, et notamment américaine. Lundi, l'indice Dax de Francfort a perdu plus de 7%, sa plus grosse chute depuis septembre 2001.

Mais M. Glos a répété mercredi que ces mouvements n'avaient rien à voir avec la réalité de l'économie allemande, dont les bases sont selon lui toujours solides. "Nous ne devons pas oublier que le Dax a beaucoup monté ces cinq dernières années", a-t-il ajouté. "Il ne faut pas sur-estimer la correction actuelle".





© 2008 AFP
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 23 Jan 2008 - 19:48

Les députés PS à Lagarde : "Tout va très bien Madame la Marquise"
NOUVELOBS.COM | 23.01.2008 | 19:39

Interrogée par Laurent Fabius sur la crise financière, la ministre de l'Economie a répondu que "l'économie réelle (fonctionnait) bien". Les élus de l'opposition ont alors repris en chœur le refrain de la chanson de Ray Ventura.

Les députés PS ont entonné "tout va très bien Madame la Marquise", mercredi 23 janvier à l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions d'actualité à l'adresse de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, questionnée par Laurent Fabius sur la crise financière.
Affirmant que "l'économie réelle (...) fonctionne bien", Christine Lagarde a tracé un tableau flatteur de sa politique, citant la hausse de la consommation, les créations d'entreprises et d'emplois et assurant que la France a "fait dans ce contexte (de crise financière) avant et mieux que les Etats-Unis".
Sitôt la ministre revenue au banc du gouvernement, les élus parfois hilares ont repris en chœur le refrain créé en 1935 par le chanteur Ray Ventura, lancé par le député du Nord, Christian Bataille.

"Stopper l'attitude dogmatique"

Auparavant l'ancien Premier ministre Laurent Fabius avait fait "six propositions" face à la crise financière.
Il avait suggéré que le gouvernement formule des objectifs économiques "en ligne avec les évènements", mène une "action particulière en direction des PME et des ménages", agisse au niveau européen pour "stopper l'attitude dogmatique" de la BCE, exige au niveau internationale "une transparence des règles financières, bancaires" et demande "que le FMI se voit confier une mission d'alerte sur ces sujets".
Le PS reproche au gouvernement de "faire comme si les évènements ne concernent pas la France" et de "faire la politique de l'autruche", selon les propos de députés.
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 30 Jan 2008 - 11:13

Tout sur la croissance en France - Page 9 13665

Croissance : Woerth écarte toute révision des prévisions pour 2008
Challenges.fr | 30.01.2008 | 09:26 | Réagir à l'article

Le ministre du Budget estime néanmoins que les caisses de l'Etat "ne sont pas vides, mais plus que vides".



Eric Woerth a déclaré, mardi 29 janvier, que les caisses de l'Etat "ne sont pas vides, mais plus que vides", tout en se voulant rassurant sur la résistance de l'économie française à la crise.
"Le président, quand il dit que les caisses sont vides, a raison. Les caisses ne sont pas vides, elles sont plus que vides, elles sont en déficit de 38 milliards", a indiqué le ministre du Budget devant les députés de la commission des Finances.
Il a cependant estimé qu'il "n'est pas de temps de revoir nos prévisions (pour 2008) et cela serait une erreur".
Le budget 2008 repose sur une hypothèse de croissance de 2,25% et un taux d'inflation de 1,6%.
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Jacqueline25




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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 30 Jan 2008 - 11:20

juju41 a écrit:
Les députés PS à Lagarde : "Tout va très bien Madame la Marquise"

MDR !!!

L'assemblée ressemble un peu à "la classe " , mais c'était bien a propos !
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juju41

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeJeu 14 Fév 2008 - 9:51

La croissance française a été de 1,9 % en 2007
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.02.08 | 09h18



Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,3 % en volume au quatrième trimestre 2007 et de 1,9 % sur l'ensemble de l'année, selon les premiers résultats des comptes trimestriels publiés jeudi 14 février par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Après avoir longtemps affirmé que la croissance atteindrait au moins 2,25 %, hypothèse sur laquelle était bâti son budget 2007, le gouvernement a reconnu depuis quelques semaines qu'elle serait "autour de 2 %", voire légèrement inférieure.


Le PIB français avait rebondi de 0,8 % au troisième trimestre après avoir progressé de 0,3 % au deuxième et de 0,6 % au premier. Il avait augmenté de 2,2 % en 2006 et de 1,7 % en 2005.

HAUSSE DE 2,3 % DE LA CONSOMMATION DES MÉNAGES


Au quatrième trimestre, les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,4 % après + 0,8 % au trimestre précédent, contribuant à hauteur de 0,5 point à la croissance. Sur l'ensemble de l'année, les dépenses de consommation des ménages sont en hausse de 2,3 %.

Les dépenses d'investissement des entreprises non financières sont restées dynamiques, à + 1 % après + 1,1 % au troisième trimestre. Sur l'ensemble de l'année, elles affichent une progression de 4,9 %. Durant la même période, le commerce extérieur a contribué négativement à la croissance, à hauteur de 0,3 point de PIB.

Les résultats détaillés des comptes nationaux trimestriels seront publiés le 28 mars.
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Korigan

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeJeu 14 Fév 2008 - 11:08

j ai le souvenir que le nain à clakette avait promis quil irait chercher la croissance ... Tout sur la croissance en France - Page 9 949190 c equi avait fait rire ceux qui connaissent un peu le sujet ....mais le pire est que le budget de l Etat est claculé sur une croissance de 2 %...sans evidemment parler de la croissance pour 2008...
quant on pense qu il a cramé 15 milliards d euros en moins d un mois pour un résultat que chacun connait ...
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juju41

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeVen 15 Fév 2008 - 8:13

Fillon maintient sa prévision de croissance et insiste sur les réformes


15/02/2008-[04:05] - AFP


PARIS, 15 fév 2008 (AFP) - François Fillon maintient sa prévision d’une croissance "proche de 2%" en 2008, malgré la crise, et insiste sur l’urgence de réformer pour profiter d’une éventuelle reprise économique, dans un entretien à paraître samedi.

"Plus la crise internationale est sérieuse, plus la France doit se dépêcher d’accomplir les réformes qui vont lui permettre de profiter du moindre vent porteur", affirme le Premier ministre au Figaro-Magazine. Interrogé sur ses prévisions de croissance pour 2008, M. Fillon "ne croit pas que nous serons très en dessous" de la fourchette de 2 à 2,25% annoncée en janvier par le gouvernement, tout en admettant que "personne n’est aujourd’hui en mesure de prévoir le ralentissement de l’économie américaine". Selon lui, les allègements fiscaux adoptés dès l’été 2007 "correspondent exactement à ce dont avait besoin une économie soumise à un risque dû à une crise internationale". Ils vont "booster dans un contexte difficile la croissance française", dit-il. "C’est la raison pour laquelle je pense que la croissance de 2008 sera proche de 2%". L’objectif de l’exécutif est d’atteindre une croissance annuelle de 3% au moins. Le Premier ministre dément par ailleurs préparer un plan de rigueur, définissant une nouvelle fois sa politique économique par le triptyque "travailler plus, investir plus et dépenser moins". François Fillon défend enfin l’éventualité d’une intervention économique de l’Etat à l’usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), pointant le caractère "stratégique" de l’acier pour un pays. "Tous les grands pays libéraux autour de nous ont une politique d’intervention massive de l’Etat", lance-t-il. "Quand le président des Etats-Unis met 150 milliards de dollars dans l’économie, ce n’est pas du libéralisme", ni quand il soutient l’avionneur Boeing "à travers des contrats militaires considérables". "La France a le droit d’utiliser les mêmes instruments que ses voisins", conclut le Premier ministre.
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeVen 15 Fév 2008 - 9:46

Citation :
Selon lui, les allègements fiscaux adoptés dès l’été 2007 "correspondent exactement à ce dont avait besoin une économie soumise à un risque dû à une crise internationale". Ils vont "booster dans un contexte difficile la croissance française", dit-il.
Cela a en effet peut-être boosté la croissance des revenus des gros patrons (+40% 2007)... À part ça, personne d'autre que lui n'a vu la moindre retombée positive.
Citation :
"C’est la raison pour laquelle je pense que la croissance de 2008 sera proche de 2%".
Avec une marge d'erreur de 1%, il a de bonnes chances d'avoir raison. Laughing
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeLun 18 Fév 2008 - 9:01

Croissance: Christine Lagarde affirme que la France va "tangenter les 2% en 2007"
PARIS (AFP) - 17/02/2008 23h19


La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, le 12 février 2008 à Bruxelles



La ministre de l'Economie Christine Lagarde a affirmé dimanche que la croissance française devrait "tangenter les 2%" en 2007.



"Je persiste à penser que nous allons tangenter les 2%", a dit Mme Lagarde sur France 3.



Selon la première estimation publiée jeudi par l'Insee, le produit intérieur brut de la France a progressé de 1,9% en 2007. Les chiffres définitifs seront connus en mai.



Après avoir longtemps affirmé que la croissance atteindrait au moins 2,25%, le gouvernement avait reconnu depuis quelques semaines qu'elle serait "autour de 2%", voire légèrement inférieure.



Par ailleurs, interrogée sur des rumeurs selon lesquelles Bercy travaillerait sur le scénario d'une croissance de 1,6% pour 2008, alors que l'hypothèse retenue pour le budget est une fourchette de 2%-2,5%, Mme Lagarde a estimé que la France allait "mieux résister que la moyenne de nos voisins européens".



Elle a souligné qu'avec les prévisions des différentes institutions ou organisations internationales, on avait pour la France "tout ce qu'on veut entre 1,3% et 2,2%".



Elle s'est réjouie que pour 2008, les "prévisions pour la France de la Commission européenne et du FMI sont exactement en ligne avec celles de l'Allemagne, ce qui n'était pas le cas en 2007".



"Nos réformes et les créations d'emplois dont est porteuse notre croissance vont nous aider à passer l'année 2008", a assuré la ministre, en insistant sur l'augmentation du crédit-impôt recherche.



Elle a qualifié de chiffres "extrêmement positifs" les quelque 300.000 créations d'emplois et autant de créations d'entreprises enregistrées en 2007.




© 2008 AFP
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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 20 Fév 2008 - 17:56

France: le FMI revoit en baisse la prévision de croissance 2008 à 1,5%
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu mercredi en forte baisse sa prévision de croissance pour la France, à 1,5% pour 2008 contre 2% prévus en octobre, lors de la publication de son étude économique annuelle du pays.
Nouvelobs Mercredi 20 février 2008 17:02
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Dakota




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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitimeMer 20 Fév 2008 - 19:23

Et pour la moyenne des pays comparables, que donne le calcul du FMI?

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MessageSujet: Re: Tout sur la croissance en France   Tout sur la croissance en France - Page 9 Icon_minitime

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