Révision de la constitution

juju41 a écrit:

Selon le sénateur socialiste, en se voyant accorder un droit d'expression devant le Congrès, le président de la République apparaîtra "physiquement" au Parlement "comme le chef de la majorité". "La monocratie en sortira encore renforcée, surtout si l'on songe au président actuel".

Surtout s'il n'y a pas de débat et que les parlementaires ne peuvent pas lui répondre.

Monocratie , monologue ( ça promet le futur parlement ).

marco11 a écrit:

Monocratie , monologue ( ça promet le futur parlement ).

Attend. C'est pas encore voté définitivement.

cette réforme devient un fourre tout!

20 minutes

La suppression jeudi, en commission au Sénat, du référendum obligatoire pour l'adhésion de la Turquie à l'UE sème le trouble à l'UMP et complique la tâche du gouvernement, d'éventuelles nouvelles défections à droite rendant encore plus incertain le vote de la réforme des institutions.
En commission des Lois -tout comme en commission des Affaires étrangères, saisie pour avis- les sénateurs ont décidé, à l'unanimité, de revenir au texte initial du gouvernement: le chef de l'Etat a le choix entre voie parlementaire ou référendum pour ratifier toute nouvelle adhésion à l'UE.

d'avalie noire a écrit:

Etre élu en fonction d’un nombre de km² et non pas sur des critères démographique. Pour l’équilibre de la France, il est aussi important d’avoir des villes que des campagnes. L’aménagement du territoire est une chance pour notre pays.

Ca me parait une saine façon de voir.
C'est apres tout a peu pres comme cela que fonctionne le Sénat américain: 2 sénateurs par Etat, quelque soit la population des Etats.
Et la bas, non seulement on ne se pose pas la question de la légitimité du Senat, mais il est plus prestigieux d'etre senateur que député...

juju41 a écrit:

20 minutes

les sénateurs ont décidé, à l'unanimité, de revenir au texte initial du gouvernement: le chef de l'Etat a le choix entre voie parlementaire ou référendum pour ratifier toute nouvelle adhésion à l'UE.

encore une fois notre chef suprème décidera...

Le Sénat recale les langues régionales



Coup dur pour les langues régionales. Le sénat ne les reconnaît pas comme appartenant au patrimoine national.



Pour les élus du palais du Luxembourg, elles n'appartiennent pas au patrimoine de la nation.

Le Sénat représente, en principe, la diversité des territoires et des collectivités françaises. Pas si sûr. Hier, par 216 voix contre 103, les sénateurs ont adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement supprimant la référence aux langues régionales que les députés avaient adoptée en première lecture, le 22 mai.

La majorité UMP, mais aussi les centristes, les communistes, les radicaux - dont l'ancien PS Michel Charasse - et quelques sénateurs PS, comme Robert Badinter ou Jean-Luc Mélenchon, ont voté la suppression alors que la majorité du PS, les Verts et quelques UMP ont voté « contre ». Mélenchon, à l'origine de l'amendement, n'avait pas hésité, dans un texte rendu public la veille, à mettre les langues régionales sur le même plan que le boeuf bourguignon ou le sauté de veau.

Hier soir, le député UMP breton Marc Le Fur, à l'origine de l'affaire des langues régionales à l'Assemblée, restait stupéfait devant un Sénat qu'il croyait « être l'assemblée des Régions, l'institution la plus étrangère au jacobinisme, la plus éloignée du parisianisme ».

Le 22 mai, l'Assemblée nationale avait décidé, à la quasi-unanimité, d'ajouter au premier article de la Constitution une phrase stipulant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine » de la nation. Une disposition qui avait déclenché des applaudissements dans les Régions françaises, mais aussi un véritable feu roulant à Paris, notamment sous la Coupole, où siègent de grands experts de la langue et de la littérature.

Les académiciens, dans une démarche extrêmement politique, avaient estimé, lundi, que la reconnaissance des langues régionales portait « atteinte à l'identité nationale ». Ils avaient demandé le retrait de l'article. Entre la Coupole et le Luxembourg, il n'y a qu'un pas.



Perso:que les centistes votent contre est surprenant car FB est pour et le sénateur Centiste du Morbihan soutient les langues régionales.

La liberté des médias dans la Constitution

Ca, c'est une bonne nouvelle !

« Contre l'avis du gouvernement. »
Je crois que ça doit lui piquer un peu, à Sarko...

Jean-Luc a écrit:

« Contre l'avis du gouvernement. »
Je crois que ça doit lui piquer un peu, à Sarko...

C'est sûr : ça contrarie ses plans.

Citation :

encore une fois notre chef suprème décidera...

Le chef suprème est legitime pour décider quoi qu'on en pense... et pour le coups cela fait vraiment parti des prérogatives du chef de l'Etat et pas de celle qui s'attribu ou croi pouvoir s'attribuer.

Pour le Sénat le projet de la gauche est claire. Le sénat est censé représenté les collectivités locales. Depuis 15 ans la majorité des collectivités locale est gouverné par la gauche mais la majortié n'a pas changé au sénat, qui reste ancré a droite (rappelant étrangement le sénat conservateur du 1er empire). Le but de la gauche est de rendre le sénat plus représentatifs pour avoir la majorité.

Clément a écrit:

Citation :

encore une fois notre chef suprème décidera...

Le chef suprème est legitime pour décider quoi qu'on en pense... et pour le coups cela fait vraiment parti des prérogatives du chef de l'Etat et pas de celle qui s'attribu ou croi pouvoir s'attribuer.

Pour le Sénat le projet de la gauche est claire. Le sénat est censé représenté les collectivités locales. Depuis 15 ans la majorité des collectivités locale est gouverné par la gauche mais la majortié n'a pas changé au sénat, qui reste ancré a droite (rappelant étrangement le sénat conservateur du 1er empire). Le but de la gauche est de rendre le sénat plus représentatifs pour avoir la majorité.

Et le but de la droite est de ne rien changer pour ne pas perdre la majorité.

Bien entendu... c'est de la politique, c'est moche, sa pue mais c'est comme sa.

juju41 a écrit:

20 minutes

La suppression jeudi, en commission au Sénat, du référendum obligatoire pour l'adhésion de la Turquie à l'UE sème le trouble à l'UMP et complique la tâche du gouvernement, d'éventuelles nouvelles défections à droite rendant encore plus incertain le vote de la réforme des institutions.
En commission des Lois -tout comme en commission des Affaires étrangères, saisie pour avis- les sénateurs ont décidé, à l'unanimité, de revenir au texte initial du gouvernement: le chef de l'Etat a le choix entre voie parlementaire ou référendum pour ratifier toute nouvelle adhésion à l'UE.

Explication de Frédéric Lefebvre ce matin sur Canal + sur ce référendum obligatoire : c'est fait pour obliger le successeur de Sarkozy à organiser un référendum sur les adhésions futures, dont celles de la Turquie, qui va prendre encore un certain temps.

Ce sont donc les mêmes qui veulent obliger leurs remplaçants à organiser ce référendum qui ont refusé d'en organiser un sur la ratification du Traité de Lisbonne, référendum qui était au moins aussi important que celui qu'ils veulent imposer sur les adhésions futures. Cherchez l'erreur.

L'erreur ? Faut pas chercher loin : elle mesure environ 1,67 m et siège à l'Élysée.

Jean-Luc a écrit:

L'erreur ? Faut pas chercher loin : elle mesure environ 1,67 m et siège à l'Élysée.

Cette erreur-là a le référendum à géométrie variable.

Le Sénat a voté l'exclusion du Conseil constitutionnel des anciens présidents de la République.

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/06/25/01002-20080625ARTFIG00305-institutions-la-nouvelle-fronde-des-senateurs.php

de toutes façons, tout ça n'aura servi à rien, vu que le vote va être remis aux calendes grecques, prce que la majorité de 3/5 n'y sera pas... à côté de ça, les conneries s'accumulent...

La démocratie est par essence bourrée de failles, de vrais garde-fous ne pouvant être réellement démocratiques.

Pour notre malheur, le microbe déploie toute son énergie à élargir ces failles au pied-de-biche, quand ce n'est pas au bulldozer.

Jean-Luc a écrit:

Pour notre malheur, le microbe déploie toute son énergie à élargir ces failles au pied-de-biche, quand ce n'est pas au bulldozer.

Qu'on soit pas fan de notre Président soit. Mais systématiquement utiliser des termes commes nabos ou microbe, attaquer son physique c'est pas non plus très propre comme procédé. Je suis sur Jean-Luc ou un autre que tu/vous peux/pouvez aisément passe cela.

As-t-on besoin de taper sur son physique? Sa politique ne suffit-elle pas?

J'aime pas trop cette attaque personnelle surtout sur le physique, on n'est pas dans une cour de récré. On vaut mieux.

Son physique n'a rien à y voir : je le qualifie de microbe car ses actes l'assimilent à un bacille dangereux. La peste noire de la démocratie.
Et quand on le surnomme "naboléon" ou "Napoléon le minuscule", c'est par comparaison avec Napoléon III, qui était surnommé "Napoléon le petit" alors même que son oncle n'était pas spécialement grand par la taille.

Je suis tout à fait d'accord avec Floran et je m'attendais à cette réponse de Jean Luc.

Que ce soit sur le physique, l'image, je trouve ça regrettable, voir même navrant de parler ainsi du président.

De tels jeux de mots peuvent être certes drôles, ou même teintés de vérité et d'ironie lorsqu'ils sont employés avec modération et lors de long paragraphes.
Ici, dans des réactions à l'actualité, cela ressemble plus à des injures de comptoir.