Selon le FMI, il faut se préparer au pire

en tout cas, la crise était prévue depuis 2 ans par ces gens là, alors pourquoi personne n'a voulu y croire

LEAP/2020 : Annonce Spéciale Crise Systémique Globale Septembre 2008





Dès Février 2006, l'équipe de LEAP/E2020 est la première à lancer une alerte mondiale sur l'imminence d'un crise systémique globale. Depuis cette date, chaque mois, elle a anticipé avec précision les différentes phases de développement de cette crise, comme le mois de Septembre en est d'ailleurs une nouvelle illustration. C'est en effet dans le GEAB n°22 daté du 15 Février 2008 que LEAP/E2020 avait titré : "Crise systémique globale / Septembre 2008 - Phase d'effondrement de l'économie réelle aux Etats-Unis La fin du 3° trimestre 2008 marquera un nouveau point d'inflexion dans le développement de la crise systémique globale"

salut chère hloben,
parce que tu crois qu'elle sait ce qu'elle fait la BCE et qu'il y aurait donc une analyse raisonnée pour l'expliquer !

Je pense plutôt qu'ils ne savent plus du tout où ils en sont, mais qu'ils ne veulent pas le laisser paraître. Ce système capitaliste financier n'est qu'un jeu instable et sans contrôle possible, sauf de dire on arrête tout et qu'on recommence avec d'autres règles complètement différentes. Il n'y a plus de confiance de la part de ceux qui détiennent les capitaux et comme ils les placent où et quand à leur gré, le système devient anarchique et part à vau-l'eau. Il n'y a jamais rien eu pour l'orchestrer.

Tout ce que peut faire Trichet c'est d'essayer de tricher, comme on dit en bricolage, en pompant un peu de fuel dans la machine pour essayer de la rallumer, pour donner l'impression qu'elle redémarre en quelques soubresauts et hoquetant. Il fera donc un peu de bruit pour amplifier l'illusion et prononcera un joli discours "abra-ca-da-bra tsoin-tsoin" et il pensera que le tour médiatique sera joué, le temps que quelques idiots se fassent piéger croyant que ça redémarre à la vue des quelques nuages de fumées grises s'essoufflant tristement hors des conduits boursiers éreintés.

Il faudrait des sommes faramineuses pour relancer la machine de la finance en faillite et aucun état ne les possède car cette machine globale est devenue gigantesque. Je crois effectivement qu'on est parti pour une "belle aventure" qui ne va pas être amusante pour tout le monde. Si au moins on pouvait profiter de la débandade pour lancer un système financier global et transparent sans paradis fiscaux. Une monnaie unique. Un outil bon pour tout le monde et qui n'engraisse pas des inutiles. Ca va tomber si bas qu'ils seront peut-être bien obligés d'en arriver là. Les pays en voie de développement et la Chine ne demanderaient que ça et je m'associerais à eux

29 09 2008


Faire tout ce que les hommes peuvent faire

Publié par Paul Jorion dans Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Trop peu, trop tard. J’aurais quand même préféré que le plan Paulson « version centre-gauche » passe. Ce ne fut pas le cas : avec 47,3 % de voix en sa faveur, il a raté de peu la majorité. Les parlementaires démocrates ont voté pour à 60 % et les républicains à 33 %. Le compte n’y était pas. L’indice Dow Jones a perdu dans la foulée, 6,98 %. Plus fort que Paris un peu plus tôt dans la journée, avec - 5,04 %.
Qu’est-ce qu’il faut faire ? A ce stade-ci, le mieux que l’on puisse espérer, c’est un gel de la situation. Ce serait déjà une très bonne chose. Je le disais il y a quelques jours, quand je résumais l’article qui a paru aujourd’hui dans Le Monde - Economie : « Je reviens sur l’idée d’un moratoire. Il ne s’agit pas de “résoudre” la crise mais de trouver le moyen d’introduire au moins un temps d’arrêt qui permette de déterminer un plancher » (Le Monde, lundi 29 septembre). Dans l’article du Monde, « Le piège des Credit–Default Swaps », je suis plus explicite. En voici le dernier paragraphe :

Mais il faut aller beaucoup plus loin : d’ici à ce qu’un marché organisé puisse être mis en place, un moratoire permettrait d’examiner les conditions à remplir pour que les CDS puissent être relancés sans générer un danger systémique. Et si ces conditions ne peuvent être réunies, il conviendrait de transformer ce moratoire en interdiction permanente. Tant que les autorités n’auront pas réglé la question des Credit–Default Swaps, l’affirmation selon laquelle toutes les mesures sont prises pour résoudre la crise sera pas tout simplement pas sérieuse.

Arrivé à ce stade-ci, il faut abandonner l’ambition de résoudre les problèmes : il faut d’abord stopper la finance dans sa chute en gelant la situation. Si on tarde trop, il ne restera plus que la méthode ultime, celle que j’évoquais dans un autre billet. J’y reproduisais le texte d’un ex-voto de marins bretons :

« Ayant fait tout ce que les hommes peuvent faire, nous nous mîmes en cercle, et nous tenant par la main, nous recommandâmes notre âme à Sainte Anne » (De la prière).

Ils avaient quant à eux au moins commencé par « faire tout ce que les hommes peuvent faire ».

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.


http://www.pauljorion.com/blog/

Nouriel Roubini : retour du risque systèmique

30 septembre 2008


« Lorsque les investisseurs ne font même plus confiance à de vénérables institutions telles que Morgan Stanley et Goldman Sachs, on se rend compte que la crise financière est plus grave que jamais et que la crainte de l’effondrement des contreparties n’épargne personne. » Roubini continue de jouer les Cassandre, mais ses anticipations n’ont pas été jusqu’à présent démenties.

Par Nouriel Roubini, 29 septembre 2008

Inquiétudes sur les valeurs bancaires : Unicredit suspendu, inquiétudes
[ 30/09/08 - 10H12 - actualisé à 11:26:00 ]


L'action de la banque italienne a été suspendue après avoir franchi un seuil à la baisse. Inquiétudes en Belgique sur ING et KBC.
Mimétisme ou effet de contagion ? Dans le sillage des principales Bourses européennes, Paris, Londres et Francfort qui ont à nouveau ouvert en baisse mardi, dans un marché surpris par le rejet du plan de sauvetage aux Etats-Unis; la cotation des titres de la banque italienne Unicredit. Après les nationalisations de Fortis et de Bradford & Bingley ce week end, les valeurs bancaires n'ont plus la cote.

UniCredit avait poursuivi sa chute mardi à l'ouverture de la Bourse de Milan. Vers 09H25 (07H25 GMT), la suspension est intervenue après une chute de l'action de 9,50% à 2,69 euros, dans un marché en baisse de 3,24%. Lundi, la banque avait enregistré une très forte baisse de 10,30% à 2,97 euros, après avoir été suspendue à deux reprises durant la séance. Résultat : le titre a été suspendu pour avoir franchi un seuil à la baisse.

Selon les agences italiennes a tenté de rassurer dans un courrier tous ses employés sur les liquidités de la banque. "Les coefficients de liquidité, que cela soit à court ou à moyen terme, sont significativement supérieurs aux limites approuvées par le conseil d'administration et à celles exigées par les régulateurs de tous les pays dans lesquels nous sommes présents", a écrit l'administrateur délégué du groupe, Alessandro Profumo.

Après l'annonce du plan de recapitalisation de Dexia avec les autorités françaises et luxembourgeoise, le gouvernement belge ne semblait pas au bout de ses peines. "Nous suivons de près la situation de Dexia, d'ING et de KBC", a déclaré a indiqué mardi le ministre des Finances Didier Reynders, auditionné par la commission des affaires financières et budgétaires de la Chambre des députés à Bruxelles. ING est une banque néerlandaise fortement implantée en Belgique. KBC est un bancassureur belge. (Source AFP).

hloben a écrit:

ça fiche la trouille ...
mais, si au moins ça pouvait plomber mac cain et aider obama à passer...

au fait, quelqu'un pourrait m'expliquer à quoi joue la bce ??

Les statuts de la BCE ne lui prévoient qu'un seul et unique objectif : la lutte contre l'inflation.

Faire marcher la planche à billets n'est pas la meilleure manière de lutter contre l'inflation, c'est un euphémisme...et baisser de manière légère les taux directeurs ne changerait pas grand chose au problème et ferait perdre sa crédibilité à la BCE (à supposer qu'elle en ait une).

Le pb est que maintenir l'euro fort comme le proclame le noble président de la BCE n'est pas forcément la panacée : depuis presque 2 ans, quand l'euro-dollar gagne 1%, le bbl augmente de 4$ presque mécaniquement car le pétrole est devenu une valeur refuge tout comme l'or ou même d'autres commodities. Et il en va d'une appréciation de même nature pour quasi toutes les matières premières. Il y a donc une inflation induite du fait même que l'euro s'apprécie par rapport au $. En résumé : on a à la fois de l'inflation et de la déflation au lieu d'avoir juste de l'inflation. Ensuite c'est une question de proportions. Reste à savoir si la BCE joue les andouilles ou est véritablement une andouille. Je pencherais personnellement pour la première solution.

La Belgique parle d'un "ouragan" financier

Source : AFP
30/09/2008 | Mise à jour : 12:19 |

Commentaires 1 .


La Belgique a indiqué aujourd'hui suivre "de près" la situation des banques ING et KBC, fortement implantées dans le pays, après avoir déjà dû voler au secours de deux établissements, Fortis et Dexia, le Premier ministre parlant d'un "ouragan" qui s'est abattu sur le pays.

"Nous suivons de près la situation de Dexia, d'ING et de KBC", a déclaré le ministre des Finances, Didier Reynders, lors d'une audition devant la commission des Affaires financières et budgétaires de la Chambre des députés à Bruxelles.
ING est une banque néerlandaise fortement implantée en Belgique. KBC est un bancassureur belge.

"Nous suivons les cours minute par minute (...) ING aussi et nous regardons aussi de près la situation de KBC. C'est très important pour nous de suivre l'évolution des différentes entreprises", a précisé M. Reynders.

Concernant la banque franco-belge Dexia, qui a fait l'objet d'un plan de renflouage financier de 6,4 milliards d'euros des pouvoirs publics belges, français et luxembourgeois, le ministre a précisé que le gouvernement belge allait "voir dans quelle mesures des cessions d'actifs pourraient intervenir pour assurer encore mieux le financement du groupe Dexia".

chronique heure par heure de la crise rue 89

Un trader : « Tout le monde craint les annonces rassurantes »

Joseph Stiglitz prédit la récession et une victoire d'Obama ("La Stampa")

(en italien, )

radar mise à jour

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2210



La Fed brûle ses dernières cartouches

Le montant des liquidités injectées par la Fed a augmenté de 129 milliards la semaine dernière, pour atteindre un total de 528 milliards. N’entre pas dans ce décompte l’annonce faite hier du doublement à 300 milliards des sommes allouées par la Temporary Auction Facility.

129 + 528 = 657

Au début de la bataille, la Fed disposait à peu près de 800 milliards sous forme de bons du Trésor. Elle tangente maintenant la limite de ses réserves de départ.

Le graphique ci-dessous, publié par Brad Setser sous le titre « aucun doute, il y a vrai problème avec le bilan de la Fed », illustre ce phénomène. Les réserves en Bons du Trésor et en T-Bills (marron et marron clair) s’épuisent au fur et à mesure qu’augmentent les liquidités accordées (gris clair)

Une vilaine pince coupante...

sauf que là, les liquidités commencent à tarir fortement... après , ils font comment, encore des bonds du trésor à pas cher, pour les Chinois? remarque à force , un jour, les Chinois vont débarquer en grande masse ( environ 400 millions, pour visiter leur nouveau pays qu'ils se seront acheté!afin de trouver un sweet home in america, les USA deviendront les US de Chine Occidentale...

juju41 a écrit:

(...) encore des bonds du trésor (...)

En quelque sorte.

c'est à cause de T-Bonds...

juju41 a écrit:

sauf que là, les liquidités commencent à tarir fortement... après , ils font comment, encore des bonds du trésor à pas cher, pour les Chinois? remarque à force , un jour, les Chinois vont débarquer en grande masse ( environ 400 millions, pour visiter leur nouveau pays qu'ils se seront acheté!afin de trouver un sweet home in america, les USA deviendront les US de Chine Occidentale...

c'est déjà pas mal le cas, il suffit de se ballader sur la côte ouest. Même en 1999 (la dernière fois que j'ai mis les pieds aux USA en me promettant de ne jamais y retourner) c'était flagrant : des centres commerciaux uniquement chinois dans la silicon valley, un chinatown énorme à Frisco, une population chinoise très active et même à la télé sur les chaînes locales, une orientation évidente vers l'OUEST, i-e l'ASIE alors que l'EUROPE était oubliée. Je pense que ça n'a fait que s'accélérer.

Ce qui est tout de même assez énervant, c'est que je me souviens d'avoir assisté à une réunion au moment du référendum pour le TCE (enfin juste avant) dans laquelle j'ai entendu Larouturou dire quelque chose comme: "Certains experts affirment qu'il n'y a pas de crise à craindre dans les 6 mois à venir..." et d'ajouter que donc... au delà de six mois on était dans le flou le plus total... Et voilà, on y est!!!
Mais moi, ce qui m'attriste, c'est que ce sont encore les plus pauvres qui vont déguster (du moins au début)...

Miaou a écrit:

Joseph Stiglitz prédit la récession et une victoire d'Obama ("La Stampa")

Est-ce une pub pour s'abonner à "Le Monde" (attention, pub interdite sur forum ! ), et en italien par dessus l'marché !

Tu fais bien de parler de Joseph Stiglitz, parfois proche des altermondialistes, membre du Collegium international éthique, politique et scientifique et partisan d'une gouvernance mondiale (*) désormais passée à l'ordre du jour en ce qui regarde le système financier.

Apparemment la nouvelle de l'interview a fait le tour du monde, mais qu'en a fait La Stampa ?
Yahoo, avec cette courte vidéo (mais pas de l'interview) :
Libé, Nouvelobs, Suisse, Venezuela, Kenya, India, Fiji

e per l'italiano ?
Le plus drôle c'est que l'intervieweur La Stampa n'en parle pas sur son propre site lastampa.it et qu'une recherche Google apporte les pages d'autres sites qui répercutent la nouvelle à leur place (ci-dessous). On aurait pourtant bien aimé écouter l'intégrale de l'interview mais elle semble s'être évaporée ! A qui appartient La Stampa? Au groupe Fiat. Ce dernier probablement aura pris peur que ses investisseurs perdent moral, le lendemain à la bourse de Milan.

http://www.lapoliticaonline.com/detalle-de-noticia/article/para-stiglitz-es-la-peor-crisis-del-siglo/
http://www.rassegna.it/articoli/2008/09/30/37415/crisi-finanziaria-la-parola-ai-nobel
http://rassegnastampa.mef.gov.it/mefnazionale/View.aspx?ID=2008093010721719-1
etc.

* Concernant la gouvernance mondiale :
La CNUCED préconise une meilleure gouvernance financière mondiale - 04/09/08
CAE : (PDF à télécharger) Crise des subprimes - Améliorer la gouvernance financière (Chap. 4)
Appel du Collegium international éthique, scientifique et politique
Appel à communication : colloque « gouvernance et développement Humain »

à citer : dans le projet de travail pour Le Collegium :

L'extraordinaire fragilité du système financier et économique mondial

L'extrême financiarisation de l'économie mondiale a introduit des
interdépendances d'un type nouveau qui font de celle-ci un système
hautement complexe. On sait aujourd'hui que la complexité des systèmes
les dote d'une très grande stabilité et d'une non moins remarquable
robustesse. Ils peuvent faire face à toutes sortes d'agressions et
trouver les moyens de s'adapter pour maintenir leur stabilité. Cela ne
vaut que dans certaines limites cependant. Au-delà de certains seuils
critiques (tipping points) ils basculent brusquement dans autre chose,
à l'instar des changements de phase de la matière, s'effondrant
complètement ou bien formant d'autres types de systèmes qui peuvent
avoir des propriétés fortement indésirables. En mathématiques, on nomme
de telles discontinuités … des catastrophes. Cette disparition brutale
de la robustesse donne aux systèmes complexes une particularité
qu'aucun ingénieur ne pourrait transposer dans un système artificiel
sans être renvoyé immédiatement de son poste: les signaux d'alarme ne
s'allument que lorsqu'il est trop tard. La vigilance est cependant plus
nécessaire que jamais, mais elle exige de nouveaux instruments qui
restent à concevoir et à mettre en œuvre.

Le holdp-up du siècle, par Michael Moore

1er octobre 2008


« Ce renflouement a pour mission de protéger la masse obscène de richesses qui ont été accumulées au cours des huit dernières années.... Laissez les riches souffrir, pour une fois. Laissez-les payer pour ce sauvetage. » Le cinéaste Michael Moore appelle ses concitoyens à agir contre le plan Paulson qu’il juge inacceptable.

Par Michael Moore, Common Dreams, 29 septembre 2008 (extrait)

Michael Moore a raison 5/5. Le titre en américain est bien plus puissant. Il dit :

Les riches mènent un coup d'état ce matin

Je n'ai pas toujours trouvé Miachael Moore très clair dans ses argumentations (à part le film sur Columbine) mais cette fois je le trouve clair, précis et "absolutely right to the point". C'est quasimment un appel à la révolte (toute proportions américaines gardées). Ici le texte en américain.

En fin de lettre il appelle :
1) à appeler ou mailer Obama (liens d'appel fournis) pour lui dire de ne pas soutenir Bush et Cheney et le boxon qu'ils ont créé, de trouver le moyen le plus malin de ralentir le projet de renflouement, que c'est aux riches de payer, d'insister pour un moratoire sur les saisies de maisons, d'insister sur la couverture universelle santé, et de laisser le peuple décider plutôt que les barons de Wall Street.

2) prendre la rue en participant à l'une des centaines de démonstrations lancées subrepticement autour du pays (programme des démonstrations fourni)

3) appeler ses représentants au Congrès et au Sénat (liens fournis) pour leur dire la même chose.

Il conclut en rappellant qu'il n'y a pas deux règles, l'une pour la majorité qui travaille dur et l'autre pour l'élite à qui l'on tend un cadeau sur plateau d'argent en récompense à leur échec désastreux. "Plus jamais comme ça !"

On voit bien comme Obama est pris entre deux feux afin de réussir sa campagne, obligé de montrer une façade raisonnable et calme, sans effrayer les classes moyennes, sans paraître anti-patriote d'une part, et tenté de laisser la crise pourrir encore plus puisque c'est ce qui l'aidera à gagner et ce qui poussera à des changements encore plus profonds lors de son mandat.

Michael Moore est là pour jouer au sein des démocrates le rôle que leur très politically corrects représentants ne peuvent jouer.

EDIT: ajouté précision 1er paragraphe

en parlant de bourse et d'économie, un nouveau forum vient d'ouvrir sur ça, il recherche des membres, donc je vous laisse juste un petit lien pour ceux que ça intéresses! vous êtes les biens venu =) http://wall-street.forumactif.info/forum.htm

Crise financière : l'Islande inquiète les investisseurs
[ 01/10/08 - 15H56 - actualisé à 15:55:00 ]


La devise et la dette islandaises, déjà sous pression depuis un moment, suscitent beaucoup d'inquiétudes depuis le sauvetage par le gouvernement d'une grande banque du pays.
Déjà en difficultés depuis le début de la crise du "subprime" l'été dernier, l'Islande suscite de vives inquiétudes auprès des investisseurs depuis le sauvetage par l'Etat de Glitnir, la troisième banque du pays, lundi dernier.

Les trois principales agences de notation invitent à la prudence les opérateurs tentés d'acheter des titres de la dette du pays. Standard and Poor's et Fitch ont abaissé hier mardi leur note tandis que Moody's a prévenu qu'il pourrait leur emboîter le pas. "Le risque sur la stabilité macroéconomique et la qualité de la dette souveraine du pays s'est sensiblement accru depuis les tensions sur le secteur financiier," estime Fitch, rapporte l'agence Bloomberg.

L'Etat islandais a décidé d'injecter 600 millions d'euros dans Glitnir, qui ne pouvait plus se refinancer. Si l'Etat devait à nouveau intervenir, il n'est pas sûr qu'il en ait les moyens.

Or la chute de Glitnir incite les investisseurs à la plus grande vigilance sur tout le secteur financier du pays. Les établissements islandais sont très interconnectés et très dépendants des créditeurs internationaux.

Du coup, la couronne islandaise, la devise de cette petite île de l'Atlantique, est sous pression. Elle a perdu un quart de sa valeur depuis trois mois et affiche la plus forte baisse de toutes les devises internationales depuis le début de la semaine.

L'Islande a connu ces dernières années une croissance vertigineuse avec un pic atteint de 7,7% en 2004. Son économie a fortement ralenti l'an passé et sa monnaie a connu une forte dévaluation. Beaucoup d'économistes s'attendent à une récession cette année.

L'

Islande, qui a fondé sa prospérité sur le dynamisme de son secteur bancaire tourné vers l'international, est particulièrement exposée à la crise financière internationale. L'île dépend de la volonté des investisseurs internationaux de continuer à financer sa dette.

Les banques centrales de Suède, de Norvège et du Danemark sont venues mi septembre à la rescousse de l'Islande. Les trois institutions ont passé des accords bilatéraux d'échange de ligne de crédits euros/couronnes islandaises pouvant s'élever jusqu'à 500 millions d'euros chacun.

http://www.lesechos.fr/info/inter/300297583-crise-financiere-l-islande-inquiete-les-investisseurs.htm