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| Tout sur la croissance en France | |
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Auteur | Message |
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LuK
Nombre de messages : 107 Date d'inscription : 21/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Jeu 13 Sep 2007 - 23:04 | |
| De toute façon, leur "fourchette prévisionnelle" est systématiquement surévaluée, ça fait des années qu'on se retrouve en dessous et qu'on creuse le déficit, un peu de réalisme ne ferait pas de mal. Même son argument est foireux... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 14 Sep 2007 - 10:57 | |
| Lagarde va prôner la rigueur devant les EuropéensCYRILLE LACHEVRE. Publié le 14 septembre 2007Actualisé le 14 septembre 2007 : 09h29 Christine Lagarde doit se faire l'avocate d'un programme présidentiel jugé coûteux à l'étranger.
Marmare/Le Figaro
Christine Lagarde doit se faire l'avocate d'un programme présidentiel jugé coûteux à l'étranger.
Marmare/Le Figaro 14/09 .
ENFIN SEULE ! Deux mois et demi après sa nomination au ministère de l'Économie, Christine Lagarde passe aujourd'hui son premier vrai test international avec la réunion des ministres des Finances de la zone euro - l'Eurogroupe - à Porto.
Le défi n'est pas mince. « Nous devons convaincre nos partenaires de ne pas se focaliser sur les conséquences budgétaires à court terme de notre plan de relance et leur démontrer que nous sommes en train d'engager de vraies réformes structurelles qui répondent parfaitement aux préconisations de l'agenda de Lisbonne », explique-t-on au sein de son cabinet. En d'autres termes, Christine Lagarde doit se faire l'avocate d'un programme présidentiel jugé coûteux, à l'étranger, et plaider pour l'indulgence de nos partenaires.
L'occasion, peut-être aussi, de se rattraper aux yeux de Nicolas Sarkozy qui a peu goûté sa récente « gaffe » lorsqu'elle a évoqué un plan de « rigueur » dans la fonction publique. Des propos totalement assumés dans son entourage. « Le mot rigueur n'était pas destiné aux Français mais à nos partenaires européens... C'était un message de bonne volonté sur nos intentions en matière de gestion », explique l'un de ses conseillers qui regrette qu'elle ait été aussi vite corrigée par l'Élysée et Matignon. « Son parler vrai plaît aux Français », assure un autre en citant le dernier baromètre Ifop-Paris Match où Christine Lagarde est le seul ministre à gagner des places avec un bond de 6 points à 42 % d'opinions favorables. Pour défendre sa politique économique, le ministre « vient dire à ses homologues que la France a entendu leurs critiques », décrypte-t-on à Bercy.
Retour à l'équilibre en 2010
« Nous leur avons présenté un scénario de retour à l'équilibre des finances publiques en 2010 si la croissance économique le permet et à 2012 sinon, avec des hypothèses de croissance raisonnables. » Surtout, « l'Europe nous avait demandé des réformes en matière de flexibilité du marché du travail et d'accroissement de la compétitivité : nous avons commencé à les faire, par exemple avec la détaxation des heures supplémentaires ». Les décrets d'application sont prêts, a d'ailleurs indiqué Christine Lagarde avant-hier soir, et ils seront rapidement publiés pour permettre « aux DRH de se préparer » avant le 1er octobre. En matière de budget de l'État aussi, Bercy estime avoir fait des efforts : en 2008, le rythme de progression de la dépense publique sera divisé par deux.
Comment ses homologues réagiront-ils à ces multiples gages de bonne volonté ? « Chacun verra midi à sa porte », reconnaît un haut fonctionnaire. « Le plus important est qu'ils comprennent le message de fond : on ne réforme pas la France sans restaurer au préalable un climat de confiance. Donnez-nous du temps pour y parvenir. » | |
| | | Nadette
Nombre de messages : 2160 Age : 52 Localisation : Courbevoie Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 14 Sep 2007 - 23:30 | |
| Jusqu'à quand prendront-ils les français pour des imbéciles? ils ne savent pas qu'avec internet, on lit et entend tout ce qui se dit à l'étranger? le double langage est d'une stupidité sans fond. | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 14 Sep 2007 - 23:42 | |
| D'ici 2010, ça peut marcher. On ne sait jamais. | |
| | | minh
Nombre de messages : 57 Age : 32 Localisation : Cachan , 94 Date d'inscription : 22/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 15 Sep 2007 - 1:20 | |
| - Nadette a écrit:
- Jusqu'à quand prendront-ils les français pour des imbéciles? ils ne savent pas qu'avec internet, on lit et entend tout ce qui se dit à l'étranger? le double langage est d'une stupidité sans fond.
En effet , internet contredit le raisonnement avancé par Lagarde ou plutot son entourage , mais n'oublions pas que ce moyen n'est encore employé majoritairement ... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 15 Sep 2007 - 9:37 | |
| - Nadette a écrit:
- Jusqu'à quand prendront-ils les français pour des imbéciles? ils ne savent pas qu'avec internet, on lit et entend tout ce qui se dit à l'étranger? le double langage est d'une stupidité sans fond.
Tant que ça semblera fonctionner... Ça lui a tellement bien réussi pour les présidentielles, à Naboléon, qu'il va user le procédé jusqu'à la corde. | |
| | | nanou40
Nombre de messages : 100 Localisation : landes Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 15 Sep 2007 - 14:44 | |
| Non, non, Nicolas a dit : " Je veux..." et la suite... http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-955552@51-948195,0.html | |
| | | Nadette
Nombre de messages : 2160 Age : 52 Localisation : Courbevoie Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 15 Sep 2007 - 14:45 | |
| pfft "je veux" ...les gamins à 3 ans ont compris qu'on n'a pas toujours ce qu'on veut ! | |
| | | nanou40
Nombre de messages : 100 Localisation : landes Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 15 Sep 2007 - 14:46 | |
| Non, non, Nicolas a dit : " Je veux..." et la suite... http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-955552@51-948195,0.html | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 15 Sep 2007 - 15:07 | |
| - Citation :
- "Le 18 septembre, j'annoncerai un certain nombre de réformes qui seront applaudies des deux mains par les Européens. Je serai au rendez-vous"
Apprêtons-nous au pire. Quant aux applaudissements, je serais fort surpris qu'ils apparaissent hors de ses rêves. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 15 Sep 2007 - 15:16 | |
| surtout que Lagarde s'est bien fait taclée...
Lagarde tancée par l’Europe A Porto, les ministres des Finances ont épinglé les finances nationales. Par JEAN QUATREMER QUOTIDIEN : samedi 15 septembre 2007
« On aimerait la croire», soupire Didier Reynders, le ministre belge des Finances, à propos de son homologue française. Car c’est être en dessous de la vérité que de dire que Christine Lagarde n’a pas convaincu, comme cela était prévisible ( Libération de vendredi) ses douze partenaires de la zone euro, réunis vendredi et samedi au Portugal. Sa mission était, il est vrai, impossible : comment faire croire à ceux qui savent parfaitement additionner deux et deux qu’avec une croissance en berne (1,9 % attendus cette année contre 2,4 % prévus), des cadeaux fiscaux distribués sans compter (15 milliards d’euros par an), une absence d’économie budgétaire et des réformes structurelles qui se font attendre, que la France parviendra à équilibrer ses comptes publics d’ici à 2010, comme elle s’y était engagée en avril, à Berlin, avant l’élection de Nicolas Sarkozy ?
«Efforts». Paris n’a donc pas échappé, en dépit de l’ambiance délibérément conviviale de cette réunion «informelle» et de l’absence du très exigeant grand argentier allemand, Peer Steinbrück, retenu à Berlin, à un nouveau rappel à l’ordre. «Les ambitions dont la France a fait preuve […] ne correspondent pas tout à fait au niveau des attentes qui est le nôtre», a souligné avec un sens certain de la litote Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois : «La France devra amplifier son effort de réduction de la dépense publique.» Pour Joaquin Almunia, le commissaire européen chargé des Affaires économiques et financières, «cela demande des efforts des autorités françaises et une pression des pairs qui se poursuivra». Christine Lagarde n’a pas hésité à reconnaître que «tous les Etats membres ne sont pas satisfaits» du maintien à un niveau élevé du déficit français (2,4 % du PIB espéré cette année, 2,3 % en 2008) et du report de 2010 à 2012 de l’objectif d’équilibre budgétaire. Le programme de stabilité modifié, transmis par la France en ce début de semaine, a suscité beaucoup de réserves : pour parvenir à l’équilibre des dépenses publiques en 2012, les autorités françaises tablent, en effet, sur une croissance jugée optimiste de 2,5 % à partir de 2009. Pour tenir la date de 2010, il faudrait que l’activité économique croisse de 3 % l’an à compter de 2009, ce que le programme de stabilité juge possible. Lagarde a néanmoins dû concéder que «3 % est un scénario très positif». «Féliciter». Lagarde a pu se détendre en détaillant les réformes structurelles que Sarkozy compte mettre en œuvre. «Il convient de féliciter la France pour l’ampleur des réformes que le gouvernement veut engager», a lancé Juncker. Mais si la dégradation des finances publiques françaises est un fait, les réformes, elles, en sont au stade des intentions. Chacun se souvient qu’en 1995, la rue avait eu raison des projets gouvernementaux. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Dim 16 Sep 2007 - 9:15 | |
| 15/09/2007 Sarkozy contre l'euro
Ce banquier central d’un pays de la zone euro ne cache pas sa colère : « que veut Nicolas Sarkozy ? Faire exploser l’euro ? A-t-il un agenda caché ? » Les nouvelles attaques contre la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la gouvernance économique de l’eurozone menées, sabre au clair, par le chef de l’État, ont consterné, et le mot est faible, les ministres des Finances et les banquiers centraux des Vingt-sept réunis à Porto, vendredi et samedi. Alors que la situation des marchés financiers demeure plus que précaire, après la crise du crédit immobilier spéculatif, Sarkozy a donné l’impression de verser de l’huile sur le feu au pire moment. Face au comportement jugé « irresponsable », selon le mot d’un participant, du Président français, les grands argentiers et les banquiers centraux ont serré les rangs.
Selon Le Monde daté de dimanche/lundi, le chef de l’État a jugé que le Président de la BCE, Jean-Claude Trichet, et le président de l’Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, n’avaient pas été à la hauteur dans la gestion de la crise financière de l’été. « Quelle initiative a prise » Juncker, s’est-il interrogé devant quelques journalistes, dans l’avion qui le conduisait vendredi en Hongrie ? « Sur le capitalisme financier, c’est Angela Merkel et moi qui menons le débat. Il n’est pas absurde que le président de l’Eurogroupe s’interroge ».
Certes, la BCE, pour rassurer les marchés, n’a pas augmenté ses taux d’intérêt le 6 septembre dernier, contrairement à ce qui était prévu, « mais j’ai trouvé curieux d’injecter des liquidités sans baisser les taux ». Pour le chef de l’État, « on a fait des facilités pour les spéculateurs, on complique la tâche pour les entrepreneurs ». Ravi de ses « coups de boutoir », comme il le dit lui-même au Monde, il ne s’est pas arrêté en si bon chemin : il a accusé Peer Steinbrück, le grand argentier allemand avec lequel il a eu une vive prise de bec le 9 juillet dernier (Libération du 13 juillet) d’avoir une « vision comptable des choses ». « Que la croissance soit à 1,9 % ou 2,3 %, au fond cela ne change pas grand-chose, car, ce que je veux, c’est 3 % »…
Jean-Claude Juncker s’est gentiment moqué de son homologue : « je ne commente pas les propos en l’air. Ils ont bien été tenus dans un avion, non ? » Et, montrant ses magnifiques bretelles : « je les ai mises pour me les faire remonter par Sarkozy », s’est-il esclaffé devant quelques journalistes… Le président de la Bundesbank, Axel Weber, lui, a réagi avec un mépris à peine déguisé, les Allemands n’ayant pas l’habitude de plaisanter avec la monnaie : « le degré de nouveauté des propos du Président est nul, leur influence sur les décisions de la BCE l’est aussi ». Peer Steinbrück, lui, a rappelé que « l’action de la BCE a été très largement saluée ici ». Le ministre des finances autrichien, Wilhelm Molterer, considère aussi que « la BCE agit de façon appropriée, correcte ». Et de souligner : « il est dans l’intérêt de tous de soutenir la BCE, c’est ce que je fais et je pense que tout l’Eurogroupe le fait également ».
Même Christine Lagarde, la ministre française, a déclaré à un journaliste de Reuters que « la BCE est une institution indépendante, il n'y a pas de débat à ce propos, et nous sommes tous très contents de ce que la BCE a fait cet été face (...) aux turbulences sur les marchés financiers ». Mais il est vrai que la déclaration a été faite vendredi, avant que les déclarations de Sarkozy ne soient connues...
Diplomatiquement, Jean-Claude Trichet (photo) s’est dit surpris des propos du Président : la semaine dernière, a-t-il rappelé, « il a dit qu’il approuvait » la décision de son institution de maintenir les taux d’intérêt inchangé, et même, a-t-il ironisé, « qu’il pensait que c’était grâce à son influence ». Pourquoi un tel changement de ton ? Il a aussi rappelé que, durant la crise financière, Jean-Claude Juncker et lui-même avaient été en contact permanent, contrairement à ce que semble penser le Président français.« Notre action depuis le 9 août dernier a été sage, rapide, conduite avec sang-froid. Cela a été salué unanimement ici », a estimé Trichet.
Ce qui a frappé tout le monde à Porto, c’est l’incroyable amateurisme de Sarkozy qui ne semble pas savoir de quoi il parle. Ainsi, les centaines de milliards d’euros de prêts à très court terme accordés aux banques par la BCE ont déjà été récupérés et n’avaient pour objet que d’éviter l’implosion du système bancaire, qui aurait nui gravement à l’ensemble de l’économie, et non d’aider les « spéculateurs ». Trichet l’a souligné : « le monde entier sait que nous avons lutté contre la spéculation et les spéculateurs ».
La Banque d’Angleterre vient d’ailleurs de démontrer que sa réticence à injecter des liquidités dans le système se paye cash : elle a dû intervenir en urgence pour sauver de la faillite la banque Northern Rock, sans parvenir à enrayer la panique des petits épargnants. Rien de tel dans la zone euro. De même, considérer qu’une baisse de la croissance de 0,5 % n’est pas grave, car on vise 3 % l’an est un raisonnement qui en a laissé plus d’un bouche bée. Enfin, chacun se demande si le Président a conscience qu’il fait de la politique à crédit, sur le dos de ses partenaires : si le franc existait encore, ses déclarations auraient déclenché une crise monétaire grave qui aurait coûté cher à la France.
Au final, la sortie de Sarkozy ne fait que souligner davantage le total isolement de la France sur les sujets monétaire et financier. Certains voient dans les déclarations de Sarkozy l’influence de son « conseiller spécial », le souverainiste Henri Guaino qui se comporte en véritable ministre « fantôme » de l’Économie et des Finances. La question est désormais sur toutes les lèvres : à quoi sert Christine Lagarde qui s’est, une nouvelle fois, retrouvée désavouée et en porte-à-faux vis-à-vis de ses collègues ?
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/09/sarkozy-contre-.html | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Dim 16 Sep 2007 - 9:47 | |
| - Citation :
- « Que la croissance soit à 1,9 % ou 2,3 %, au fond cela ne change pas grand-chose, car, ce que je veux, c’est 3 % »
Dans un sens, il a tout à fait raison : ça ne change pas grand-chose, car ses 3%, il ne les aura pas de toute façon. - Citation :
- Ce qui a frappé tout le monde à Porto, c’est l’incroyable amateurisme de Sarkozy qui ne semble pas savoir de quoi il parle.
On s'en aperçoit de plus en plus, qu'il parle sans savoir. Vivement que la majorité des Français en prenne conscience. | |
| | | doubs25
Nombre de messages : 39 Age : 34 Localisation : Doubs Date d'inscription : 12/09/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Dim 16 Sep 2007 - 12:47 | |
| A Sarkozy et l'euro...une histoire d'amour et de haine ^^ Non, les objectifs donnés par Sarkozy ne seront jamais atteints. Son amateurisme et ses cadeaux fiscaux allant cntre la logique vont finir par mettre les Français devant la dure réalité... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 17 Sep 2007 - 10:03 | |
| Le figaro 17/09
Les Vingt-Six font bloc face aux critiques du président français De notre envoyé spécial à Porto PIERRE AVRIL. Publié le 17 septembre 2007Actualisé le 17 septembre 2007 : 07h10
BIEN qu'absent de Porto, l'ombre de Nicolas Sarkozy a plané durant la réunion informelle des 27 ministres des Finances qui s'est achevée ce week-end dans la cité portugaise. Les critiques que le chef de l'État a adressées, lors de son voyage à Budapest, à l'égard des principaux responsables de la zone euro, Jean-Claude Juncker et Jean-Claude Trichet, ont ému les grands argentiers européens, les conduisant à faire bloc derrière leurs deux représentants. Le président de l'Eurogroupe s'est vu reprocher son inertie face à la crise financière. « Quelle initiative a-t-il prise ? », s'est demandé Nicolas Sarkozy, conseillant au doyen des sommets européens de « s'interroger ». Pour sa part, le président de la Banque centrale européenne a « injecté des liquidités sur les marchés sans baisser les taux » d'intérêt. « On a fait des facilités pour les spéculateurs, on complique la tâche pour les entrepreneurs », a critiqué le chef de l'État.
La charge de Nicolas Sarkozy contre Jean-Claude Juncker a d'autant plus surpris les Vingt-Six, que, dans le passé, Nicolas Sarkozy n'a jamais caché sa complicité avec le président de l'Eurogroupe. Il a permis son élection à ce poste en 2004 et s'est revendiqué de son soutien lors de la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction du FMI.
Ce week-end, le président de l'Eurogroupe avait néanmoins appelé la France à faire davantage d'efforts budgétaires. Le président de l'Eurogroupe a refusé de commenter les propos du locataire de l'Élysée et a laissé le soin au commissaire aux Affaires économiques de répliquer.
Christine Lagarde isolée
« La critique adressée à Jean-Claude Juncker est injuste », a ainsi jugé Joaquin Almunia. Les Treize ont « agi comme il fallait pour augmenter la confiance des investisseurs et des consommateurs », a-t-il estimé. Depuis octobre 2006, les experts des Vingt-Sept étudient, en cas de défaillance d'une banque présente dans plusieurs autres pays européens, les moyens de renforcer la coopération des autorités nationales de supervision bancaire. Ce week-end, ils se sont vu confier la mission d'accroître la « transparence » et de se « pencher » sur le rôle des agences de notation. Le commissaire au Marché intérieur, Charlie Mc Creevy, n'a pas caché sa réticence à « légiférer ». « Ce n'est pas la quantité des initiatives qui comptent, mais leur qualité », a déclaré pour sa part Joaquin Almunia.
Quant aux divergences entre Jean-Claude Trichet et Nicolas Sarkozy, elles sont connues. Directement visé, le président de la BCE a affirmé que l'institution « protégeait les citoyens européens quand ceux-ci sont touchés dans leur pouvoir d'achat ». « Nous protégeons ceux qui se comportent correctement contre les agissements incorrects des autres », a-t-il ajouté. Il y a une semaine, la BCE avait maintenu ses taux inchangés, ce dont s'était félicité le chef de l'État. Durant la crise, elle avait injecté des liquidités, opération à très court terme destinée à faciliter les prêts interbancaires. Au nom des Vingt-Six, le ministre portugais, Teixeira Dos Santos, a conclu que les deux Jean-Claude « méritaient toute notre reconnaissance ».
Impliquée dans cette joute à distance, le ministre français, Christine Lagarde, présente à Porto, s'est félicité « des échanges et des débats » générés par le président de la République. Mais sa position, expliquait un participant à l'Ecofin, sous couvert d'anonymat, fut difficile à tenir. « Un ministre des Finances doit se faire l'intermédiaire entre son propre gouvernement et ses partenaires européens. Or, ici, comme tout vient de l'Élysée, Christine Lagarde n'a aucune marge de manoeuvre. Elle est coincée. » | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 17 Sep 2007 - 10:45 | |
| Seul contre vingt-six, si Naboléon s'imagine encore que c'est lui qui a raison et que tous les autres ont tort, c'est qu'il est bien malade du bulbe et n'a rien à faire au poste qu'il occupe actuellement... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 17 Sep 2007 - 10:58 | |
| comme disait l'article de Marianne peu avant le premier Tour, cet homme est est parano, égocentrique, et dangeureux, personne ne voulait le croire, et pourtant, c'et bien ça, malheureusement... | |
| | | Nadette
Nombre de messages : 2160 Age : 52 Localisation : Courbevoie Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mar 18 Sep 2007 - 19:06 | |
| La charrue avant les boeufs
Nicolas Sarkozy veut 3 % de croissance annuelle pour la France. C'est dans l'avion qui le ramenait de Hongrie qu'il en a fait la confidence aux journalistes qui l'accompagnaient. Le lieu était bien choisi : quand on formule des voeux de ce genre, mieux vaut être près du ciel. Fort opportunément, le Conseil d'analyse économique (CAE) vient de livrer son rapport sur « les leviers de la croissance française ». Sans attendre les résultats de ce travail (ou peut-être parce qu'il en connaissait déjà les conclusions), le chef de l'Etat a demandé à la commission Attali un autre rapport sur le même sujet : on n'est jamais trop bien informé. Cette frénésie de commissions et de rapports est rassurante si elle est motivée par une louable soif d'apprendre. Elle l'est moins si elle vise à permettre au président de choisir, parmi des avis divers, ceux qui correspondent le mieux à la politique qu'il entend mener de toute façon. Cette dernière hypothèse est malheureusement confirmée par le fait que le rapport du CAE se montre de façon implicite assez critique à l'égard des mesures prises depuis le 6 mai. Que dit-il ? Que l'expérience des pays européens les plus performants indique quatre pistes de réformes : accroître l'offre de travail (en élevant le taux d'emploi des jeunes et des seniors), rendre plus fluide le marché du travail, stimuler la concurrence sur les marchés des biens et des services (ce qui vise notamment la distribution, les professions fermées, les opérateurs de réseaux), et enfin revaloriser et réformer l'enseignement supérieur. Voilà, dira-t-on, des orientations conformes au discours gouvernemental. Le problème, c'est que ces réformes coûtent cher. Flexibiliser le marché du travail exige un meilleur accompagnement des chômeurs. Déréglementer certaines professions nécessite souvent de racheter des « rentes » chèrement acquises (cas des taxis). L'autonomie des universités serait de peu d'effet sans moyens supplémentaires. Ces dépenses, que le CAE chiffre à 1,3 point de PIB par an à l'horizon de cinq ans, seraient compensées par le supplément de croissance, et donc de recettes budgétaires, dont elles seront la source. Conclusion (non formulée dans le rapport) : quand la situation des finances publiques est critique, mieux vaut consacrer l'argent de l'Etat aux réformes de structure qu'aux largesses fiscales. Le libéralisme, dont Nicolas Sarkozy se réclame, prône la « politique de l'offre ». Celle-ci peut prendre deux formes : supprimer les rigidités qui freinent l'activité ou alléger les prélèvements pour encourager le travail et l'initiative. Quand l'impécuniosité de l'Etat ne permet pas de mener ces deux chantiers en même temps, le premier précède logiquement le second. C'est quand la machine économique, débarrassée de ses grippages, est remise en état de tourner à plein régime que la baisse de la fiscalité devient vraiment efficace. En offrant son paquet fiscal avant de financer les réformes structurelles, Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas mis la charrue avant les boeufs ?
http://www.lesechos.fr/info/analyses/4623437.htm | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mar 18 Sep 2007 - 19:34 | |
| Eh oui. Et pour que la charrue avance, c'est lui qui devra faire le boeuf. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: PIB Dim 23 Sep 2007 - 17:26 | |
| Le chiffre du jour 1,96%
Magazine Challenges | 23.09.2007
C'est, juste en dessous de la barre forte des 2%, la prévision moyenne de la croissance du PIB pour la France en 2008 qui ressort du consensus des instituts de conjoncture français et étrangers membres de la commission des comptes de la Nation. Réunie à Bercy, elle servira de support pour que Madame Lagarde présente son budget pour l'an prochain. Elle a déjà retenu en fait sa fourchette , de 2% à 2,5%, comme d'habitude ces dernières années. Mais là, entre l'euro qui monte et le pétrole qui ne baisse pas, elle va avoir du mal, déjà, à respecter la prévision pour 2007. En effet, selon le même consensus, on fera 1,78%, qui est le bas de notre propre fourchette avancée à Challenges il y a un an. Alors, comment faire pour dépasser les 2% en 2008, avec, de plus, l'hypothèque d'un risque de récession américaine, qui freinerait gravement la croissance mondiale? Véronique Riches Flores et Oivier Gasnier de Société Générale Asset Management ont fait un scénario, dit "B" comme les plans du même nom- pour dire qu'on est obligé de le faire mais qu'on y croit pas?- qui ramene la croissance française autour de zéro...Ou une fourchette 0% à 0,5%, avec une possibilité, en tous cas, d'avoir un ou au pire deux trimestre négatifs!Ce qui est la définition excate de la récession technique. Eric Chaney de Morgan Stanley avait déjà dit tout haut que l'on était même peut-être déjà en récession aux Etats Unis depuis aout dernier; ce qu'annoncerait avec son retard habituel le NBER - un organe officiel plein d'universitaires et de sages - chargé de dater les récessions...Nul doute que Bernanke, qui a brûlé les étapes en abaissant d'un demi point ses taux d'intérêt directeurs ( fonds fédéraux et escompte)n'est pas loin de penser la même chose? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mar 25 Sep 2007 - 16:11 | |
| Agoravox 25/09
Le pari de la croissance à 3 % !
Nicolas Sarkozy a tout misé sur la croissance. Pari bien dangereux quand on ne maîtrise rien. La croissance ne se donne pas. Ne se décrète pas. Elle se prend. S’attire. Se capture. Puis, elle se fidélise. Exactement comme on prend un poste en entreprise ou à la tête d’un Etat. Nicolas Sarkozy doit pourtant savoir cela. Alors, quels sont les pré-requis méthodologiques pour gagner un tel pari?
D’abord, celui de la crédibilité. Autant en interne qu’en externe. Essentielle, car le biotope dans lequel s’épanouira la croissance devra croire dans tous les éléments qui l’entourent. Ceux-ci devront être à l’unisson et en parfaite osmose, tant dans l’esprit que dans la lettre. Alors, est-ce aujourd’hui le cas ? Parler d’une éventuelle guerre est-il un élément favorable pour attirer de la croissance ? Quel entrepreneur va risquer d’invertir quand le pays qui commence à passer pour un va-t-en-guerre ? - Parler de la faillite du pays est-il porteur pour un développement économique, même faible ? Quel financier irait mettre de l’argent dans une entreprise dont le chef prévient qu’elle est en faillite ?
- Réduire ses ministres au rang de presque rien est-il porteur d’avenir ? Quel "business angel" mettrait un euro dans une entreprise où tout tourne, nuit et jour, autour du PDG omniscient et omniprésent ?
L’entreprise ou le pays qui aurait cette crédibilité moribonde aurait bien peu de chance d’attirer une quelconque croissance. Cette entité serait taxée d’immaturité. De manque de professionnalisme.
Ensuite, celui de la préparation. Un projet de croissance cela se définit de manière organique. On en fixe : le quoi, le qui, le comment, le où, le combien, etc. C’est une vraie démarche quintilienne, bien connue des organisateurs. Des personnes qui ont déjà managé des projets industriels, nationaux ou internationaux. Alors, assistons-nous actuellement à cela ?
- Distribuer de l’argent sous forme de cadeaux fiscaux fait-il bien partie de la phase préparatoire d’un grand projet - d’ailleurs, qui avait demandé ces cadeaux fiscaux si ce n’est l’un des arguments de la campagne électorale ?
- Quel investisseur va mettre de l’argent dans une entité qui aura d’abord pour volonté de le distribuer ?
- Ponctionner des revenus dans les masses laborieuses, sous forme de diverses franchises, va-t-il favoriser la dépense, la consommation ? Même l’anti-keynésien, feu Milton Friedman crierait à l’absurdité !
- L’absence d’objectifs industriels fait-elle aussi bien partie d’une démarche professionnelle de croissance ? Qui sait aujourd’hui en France, sur quels secteurs productifs vont porter nos axes de développement ? Quel homme d’affaires accepterait d’entrer au capital d’un groupe sans en connaître le projet industriel ? Lui dire qu’il touchera 10 ou 20 % de rentabilité ne suffira pas à le faire participer au tour de table. Il voudra au préalable entendre parler des projets de façons précises, concrètes. De quoi s’agit-il ? Sont-ils opportuns, faisables et surtout viables à court, moyen ou long terme.
Enfin, le pré-requis de la mise en œuvre d’actions structurelles. Elles doivent, en encadrant les objectifs, démontrer pas-à-pas, tous les jours, que le pays va dans la direction fixée. Où en est-on ? Que reste-t-il à faire ? Est-ce qu’on est toujours dans la bonne direction compte tenu de l’évolution environnementale ? Y a-t-il suffisamment de moyens ? Etc.
Que nenni ! Notre pays assiste, au contraire, chaque jour à une mise en scène du président ou celle de l’un de ses proches à l’Elysée. Cette technique de paillettes est contre-productive pour attirer les investissements porteurs de croissance durable. Cette technique avait été choisie par un grand groupe français présidé par le très médiatique J-M Messier, maître... d’une verbosité intarissable. Hélas, c’est la déconfiture qui a été livrée comme récompense aux actionnaires.
On le voit, la croissance c’est sérieux. Elle ne se décrète pas et surtout, elle ne s’appelle pas devant les caméras. La dame est très pudique. Surtout à 3 % ! Les entrepreneurs, les véritables, ceux qui connaissent la croissance diront tous, qu’elle est un partenaire qui se mérite et qui se fidélise chaque jour par des attitudes et des efforts soutenus, empreints de modestie et d’abnégation. Hélas, les dirigeants de notre pays sont encore aujourd’hui loin, très loin, d’une telle prise de conscience ! | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mar 25 Sep 2007 - 16:30 | |
| Il fait quoi, Naboléon, s'il perd son pari ? Parce que tout pari implique une contrepartie, et pour lui je n'en vois qu'une seule : sa démission.
Il a su mettre en jeu les sièges de ses ministres pour les législatives, pas de raison qu'il ne joue pas le sien ! | |
| | | Jacqueline25
Nombre de messages : 1139 Localisation : Doubs Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mar 25 Sep 2007 - 17:01 | |
| Je ne vois qu'une solution : dissolution et Naboléon à Ste Hélène ( ou à l'ile de Ré ) | |
| | | up9
Nombre de messages : 149 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 22/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 26 Sep 2007 - 21:18 | |
| Madame Coué-Lagarde a clairement indiqué le programme ce soir au journal de 20 heures : - un espoir de croissance "vigoureuse" et tout son blabla, - le grenelle de l'environnement va servir a pondre une taxe quelconque pour remplir les caisses... "taxe sur les carburants". Bref, ils ont donné, ils vont reprendre. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 26 Sep 2007 - 21:52 | |
| Toujours la même rengaine qu'ils entament : Pour votre sécurité , pour la planète, pour le budget de l'état, pour votre santé , pour ...pour nous "emmerder " au final.. Car quand cela change , c'est pas pour notre "bien-être". | |
| | | mélanie
Nombre de messages : 695 Age : 69 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: éclaircissement Jeu 27 Sep 2007 - 10:59 | |
| - up9 a écrit:
- Madame Coué-Lagarde a clairement indiqué le programme ce soir au journal de 20 heures :
- un espoir de croissance "vigoureuse" et tout son blabla, - le grenelle de l'environnement va servir a pondre une taxe quelconque pour remplir les caisses... "taxe sur les carburants".
Bref, ils ont donné, ils vont reprendre. Bonjour, Suite à ce message, je viens demander quelques explications sur "la taxe sur les carburants" car dans le programme de FB (feuille envoyée pour les élections présidentielles) dans l'alinéa 2, voilà ce qui est écrit : "je mènerai une politique active de l'écologie : .... mettre en oeuvre une taxe sur les carburants, programmée et progressive, en relais des charges sur le travail". Cette phrase de FB était pour moi une erreur et ce qui me faisait dire à l'époque que je n'étais pas 100 % d'accord avec ce programme ! Mais après vérification, je n'ai pas retrouvé cette proposition dans le site de campagne sur Internet. Mais par contre, j'y trouve "une taxe carbone". Quelqu'un peut-il me donner des explications à ce sujet ? | |
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