NC : Nouveau Centre

Européennes : le match Sarkozy-Morin
Politique. C’est l’élection étalon pour les centristes. Car, soutient Hervé Morin, «l’Europe est dans notre code génétique». Le patron du Nouveau Centre (NC) espère, grâce aux européennes, prouver qu’il existe.



Les jeux sont loin d’être faits : un sondage commandé en octobre par l’Elysée crédite le Nouveau Centre de 2 % ; un autre, en novembre, de 3,5 %. Soit 0,5 % de plus que la limite pour être remboursé des frais de campagne. Pas assez pour y aller. Surtout qu’il lui faudra trouver un terrain d’entente avec le président de la République. Inquiet d’un éventuel mauvais score aux élections, Nicolas Sarkozy voit d’un très mauvais œil la constitution de listes concurrentes à celles de l’UMP. Pour contrer les velléités d’indépendance du NC, il cherche des têtes de liste proches des idées centristes, comme Michel Barnier pour le Sud-Est, ou carrément membres du NC comme Valérie Létard, secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité, pour le Nord-Ouest.


Hervé Morin rêve de listes panachées

«On ne dit plus nos têtes de liste, de peur qu’il nous les prenne», ironise Hervé Morin. Ce n’est pas le seul écueil sur son chemin. Si, selon le ministre de la Défense, le NC a maintenant «9 000 adhérents et 45 fédérations en état de marche», il concède volontiers qu’il «reste du chemin à faire». Impossible donc d’être présent dans les huit régions des élections européennes. Mais, comme en 2004 avec l’UDF, il rêve de panacher listes indépendantes dans des régions favorables aux centristes (Nord-Ouest, Ouest, Centre, Ile-de-France…), et les listes communes avec l’UMP dans les autres. Prudence oblige, Hervé Morin veut «prendre son temps». L’annonce d’éventuelles têtes de liste ne se fera donc pas avant mars. Histoire de pouvoir mieux calculer ses chances

http://www.parismatch.com/parismatch/Dans-l-oeil-de-match/Reportages/Europeennes-le-match-Sarkozy-Morin/(gid)/62219/

« A l’aise » avec ses nouveaux compagnons, Eric Besson est « en cour » à l’Elysée et se sent plus proche de son habituel voisin en conseil des ministres, Eric Woerth, ou de son ancienne partenaire de jogging Rachida Dati que des ministres d’ouverture. Il ne se reconnaissait d’affinités qu’avec Jean-Pierre Jouyet, mais celui-ci est en partance. Il n’a donc pas souhaité rejoindre le parti lancé par Jean-Marie Bockel, la Gauche moderne, et a poliment refusé les avances du Nouveau Centre. Son mouvement, les Progressistes, devrait rejoindre directement, avec ces autres partis alliés, la future Confédération de la majorité que présidera Jean-Claude Gaudin.

http://www.francesoir.fr/politique/2008/12/22/ump-eric-besson-sans-etats-d-ame.html

Extrait de Marianne (3 au 9 janvier 2009)



L’ineffable Maurice Leroy, Député du Loir et Cher, ex-communiste, ex-pasquaien, ex-bayrouiste et antisarkozyste virulent, aujourd’hui Nouveau Centre sarkozyste, avait annoncé qu’il voterait contre la loi audio-visuelle, qui place toute la télévision sous la coupe du pouvoir politique. Finalement, il a voté pour, tout comme Nicolas Perruchot. Explication « Quand j’au vu l’énervement de la gauche et de Bayrou, je me suis dit que ne pouvais pas mêler ma voix aux leurs. »

C’est ce qu’on appelle avoir des principes. Et, pour justifier cette posture digne de la frange la plus sectaire des la gauche (pas d’alliance avec le centre), il a ajouté, ce que même ses amis ont trouvé drolatique au mieux, psychanalytique au pire « Moi, je sais où j’habite ».

Citation :

C’est ce qu’on appelle avoir des principes. Et, pour justifier cette posture digne de la frange la plus sectaire des la gauche (pas d’alliance avec le centre), il a ajouté, ce que même ses amis ont trouvé drolatique au mieux, psychanalytique au pire « Moi, je sais où j’habite ».

Vu ses changements incessants de position, c'est forcément au-dessus d'un clocher.

il a reçu la "Girouette d'Or" et de la part des jeunes UMP du loir et Cher, c'est dire, comme il est apprécié...

Morin était chez Ardisson hier soir.

Il a osé affirmer que le retrait d'Edvige, c'est grâce à eux (le NC). C'est ça ! Et la marmotte met le chocolat dans le papier.

c'est pas la première fois qu'il le dit... comme personne ne le contredit, pas de raison de se gêner!

Il est vraiment pathétique.

De toutes façons, comme personne ne s'intéresse à ce qu'il raconte, il n'y a pas grand monde pour gober ses conneries.

Et encore hier soir, quand Ardisson lui a répondu "Donc, c'est vous", j'ai senti qu'il n'en pensait pas moins, genre "pauvre type, va".

Il a beau le dire, ceux qui se sont battus contre, ont manifesté ou signé la pétition savent qu'il n'y est pour rien.
Si c'était lui et le nc qui étaient le fer de lance du mvt anti edvige, Sarko l'aurait viré depuis!!!!

Européennes: le Nouveau Centre hésite à faire des listes autonomes





Le Nouveau Centre, présidé par le ministre de la Défense Hervé Morin et allié de l'UMP, hésite de plus en plus à constituer des listes autonomes aux européennes de juin.


M. Morin considère que l'engagement européen fait partie du "code génétique" de ce parti de centre-droit, issu de la scission de l'UDF après la présidentielle.
Mais il est "toujours dans l'indécision", a-t-il dit mardi soir, face au choix entre des listes autonomes, au moins dans certaines circonscriptions, et des listes d'union avec l'UMP comme le souhaite Nicolas Sarkozy.
La décision ne sera pas annoncée, comme prévu, à l'issue du bureau politique du 21 janvier, a dit M. Morin en marge des voeux à la presse du chef de file des députés NC, François Sauvadet.
"Je n'aurai pas fini mon tour des régions" destiné à recenser l'état des forces, a-t-il souligné.
Mais le 24 janvier, l'UMP doit présenter en conseil national ses têtes de liste aux européennes.
Face à ce calendrier, certains parlementaires comme M. Sauvadet ont souhaité que le NC "entame très vite des discussions" avec le parti majoritaire.
En comité exécutif mercredi, il a donc été décidé qu'une délégation rencontrerait Xavier Bertrand, secrétaire général par intérim de l'UMP, "dans les prochains jours", a indiqué à l'AFP Yvan Lachaud, secrétaire général du NC.
M. Morin, dont le parti est crédité de 2 à 3% d'intentions de vote dans les sondages, dit continuer de peser le pour et le contre.
"A l'actif", l'opportunité pour le NC de prouver son existence politique à côté du puissant partenaire UMP, de mobiliser en interne, et de prendre des voix au MoDem de François Bayrou.
"Au passif", le risque qu'un trop faible score ne marginalise durablement le Nouveau Centre. "Mon souci est de ne pas hypothéquer l'avenir du parti", dit M. Morin.
Les européennes sont en général "défavorables aux partis de majorité", et celles-ci vont se tenir "dans un contexte économique et social qui va favoriser les contestataires", souligne-t-il également.
Le président exécutif du NC, Jean-Christophe Lagarde, défend pour sa part l'idée de listes autonomes dans certaines régions, comme l'Ouest, l'Est et le Nord-Ouest, qui ont "un électorat centriste et pro-européen" alors que la droite y est en difficulté, et où le NC a les capacités matérielles de mener une campagne.
Mais les arguments contre des listes autonomes se multiplient. Le porte-parole du parti, Maurice Leroy, fait valoir "à titre personnel" la participation traditionnellement faible à ce scrutin et le nombre élevé de listes, qui favorisent l'éparpillement des voix.
"Un score faible nous affaiblirait dans une négociation avec l'UMP pour les régionales", souligne-t-il.
Le député Nicolas Perruchot recommande la "prudence" et rappelle qu'il faut au moins 3% des suffrages exprimés pour être remboursé de ses frais de campagne.
Un sénateur NC reconnaît que "l'électorat de centre-droit continue de voter pour Bayrou. Un jour ça basculera vers le Nouveau Centre, mais c'est peut-être trop tôt".
De source UMP, on estime que le NC fait durer le suspense pour exercer une pression sur le parti majoritaire, afin d'être "mieux servi" quand viendra la négociation. On confirme que Nicolas Sarkozy "souhaite limiter l'émiettement des voix" et contenir "les velléités d'indépendance de partis comme le NC, Gauche Moderne ou le MPF".
Le chef de l'Etat souhaiterait que la secrétaire d'Etat NC Valérie Létard (Solidarité) dirige une liste d'union dans le Nord-Ouest. Mais celle-ci préfèrerait aller aux régionales, a-t-elle confié.

http://fr.news.yahoo.com/2/20090114/tpl-europeennes-le-nouveau-centre-hesite-ee974b3.html

juju41 a écrit:

Un sénateur NC reconnaît que "l'électorat de centre-droit continue de voter pour Bayrou. Un jour ça basculera vers le Nouveau Centre, mais c'est peut-être trop tôt".

Probablement aux calendes grecques.

Y'a ça aussi qui est pas mal :

Citation :

"Mon souci est de ne pas hypothéquer l'avenir du parti", dit M. Morin.

Il n'a pas de souci à se faire car il n'y a rien à hypothéquer : son "parti" n'a aucun avenir.

3% est la fourchette haute car je trouve ça élevé comme score pour leur parti.

Leroy-Morin solde tout ! qui n'en veut?

juju41 a écrit:

Leroy-Morin solde tout ! qui n'en veut?

Avec son gommage tahitien, Mireille a gommé les candidatures indépendantes NC aux européennes. Merci Mireille.

Notons que Monsieur Morin est resté à son poste de Minsitre de la Défense, en dépit de tous les propos que l'on a pu lire........

Tamaris a écrit:

Notons que Monsieur Morin est resté à son poste de Minsitre de la Défense, en dépit de tous les propos que l'on a pu lire........

Et alors ?

comme Boutin comme dati, comme Mam, qui feront partie de la prochaine charette..., après les Européennes, le Nc n'aura alors plus aucun intêret ayant prouvé son incapacité à former un parti crédible et capable de gêner le Modem, et ayant été englobé dans l'UMP...

Englouti dans l'UMP, tu veux dire.

Tamaris a écrit:

Notons que Monsieur Morin est resté à son poste de Minsitre de la Défense, en dépit de tous les propos que l'on a pu lire........

C'est parce que NS n'arrive pas à trouver de volontaire pour le remplacer.

Le Nouveau Centre en quête d'une stratégie européenne :

Le parti centriste, qui reçoit lundi des représentants de ses homologues européens, hésite à constituer des listes autonomes au scrutin de juin.


Au Nouveau Centre, tout le monde a encore en tête la harangue du président Hervé Morin. «Une formation politique est définitivement légitime quand elle s'est confrontée à l'épreuve du feu, l'épreuve des urnes», avait-il expliqué en mai au congrès du parti centriste. «Ma volonté est que nous puissions présenter des listes autonomes dans un certain nombre de régions», avait ajouté le ministre de la Défense.
Avec près de 12 % des suffrages, l'UDF était arrivée troisième en 2004, décrochant onze sièges au Parlement européen. Mais, à la différence des députés du Palais Bourbon, qui sont à l'origine de la constitution du Nouveau Centre, la majorité des élus européens sont restés fidèles à François Bayrou. La tentation est donc grande pour le jeune parti de se lancer dans la bataille pour confirmer son assise.
Ce serait sans compter les sondages qui sont pour l'instant très en deçà des ambitions de la formation centriste. Crédité de 2 ou 3 % dans les premières études nationales, le Nouveau Centre pourrait ne pas avoir d'élu et ne pas être remboursé de ses frais de campagne. Pis, le MoDem de François Bayrou capterait 12 % des suffrages. «Avec un million d'euros par an pour fonctionner, l'éventualité d'un tel score nous fait réfléchir», convient le numéro deux du Nouveau Centre, Jean-Christophe Lagarde. «Avec Olivier Besancenot et Daniel Cohn-Bendit, la campagne ne portera de toute façon pas sur les questions européennes mais sur des questions sociales et économiques», appréhende Hervé Morin.
L'alternative est donc la négociation de places sur des listes de la majorité autour de l'UMP. Au parti présidentiel, on ne conçoit d'ailleurs par les choses autrement. Crédité de 22 % des suffrages, à égalité avec le PS, l'UMP compte sur les voix centristes pour faire la différence, notamment dans les régions où elle est en position de faiblesse. C'est le cas dans la grande région Nord, où Nicolas Sarkozy voit d'un bon œil une liste d'union conduite par la centriste Valérie Létard. Mais la secrétaire d'État chargée de la Solidarité préfère se réserver pour les régionales.
Grogne interne

En attendant, Hervé Morin poursuit son tour des régions. Il recevait hier à dîner plusieurs représentants des formations centristes européennes invitées à débattre aujourd'hui, à l'initiative du patron des députés NC François Sauvadet, de la «vision centriste de la construction européenne». Une rencontre avec le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, est prévue demain. «Il faut arrêter notre décision très vite, plaide François Sauvadet, sans quoi cette élection se résumera à un débat pour ou contre Nicolas Sarkozy.» D'autant plus vite que ce flottement entretient la grogne interne. «Morin nous pousse à monter au créneau, dans les travaux à l'Assemblée comme dans la perspective des européennes, explique un élu. Mais c'est pour mieux nous demander de rebrousser chemin et expliquer à Sarkozy que, sans lui, les centristes sont incontrôlables.» D'autres soulignent que «pour Morin, juin est moins le moment des européennes que celui du prochain remaniement». Le débat sur les questions européennes pourrait alors devenir bien secondaire au Nouveau Centre.

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/01/19/01002-20090119ARTFIG00334-le-nouveau-centre-en-quete-d-une-strategie-europeenne-.php

Moralité: Comment plaire au Roi, pour conserver son maroquin...le reste ,l'Europe,c'est de la broutille...

juju41 a écrit:

Moralité: Comment plaire au Roi, pour conserver son maroquin...le reste ,l'Europe,c'est de la broutille...

Exactement.

Quant au NC, il prouve définitivement son inexistence et son inutilité.