PS : Parti Socialiste

Flash Figaro 13/12

Le PS a "un problème d'alliance" (Valls)
Invité de RTL, le député socialiste Manuel Valls estime que la gauche traverse "une crise d'identité". "Reprenons-nous, construisons nos propres projets", exhorte-t-il, estimant que le PS a "un problème d'alliance". "Je ne crois pas d'un PS qui aille de Besancenot à Bayrou", poursuit-il.

Les socialistes préparent
les scénarios du congrès

Nicolas Barotte
Le Figaro 14/12/2007 | Mise à jour : 20:58 | .

Bertrand Delanoë (ici avec Ségolène Royal) compte sur une victoire aux municipales pour lancer une offensive sur le parti. Crédits photo : Le Figaro
Le prochain congrès pourrait avoir lieu en deux temps, avant et après l’été.
Bien audacieux celui qui se hasarderait à un pronostic pour le prochain congrès. Ni la date, ni le lieu n’en sont connus. Alors l’issue… La bataille ne s’engagera réellement qu’au lendemain des municipales. «Il pourra y avoir plusieurs étapes. Tout sera ouvert», a promis le premier secrétaire, François Hollande, pour calmer les impatients. Mais, d’ores et déjà, chacun échafaude ses plans.

L’ambition de Delanoë. Le maire de Paris ne le dit pas, mais il se verrait bien conquérir le parti dans la foulée des municipales (s’il l’a emporté évidemment). Pour cela, il a choisi une approche traditionnelle : courant-motion. Donc il s’organise. Hier, il a réuni à huis clos à l’Assemblée nationale ses partisans avec un mot d’ordre, «être utiles au parti», et une volonté, apparaître comme les promoteurs d’une ligne politique claire qui ne soit pas le résultat d’un accord entre sensibilités. Delanoë et les siens, appuyés sur les sondages d’opinion favorables, espèrent l’emporter en défendant une certaine conception du PS, contre celle portée par Ségolène Royal. «Delanoë est trop classique» dans son approche, estime cependant un député parisien. Celui-ci pense par ailleurs que le maire de Paris est gêné par la figure de Lionel Jospin, son mentor. Peu décidé à s’effacer, l’ancien premier ministre était présent hier.

Le pari de Royal. L’ancienne candidate a une crainte : se lancer dans une bataille incertaine qui abîme son lien avec ses électeurs. Pour l’instant, elle préfère entretenir son rapport à l’opinion et plaide pour la désignation du candidat à la présidentielle, en 2012, dans le cadre de primaires à l’italienne, c’est-à-dire ouvertes à tous les sympathisants de gauche. Certains de ses proches, notamment le maire de Dijon, François Rebsamen, ont une autre idée : créer une fonction de secrétaire général dissociée de celle – nouvelle également – de président(e). Mais l’artifice ne trompe personne. Royal a prévu de s’exprimer «en janvier» sur le PS.

Les manœuvres de Hollande. François Hollande a annoncé qu’il abandonnerait son poste de premier secrétaire au prochain congrès. Ce qui ne veut pas dire renoncer à une ambition. «On peut peser sur la vie politique sans diriger un parti», a-t-il expliqué dans Le Monde jeudi. Le député maire de Tulle et ses partisans (notamment dans les fédérations) préparent donc sa succession. Avant la sortie du livre de Ségolène Royal, le premier secrétaire a tenté un rapprochement politique avec l’ancienne candidate. Il plaide pour une majorité, qu’il juge cohérente sur le fond, qui réunisse Delanoë, Royal et lui-même. Au sein de cette motion majoritaire, il pourrait y avoir un ou plusieurs candidats au poste de premier secrétaire. «Il n’y a aucun interdit aucune automaticité», dit-il. Il propose aussi de dissocier un congrès extraordinaire avant l’été sur les statuts du PS et un congrès ordinaire d’orientation à l’automne.

Les calculs des autres. D’autres manœuvrent pour «éviter un Rennes bis», explique le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis. Pour éviter que l’enjeu de leadership ne prenne le pas lors du congrès, il travaille avec d’autres à des rapprochements qui transcendent les courants traditionnels : partisans de DSK, Fabius, Montebourg, Hamon et Aubry ont entrepris de se rencontrer régulièrement et discrètement, sans les proches des présidentiables. Pour diriger le PS, certains évoquent en conséquence une « direction collégiale ». Dans ce groupe à géométrie variable, on distingue, ce qui n’est pas simple, deux discussions : «le renouveau», c’est-à-dire le débat de fond, et «la reconstruction», c’est-à-dire la vie du PS. Hier, des proches de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Baumel et Sandrine Mazetier, et des proches d’Arnaud Montebourg, comme Thierry Mandon, ont présenté un texte commun intitulé Pour un contrat de rénovation.

Au-delà des ruptures programmatiques sur le fond, ils proposent aussi que le PS «ne désigne plus son candidat à la présidentielle», mais que celui-ci soit choisi dans le cadre d’une primaire.

Jospin socialiste "courant chwim-gum".....

( JFK ).

explication :

Lorsqu'on a marché dessus on ne peut plus s'en débarrasser

Jacqueline
Tu es en forme ce matin !
Hier j'étais au spectacle de Christophe Alleveque.
Ben, il dit à peu près comme toi.
Quant au président ....

Jacqueline25 a écrit:

Lorsqu'on a marché dessus on ne peut plus s'en débarrasser

Il n'y a pas que le chewing-gum dont il est difficile de se débarrasser après avoir marché dessus/dedans...

@signora

j'adore Aleveque.. ( tu as du te régaler )

Lorsqu'il est en forme, ça déchire grave, de quoi le placer dans le top de nos humoristes engagés.

Municipales: Buffet dénonce les candidatures socialistes face à des communistes sortants
PARIS (AFP) - 16/12/2007 14h33


Marie-George Buffet, le 15 septembre 2007 lors de la la Fête de l'Humanité à La Courneuve.



La secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, a dénoncé dimanche, dans un communiqué, les candidatures socialistes pour les municipales dans des villes détenues par le PCF, "qui affaiblissent la gauche dans son combat face à la droite et à Sarkozy".



Les socialistes ont validé samedi la plupart des têtes de liste pour les municipales de mars.



Citant les villes d'Aubervilliers, Bagnolet, Denain, La Courneuve, Pierrefitte, Vaux-en-Velin et Vitry, Mme Buffet affirme que "la division ne peut que nuire au rassemblement de toutes les forces progressistes".



"Ces primaires affaiblissent la gauche dans son combat face à la droite et à Sarkozy", dit-elle, en appelant "à la responsabilité".



La députée de Seine-Saint-Denis met en garde les socialistes à propos de la municipales de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Mme Buffet "demande" au PS "un soutien clair et entier à la liste de rassemblement conduite par Jean-Pierre Brard".



"Toute autre attitude apporterait un sérieux coup à la dynamique de rassemblement des forces progressistes pour mettre en échec la droite dans le plus grand nombre de villes et de départements", avertit-elle.



"Alors que le comité de liaison de la gauche a réaffirmé en début de semaine que +les élections de mars 2008 vont être un rendez-vous essentiel pour donner plus de force à l'opposition à la politique menée par le président de la République et sa majorité et pour faire barrage à sa mise en oeuvre+, la liste de ces primaires, déjà trop nombreuses, ne peut s'allonger", estime Mme Buffet.

Les socialistes croient en l'économie de marché.

Un article publié par le Figaro (dimanche) l'annonce: François Hollande a reconnu que l'économie de marché est la forme «la plus efficace» de création de richesse, tout en critiquant le capitalisme. C 'était lors du deuxième «Forum de la rénovation».

Les socialistes et le marché ? Sujet épineux pour un parti dont une partie de ses membres reste mal à l’aise face à l’économie de marché. C’est pourtant sur ce thème qu’était organisé samedi le deuxième «Forum de la rénovation». Le premier secrétaire François Hollande s’est voulu clair : les socialistes «reconnaissent l’économie de marché», forme «la plus efficace» de création de richesses, ce qui ne les empêche pas d’être «critiques à l’égard du capitalisme».

«Nous combattons le libéralisme», a-t-il réaffirmé devant quelques centaines de responsables et militants PS réunis à la cité des sciences de La Villette à Paris. Selon lui, «les socialistes ont toujours agi en économie de marché» et «ils l’ont plutôt bien géré» quand ils étaient au pouvoir. Le premier secrétaire a d’autre part estimé que la priorité devait être donnée, dans la stratégie de croissance, à «redresser la compétitivité des entreprises», ce qui ne signifie «pas l’abandon de la politique de la demande».
Les socialistes veulent «Etre plus lucides». En pensée peut être mais en actes et en paroles cela est une autre chose. Il suffit d'écouter les nouveaux leaders du parti, Montebourg, Mélanchon, Emmanuelli, Urvoas et d'autres.

Quant au mode de développement, il s’est prononcé pour «une économie de marché sociale et écologique». Tous ces points sont «des convergences majeures» entre socialistes, a-t-il souligné. Hollande a énoncé «trois divergences à trancher» lors du prochain congrès, que ces forums de la rénovation servent à préparer. Primo : le rôle de l’Etat, certains plaidant pour «un Etat facilitateur», d’autres pour «un Etat plus présent».

Deuxième divergence : le libre échange et ses protections. Entre les deux, «il y a toutes les gradations d’une politique extérieure commerciale» et «il faut en débattre». Il a proposé de poser deux règles, celles «du juste commerce» et du «travail décent». Enfin, dernier point : la question de l’Europe. Pour certains, elle est «en soi un moyen d’engager la régulation indispensable», pour d’autres, elle est «un cheval de Troie de la mondialisation». «A quel niveau fixons-nous les curseurs» pour faire prévaloir la régulation, s’est-il interrogé.
François Hollande a estimé en conclusion qu’avec ce forum, les socialistes avaient «avancé pour être plus clairs devant les Français et plus lucides sur eux-mêmes».

Encore un effort et les socialistes placeront l'humain au coeur de leurs problématqiues politiques. Reste a savoir, maintenant qu'ils dégagent leurs perspectives ideologiques, avec qui ils choisiront de préparer les prochaines échéances. Avec Besancenot comme le propose le député anti européen et toujours noniste Emmanuelli?

DSK laisse la porte ouverte pour 2012


Jérôme Bouin (lefigaro.fr) Avec AFP et AP
21/12/2007


A l'occasion de sa première interview depuis son élection à la tête du FMI, Dominique Strauss-Kahn réaffirme à demi-mot son ambition pour la prochaine présidentielle. Et s'inquiète pour la croissance française.


C'était le 1er octobre dernier. A peine élu à la tête du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn précisait sur France 2 : «La tâche dans laquelle je m'engage est un enjeu planétaire et je m'y engage totalement mais je ne renonce pas à être Français». Deux mois et demi plus tard, à l'occasion de sa première interview en tant que patron de l'institution internationale, il est revenu sur ses propos où d'aucuns avaient cru déceler des ambitions pour 2012. «Oui, ça devait cacher quelque chose, a-t-il admis vendredi matin sur RTL à Jean-Michel Apathie qui lui demandait si ses propos signifiaient qu'il ne renonçait pas à être candidat à la présidentielle française en 2012. Il n'a ensuite pas bronché quand le journaliste a de nouveau fait de lui un futur candidat pour 2012.
L'ancien député du Val-d'Oise a précisé que, depuis Washington, il se contentait de «regarder» ce qui se passe au niveau politique en France. Et c'est toujours en tant que socialiste qu'il a critiqué la remise en cause des 35 heures par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. «Je crains les conséquences sur l'emploi», a-t-il glissé, admettant toutefois que la mise en place des 35 heures par les socialistes s'est accompagnée de certaines maladresses.
Un taux de croissance «difficile à atteindre»



Dominique Strauss-Kahn, cette fois sous la casquette de directeur général du FMI, a estimé que la France serait affectée «comme tous les pays» par le ralentissement de la croissance mondiale né de la crise des subprimes, et que logiquement les prévisions du gouvernement en la matière pour 2008 «vont être difficile à atteindre». «Oui, il faut le revoir», a déclaré le patron du FMI à propos du taux de croissance avancé par la France pour 2008 (2.25%, ndlr). Pourtant, DSK n'exclut pas «que la fin de l'année 2008 soit un moment de rebond si on s'aperçoit au bout de six mois que finalement tous les comptes ont été apurés et que la confiance revient».
La croissance «ne sera pas forcément catastrophique», a-t-il précisé, précisant que les pays émergents (il a cité la Chine, l'Inde et le Brésil) qui «tirent» la croissance mondiale, étaient moins touchés. Toutefois, a-t-il nuancé à propos de la crise des subprimes, «on ne sait pas tout». Dominique Strauss-Kahn a ainsi évoqué la possibilité que de nouvelles banques révèlent à l'avenir leurs difficultés liées à la crise des crédits americains.

Benoit - Admin a écrit:

un topic sur le PS. Je suis curieux de connaitre l'avis des internautes.
en ce qui me concerne (et c'est la même situation pour tous mes amis qui ont voté bayrou), je viens de la gauche par tradition familiale et je suis assez désespéré par le PS en ce moment.

Que pensez vous de l'idée d'une alliance nationale? d'alliances locales? d'une ligne d'indépendance totale? d'une attente en vue de ralliements qui viendront surement lorsque le PS explosera (au plus tard le 17 juin selon moi)?

Comme je l'ai dit dans mon précédent message, celui de ma présentation, je suis plutôt sympatisant du PS et fervant admirateur du MODEM.

Le problème avec le PS, c'est qu'il est mener par des gens avec lesquelles je ne fait pas confiance. Ségolène Royale, François Hollande, Emmanuelli, Laurent Fabius, m'ont promptement déçue. Si bien que si j'aurès voté aux élections présidentielles de 2007, je n'aurès non pas voté pour que la Ségolène soit présidente, mais bien pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, à qui j'aspire de moins en moins de sympathie.

Lionel Jospin et François Mittérand, à la rigueur c'était mieux je pense, même si je n'ai que très peu vécu sous Mittérand, le peu que j'en sais demeure relativement satisfesant.

Elouan

Espérons en effet que les déçus du PS se tournent vers nous (je ne sais plus qui a écrit ce post dans ce fil: trop long à rechercher). Mais cela suppose que le Modem dispose d'une bonne couverture médiatique et que la censure lui permette de se faire entendre. Il faut aussi éviter absolument les faux-pas car nombreux sont ceux qui souhaitent nous voir trébucher et méditent des crocs en jambe.

Ancien sympathisant des Radicaux de Gauche orphelin de candidat(e) aux présidentielles, j'ai adhéré pour la première fois à un parti, le Modem, car je crois qu'effectivement il représente quelque chose de nouveau dans le paysage politique: puisse-t-il percer !

Ségolène Royal affirme sa volonté de prendre la tête du PS
Stéphane de Sakutin AFP/Archives ¦ Ségolène Royal le 3 décembre 2007 à Paris

L'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal a affirmé jeudi sa volonté de se porter candidate à la tête du PS en 2008, si elle parvient à "rassembler les socialistes" sur une "offre politique".

"En cette année je compte aller jusqu'au bout de ce que j'ai entamé au cours de cette campagne présidentielle pour rénover la gauche", a-t-elle indiqué sur France 2.

"Si je suis capable de rassembler les socialistes sur cette offre politique, j'irai jusqu'au bout de cette démarche", a-t-elle précisé, interrogée sur le congrès des socialistes fin 2008 et le remplacement de l'actuel premier secrétaire François Hollande.

Le fait de prendre la tête du PS placerait Mme Royal en position de candidate logique pour la présidentielle de 2012, bien que 2007 ait connu un scénario différent, avec elle en candidate et son compagnon d'alors en chef du parti.

Le député Arnaud Montebourg, qui a lui aussi des ambitions dans les rangs socialistes, a immédiatement réagi aux déclarations de Mme Royal sur RMC, affirmant que le PS devait éviter "à tout prix une primaire interminable", voire un nouveau "congrès de Rennes".

"Il faut que nous évitions à tout prix une primaire interminable entre des présidentiables qui s'affronteraient dès maintenant jusqu'en 2012", a-t-il dit.

"J'ai bien l'intention de servir à fond le Parti socialiste en m'y impliquant totalement", a ajouté la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, en évoquant également les élections municipales du mois de mars, dans lesquelles la gauche espère se refaire une santé.

"Je sens qu'il y a de plus en plus d'hommes et de femmes qui se tournent vers moi et se demandent comment est-ce que l'on peut collectivement faire en sorte que le Parti socialiste soit rénové", a-t-elle estimé.

Mme Royal a posé encore des conditions à sa candidature: "mobiliser beaucoup d'intelligence pour continuer à bouger les lignes politiques comme je l'ai fait pendant la campagne présidentielle" et "avoir la capacité de faire une offre politique".

Dans un livre intitulé "Les coulisses d'une défaite", paru dans la foulée du deuxième tour des élections législatives du 17 juin, Mme Royal déclarait déjà qu'elle serait "candidate au poste de Premier secrétaire" du PS si son "projet de rénovation" était "majoritaire" au prochain congrès.

"Je suis au service de la gauche, de la France aussi, car j'ai une responsabilité en tant qu'ancienne candidate à l'élection présidentielle. J'ai soulevé beaucoup d'espoir, j'ai reçu beaucoup d'amour, j'en ai aussi beaucoup donné au peuple français", a ajouté Mme Royal sur France 2, alors que le PS reste en pleine crise d'orientation et de leadership, depuis les élections présidentielle et législatives.

Bof...

si ségolène prend le PS,a mon avis, il ira réellement vers l'implosion. ségolène est trop centre gauche et a trop d'ennemis au ps pour qu'il reste soudé. en plus sa stratégie de vouloir à terme rassembler de la gauche de la gauche au modem est utopique. mais ce serait peut-être une bonne chose de voir enfin les deux pôles du ps se séparer.

en ce qui concerne montebourg il est plus dans le vrai, c'est à dire qu'il ne raisonne pas uniquement en terme de stratégie. de plus j'aime bien sa dernière charge sur kouchner.

intellectuellement moscovici parait le plus capable pour prendre la tête du ps, mais il a le même défaut que dsk, il n'est pas assez à gauche.....

Ségo me déplait franchement; à part sa faiblesse évidente (et dangereuse) sur les dossiers (cf. l'Iran etc.), ce serait triste que les sociaux-démocrates du PS soient représentés par une aussi mauvaise candidate (je ne pense pas que beaucoup d'entre eux l'accepte).

Le PS continuerait probablement comme avant (car Ségo veut avant toute chose rassembler, peu lui importe la cohérence de l'atelage) mais avec une fuite accélérée d'électeurs et militants PS vers le MoDem (mais probablement pas assez pour nous permettre de devenir majoritaires dans l'opposition) et la version nouvelle de la LCR.

Bref, un Moscovici, plus réaliste dans sa démarche (sans parler de la compétence du bonhome) serait effectivement une bien meilleure option.

Pour l'anectdote: Sur un interview dans l'espace "reporters" de France 24, DSK ne semblait pas exclure un rertour en France avant la fin de son mandat si le PS le réclamait (une version social démocrate de la stratégie Jospin 2007...)

politique.net

Le Parti Socialiste voit ses effectifs baissés de 40% dans certaines fédérations----------------------------------------------- le jeudi 3 janvier 2008 à 13h38

Il est toujours difficile de connaître le nombre exact de militants d'un parti politique. Dans ce domaine en particulier, les Etats majors pratiquent la gonflette : les chiffres sont systématiquement surévalués. Depuis que Nicolas Sarkozy a pris la tête de l'UMP, la bataille des chiffres fait rage entre les grandes formations politiques. Le président de l'UMP avait fait de l'augmentation des adhérents son baromètre pour la présidentielle. D'environ 150 000 adhérents en 2004, l'UMP était passée au début de l'année 2007 à près de 330 000 adhérents. Le Parti Socialiste avait riposté en créant une adhésion à 20 euros pour la présidentielle afin d’inciter les militants à prendre leur carte du PS pour la primaire socialiste de 2006. Mais les périodes post-électorales sont toujours difficiles pour les partis. Selon les derniers chiffres qui circulent, c'est encore plus difficile pour le Parti Socialiste.


les chiffres souvent surévalués
Connaître le nombre exact d'adhérents à un parti politique relève d'une mission souvent impossible. Tous les partis politiques pratiquent la surévaluation car ce qui fait la force et la vitalité d'un parti, c'est avant tout le nombre de ses militants. Pour truquer les chiffres, rien de plus simple : une personne qui a adhéré une année à un parti politique n'est pas rayée des fichiers du parti. Même si l'adhérent n'a plus payé sa cotisation depuis des années, il disparaîtra rarement des listings. Même au moment des congrès des partis, le nombre de participants est surévalué. Le jour de l'investiture du candidat Sarkozy, le 14 janvier 2007, l'UMP avait annoncé plus de 100 000 participants alors qu'il n'y avait que 20 000 places assises et que les hangars ne pouvaient accueillir au grand maximum que 25 000 à 30 000 personnes, bien loin des 100 000 participants annoncés.



Parti Socialiste : Qui sont les militants à 20 euros ?
Pour contrer le rouleau compresseur de l'UMP, le Parti Socialiste a eu l'idée de créer une adhésion moins chère pour la présidentielle 2007. Ces fameux adhérents à 20 euros sont venir grossir les effectifs d'un Parti Socialiste vieillissant. La plupart des commentateurs estiment que ces nouveaux adhérents s'étaient inscrits pour la première fois dans un parti politique pour soutenir Ségolène Royal lors de la primaire 2006.
Au moment où la campagne de recrutement a été lancée le 9 mars 2006, le PS comptait 130 000 adhérents. A la veille de la clôture des adhésions pour pouvoir voter lors de la primaire socialiste, le parti a dépassé le nombre de 200 000 adhérents, record historique. Le PS a profité de cette nouvelle vague pour refaire une cartographie des militants PS de 2006. Ils sont plus jeunes (43 ans en moyenne contre 55 ans auparavant), plus diplômés (54% a au moins un bac +3) plus urbains (un tiers vit dans une ville de plus de 100.000 habitants), plus féminins aussi. Avec 70 000 adhérents, Paris devient ainsi la première fédération de France et détrône le Pas-de-Calais et le Nord, fédérations traditionnellement les plus importantes, et donc les plus influentes.




Les premières estimations 2008 s'annoncent catastrophiques au PS
Dans son édition du mercredi 2 janvier 2007, le Canard Enchaîné révèle que les effectifs des fédérations socialiste sont en chute libre selon les premières estimations. Le parti se base sur les chiffres de participation des militants à la désignation des candidats PS aux municipales. Or, les taux de participation sont très mauvais au point que François Rebsamen, numéro 2 du parti, parie en privé qu'il y aura une baisse de 40% des effectifs. Si les bastions traditionnels (Nord, Seine-Marine, les Landes) connaissent une érosion habituelle dans une période post-présidentielle (entre 10 et 20% de baisse), les défections dans certaines fédérations, comme à Paris, atteignent 60%. Et selon un premier secrétaire fédéral qui requiert l'anonymat, les partants ne sont pas simplement des militants à 20 euros. Des militants de longue date se lassent également des querelles sans fin des éléphants du PS. A cet égard, les livres assassins sur Ségolène Royal ont eu des effets dévastateurs pour l'image du parti.
Résultat : en novembre 2006, 218 771 adhérents avaient participé à la désignation de Ségolène Royal comme candidate à la présidentielle. Début 2008, au moment de la reprise des cartes par les militants, leur nombre pourrait chuter autour de 150 000. Pas sur que cette chute soit un bon signe pour Ségolène Royal, elle qui avait le plein de voix parmi ses nouveaux adhérents.

j ai lu avec interêt le livre de Julien Dray sur la campagne présidentielle ...réglements de comptes...
le ps traverse une crise mais même si ces militants quittent le navire ils voteront pour ce parti..
rdv aux municipales....

en fait mon analyse est la suivante ce parti a l inconvénient d être pluriel ça c ' est à mon sens une richesse et d être démocrate d où le problème des courants là ca peut nuir à l efficacité ou la cohèrence ...

mais son réel probléme actuel c est ce qu avait dit de Montdebourg ....c est Hollande ..un sécretaire incapable de prendre des initiatives incapables de prendre ses responsabilité la candidature de Ségelone Royal est né de cet immobilisme....laissant croire que les éléphants régnent en maitre à bord alors qu ils dorment tout simplement....
maintenant le congrès de cette année va être soit la prise ne main par les Royalistes et là on verra les militants partir car franchement l épisode du drapeau ou des camps d éducation encadré par des militaires ca sent le Tsarko ....
soit on verra un Delanoé ou Dray ou autre faire la synthèse des courants et remettre le ps en route....

de toute manière ça fait longtemps que le PS a perdu son role "crucial" dans le paysage politique francais : non seulement on les dit inaudible mais qu'y a t il a entendre ? Alors meme si je n'aime pas trop Mme Royale, je pense que se regrouper autour de quelqu'un qui a réussi à réunir tant de francais donnerait un nouveau souffle au PS

Hugo a écrit:

de toute manière ça fait longtemps que le PS a perdu son role "crucial" dans le paysage politique francais : non seulement on les dit inaudible mais qu'y a t il a entendre ? Alors meme si je n'aime pas trop Mme Royale, je pense que se regrouper autour de quelqu'un qui a réussi à réunir tant de francais donnerait un nouveau souffle au PS

reunir est un grand mot ...;jai voté pour elle au second tour apr anti Tsarkosysme...et de nombreux amis ont fait le même
comme quoi c' est bien relatif ..mieux je discute autour de moi et de nombreux élécteurs socialistes regrettent DSK en disant il aurait fait mieux....car avoir fait élire un ultra liberal un an et demi après le cpe c est un exploit.... ...

et puis se gardariser d un score c est un peu court . d 'autant qu avec e score elle a perdu.....i
pour icarner cette altenative l faut pour pouvoir montrer aux Francaises et des francais qu on a la capacité d entrainer derrière soi des élus...et construire un programme qui rassemble les élécteurs de gauche...

Ah oui de toute maniere c'est clair Korigan qu'il faut employer le mot réunir avec beaucoup de précaution car Royale était un peu "la moins pire" du second tour, mais n'empeche qu'au sein du PS elle a su rallier un certain groupe à un moment où personne ne suivait personne, assez important dans le parti selon moi, et qu'il faut jouer la dessus. Après, sans vouloir être méchant, c'est sur qu'il y a plus compétent qu'elle pour la tete du parti.

elle ne réussira pas à " rassembler " au ps
elle n a pas de programme on l a vu durant le débat contre Tsarko ...
elle a été la candidate des sondages les militants traumatisés par 2007 se sont laissés " intoxiqués ", oubliant que l on gagne une présidentielle sur un programme et pas uniquement sur une image....
on connait le résultat....
car on peux reprocher à Tsarko son utilisation des médias force est de lui reconnaitre un programme vendeur....

Moi personnellement je ne suis pas convaincu qu'elle n'arriverait pas à réunir au ps

Hugo a écrit:

Moi personnellement je ne suis pas convaincu qu'elle n'arriverait pas à réunir au ps

qui vivra verra...

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Lang "seul vrai opposant" à Sarkozy





Le député du Pas-de-Calais Jack Lang, a déclaré ce matin sur RTL qu'il était "peut-être le seul vrai opposant" à Nicolas Sarkozy. Il estime que "dénoncer les comportements, les apparences (comme le feraient certains socialistes, ndlr), ça n'est pas ça que les gens attendent".

L'ancien ministre, qui n'a pas apporté une réponse clairement négative à l'hypothèse voulant qu'il rentre au sein du gouvernement, s'est en revanche déclaré "disponible pour expliquer (ses) convictions. Il a ainsi dénoncé "l'inégalité territoriale", "première des inégalités" en France et plaidé pour la création d'un fonds national pour l'égalité entre les territoires alimentée par une taxe professionnelle".

S'il a reconnu certains "actes positifs" à Nicolas Sarkozy, Jack Lang a toutefois déploré au plan national l'érosion des droits sociaux à travers "la dégradation des conditions de vie, la baisse du pouvoir d'achat, l'explosion de la précarité" et les difficultés en mattère de logement".

Source : lefigaro.fr