Tout sur la croissance en France

Un recul du PIB de l'ordre de 3 % se profile en 2009



[ 20/03/09 ]


L'activité se repliera de 1,5 % au premier trimestre 2009, puis de 0,6 % au deuxième, prévoit l'Insee dans sa note de conjoncture publiée aujourd'hui. A fin juin, l'acquis de croissance atteindrait - 2,9 %. La consommation résisterait, mais les destructions d'emplois s'envoleraient.

Absentéisme au travail : les Français dans le peloton de tête

Voilà qui n'est guère réjouissant pour l'avenir...

déjà argumenter en considérant que les congés parentaux relèvent de l'absentéisme, ça frise l'indécence...

Les raisons de l'absentéisme au travail

juju41 a écrit:

déjà argumenter en considérant que les congés parentaux relèvent de l'absentéisme, ça frise l'indécence...

Les raisons de l'absentéisme au travail

Oui, enfin il y a quand même des statistiques objectives qui ne sont pas très rassurantes.

Et puis on se souvient tous du slogan d'Obama pendant la campagne présidentielle : Yes, we can.

Et bien comment traduit-on "Yes, we can" en français ?

YES, WEEK-END !

Ce n'est pas une traduction, juste un jeu de mots en anglais.

"La croissance sera négative en 2009" pour Eric Woerth



Le ministre du Budget Eric Woerth a estimé lundi que "la croissance sera négative en 2009" et que "le chômage va continuer à augmenter", en attendant un début de reprise pour 2010.
"La croissance sera négative en 2009, mais 2010 on a bon espoir que la crise commence à s'infléchir et qu'on commence à revenir à meilleure fortune", a commenté Eric Woerth sur France-2. "En 2009, le chômage va continuer à augmenter mais on se bat pour éviter cela, on se bat entreprise par entreprise comme hier sur l'entreprise Caterpillar".
"On voit bien qu'il y a des signes de reprise, petits, mais il y a des signes de reprise: les plans de relance qui vont commencer à entrer en vigueur un peu partout dans les pays vont probablement mettre fin à cette crise", a souligné le ministre du Budget.
Alors qu'est lancée lundi la campagne d'impôt sur le revenu au titre des revenus 2008, Eric Woerth a assuré que "l'idée n'est pas d'augmenter les impôts". "Le président de la République l'a déjà dit à plusieurs reprises: aujourd'hui augmenter les impôts, ce serait une bêtise tout à fait considérable parce que cela reviendrait au fond à tuer le début de reprise que nous voyons". AP

Ca ne sert à rien d'augmenter les impôts. Mieux vaut en créer de nouveaux. Ca se voit moins.

C'est pas pour demain le bout du tunnel.

Les éditeurs de logiciels veulent une relance par l’innovation

Les éditeurs ou les "négriers" ? (mise à disposition de personnel dans le secteur informatique et "prestations intellectuelles")

Bon, le SBA européen me convient bien. A condition qu'il ne s'agisse pas de sociétés bidons créées pour externaliser l'activité (pressions sur conditions sociales et salariales), ou pour éviter les fameux "seuils sociaux" (protection des salariés croissant avec la taille de l'entreprise, point déjà attaqué par la réforme du droit du travail, si je me souviens bien)

Le temps des conséquences

"une tribune de Xavier Timbeau. Economiste à l'OFCE, il vient de publier des prévisions pessimistes : -2,4% en 2009 en France, -0,3% en 2010"

Extrait:
"Même lente, la reprise viendra. Comme une horloge arrêtée, certains
commencent déjà à l’annoncer. Ils finiront par avoir raison et
imagineront ainsi gagner leurs galons de gourou. D’autres nous disent
que la psychologie et les boucles auto réalisatrices sont les bases de
l’économie de marché. En appliquant le remède du pharmacien Coué, la
vision du futur de chacun s’embellirait et, chaque anticipation
renforçant les suivantes, s’enclencherait une reprise. Pensez par
vous-même ce que je vous suggère, pour votre bien ! Malheureusement,
pas plus qu’il ne suffit d’un battement de papillon à Londres pour
faire la pluie et le beau temps à Noirmoutier, on ne peut manipuler les
anticipations avec le concours responsable des leaders d’opinion pour faire la croissance. "

Une récession de 2,5% est probable, juge François Fillon
AP | 22.04.2009 | 08:44
Le Premier ministre François Fillon a estimé mercredi que l'hypothèse d'une récession de 2,5% pour l'année 2009 était "probable".

"2,5 est un chiffre qui est aujourd'hui probable", a-t-il expliqué sur France-Inter. "C'est sûr que cette année 2009 sera une année de récession forte", a-t-il dit. Le budget modifié par le Parlement gouvernement table sur une récession de 1,5%.

François Fillon a ajouté que le gouvernement table "sur une reprise qui sera sans doute lente en 2010". AP

juju41 a écrit:

France : vers un recul de 3% du PIB en 2010 et un déficit public à 7%

De ce point de vue, le mandat de Sarkozy ne sera clairement pas une réussite. Qu'il est loin, le temps où le gouvernement nous promettait un retour à l'équilibre des finances publiques pour 2012... On peut se consoler en disant que les autres pays européens sont dans la même situation, mais bon, quand même, ce n'est pas très glorieux.

Partis comme on était partis avant la crise, on n'aurait de toutes façons pas atteint l'équilibre des finances publiques en 2012 car avec la politique conduite par Sarkozy alors on prenait le chemin inverse.

Mais ce n'est pas grave : Sarkozy dira que tout est de la faute de la crise.

La réaction des économistes est intéressante. Depuis ce matin on nous dit que la France serait entrée officiellement en récession aujourd'hui avec la croissance du Pib au premier trimestre 2009. Et c'est ce que reprend en coeur sur tous les médias......
Cependant d'autres chiffres ont été publiés presque en catimini.
On annonce en particulier une série de révisions pour les trimestres précédents de 2008. Tout le monde se souvient de ce "MIRACULEUX" chiffre de +0.1% de croissance au troisième trimestre 2008 qui nous avait évité deux trimestres constitutifs de baisse d'activité et, qui aurait marqué l'entrée du pays en récession. En réalité le chiffre vient d'être révisé. Nous sommes passés de +0.1% a - 0.2%. au T2 2008
Ce qui signifie que la France est en réalité entré en récession à partir du second semestre 2008.
Maintenant si on s'amuse à faire une chronologie des événements, il a fallu attendre le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon fin septembre pour entendre parler officiellement de récession mondiale et que la France ne serait pas épargnée. Avant ce discours (encore une semaine avant), on nous disait encore que la croissance française était solide et que les réformes du gouvernement portaient leurs fruits. Aujourd'hui nous savons qu'en septembre nous étions en récession depuis 6 mois déjà.
Après septembre, avec le chiffre bidonné du troisième trimestre 2008, le gouvernement n'a cessé de s'enorgueillir du fait que nous allions entrés en récession après les autres et surtout que son son origine se situait aux EU pas en France où tout allait très bien. Malheureusement, cette version ne tient plus car nous sommes entrés en récession au mieux, au même moment que les autres, voire en même temps que les EU.
Dans un tel contexte, l'action du gvt depuis son arrivée aux affaires a donc été nul sur la conjoncture économique, voire négative, ce qui mettrait en lumière certaines spécificités françaises qui ne peuvent être attribuées à la seule conjoncture internationale.......

En conclusion, peut-on faire encore confiance à un gouvernement qui a sciemment menti aux français ?

Gribouille a écrit:

En conclusion, peut-on faire encore confiance à un gouvernement qui a sciemment menti aux français ?

Pourquoi "encore" ? Moi, je ne lui ai jamais fait confiance. Et je ne suis pas le seul.

Le Sénat s'inquiète de l'impact de la crise sur la croissance et le déficit français à moyen terme



[ 09/07/09 - 16H38 - AFP ]


La commission des Finances du Sénat s'est inquiétée jeudi de l'impact de la crise économique sur la croissance française à moyen terme et de ses répercussions sur le déficit et la dette publics, qui risquent d'être plus élevés que le gouvernement ne le prévoit.
Selon un rapport du sénateur UMP Philippe Marini sur le débat d'orientation budgétaire pour 2010, la grave récession que subit actuellement la France en raison de la crise financière pourrait en effet entraîner une "perte définitive" de cinq points de produit intérieur brut (PIB) au total à l'horizon 2020.
Parallèlement, le déficit public et la dette qui sert à financer ce déficit augmenteraient bien au-delà des dernières prévisions du gouvernement, mettant à mal les finances publiques, indique ce rapport.
Le scénario retenu par M. Marini, rapporteur général de la commission des Finances, table ainsi sur une croissance du PIB de seulement 1% en 2011 et de 2% en 2012, alors que le gouvernement prévoit +2,5% pour ces deux années.
Sur cette base, le déficit public serait de 6,8% du PIB en 2012, alors que le gouvernement mise sur 5 à 5,5%, de toutes façons bien au-delà de la limite de 3% autorisée par le pacte de stabilité européen. Parallèlement, la dette publique atteindrait 92,2% du PIB en 2012, contre 88% dans les dernières estimations du ministère du Budget.
Selon le rapport de M. Marini, la dette publique risquerait ainsi de se "stabiliser" à près de 100% du PIB après 2012, alors que la limite européenne est de 60%.

Bon courage à celui ou celle qui prendra la suite du nain en 2012, s'il y a changement évidemment.

Alors, qu'attendent-elles pour s'y engager ?

(j'allais mettre « pour l'emprunter », mais en ce moment c'est une expression plutôt malvenue. )