Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités

moi aussi, mais j'espère que le COR ne fera pas COUAc..j'ai remarqué que toute bonne idée de Bayrou finit toujours en marmelade infame quand elle est concoctée par les sbires sarkoziens...

Même si ça déplaira ici, je suis et reste attaché à la retraite à 60 ans.
Vous croyez qu'à 65 ou 70 ans, la motivation, le dynamisme, la vivacité est le même, alors arrêtons ce discours formaté.

En tout cas, moi à 59 ans, motivation, dynamisme et vivacité sont intacts, ne t'en déplaise.

vivaldi a écrit:

Même si ça déplaira ici, je suis et reste attaché à la retraite à 60 ans.
Vous croyez qu'à 65 ou 70 ans, la motivation, le dynamisme, la vivacité est le même, alors arrêtons ce discours formaté.

Personnellement je pense que je peux travailler au moins jusqu'à 65 ans. Tu proposes quoi vivaldi comme autre solution ?

J'avais pensé à quelque chose : des prélèvements variables selon l'âge. - de prélèvements pour les jeunes = + de facilités à être embauchés et + de pouvoir d'achat pour démarrer dans la vie. - de prélèvements pour les fins de carrière = + de facilités à être embauchés et + de moyens de bien préparer sa (petite ?) retraite. La tranche la plus prélevée serait par exemple les 30/50 ans (et j'en fait partie).

Jean-Luc, je ne visais personne en particulier, tout le monde ne remettra nullement en cause, moi le 1er, ce "dynamisme" que tu affiches ostensiblement.
Ceci étant, je fais partie de l'aile sociale-chrétienne du Modem et non sociale-libérale, dès lors, oui, je reste attaché à ce système, comme à d'autres mesures phares de la gauche que j'ai approuvé comme la décentralisation, l'autogestion ou l'abolition de la peine de mort.
En même temps, je ne suis pas frileux sur d'autres sujets comme l'identité nationale ou la loi sur la burqa, ce qui me classerait un peu plus à droite.
Mais tjs dans le même temps, je suis et demeure attaché à l'idéal européen.

yann 35 a écrit:

vivaldi a écrit:

Même si ça déplaira ici, je suis et reste attaché à la retraite à 60 ans.
Vous croyez qu'à 65 ou 70 ans, la motivation, le dynamisme, la vivacité est le même, alors arrêtons ce discours formaté.

Personnellement je pense que je peux travailler au moins jusqu'à 65 ans. Tu proposes quoi vivaldi comme autre solution ?

J'avais pensé à quelque chose : des prélèvements variables selon l'âge. - de prélèvements pour les jeunes = + de facilités à être embauchés et + de pouvoir d'achat pour démarrer dans la vie. - de prélèvements pour les fins de carrière = + de facilités à être embauchés et + de moyens de bien préparer sa (petite ?) retraite. La tranche la plus prélevée serait par exemple les 30/50 ans (et j'en fait partie).

N'est-ce pas un brin réducteur Yann ?
Mais avant de te répondre, précises le fond de ta pensée, stp.
Evoques-tu ton opposition à un pseudo financement complémantaire des retraites par l'impôt.
Je trouve que Chérèque de la CFDT a bien résumé le truc.

vivaldi a écrit:

Ceci étant, je fais partie de l'aile sociale-chrétienne du Modem et non sociale-libérale, dès lors, oui, je reste attaché à ce système,

Tout dépend de quel système on parle. En ce qui me concerne, je suis attaché au système de retraites par répartition, que je crois éminemment supérieur et préférable au système par capitalisation. Mais compte tenu de l'évolution démographique, le sauvetage de ce système passe par un allongement de la durée de cotisation, par une baisse des pensions et par une augmentation des prélèvements, le tout étant de savoir comment combiner ces trois orientations. Et comme les prélèvements sont déjà assez élevés, la marge est assez étroite de ce côté là.

Bref, une véritable réforme a justement pour but de préserver ce système, et tant pis si de prime abord elle apparaît comme une régression sociale.

En réalité, ce sont ceux qui refusent toute réforme, au nom de la défense des acquis sociaux, qui sont les fossoyeurs du système de retraite par répartition.

@ vivaldi : que proposes-tu d'autre que le recul de l'âge de retraite ?

La retraite à 60 ans concernera à terme moins en moins de personnes car il est acté qu'il faudra 42 années de cotisations pour avoir sa retraite à taux plein en 2020. Donc avoir commencé à 18 ans. Or, de ma génération on est nombreux à avoir commencé plus tard.

NORDNET INFO


Invitée de TF1, Martine Aubry dissipe les malentendus sur l'âge de départ en retraite
PARIS (AFP) - 26/01/2010 19:03


Martine Aubry le 12 janvier 2010 à Paris. (AFP/Archives - Bertrand Guay)



Après avoir suscité la polémique la semaine dernière sur la retraite, Martine Aubry a dissipé mardi les malentendus sur la position du PS, dont la direction a réaffirmé à l'unanimité la "défense" de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans.
Les propos de la première secrétaire, qui avait évoqué le 17 janvier un départ à la retraite pouvant intervenir à 61 voire 62 ans, avaient suscité la controverse dans son camp sur un sujet sensible.
Invitée du journal de TF1, Mme Aubry a mis les points sur les i: "Nous pensons que chaque Français doit continuer à avoir le droit de partir à 60 ans, c'est le cas aujourd'hui, ça doit rester un droit".
Une heure auparavant, le Bureau national (direction) du PS avait adopté à l'unanimité un texte préparé par son numéro un lui-même, réaffirmant le "maintien" de l'âge légal du départ à la retraite à 60 ans, "c'est-à-dire la possibilité de faire valoir ses droits, quel que soit le montant de sa retraite".
"C'est le seul droit encore attaché à l'âge légal de départ à la retraite et nous le défendrons", souligne le PS, au sujet de cette réforme emblématique de l'ère Mitterrand. Le texte stipule aussi que les salariés qui ont occupé des "emplois pénibles" doivent bénéficier d'une "retraite anticipée".
Dans ce texte de trois pages, le PS précise "ses grandes orientations" en particulier la sauvegarde du "système par répartition", avec "un niveau de pension permettant aux retraités de vivre correctement". Il insiste aussi sur "l'introduction de nouvelles ressources" pour financer les retraites, notamment le prélèvement de cotisations sur les stocks-options et "l'alimentation du fonds de réserve des retraites".
Mais la première secrétaire a redit aussi, comme elle l'avait fait la semaine dernière, que "beaucoup de Français partent à 61 et 62 ans" pour avoir une retraite à taux plein. Elle propose qu'ils puissent partir "plus tôt", quand ils ont commencé à travailler à 17 ou 18 ans".
Nicolas Sarkozy sur le plateau de TF1 le 25 janvier 2010. (AFP - Gerard Cerles)



Le maire de Lille s'est dit une nouvelle fois prêt à discuter avec le président Nicolas Sarkozy d'une réforme de la retraite, alors que lundi soir sur TF1, le chef d'Etat lui avait lui dit banco.
Mais pour Mme Aubry les organisations syndicales doivent être "les premières à parler avec le chef de l'Etat". Elles sont "prioritaires" mais "nous sommes prêts à venir dans une discussion", "nous sommes des gens responsables et serons à notre place pour faire des propositions", a-t-elle dit.
Rappelant le niveau de chômage élevé des seniors, elle a lancé à l'adresse de Nicolas Sarkozy: "Relancez le pays et l'emploi, et on pourra parler de la réforme des retraites!".
A l'issue de la réunion du bureau national, Razzy Hammadi, de l'aile de gauche du parti, qui la semaine dernière s'était inquiété d'un éventuel abandon des 60 ans, s'est réjoui auprès de l'AFP du texte adopté, le jugeant "clair et sans ambiguïté".
Le PS a fixé son calendrier pour avancer et prendre "toute sa part dans le débat sur l'avenir des retraites". La direction du parti rencontrera les organisations syndicales "dans les semaines qui viennent", "évaluera" les propositions du gouvernement. Le PS présentera ensuite ses propres "propositions" puis les soumettra au vote des militants.
L'UMP a aussitôt réagi par la voix de son porte-parole Frédéric Lefebvre, qui a vu en Mme Aubry une responsable "désavouée" par ses troupes. Le PS reste fidèle "à l'anti-sarkozysme primaire plutôt qu'ouvert à un débat constructif", a-t-il ajouté.

Si on veut bien prendre la question des retraites, il est indispensable de prendre en compte un myriade de paramètres, faute de quoi la réforme sera injuste et sera rejetée. Ainsi, il n'est pas normal de commencer par les conclusions en n'explorant pas certaines pistes et en privilégiant outrageusement d'autres :

-il sera nécessaire de viser à moyen terme à une simplification, voire une unification des systèmes

-sur les ressources:
*faire contribuer davantage les revenus peu ou pas taxés : chacun en connait la liste, y compris le fonds des retraites

y compris aussi un prélèvement sur les grosses retraites: je me lance "5000 euros pour une personne, 8000 pour un couple". Et je vous dis que celà fera du monde !
*réfléchir aux majorations familiales (10% si 3enfants et +, versé aux hommes et femmes, que l'on pourrait plafonner et fiscaliser au moins partiellement(elles ne relèvent pas de la solidarité au sens strict)
*malgré les cris d'orfraie du MDEF, relever un peu les cotisations.

-sur l'âge de départ :
*pour moi, maintenir l'âge légal à 60 ans, c'est facilement tenir compte de lla pénibilité, sans faire d'usine à gaz

*le plus important pour les salariés, ce n'est pas l'âge légal de la retraite CNAV, c'est celle des régimes complémentaires.
L'âge légal est à 65 ans, mais un accord permet de ne pas pénaliser ceux qui partent à % plein à 60 ans.
Une nouvelle négo est prévue

-sur la durée de cotisations:
* pourquoi, comme en RFA ne pas programmer l'allongement-malhuereusement inéluctable, mais après prise en compte de ce qui précède-sur 15 ou 20 ans.

Volà quelques pistes !

Bref, ici au Modem, on devient sarkosyste, j'en prends note.

@vivaldi
qu'est ce qui te permet de dire que l'on devient sarkozyste ???????????????

@yann
Quand on a 32 ans, s'imaginer qu'on va travailler jusqu'à 65 ans avec plaisir...on en reparlera dans une vingtaine d'années.

Quand au financement, on n'arrive pas à sortir du schéma "les actifs financent les retraités". Et si c'étaient nos impots qui financent nos ainés?

Je ne reviendrais pas pour la nieme fois sur les 3 milliards offerts aux restaurateurs, les 11 milliards aux entreprises...

Ah si, quand même : l'Etat vient de dépenser 5 milliards pour la modernisation de ses missiles nucléaires. Pour jouer avec la mort, on trouve toujours de l'argent, mais pour l'amélioration de la fin de vie, ça semble plus compliqué...

vivaldi a écrit:

Bref, ici au Modem, on devient sarkosyste, j'en prends note.

Je crois que tu n'as pas tout compris...

C'est à dire ?
Je ne crois pas être plus sot que toi, que je loue tjs, et qui, je dois le dire, en retour, n'ose jamais, comme ici, s'exprimer aussi directement et comme Juju, exprimez tjs des réserves à mon endroit, comme si ma non langue de bois vous gênait ou vous handicapait.
Ensuite, si je n'ai pas compris ce que tu veux que je comprennes, alors, je ne peux plus être social-chrétien, ne t'en déplaise, nous sommes à égalité ici Jean-Luc, à moins que des subtilités sarkosiennes viennent jusqui'ici polluer le débat ou autres circonvolutions contreproductives.
Naturellement, tu auras tôt fait de démentir ce fait.

d'avalie noire a écrit:

@yann
Quand on a 32 ans, s'imaginer qu'on va travailler jusqu'à 65 ans avec plaisir...on en reparlera dans une vingtaine d'années.

Quand au financement, on n'arrive pas à sortir du schéma "les actifs financent les retraités". Et si c'étaient nos impots qui financent nos ainés?

Je ne reviendrais pas pour la nieme fois sur les 3 milliards offerts aux restaurateurs, les 11 milliards aux entreprises...

Ah si, quand même : l'Etat vient de dépenser 5 milliards pour la modernisation de ses missiles nucléaires. Pour jouer avec la mort, on trouve toujours de l'argent, mais pour l'amélioration de la fin de vie, ça semble plus compliqué...

D'avalie Noire exprime tjs mon ressenti, est-il dieu possible que je possède mon alter ego ici dans ce forum du Modem devenu un parti de centre-gauche, voire libéral-socialiste ?
Je suis encore désolé de le dire, mais en tant que démocrate-chrétien, ex-CDS, je ne vois pas pourquoi D'avalie Noire ou d'autres ou moi-même devrions être écartés des débats et surtout des orientations du modem, qui bien que gauchisées, demeurent ou devraient demeurer centristes.
Une seule question : avez-vous pris connaissance des sondages pour les élections régionales (ah vous allez me dire : les sondages ne veulent rien dire, autrement dit, surtout s'ils ne nous arrangent pas), ben oui mais là, on est encore à la ramasse et nous militants centristes, on fait encore les fadasses, les petits, mais merde, retroussez les manches, faites que je pleure encore lorsque j'ai vécu l'ascension de Bayrou en 2007, oui, j'ai pleuré et n'en ai éprouvé nulle honte.
Faites que le Modem redevienne ce qu'il était en avril 2007 : un espoir, un recours, une 3ème voie, une démarche loyale, honnête, humaniste et j'allais même dire, morale, arrêtons de gauchiser notre parti ou de se laisser bouffer par des pseudos-écolos estampillés ou des socialos-communistes (y'en a encore ?) !!

Citation :

Je suis encore désolé de le dire, mais en tant que démocrate-chrétien, ex-CDS, je ne vois pas pourquoi D'avalie Noire ou d'autres ou moi-même devrions être écartés des débats et surtout des orientations du modem, qui bien que gauchisées, demeurent ou devraient demeurer centristes.

Pourquoi te sens-tu mal à l'aise ici ?
De mon côté, j'ai un neurone manquant (ou bien je suis ambidextre): je n'ai jamais compris la différence entre la droite et la gauche. Alors les débats centre-droit centre-gauche me dépassent complètement. Je me sens simplement "en phase" avec les valeurs promues par François Bayrou et reprises par le Mouvement Démocrate. Mais sans être forcément d'accord sur tout.

Ce que tu dis là, ne prouve rien ni dans un sens, ni dans un autre, aucune plus-value et tjs ce discours bien -pensant qui me fait vomir.
BONSOIR A TOUS.
Je vais regarder LA PETITE MAISON DANS LA PRAIRIE !!

vivaldi a écrit:

C'est à dire ?
Je ne crois pas être plus sot que toi, que je loue tjs, et qui, je dois le dire, en retour, n'ose jamais, comme ici, s'exprimer aussi directement et comme Juju, exprimez tjs des réserves à mon endroit, comme si ma non langue de bois vous gênait ou vous handicapait.
Ensuite, si je n'ai pas compris ce que tu veux que je comprennes, alors, je ne peux plus être social-chrétien, ne t'en déplaise, nous sommes à égalité ici Jean-Luc, à moins que des subtilités sarkosiennes viennent jusqui'ici polluer le débat ou autres circonvolutions contreproductives.
Naturellement, tu auras tôt fait de démentir ce fait.

C'est l'hôpital qui se moque de la charité !

d'avalie noire a écrit:

@yann
Quand on a 32 ans, s'imaginer qu'on va travailler jusqu'à 65 ans avec plaisir...on en reparlera dans une vingtaine d'années.

Mais que la perspective de travailler jusqu'à 65 ne fasse pas plaisir, à titre individuel, c'est tout à fait compréhensible. Il n'en demeure pas moins que c'est la seule solution possible pour sauver nos retraites.

Je ne suis pas d'accord, revoir le nombre d'annuité oui, mais pas imposer un age de départ.
Je m'explique par deux exemples :

* un ouvrier en batiment qui commence à travailler à 16 ans ... devrait cotiser pour aller à 65ans, 49 ans ! Croyez vous vraiment que physiquement cela soit possible ?

* un prof qui commencerait à 25 ans aura cotisé 40 ans ... je veux bien croire que le travail est stressant ... mais tout de m^me il y aurait là une injustice flagrante.

Nous serons bien obligés de tenir compte de la pénibilité. Ou alors il faut s'attendre à avoir des fins de carrière en longue maladie.

Pourquoi ne pas plutôt interdire les départs "forcés" à la retraite dès que les personnes atteignent 60 ans, même sans avoir atteint les droits permettant une "retraite à taux plein" (il y a peut-être eu une évolution récemment dans ce sens, mais je n'en suis pas sûre). Sauf sur problème de capacité physique à tenir le poste (sécurité).

Les départs à la retraite devraient ensuite pouvoir s'échelonner en fonction des souhaits du salarié.

Sur la prise en compte du critère pénibilité pour fixer un âge de départ, on ne peut pas savoir ce que les personnes ont vécu. Un travailleur "manuel" peut se sentir en pleine forme à un âge relativement avancé et souhaiter poursuivre une activité professionnelle, alors qu'un cadre stressé et dépressif préférerait quitter son poste le plus rapidement possible, en y perdant financièrement, alors qu'il ne peut guère se "recaser" ailleurs. Les statistiques risquent de conduire à des "usines à gaz" pour l'appréciation de ces critères.

Mais je connais des personnes retraitées qui travaillent en "indépendant", parce qu'elles se sentent en forme à plus de 65 ans, et sont encore reconnues comme performantes professionnellement.

Avant de modifier l'âge de la retraite, il faudrait d'abord que les entreprises cessent la "chasse aux seniors", sport très répandu dans les DRH françaises.

Miaou a écrit:

Pourquoi ne pas plutôt interdire les départs "forcés" à la retraite dès que les personnes atteignent 60 ans, même sans avoir atteint les droits permettant une "retraite à taux plein" (il y a peut-être eu une évolution récemment dans ce sens, mais je n'en suis pas sûre).

Ça fait déjà longtemps que tout départ "forcé" à la retraite avant 65 ans est considéré comme un licenciement pur et simple, sauf qu'il est considéré comme valide si la victime a au moins 60 ans. Le licencié touche les indemnités de licenciement normales et a même droit aux Assedic s'il ne veut pas prendre sa retraite.
C'est le relèvement récent de cette limite "mise à la retraite forcée" de 65 à 70 ans qui a enclenché une polémique erronée sur la volonté de reculer l'âge légal de la retraite.

Merci pour tes explications Jean-luc.

L'an dernier, j'ai vu des personnes "mises à la porte" chez France-Telecom, parce qu'elles avaient atteint un certain âge, malgré leur expertise unique et reconnue sur certains sujets. J'étais externe, donc pas informée officiellement, mais ces départs ont été rapides et très mal vécus, et par les personnes concernées, et par les équipes.
Dans ce genre de situation, je m'interroge devant le rôle de l'actionnaire principal qui est l'Etat, notamment du côté de Bercy.

j'ai discuté avec mon préposé à la Poste, il a 57 ans, et on le presse lui et ses collègues du même age,de partir tout de suite avec une retraite moindre, pour le remplacer par un contractuel... c'est chouette...c'est vrai , j'oubliai, La Poste est devenue une SA..en attendant qu'il craque, il est harcelé par ses nouveaux petits chefs( directeurs marketing et de production), jamais assez rapide,pas rentable.. etc... on aura aussi des suicides à la Poste bientôt...