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| Selon le FMI, il faut se préparer au pire | |
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Auteur | Message |
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juju41
Nombre de messages : 42846 Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mer 16 Juil 2008 - 11:43 | |
| Banques américaines : les investisseurs commencent à rechigner à remettre au pot WASHINGTON (AFP) - 16/07/2008 06h49
Les banques américaines, qui vont annoncer des pertes importantes au titre du deuxième trimestre, pourraient être amenées à faire encore appel au marché pour se renflouer, mais les investisseurs pourraient, cette fois, rechigner à remettre au pot.
Le tonneau des Danaïdes de la finance américaine a déjà englouti plus de 130 milliards de dollars de capitaux nouveaux depuis le début de la crise du "subprime", sans donner des signes de stabilisation. Bien au contraire.
En annonçant, le 9 juillet, prévoir une lourde perte comprise entre 2,6 et 2,8 milliards de dollars, la quatrième banque américaine par les actifs, Wachovia, a donné le ton d'une saison des résultats qui s'annonce calamiteuse.
Les analystes anticipent, pour nombre de grandes banques, de nouvelles dépréciations d'actifs et des provisions massives pour créances douteuses.
Outre Wachovia, Merrill Lynch, Citigroup et Washington Mutual sont attendus dans le rouge, de même que beaucoup de banques régionales. Une éventualité qui pourrait contraindre plusieurs d'entre elles à faire appel au marché.
"Nous pensons qu'une nouvelle réduction du dividende ainsi qu'une levée de capitaux sont probables", ont ainsi annoncé les analystes de Baird dans une note au sujet de Wachovia, qui a pourtant déjà levé 11,5 milliards de dollars.
Mais après un an d'appels au marché à répétition, les conditions d'une recapitalisation ne sont plus les mêmes.
L'agence d'évaluation financière Fitch Ratings s'est récemment dite "inquiète d'une possible saturation de l'appétit des investisseurs pour une exposition aux institutions financières", dans une étude sur la banque d'affaires Lehman Brothers. Dès lors, "de nouvelles augmentations de capital pourraient rencontrer des résistances significatives de la part du marché".
Pour récompense de leur apport, les investisseurs ont vu, dans la presque totalité des cas, le cours des banques plonger pour atteindre, parfois, leurs plus bas niveaux historiques. Les investisseurs qui ont apporté le mois dernier 7 milliards de dollars à la banque Washington Mutual ont ainsi vu la capitalisation boursière de cette dernière tomber à 3,8 milliards.
Ces parcours boursiers calamiteux pourraient constituer un facteur dissuasif pour les candidats éventuels à de nouvelles levées de fonds.
"Plus le cours des actions baisse, plus il est difficile de lever des fonds", a estimé récemment Mohammed El-Erian, le co-directeur de Pacific Investment Management (Pimco), plus grand investisseur obligataire au monde, sur la chaîne CNBC.
M. El-Erian faisait également référence au fait qu'une augmentation de capital avec un cours faible est très dilutive, diminuant ainsi de manière importante la valeur des titres détenus par les actionnaires existants. Elle est ainsi susceptible de rencontrer des résistances.
L'impossibilité pour un ou plusieurs établissements de se renflouer pourrait alors avoir des conséquences dramatiques.
"La plupart du temps, les faillites ne sont pas liées à la qualité des crédits, mais au fait que les banques n'ont pas réussi à se recapitaliser", indique Brad Vander Ploeg, analyste chez Raymond James.
Si le système tout entier n'est pas menacé, M. Vander Ploeg estime qu'"il y aura des faillites d'établissements renommés", incapables d'attirer des fonds pour consolider leurs bilans.
Au total, "il pourrait y avoir jusqu'à 200 faillites" parmi les banques américaines, selon l'analyste, qui rappelle le nombre important des banques aux Etats-Unis, d'environ 7.500, ce qui tendrait à relativiser quelque peu l'importance de ces défaillances. | |
| | | capitole
Nombre de messages : 1104 Age : 56 Localisation : paris Date d'inscription : 07/06/2008
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mer 16 Juil 2008 - 12:39 | |
| Je voudrais bien savoir ce qui fait dire à ce Monsieur Vander Ploeg que le système tout entier n'est pas menacé. En fait, tout se passe comme si nous retournions en substance à une économie grégaire et non capitaliste : les valeurs refuges deviennent les commodities, le pétrole, bientôt sans doute l'eau et les céréales, etc. La monnaie fiduciaire ayant perdu toute référence même au regard de l'étalon-or, et le système bancaire étant ce qu'il est en train de devenir, la plupart des opérateurs, et des particuliers va bientôt perdre confiance en elle (les banques hésitent depuis un moment à se prêter entre elles car elles doutent de la réalité des fonds propres annoncés). Dans quelques années, le luxe abouti sera d'aller faire son pain soi-même dans les Pyrénées (j'exagère à peine). | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Jeu 14 Aoû 2008 - 13:41 | |
| Jacques Attali, "Pour l'économie, la crise est un tsunami qui approche"
LE MONDE| 08.08.08 | Propos et point de vue recueillis par Alain Faujas et Claire Gatinois
Il y a un an, éclatait la plus grave crise financière depuis 1929. Depuis, elle affecte inexorablement l'économie mondiale. L’ancien président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Jacques Attali juge que « cette crise démontre l'impossibilité de laisser la finance se réguler seule »
Un an après le déclenchement de la crise, quels enseignements en tirer ?
Cette crise a démontré qu'on ne pouvait pas laisser la finance se réguler elle-même. Le système financier a été un instrument génial pour organiser la globalisation, le transfert depuis les pays qui ont de l'épargne vers les pays où investir.
La titrisation (une innovation financière qui a permis aux banques de transférer les risques de crédit aux marchés) en a été l'un des outils. Mais à partir du moment où il n'a plus été au service de l'économie de marché mais au service de lui-même, pour réaliser des profits, le système a dérapé et il n'y avait personne pour l'en empêcher.
Aurait-on pu l'éviter ?
Si l'on avait écouté ceux qui disaient depuis deux ans que c'était de la folie de laisser se développer sans contrôle des produits tels que les CDS (Credit Default Swap), les ABS (Asset Backed Securities) et tous les instruments des subprimes, on aurait empêché les banques de se refinancer à coût nul et de transférer leur risque sur le marché. Mais, dans la mesure où les régulateurs étaient les banques elles-mêmes, il était difficile de leur demander de se tirer une balle dans le pied.
La crise va-t-elle mettre un terme à cette finance folle ?
Le plus vraisemblable est que le système financier s'en tirera en reportant sur d'autres le solde de ses erreurs. Nous sommes au moment où l'on commence à faire payer le contribuable par des nationalisations directes ou indirectes comme au Royaume-Uni à travers la nationalisation de Northern Rock, ou comme on s'apprête à le faire aux Etats-Unis, avec la nationalisation de Freddie Mac et Fannie Mae, deux géants du crédit immobilier dont les dettes sont égales à 50 % de la valeur du total des dettes américaines.
Les épargnants pourraient payer la facture via l'inflation, qui dévalorisera leurs créances et donc leur patrimoine.
Que faut-il faire pour éviter la répétition d'une telle crise ?
Il est urgent de mettre de l'ordre dans la finance. Aujourd'hui, certains pays, comme les Etats-Unis - en accordant plus de pouvoir à la Réserve fédérale (Fed) - commencent à le faire. Il s'agit de mettre en place des régulateurs nationaux publics qui ne soient pas en conflits d'intérêt avec ceux qu'ils contrôlent.
On ne peut s'arrêter là, d'autant que la réglementation américaine, qui a parfois imposé ces règles au monde entier, notamment pour les normes comptables "mark to market" qui obligent à évaluer les actifs financiers à leur valeur de marché, a fait partie de la catastrophe.
Nous sommes dans une économie globalisée et il faudra, à un moment ou un autre, trouver des accords internationaux pour passer à une réglementation mondiale et éviter la folie précédente.
Qui pourrait assurer ce rôle de régulateur mondial ?
Le Fonds monétaire international (FMI) devrait être ce régulateur. Aujourd'hui, il a perdu son rôle, car les pays endettés du Sud ou d'ailleurs, qui ont justifié sa création, ne le sont plus. Le FMI doit retrouver une fonction. C'est un sujet sur lequel une conférence internationale devrait réfléchir d'urgence.
L'action des banques centrales a-t-elle été adéquate ?
Le rôle des banques centrales, en particulier ceux de la Banque centrale européenne et de la Réserve fédérale américaine, a été remarquable en injectant des liquidités dans le système financier.
Est-ce que cela suffira ? Il y a encore devant nous une série de restructurations bancaires à mener et les banques centrales pourraient se trouver à court de munitions. On risque alors de passer du régulateur bancaire au régulateur fiscal. Et là encore, le contribuable devra payer.
Doit-on craindre une contagion de l'économie réelle ?
C'est un tsunami qui approche. Certains espèrent qu'il passera au large sans affecter l'économie réelle, mais on voit déjà, aux Etats-Unis et en Europe, que nous aurons une croissance zéro en 2009. En espérant que cela ne soit pas pire.
Toutefois, le potentiel en Occident demeure considérable grâce à la croissance démographique, au progrès technique et aux réserves de productivité.
Faut-il craindre les fonds souverains d'Asie ou du Moyen-Orient venus au secours des banques occidentales ?
Il y a deux types d'acteurs très différents. Ceux qui profitent d'une rente pétrolière et ceux qui disposent de richesses nouvelles liées à leurs capacités exportatrices, comme la Chine. Aujourd'hui, tout l'argent du monde se trouve entre les mains de ces fonds souverains. Ils sont devenus des investisseurs sophistiqués. Pour la plupart, ils sont des acteurs utiles et pratiquent un capitalisme patient. Nous sommes les cigales ; ils sont les fourmis. Même si l'on ne peut exclure que certains d'entre eux aient des ambitions politiques plus ou moins acceptables.
Sont-ils le symbole d'un rééquilibrage du Nord vers le Sud ?
Cela fait longtemps que l'on sait que le pouvoir économique est en train de basculer à l'Ouest, vers le Pacifique, en passant par le Moyen-Orient. Dans les années 1980, on pensait déjà que le Japon deviendrait une superpuissance économique. Et puis les Etats-Unis ont su se relever.
Les cartes ne sont pas définitivement distribuées : le progrès technique reste encore très largement entre les mains de la puissance américaine où se concentrent la plupart des chercheurs, de l'innovation et la puissance militaire. La bascule du pouvoir prendra encore du temps. http://inventerre.canalblog.com/archives/2008/08/09/10176579.html | |
| | | bestfriend
Nombre de messages : 237 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/08/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Jeu 14 Aoû 2008 - 16:16 | |
| Les crises ne sont pas forcément inutiles. Le système capitaliste en a connu de multiples et celle de 1929 est vraiment la plus grave, avec des conséquences humaines tragiques. Mais cela fait des années que j´entend à la moindre correction de divers excès, que cela va être comme en 29. Ai entendu cela en 1987, en 1993, en 2001 ect... et finalement on en était très loin. Il y a ici des éléments inquiétants, mais aussi beaucoup de capacité à rebondir. De toutes manière, les dangers ne viennent pas du système mais d'élements bien plus profonds : - L'explosion démographique qui soit freine de développement, soit s´en accomode en générant des problèmes écologiques ou de raréfactions de ressources. - La mondialisation dans une compétition économique exacerbée, avec des acteurs comme la Chine qui mènent une guerre économique sans précédent (refus de réévaluer le Yuan alors que les excédents s'accumulent), mais aussi l`Inde et ses milliardaires sans scrupule habitués à prospérer sur la misère des autres ect... - Des risques géopolitiques sérieux : 75% des réserves de pétrole se trouvent dans des zones à risque où chez des ennemis potentiels. Prolifération des armes nucléaire et de destruction massive (armes chimiques) pouvant tomber entre les mains de groupes terroristes. On n'est pas sorti de l'auberge, et la crise financière ne compte guère dans tout cela. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 25 Aoû 2008 - 18:09 | |
| La Tribune.fr - 25/08/08 à 17:09 - conjoncture Le FMI abaisse à 3,9% sa prévision de croissance pour 2008 Selon un document interne au FMI, le PIB mondial n'enregistrerait cette année qu'une hausse de 3,9% contre 4,1% prévu précédemment. Le Fonds a maintenu sa prévision de croissance pour les Etats-Unis à 1,3% cette année. Mais il a revu celle de 2009 de 0,8% à 0,7%. Pour la zone euro, la prévision est révisée à la baisse pour les deux années. Elle passe de 1,7% à 1,4% pour 2008 et de 1,2% à 0,9% pour 2009.
FMI Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse ses prévisions pour la croissance mondiale en 2008 et 2009 dans un document rédigé en vue d'un réunion des pays émergents et industrialisés du Groupe des 20 à Rio de Janeiro le week-end prochain, annonce l'agence Reuters d'après une source au sein du G20. Le FMI prévoit ainsi une croissance mondiale de 3,9% pour cette année, contre 4,1% lors de la publication de son rapport de perspectives économiques le mois dernier.
Pour l'an prochain, le FMI prévoit désormais un PIB mondial en hausse de 3,7% contre 3,9% précédemment. L'institution financière, dans ce document, explique que le ralentissement de l'économie mondiale devrait s'accentuer au second semestre de cette année. "Les cours des matières premières resteront élevés et volatils" et "les turbulences continueront pendant l'année 2009 sur les marchés", selon la même source.
Le Fonds a maintenu sa prévision de croissance du PIB pour les Etats-Unis à 1,3% pour cette année. Mais il a revu celle de 2009 de 0,8% à 0,7%. Pour la zone euro, la prévision est révisée à la baisse pour les deux années. Elle passe de 1,7% à 1,4% pour 2008 et de 1,2% à 0,9% pour 2009.
Le PIB a de la zone euro s'est contracté de 0,2% au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents. C'est la première contraction de l'activité économique
http://www.latribune.fr/info/Le-FMI-abaisse-a-3-9--sa-prevision-de-croissance-pour-2008-~-ID7DC3647E2F743666C12574B000510A71-$RSS=1 | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 25 Aoû 2008 - 18:19 | |
| À ce train-là, faudra bientôt le rebaptiser "Tréfonds Monétaire". | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Sam 30 Aoû 2008 - 18:21 | |
| La Grande-Bretagne fait face aux pires conditions économiques depuis 60 ans LONDRES (AFP) - 30/08/2008 13h37
Le ministre britannique des Finances a averti que son pays et le reste du monde étaient confrontés à ce qui semble "certainement le pire" déclin économique depuis 60 ans et que celui-ci serait "plus profond et plus long" que prévu.
Le chancelier de l'Echiquier, Alistair Darling, a également admis, dans une interview parue samedi dans le quotidien The Guardian, n'avoir aucune idée de la profondeur réelle de la crise du crédit.
"Notre travail est réduit à néant. Les douze prochains mois seront les douze mois les plus difficiles qu'a rencontrés le Parti travailliste (au pouvoir) depuis une génération, franchement", a-t-il déclaré.
M. Darling a également concédé que le parti travailliste au pouvoir, cible de nombreuses critiques, avait une part de responsabilité dans les problèmes auxquels il fait face.
"Nous devons retrouver l'ardeur qui nous a fait gagner trois élections (législatives), et c'est un énorme problème pour nous en ce moment. Les gens ont en marre de nous", a-t-il admis.
Selon de récentes statistiques officielles, l'économie britannique a enregistré une croissance nulle au cours du deuxième trimestre 2008 et un responsable de la Banque d'Angleterre a averti cette semaine que le chômage pourrait toucher deux millions de personnes d'ici la fin de l'année.
© 2008 AFP | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Jeu 11 Sep 2008 - 13:57 | |
| George Soros: "La récession américaine est inévitable" | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 9:25 | |
| Les déboires des banques US, ce sont aussi les nôtres Par Pascal Riché | Rue89 | 15/09/2008 | 08H45
Un triple tremblement de terre a eu lieu cette nuit dans la banque américaine. En allumant leur radio ce matin, les Français apprenaient 1) que la quatrième banque d’investissement Lehman Brothers avait fait faillite et allait probablement être liquidée, les autorités bancaires n’ayant pas trouvé de repreneur; 2) que la banque Merril Lynch, en désespoir de cause, avait accepté de se vendre à la première banque du pays, Bank of America, pour 50 milliards de dollars, et 3) qu’une dizaine de banques s’étaient liguées pour se protéger mutuellement, via une ligne de crédit commune de 71 milliards de dollars. On attend encore ce lundi une quatrième annonce, en provenance de l’assureur AIG qui s’est lui aussi fourvoyé sur le marché des titres adossés au crédit immobilier.
Pour spectaculaires qu’ils soient, tous ces chocs semblent lointains : de l’autre côté de l’Atlantique, de l’autre côté de l’économie « réelle ». Pourtant,ils ne manqueront pas d’avoir des conséquences sur l’économie européenne et sur nos vies quotidiennes. Ceux qui affirment le contraire sont les même qui annonçaient, il y a quelques mois, que la crise des subprimes n’aurait aucune conséquence sur l’immobilier en France, qu’elle le contournerait tel le « nuage de tchernobyl ». On sait ce qu’il en est advenu.
suite ici http://www.rue89.com/2008/09/15/les-deboires-des-banques-us-ce-sont-aussi-les-notres | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 11:28 | |
| La faillite de Lehman Brothers ébranle le système financier mondial LEMONDE.FR | 15.09.08 | 10h45 • New York, correspondant
Par un communiqué de 24 lignes daté du lundi 15 septembre, Lehman Brothers, l'un des fleurons de Wall Street, a annoncé "son intention de se déclarer en faillite", dans la journée, "afin de protéger ses actifs et de maximiser sa valeur".
[Peu après cette annonce, la filiale britannique du groupe a été placée en redressement judiciaire, a annoncé le cabinet d'audit PriceWaterhouseCoopers (PWC). "Parce que le groupe gère son financement au niveau mondial, les activités commerciales britanniques ne sont plus en mesure de remplir leurs obligations", a déclaré Tony Lomas, un des partenaires du cabinet.]
La chute de la prestigieuse institution financière née en 1850, comptant 27 000 salariés, et dont l'histoire épouse celle du capitalisme américain, a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans la finance mondiale. Le choc est d'autant plus rude qu'au même moment outre-Atlantique, la banque d'affaires Merrill Lynch, autre établissement financier de renom, était rachetée par Bank of America, pour 50 milliards de dollars (35 milliards d'euros). De son côté, le géant de l'assurance AIG, ex-numéro un mondial, devait annoncer, lundi, la vente en urgence de 20 milliards d'actifs.
"Il s'agit d'un événement qui se produit une fois tous les cinquante ans, probablement une fois par siècle. Il n'y a aucun doute, je n'ai jamais rien vu de pareil (…)", a commenté Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed), face à l'aggravation de la crise financière née aux Etats-Unis à l'été 2007. La faillite de Lehman Brothers constitue la banqueroute la plus importante de toute l'histoire financière des Etats-Unis.
suite ici http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/15/la-faillite-de-lehman-brothers-ebranle-le-systeme-financier-mondial_1095188_3234.html
commentaire perso: rassurons nous! Lagourdasse a dit ce matin qu'on ne risquait rien.... | |
| | | capitole
Nombre de messages : 1104 Age : 56 Localisation : paris Date d'inscription : 07/06/2008
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 11:37 | |
| très bien maintenant je voudrais un article sur les personnes qui ont gagné les milliards que Lehamn a perdus apparemment ça n'intéresse pas les journaux et c'est bien dommage | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 12:41 | |
| - capitole a écrit:
... maintenant je voudrais un article sur les personnes qui ont gagné les milliards que Lehamn a perdus ...
Ben si toi tu ne sais pas, il n'y a plus qu'à demander à : Thierry M. ou, à défaut l'Académie Voltaire ou, en désespoir de cause, frantibus et sa merveilleuse documentation ou, si tout est perdu, hloben. | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 12:50 | |
| je peux essayer de trouver des articles sur la planète espérantiste...
sérieusement... dommage que mconstant ne soit plus là... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 12:55 | |
| Mis à Jour le : 15 septembre 2008 10:50 Les banques dans la tourmente, par Paul Jorion 15 septembre 2008« Aucun des innombrables coupe-feux en place au sein du système financier n’aura pu retarder d’une seule seconde l’avancée de l’incendie. Maintenant, ne subsiste plus que son cœur-même, alors que toutes les défenses sont tombées. »
Par Paul Jorion, 15 septembre 2008
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Lehman Brothers n’a pas trouvé acheteur. Et alors que tous les yeux étaient tournés vers Lehman, le No 4 des banques d’affaires de Wall Street, le No 3, Merrill Lynch, en a profité pour se vendre à Bank of America. Pas une mauvaise affaire pour ses actionnaires : 29 $ l’action, alors que le titre ne cotait plus que 17.05 $ en clôture vendredi.
Bank of America n’arrête pas de grossir, c’est ce qu’on appelle la consolidation du secteur bancaire : l’ex-Nationsbank de Charlotte, Caroline du Nord, a d’abord acheté Bank of America en 1997, une banque californienne dont elle reprit le nom, puis la banque FleetBoston en 2004, MBNA, jusque-là un des plus gros émetteurs de cartes de crédit, en 2005, LaSalle, la succursale américaine de la banque néerlandaise ABN-AmRo, rachetée en 2007 par un consortium européen (Royal Bank of Scotland, Fortis et Banco Santander), et en 2007, au 1er juillet - nos lecteurs s’en souviendront - l’ange déchu Countrywide, le No 1 du prêt hypothécaire américain.
Pendant ce temps-là, ceux à qui il reste un petit peu d’économies se préparent à soutenir les marchés - qui en auront bien besoin - lundi matin. En premier lieu la Fed qui, non-contente d’avoir déjà pris en pension des Residential Mortgage-Backed Securities à la valeur parfois douteuse, s’apprête à accepter tous les instruments de dette échangeables sur le marché des mises en pension “tri-partite” : tous ceux d’”investment grade”, autrement dit “non-junk”, mesure visant à soutenir une source de capital immédiat pour les établissements financiers, source menacée depuis déjà un moment. Ensuite, le dernier carré : Bank of America Corp., la Barclays britannique, Citigroup, le Crédit Suisse, Deutsche Bank, Merrill Lynch (bien entendu, l’expression “dernier carré” est un peu excessive dans son cas), Morgan Stanley et UBS, qui vont constituer ensemble une cagnotte de 70 milliards de dollars dans laquelle pourront venir puiser leurs petites sœurs moins fortunées.
Tokyo est apparemment en vacances, et c’est donc aux banques européennes qu’est confié le soin d’endiguer le tsunami avant que New York ne se réveille. Le New York Stock Exchange n’a pas la forme : le future du Dow Jones indique -252 points, soit une baisse prévue de 2,22 %. Si l’on s’en tient là, le mal aura été contenu.
Le fait le plus remarquable - je l’ai fait observer au fil des mois depuis le début de l’année dernière - est qu’aucun des innombrables coupe-feux en place au sein du système financier n’aura pu retarder d’une seule seconde l’avancée de l’incendie. Maintenant, ne subsiste plus que son cœur-même, alors que toutes les défenses sont tombées.
Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
* Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2163 | |
| | | frantibus
Nombre de messages : 381 Age : 77 Localisation : émigré en Valais, Suisse Date d'inscription : 19/08/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 14:05 | |
| Ne répondons pas aux ralentisseurs de débats. Plein tube sur les gendarmes couchés. Vous verrez que notre mécanique tient le coup. Car le débat en vaut le plaisir et la peine. Allez continue capitole, précise tes pensées. | |
| | | yoda
Nombre de messages : 165 Age : 62 Localisation : PLANETE TERRE BOBIGNY Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 14:13 | |
| Comme prévisible depuis des années le serpent monétaire a fini par se mordre la queue. La spéculation a toujours été faites pour les investisseurs à court et à moyen terme, jamais pour l'économie durable et équitable. "in coda vénénum" le venin est dans la queue, cette expresion latine d'ordinaire reservée au scorpion, peu aujourd'hui s'appliquer aux serpent de la finance mondiale où le profit spéculatif a dépassé la raison. Pauvres terriens, la fin de l'ère financière touche à sa fin, et vos gouvernants s'agitent en faisant croire qu'ils y peuvent quelque chose, c'est faux, ils subissent comme vous (à moindre échelle certes) et ils composent pour paraîtres encore crédiblesà vos yeux. A bientôt et que la force de ne pas attendre de micracles soit avec vous ! | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| | | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 14:22 | |
| Roulette Russe financière, par Paul Krugman 15 septembre 2008En refusant de rééditer avec Lehman une opération de renflouement comme celle qu’il avait organisé pour Bear Stearns, Paulson a pris l’énorme risque de déclencher un choc systèmique dans la finance internationale. Allons nous assister en 2008 à la réédition de l’effondrement de 1931 ?
Par Paul Krugman, New York Times, 15 septembre 2008
Le système financier américain va-t-il s’effondrer aujourd’hui, ou peut-être au cours des prochains jours ? Je ne le pense pas - mais suis loin d’en être certain. Lehman Brothers, une grande banque d’affaires, est apparemment sur le point de faire faillite. Et personne ne sait ce qui va se produire ensuite.
Pour comprendre le problème, il faut savoir que le vieux monde de la banque, celui des établissements abrités par de grands bâtiments ornés de marbre qui recueillaient des dépôts et prêtaient de l’argent à leurs clients de longue date, a largement disparu pour être remplacé par ce que l’on appelle généralement le « shadow » système bancaire. Les banques de dépôt, et leurs employés entourés de marbre, ne jouent désormais qu’un rôle mineur dans le transfert des fonds des épargnants vers les emprunteurs. La majeure partie de l’activité de financement est effectué par le biais de contrats sophistiqués initiés par des entreprises qui ne sont pas des établissements de dépôt, dont la regrettée Bear Stearns - et Lehman.
Ce nouveau système était censé faire un meilleur travail d’intermédiation et réduire les risques. Mais à la suite de l’explosion de la bulle immobilière et de la crise hypothécaire, il semble aujourd’hui évident que le risque n’était pas réduit mais plutôt dissimulé : de trop nombreux investisseurs n’avaient aucune idée du niveau de leur exposition à celui-ci.
suite ici http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2164 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 15:42 | |
| Les difficultés d'AIG font plonger les assureurs européens REUTERS | 15.09.2008 | 14:03 Par Pascale Denis
PARIS (Reuters) - Les difficultés d'AIG, le géant mondial de l'assurance, sont venues ajouter au désarroi provoqué par l'annonce de la mise en faillite de Lehman Brothers, plongeant le secteur européen de l'assurance dans la tourmente.
"AIG est au bord de l'implosion et provoque une défiance généralisée sur le secteur de l'assurance, même si ses fondamentaux sont très différents de ceux des assureurs en général", commente un analyste qui a souhaité garder l'anonymat.
Un autre indique lui aussi qu'AIG "est un acteur très spécifique dans le monde l'assurance, avec une importante activité de CDS, et très exposé aux garanties de prêts. Les européens ne sont pas exposés à ce type de risque, sauf Swiss Re, dans une très moindre mesure".
Il juge cependant "préoccupantes" les difficultés d'AIG, dont "les montants d'actifs toxiques sont probablement très importants, avec des pertes qui peuvent être massives et sur lesquelles on a pour l'instant une faible visibilité".
Parmi les titres les plus touchés en Bourse, Axa dévisse de 11,5% vers 13h15 alors que l'indice européen du secteur cède 7,7% au même moment, Allianz, numéro un européen de l'assurance, abandonnant pour sa part 8,3%. Prudential lâche 10,8%, Aegon 14,2%. CNP Assurances résiste avec une perte de 4,8%.
Les pertes sont plus limitées pour les réassureurs, à l'exception de Swiss Re qui plonge de 11%. Scor cède 6,4%, Munich Re 5,6%.
EXPOSITION D'AXA
Axa a déclaré lundi matin à Reuters que son exposition nette à la dette de Lehman Brothers, après participation bénéficiaire et après impôt, était de 300 millions d'euros, un montant jugé "modeste" par les analystes par rapport à l'échelle du groupe.
L'un d'entre eux estime que ce montant, s'il reste limité, n'en constitue pas moins "un risque de dépréciations supplémentaires pouvant impacter les comptes d'Axa".
Axa détient également, via sa filiale de gestion d'actifs Alliance Bernstein, des actions Lehman Brothers logées dans des fonds gérés pour compte de tiers et qui n'impactent pas le bilan du groupe d'assurance.
Selon les documents transmis par la banque d'affaires américaine au tribunal des faillites de New York, la participation détenue par Axa et ses filiales était, à ce titre, de 7,25% à la mi-septembre.
"Si les pertes financières sur ce portefeuille d'actions ne sont pas pour Axa mais pour les porteurs de parts, elles peuvent induire des risques commerciaux pour le groupe, liés à des sorties massives d'investisseurs mécontents", indique un analyste.
suite ici http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20080915.REU9762/les_difficultes_daig_font_plonger_les_assureurs_europee.html | |
| | | capitole
Nombre de messages : 1104 Age : 56 Localisation : paris Date d'inscription : 07/06/2008
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Lun 15 Sep 2008 - 16:36 | |
| - Alain BERTIER a écrit:
- capitole a écrit:
... maintenant je voudrais un article sur les personnes qui ont gagné les milliards que Lehamn a perdus ...
Ben si toi tu ne sais pas, il n'y a plus qu'à demander à : Thierry M. ou, à défaut l'Académie Voltaire ou, en désespoir de cause, frantibus et sa merveilleuse documentation ou, si tout est perdu, hloben. je vois que rendre les clés de la modération permet une certaine liberté on aurait pu espérer l'expression d'une liberté un tantinet plus constructive et éclairée cependant les réponses on les aura, cela prend du temps, c'est tout. Sur une affaire pareille, les langues pourraient se délier (et les ordonateurs parler) assez vite. Il suffit d'être patient sinon, sauf erreur de ma part, il n'y a plus de serpent monétaire, en tout cas chez nous. c'est justement un peu ça le problème, enfin un des problèmes. un banquier m'a dit qu'il y en avait sans doute au moins pour deux ans comme ça à éponger les pertes des subprimes (ou à compter les morts). qui va rester debout à la fin ? et surtout qui va en profiter (je parie que ce ne seront pas les Etats...) ? | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mar 16 Sep 2008 - 6:46 | |
| - capitole a écrit:
- Alain BERTIER a écrit:
- capitole a écrit:
... maintenant je voudrais un article sur les personnes qui ont gagné les milliards que Lehamn a perdus ...
Ben si toi tu ne sais pas, il n'y a plus qu'à demander à : Thierry M. ou, à défaut l'Académie Voltaire ou, en désespoir de cause, frantibus et sa merveilleuse documentation ou, si tout est perdu, hloben. je vois que rendre les clés de la modération permet une certaine liberté
on aurait pu espérer l'expression d'une liberté un tantinet plus constructive et éclairée cependant
les réponses on les aura, cela prend du temps, c'est tout. Sur une affaire pareille, les langues pourraient se délier (et les ordonateurs parler) assez vite. Il suffit d'être patient
sinon, sauf erreur de ma part, il n'y a plus de serpent monétaire, en tout cas chez nous. c'est justement un peu ça le problème, enfin un des problèmes.
un banquier m'a dit qu'il y en avait sans doute au moins pour deux ans comme ça à éponger les pertes des subprimes (ou à compter les morts). qui va rester debout à la fin ? et surtout qui va en profiter (je parie que ce ne seront pas les Etats...) ? Tu es toujours dans la théorie du complot, on dirait. Il y a peut-être des explications moins romanesques.Mais pour l’admettre, il faudrait accepter le monde réel ; je suppose que tu peux le faire, en tous cas je te le souhaite. Alors c’est quoi le monde réel et son rapport avec la crise des subprimes ?Tout d’abord, lorsque l’on analyse l’économie en terme de théorie des jeux, on voit qu’il y a des jeux à somme nulle (tout ce que gagne l’un ou les uns est perdu par un autre ou des autres), par exemple la spéculation financière, et d’autres dans lesquels le résultat (la somme) n’est pas nulle, par exemple l’économie hors spéculation financière.La crise des subprimes trouve son origine non pas dans la spéculation financière, mais dans le financement de logements neufs par le crédit délibérément accordé à des ménages qui n’avaient pas la capacité financière de rembourser ultérieurement ce crédit. Ce crédit provenait d’établissements financiers qui s’étaient eux-mêmes endettés pour l’obtenir, dans une chaîne qui se terminait chez Fannie Mae et Freddy Mac ou Lehman Brothers et Merril Lynch d’autre part, pour l’essentiel.Nous sommes donc dans l’économie normale, pas la spéculation financière, et l’argent prêté ainsi va avoir une utilisation normale, à savoir financer la construction de logements réels par l’industrie du bâtiment et tous les services périphériques (architectes, géomètres, notaires, agences immobilières, courtiers en financement, établissements financiers, etc.). C’est ce qui soutient la croissance américaine tellement enviée par certains en Europe.Il n’y aura pas, au cours de cette période initiale de partage scandaleux des milliards investis dans la construction (si ce n’est que l’idée même d’avoir fait des prêts de longue durée à des ménages certainement insolvables génère obligatoirement de graves problèmes humains ou financiers à un terme plus ou moins proche, ce qui, en soi, est un pur scandal).Ensuite, les milliards prêtés ont été convertis en logements dont la mise brutale sur le marché, suite à la « révélation » de l’insolvabilité des emprunteurs, causera une baisse des prix ne permettant plus à leur vente de couvrir l’emprunt. Cela se traduit par une diminution de la valeur intrinsèque du prêt, c'est-à-dire une perte réelle reflétée dans le bilan des prêteurs par une perte comptable.Les seuls qui vont en profiter ce sont les chacals habituels qui vont liquider « à la casse », aussi bien les logements dont les malheureux propriétaires auront été expulsés (déjà un million et demi parait-il) que les titres dépréciés des établissements financiers. Notons que l’acceptation par la Fed de montants importants de ces titres a sans doute aussi pour but de priver les chacals d’une partie du butin.Qui va payer pour ce désastre typiquement américain ?- Les malheureux ménages américains qui ont cédé aux sirènes- Les contribuables américains- Les contribuables anglais (nationalisation de la Northern Rock)- Les actionnaires américains et internationaux des établissements financiers concernés- Les actionnaires internationaux des banques mondiales | |
| | | frantibus
Nombre de messages : 381 Age : 77 Localisation : émigré en Valais, Suisse Date d'inscription : 19/08/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mar 16 Sep 2008 - 9:37 | |
| C'est rigolo, on est au 21e siècle, dans une formation politique se réclamant de la démocratie et de l'ouverture et puis on y entend encore ce genre de langage du paléolithique qu'on entendait dans le parti de Jacques Duclos : "Tu nous sors des idées révisionnistes, camarade. Tu planes dans la fantaisie petite bourgeoise."
C'est bien, j'approuve l'existence des musées, la conservation des exemples du passé pour qu'en les voyant on ne recommence plus. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mar 16 Sep 2008 - 9:56 | |
| lehman brothers, liste des créanciers et actionnaires http://www.challenges.fr/actualites/finance_et_marches/20080916.CHA6383/lehman_brothers__la_listedes_creanciers_et_actionnaires.html | |
| | | frantibus
Nombre de messages : 381 Age : 77 Localisation : émigré en Valais, Suisse Date d'inscription : 19/08/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mar 16 Sep 2008 - 9:59 | |
| - Alain Bertier a écrit:
- Qui va payer pour ce désastre typiquement américain ?
- Les malheureux ménages américains qui ont cédé aux sirènes - Les contribuables américains - Les contribuables anglais (nationalisation de la Northern Rock) - Les actionnaires américains et internationaux des établissements financiers concernés - Les actionnaires internationaux des banques mondiales Merci Alain pour ce petit article très clair et net. il y a peut-être d'autres avis, personnellement je trouve qu'il reflète la réalité. A partir de là on pourra certainement se poser encore plus de questions, en particulier celle de la régulation qu'il va falloir maintenant inventer au niveau global, puisqu'il n'y en avait pas. Si tu pouvais appliquer cette même clarté analytique à la réalité des évènements du 11 Septembre, Alain, ce serait profitable à tout le monde. Nous y reviendrons bientôt. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mar 16 Sep 2008 - 10:18 | |
| Dans la crise des subprimes, il y a quand même une part de spéculation financière, en ce sens qu'on a transformé la dette des ménages américains acquérant un logement en produit financier qu'on a vendu à un peu tout le monde. Quoi qu'il en soit, ce sont des contribuables américains qu'on a mis volontairement dans la merde (on savait parfaitement qu'ils auraient des dfficultés à rembourser leur prêt) et ce sont les contribuables américains qui vont payer l'addition via le refinancement des établissements financiers comme Freddie Mae et Freddie Mac par le gouvernement US pour éviter une catastrophe encore plus grande. Vive le capitalisme ! |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Selon le FMI, il faut se préparer au pire Mar 16 Sep 2008 - 10:27 | |
| - libre a écrit:
Dans la crise des subprimes, il y a quand même une part de spéculation financière, en ce sens qu'on a transformé la dette des ménages américains acquérant un logement en produit financier qu'on a vendu à un peu tout le monde. ...
Tu emploies l'expression "spéculation financière" pour qualifier une magouille qui, par définition, n'est pas un jeu a somme nulle. Je ne l'emploie que pour désigner des opérations financières parfaitement légales et honnètes qui consistent à jouer avec quelqu'un d'autre sur l'idée que l'on se fait de l'avenir d'un produit; et c'est, par construction, un jeu à somme nulle. En ce sens, la spéculation financière n'est pour rien dans la crise des subprimes. | |
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