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| Prophétie ou Complot Biblique | |
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SaPa
Nombre de messages : 7452 Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Dim 15 Fév 2009 - 20:52 | |
| Les partenaires financiers d’Oussama Ben Laden
Deux personnalités de premier rang paraissent omniprésentes dans les sociétés d’Oussama Ben Laden : Cheikh Khaled Salim Ben Mahfouz et Saleh Idris. Selon la revue Forbes, Khaled Ben Mahfouz détient la 251ème fortune mondiale, évaluée à 1,9 milliards de dollars. Son père avait fondé la principale banque saoudienne, la National Commercial Bank (photographie ci-contre : le siège de la NCB à Djeddah), qui a créé diverses sociétés avec la SICO du Binladen Group. Sa sœur a épousé Oussama Ben Laden . Jusqu’en 1996, les Ben Mahfouz, comme les Ben Laden, recouraient aux conseils du banquier nazi François Genoud pour les montages de leurs filiales. Khaled Ben Mahfouz dispose d’une résidence à Houston (Texas) et, avec le soutien de la famille Bush, a acheté une partie de l’aéroport de la ville pour sa convenance personnelle. Il possède des sociétés dans le monde entier.
Bien que partenaires réguliers d’Oussama Ben Laden, Khaled Ben Mahfouz est un homme d’affaires respecté sur les places financières internationales. La chose est d’autant plus troublante, qu’il fut au cœur du principal scandale bancaire du début des années 90, le crack de la BCCI . La Bank of Credit and Commerce International (BCCI) était un établissement anglo-pakistanais présent dans soixante-treize pays. Elle était conjointement détenue par trois grandes familles : les Gokal (Pakistan), les Ben Mahfouz (Arabie saoudite) et les Geith Pharaon (Abu Dhabi).
Elle fut utilisée par Ronald Reagan pour corrompre le gouvernement iranien pour qu’il retarde la libération des otages américains de l’ambassade de Téhéran et saboter ainsi la fin de la présidence de Jimmy Carter (opération dite " October Surprise "). Puis, sous l’impulsion de l’ex-directeur de la CIA et vice-président George Bush (père), l’administration Reagan utilisa encore la BCCI pour faire transiter les dons saoudiens aux Contras du Nicaragua, et pour faire transiter l’argent de la CIA vers les Mujahidines en Afghanistan. La BCCI est également impliquée dans les trafics d’armes du trader syrien Sarkis Sarkenalian, dans le scandale Keatinga aux USA, dans les affaires du trader Marc Rich, dans le financement du groupe Abu Nidal, etc. En définitive, la banque sombra lorsqu’il fut établi qu’elle blanchissait aussi l’argent du Cartel de Medellin. Elle grugea un million de petits déposants lorsqu’elle ferma ses portes.
Le fait que la BCCI a pu être manipulée, sinon créée, par la CIA ne doit pas surprendre. Il existe une longue tradition bancaire dans les services secrets américains depuis la fondation de l’OSS par des juristes d’affaires et des courtiers de Wall Street. Deux anciens directeurs de la CIA, Richard Helms et William Casey, ont travaillé à la BCCI, ainsi que deux prestigieux agents d’influence de la CIA, Adnan Khashoggi et Manucher Ghobanifar (les principaux traders de l’Irangate). Sans parler de Kamal Adham (beau-frère du roi Fayçal et chef des services secrets saoudiens jusqu’en 1977), du prince Turki al-Fayçal al-Saud (chef des services secrets saoudiens de 1977 à août 2001) et d’Abdul Raouf Khalil (directeur adjoint des services secrets saoudiens). Pour mémoire, on notera que la BCCI semble avoir aussi joué un rôle occulte en France.
Elle aurait notamment servi à masquer le transfert de technologie nucléaire américano-français vers le Pakistan et à payer la libération d’otages. Un homme d’affaires des Hauts-de-Seine, proche de Charles Pasqua, a été inculpé à l’étranger pour son rôle à la BCCI, indépendamment de ses mises en examen en France dans l’affaire Elf-Thinet. Trois ans après la déconfiture de la banque, ce sont ses anciens dirigeants qui jouèrent les intermédiaires lors de la passation du contrat Sawari-II et organisèrent un système de rétrocommissions censé financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur.
Les interrogations soulevées par cette vente de vedettes à l’Arabie Saoudite conduisirent Jacques Chirac, dès son arrivée à l’Élysée, à faire placer sur écoute l’ancien ministre de la Défense d’Edouard Balladur, François Léotard. La BCCI travaillait en étroite collaboration avec la SICO , filiale suisse d’investissement du Saudi Ben Laden Group, et l’on remarquait parmi ses administrateurs, l’un des frères d’Oussama Ben Laden, Salem. Un an avant sa banqueroute, la BCCI servit à monter une vaste opération d’enrichissement illicite de George Bush Jr, alors directeur d’une petite société pétrolière, Harken Energy Corporation. Harken emporta les concessions pétrolières du Bahrein, comme rétrocommission des contrats américano-koweïtiens négociés par le président George Bush père . Khaled Ben Mahfouz était actionnaire d’Harken à hauteur de 11,5 %. Ses actions étaient " portées " par l’un de ses fondés de pouvoir, Abdullah Taha Bakhsh. Tandis que l’un des frères d’Oussama Ben Laden, Salem, était représenté au conseil d’administration d’Harken par son fondé de pouvoir américain, James R. Bath.
Tenu pour solidairement responsable de la faillite de la BCCI, Khaled Ben Mahfouz fut inculpé aux États-Unis, en 1992. Il parvint à faire lever les charges à son encontre, en 1995, à l’issue d’une transaction avec les créanciers de la banque d’un montant de 245 millions de dollars. Saleh Idris, quant à lui, est le directeur de la Saudi Sudanese Bank, filiale soudanaise de la National Commercial Bank de Khaled Ben Mahfouz. Il était l’associé d’Oussama Ben Laden dans l’usine pharmaceutique d’Al-Shifa. Au Royaume-Uni, Salah Idris est actionnaire majoritaire d’IES Digital Systems, une importante société produisant des matériels de surveillance high-tech. La baronne Cox s’est étonnée la semaine dernière à la Chambre des Lords qu’IES Digital Systems, assure actuellement la sécurité des sites gouvernementaux et militaires britanniques les plus sensibles . | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Dim 15 Fév 2009 - 20:57 | |
| De la BCCI au Carlyle GroupLes principaux responsables et clients de la BCCI se retrouvent aujourd’hui dans le Carlyle Group, un fonds de placement créé en 1987, soit quatre ans avant la déconfiture de la banque. Carlyle gère aujourd’hui un portefeuille de 12 milliards de dollars. Il détient des participations majoritaires dans Seven Up (qui assure la mise en bouteille pour Cadbury Schweppes), Federal Data Corporation (qui a par exemple équipé la Federal Aviation Administration de son système de surveillance du trafic aérien civil) et United Defence Industries Inc. (le principal équipementier des armées américaines, turques et saoudiennes). À travers les sociétés qu’il contrôle, le Carlyle Group arrive au 11ème rang des compagnies d’armement américaines. En 1990, le Carlyle Group a été mis en cause dans une affaire d’extorsion de fonds. Un lobbyiste du Parti républicain, Wayne Berman, avait racketté des fonds de retraite américains pour financer les campagnes électorales des Bush, l’un de ces fonds avait accepté de verser 1 million de dollars au Carlyle Group pour obtenir un contrat public dans le Connecticut. The Carlyle Group gère l’essentiel des placements financiers du Saudi Binladen Group. Parmi ses dirigeants, on trouve Sami Mubarak Baarma, le fondé de pouvoir au Royaume-Uni de Khaled Ben Mahfouz, et Talat Othmann, un ancien administrateur de Harken Energy Corporation, la société qui permit à George Bush Jr de s’enrichir illégalement. Le Carlyle Group est présidé par Frank C. Carlucci (ancien directeur adjoint de la CIA, puis secrétaire à la Défense). Il est conseillé par James A. Baker III (ancien chef de cabinet du président Reagan, puis secrétaire au Trésor, enfin secrétaire d’État sous Georges Bush père) et Richard Darman (ancien directeur du Budget). Pour le représenter à l’étranger, le Carlyle Group a recours à John Major ] (ancien Premier ministre britannique) et Georges Bush père (ancien directeur de la CIA, puis président des États-Unis). | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Dim 15 Fév 2009 - 20:58 | |
| Contrairement à une idée reçue, Oussama Ben Laden n’est pas seulement un sous-traitant de la CIA, employé pour combattre le nationalisme arabe, puis l’URSS, au nom de l’islam radical. Il a été - et sa famille reste - l’un des principaux partenaires financiers de la famille Bush.
S’il est exact, comme le prétendent de nombreux officiels américains, que la famille Ben Laden continue à entretenir des relations avec Oussama et à financer ses activités politiques, alors le Carlyle Group, qui gère les placements financiers du Saudi Binladen Group, serait nécessairement impliqué dans les délits d’initiés. Georges Bush père serait alors l’un des heureux bénéficiaires des manœuvres boursières du 11 septembre 2001. | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Dim 15 Fév 2009 - 21:09 | |
| Les délits d'initiés : business as usualPeu avant le 11 Septembre, de très nombreux délits d’initiés sont avérés : Entre le 6 et le 7 septembre, 4 744 options de vente « put options » portant sur les actions d’United Airlines sont achetées, contre seulement 396 acquises à l’achat Le 10 septembre, veille des attentats, ce sont 4 516 « put options » d’American Airlines qui sont acquises, contre 748 à l’achat. « Ces niveaux sont 25 fois supérieurs à la moyenne des transactions opérées habituellement sur ces deux compagnies; de plus, aucune information ou fusion nouvelle ne justifiait de telles acquisitions », a déclaré le vice-président d’un des établissements les plus réputés du monde financier à Éric Laurent, qui le cite à la page 47 de son livre paru fin 2004, La face cachée du 11 Septembre (Pocket). Quelques lignes plus haut, ce même interlocuteur déclare : « les autorités américaines (...) couvrent ou dissimulent le plus spectaculaire délit d’initié jamais survenu. Vous ne trouverez personne dans la communauté financière pour croire en la fable officielle. » Par ailleurs, on constate avant le 11/9 :
- des niveaux élevés d’options de vente sur les actions de sociétés de réassurance susceptibles de payer des milliards pour couvrir les pertes dues aux attentats : Munich Re et le Groupe AXA
- des niveaux élevés d’options de vente sur les actions de compagnies financières touchées par les attentats : Merrill Lynch & Co., Morgan Stanley, Bank of America
- des niveaux énormes d’options d’achat sur un fabricant d’armes dont l’action a monté en flèche : Raytheon
- John Kinnucan, un cadre de Broadband Research, dit :
- « J’ai vu un nombre d’achat/vente plus élevé que je n’ai jamais vu depuis 10 ans que je suis les marchés, particulièrement sur les marchés d’options. » (associated press 18-9-2001; San Francisco Chronicle 19/09/2001)
- Dylan Ratigan de Bloomberg Business News, parlant des mouvements sur Morgan Stanley et d’autres compagnies, a dit :
« Ce serait une des coïncidences les plus extraordinaires dans l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence.» (abc news 9/20/2001)
Pour la première fois en 33 ans, le World Trade Center change de propriétaire en avril 2001 : Larry Silverstein, homme d’affaires averti, achète pour 3,2 milliards de $ un bail de 99 ans pour la gestion du complexe. Pourtant, les Tours commencent à dater, nécessitent des travaux importants, à commencer par de coûteux travaux de désamiantage, et elles n’ont jamais été réellement rentables. M. Silverstein, qui a pris soin d’assurer le complexe –en incluant une clause qui couvre sprécifiquement les attentats terrosristes– pour 3,5 milliards de $, 6 semaines seulement avant le 11 Septembre, demandera ensuite que ses indemnités soient doublées, car le WTC a été la cible de DEUX attentats ! Finalement, le tribunal du district de Manhattan lui accordera un dédommagement de 4,6 milliards de $. | |
| | | tulipe2
Nombre de messages : 1772 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2007
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Dim 15 Fév 2009 - 22:40 | |
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| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Sam 21 Fév 2009 - 22:42 | |
| Disons que j'ai ma propre maniére de présenter les choses ... Plus Globale ... Mystique .. Occulte .... (je suis passionné par les Mystères ....) A travers le Mirroir ..... Le Complot .... | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Dim 22 Fév 2009 - 8:38 | |
| j'avais entendu dire que Ben Laden était mort, que ce n'était plus qu'une poupée qu'on ressortait de temps en temps pour faire peur... | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Lun 23 Fév 2009 - 14:47 | |
| J'aimerais bien retrouver ce documentaire sur Arte je crois.. On y parlait des relations conflictuelless entre Nixon et Kissinger .. Certains Ex -agent de La CIA s'exprimaient sur Le Financement occulte du terrorisme international par L'Arabie Saoudite.. Affirmant que l'Arabie Saoudite était le pire ennemi des Etats Unis...
Des agent de la CIA , des Patriotes ,..affirmaient ...leur ecoeurement ... "Sur le point de Capturer O.B. LADEN en Afghanistan... Ils avaient du stopper net leur opération .. Sur Ordre direct de G. W. BUSH
"La Cible ce n'est pas Ben Laden , La cible c'est L'IraK ...."
Ne t'inquiétes pas pour Ben laden , Hloben , il se porte trés bien ... et ne sera jamais traduit devant un Tribunal de Justice ...
Il sait trop de chose ....
Ainsi A sa place ... je me ferais quand meme beaucoup de soucis ....
il risque de payer ...pour un crime qu'il n'a pas commis ...
Mais je ne risque pas de pleurer sur son sort ....
( Mille fois MERCI ....pour celui qui peut me donner les références du documentaire que j'ai évoqué plus Haut....) | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Mar 24 Fév 2009 - 13:00 | |
| L'association française ReOpen911
Les trois versions officielles des détournements d’avion du 11 Septembre par David Ray Quatre ans après les attentats qui endeuillèrent les États-Unis, la polémique ouverte dans nos colonnes est plus que jamais d’actualité. Le rapport définitif enfin rédigé et rendu public par la Commission présidentielle Kean-Zelikow, loin de répondre aux questions que se posait le public, n’a fait qu’ajouter à la confusion. Il n’y a plus une version officielle des événements, mais un grand nombre de documents officiels contradictoires et incompatibles. Dans le monde entier, l’opinion publique exprime ses doutes, y compris aux États-Unis, où selon un sondage Zogby, plus de la moitié des New-yorkais ne croient plus ce que les autorités leur disent à propos de ces attentats. Dans un ouvrage magistral, le professeur David Ray Griffin passe au crible le travail de cette commission. Nous en reproduisons un extrait consacré aux prétendues tentatives d’interception des prétendus avions détournés.
Anomalies dans les compte-rendus initiaux des évènements
Le principal reproche émis par les critiques envers le compte-rendu officiel réside dans le fait que si les procédures opérationnelles normales septembre 2001 en vigueur en cas de détournement d’avion avaient été appliquées le 11 Septembre, les chasseurs de la défense aérienne auraient intercepté les vols AA11, UA175 et AA77 bien avant qu’ils ne percutent la tour nord, la tour sud et le Pentagone. Ils auraient également intercepté le vol UA93 longtemps avant qu’il ne s’écrase. Les procédures opérationnelles normales sont celles de la Federal Aviation Agency (FAA) et des militaires américains. Par « militaires américains », on entend ici essentiellement le National Military Command Center (NMCC), le Centre opérationnel des armées, qui est situé au Pentagone, et le North American Aerospace Defense Command (NORAD), le Commandement de la défense aérienne pour l’Amérique du Nord, dont le siège se trouve à Colorado Springs. Le NORAD est divisé en différentes zones de responsabilité. Une seule d’entre elles est partie prenante dans la catastrophe du 11 Septembre : la Zone de défense aérienne du Nord-Est, plus connue sous le nom de Neads. | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Mar 24 Fév 2009 - 13:06 | |
| Dans ce chapitre, j’évoquerai les procédures opérationnelles en vigueur lors d’un détournement d’avion et leur non-respect le 11 Septembre. Dans les chapitres suivants, j’analyserai la tentative de la commission pour démontrer que les militaires américains les ont appliquées.
Procédures opérationnelles en cas de détournement d’avion
D’après les procédures opérationnelles, la FAA doit contacter le NMCC lorsqu’un avion semble victime d’un détournement. Il existe trois indices d’alerte particulièrement révélateurs : l’avion dévie de son plan de vol, le contact radio est interrompu ou le transpondeur est éteint (le transpondeur est un appareil électronique qui permet l’identification de l’avion sur l’écran de l’aiguilleur du ciel, et qui indique sa position et son altitude exactes ; il permet aussi d’envoyer un signal d’alerte codé à quatre chiffres en cas de détournement). Si l’un de ces indices apparaît, le contrôleur aérien essaie de contacter le pilote afin de régler le problème. Si le pilote ne répond pas de façon nominale ou si on ne peut pas rétablir rapidement le contact radio, la FAA doit requérir l’assistance du NMCC. Il faut noter qu’il n’appartient pas à la FAA de déterminer si un avion est effectivement détourné. Les instructions données aux contrôleurs aériens sont en revanche sans équivoque : « Si […] vous ne savez pas si une situation présente un danger réel ou potentiel, considérez-la comme une urgence avérée. » En d’autres termes, traitez un détournement possible comme un détournement réel. | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Mar 24 Fév 2009 - 13:11 | |
| Les règlements militaires stipulent que « dans le cas d’un détournement d’avion, la FAA doit informer le NMCC dans les plus brefs délais Le NMCC chargera alors le NORAD de faire décoller – en scramble un ou deux chasseurs en alerte sur la base aérienne la plus proche afin d’intercepter l’avion suspect. Glen Johnson, rédacteur au Boston Globe relatant les explications fournies par le major Mike Snyder, porte-parole du NORAD, précise ce qui suit : « Lorsqu’on intercepte un avion, on l’aborde par phases progressives. En approche, pour attirer l’attention du pilote, l’avion de chasse peut balancer les ailes, faire une passe frontale devant l’appareil. En dernier ressort, il peut tirer quelques obus traceurs le long de l’axe de vol de l’avion, voire, dans certaines circonstances, l’abattre avec un missile. Abattre un avion est un acte très grave auquel le pilote ne peut procéder qu’après autorisation du Pentagone. Il est important de bien faire la distinction entre la destruction d’un avion et une interception qui est une intervention de routine ainsi que l’a mentionné le major Snyder On compte en moyenne une centaine d’interceptions par an. Le rapport de la FAA a ainsi fait état de soixante-sept interceptions entre septembre 2000 et juin En outre, une interception est très rapide. Ainsi que le général Ralph Eberhart, commandant le NORAD l’explique en octobre 2002, il faut à la FAA une minute pour contacter le NORAD lorsqu’elle détecte quelque chose d’anormal. Il suffit au NORAD de quelques minutes pour envoyer des intercepteurs en n’importe quel point des États-Unis D’après le site Internet de l’US Air Force, les appareils peuvent aller n’importe où en si peu de temps parce qu’un F15 « atteint normalement une altitude de huit mille neuf cents mètres deux minutes et demie seulement après l’ordre de décollage », après quoi il vole à trois mille kilomètres à l’heure
Pour être précis, il faut souligner que les explications d’Eberhart furent précédées du mot « à présent » ; il disait donc qu’à présent, la FAA met environ une minute pour contacter le NORAD et qu’à présent, celui-ci est en mesure d’envoyer des avions de chasse n’importe où aux États-Unis en quelques minutes à peine. Eberhart insinue donc que les procédures sont plus rapides depuis le 11 Septembre. Si cette affirmation est exacte, elle pourrait être confortée en comparant le temps de réaction du NORAD pour lancer l’interception d’un avion avant et après le 11 Septembre | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Mar 24 Fév 2009 - 13:15 | |
| ...IL ne m’est pas possible d’effectuer une telle étude. Le rapport de la commission d’enquête sur le 11 Septembre ne fait état d’aucune comparaison ni allusion à quelque vérification d’une telle amélioration des procédures. Je suis personnellement convaincu que rien n’a changé. Cette conviction s’appuie en partie sur un document de 1998 qui avertissait les pilotes que tout avion conservant un comportement anormal « risquait de se retrouver avec deux (avions de chasse) dans son sillage dans les dix minutes » Ce n’est pourtant pas ce qui s’est produit le 11 Septembre. Le premier avion de ligne détourné, le vol AA11, a montré à 8h14 ce matin-là, les signes évidents d’un possible détournement, et malgré cela, lorsqu’il a percuté trente-deux minutes plus tard la tour nord du World Trade Center, aucun intercepteur n’avait reçu d’ordre de décollage. Les trois autres vols détournés avaient, eux aussi, signalé leur détournement, et on aurait eu largement le temps de les intercepter. Quelqu’un a de toute évidence enfreint les procédures opérationnelles. Des observateurs ont avancé que quelqu’un avait donné des ordres de non-intervention qui ont bloqué la mise en œuvre des procédures opérationnelles. | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Mar 24 Fév 2009 - 13:21 | |
| David Ray Griffin (États-Unis), ancien professeur de théologie, auteur de « The new Pearl Harbor » (2004) et « The 9/11 commission report : omissions and distortions » (2004) | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Mar 24 Fév 2009 - 21:35 | |
| .....Merci mille fois .....
CIA Guerres Secretes D'une guerre à l'autre BUSH & BEN
Documentaire sur la CIA diffusé sur Arté. Robert steele, Joseph trento, Robert baer...
https://www.dailymotion.com/video/x581n7_cia-guerre-secretes-dune-guerre-a-l_news
http://video.google.fr/videosearch?q=cia+ben+laden&hl=fr&emb=0&aq=f# | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Mer 25 Fév 2009 - 16:27 | |
| http://www.ladepeche.fr/article/2006/12/23/36475-J-avais-Ben-Laden-dans-mon-viseur.html
«J'avais Ben Laden dans mon viseur»
Afghanistan. Des soldats français pouvaient abattre le chef d'Al-Qaïda mais l'état-major US n'aurait pas bougé.
Les Américains auraient sciemment laissé le chef d'Al-Qaïda prendre la fuite. À deux reprises, en 2003 et 2004, des soldats français ont eu la possibilité de tuer Ben Laden. Chaque fois, les Américains les en auraient empêchés. C'est ce qu'ils expliquent dans « Les ratés d'une traque », un reportage des journalistes Éric de Lavarène et Emmanuel Razavi, destiné à une prochaine diffusion à la télévision. Si les Américains n'ont pas réagi, à Paris la riposte a été cinglante. « Pure affabulation », a dit le porte-parole du ministère Français de la Défense.
https://www.dailymotion.com/video/x1g3oo_ben-laden-les-rates-dune-traque-12_news | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:32 | |
| http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2001-11-01%2011:37:24&log=articles
| La guerre globale a commencé |
«Guerre contre le terrorisme» ? Si c’était un film, ce scénario officiel serait rejeté comme ne tenant pas debout et cachant d’autre motivations. Première invraisemblance : en 1999, puis en 2001, les talibans ont estimé que la présence de Ben Laden sur leur territoire empêchait leur reconnaissance internationale et ils ont proposé aux Etats-Unis de l’éliminer ou de le neutraliser. A chaque fois, les Etats-Unis ont refusé. Cela a été révélé par Laili Helms, qui représentait officiellement les talibans à WashingtonQui n’a pas démenti. Pourquoi ? Deuxième invraisemblance : peu avant les attentats, Ben Laden, l’ennemi public activement recherché paraît-il depuis trois ans, était venu tranquillement se faire soigner à Dubaï et y avait rencontré le responsable local de la CIATroisième invraisemblance : après les attentats, les talibans ont à nouveau proposé de livrer Ben Laden pour qu’il soit jugé dans un pays neutre. Une telle solution avait été appliquée pour l’attentat aérien de Lockerbie, débouchant sur la condamnation d’un citoyen libyen. Mais Bush a tout de suite refusé. Pourquoi? Quatrième invraisemblance : chacun sait à présent que les Etats-Unis ont mis en place, financé et armé Ben Laden pour contrôler l’Afghanistan. On dit moins qu’ils ont aussi utilisé ces milices fanatiques pour des objectifs semblables en Bosnie, au Kosovo, en Macédoine, en Tchétchénie. Pourquoi refuse-t-on d’ouvrir le dossier de leur rôle dans ces guerres aux conséquences tragiques ? Cinquième invraisemblance : on nous dit que pour garantir la démocratie et respecter les droits des femmes, il fallait éliminer les talibans. Et qui prend leur place ? L’Alliance du Nord de feu le commandant Massoud, au sanglant palmarès de terreur et de trafics criminels. Qui donc avait imposé la Charia islamiste à Kaboul en 1994 ? Massoud lui-même. Contradiction flagrante aussi sur le fond du problème : chacun sait qu’on n’éliminera pas le terrorisme avec des bombes mais en s’attaquant aux injustices et aux oppressions qui lui fournissent un terreau. S’attaque-t-on dès lors à la faim dans le monde que 15 milliards de dollars suffiraient à éliminer ? Non, on augmente de 40 milliards le budget militaire US. Et les budgets européens vont suivre. Plutôt que de résoudre la question palestinienne, Bush signe en novembre 2001 un énorme contrat (200 milliards $) pour construire un chasseur encore plus terrible, le Joint Strike Fighter. Dont chaque victime remplira les poches déjà bien bourrées des constructeurs Lockheed Martin et Boeing. Tout ceci amène à se demander si la guerre n’avait pas été décidée bien avant les attentats. Oui, a affirmé l’ancien ministre pakistanais des Affaires étrangères, Niaz Naïk. Fin juillet déjà, « des fonctionnaires américains lui avaient parlé d’un plan américain visant à lancer une action militaire pour renverser le régime taliban et installer à sa place un gouvernement d’Afghans «modérés». Cela se ferait à partir de bases situées au Tadjikistan où les conseillers US étaient déjà en place. On lui déclara que si l’action était maintenue, elle aurait lieu avant les neiges, vers la mi-octobre au plus tard)Comment expliquer toutes ces invraisemblances ? En fait, ce que les Etats-Unis poursuivent à travers cette guerre, ce sont cinq objectifs bien plus vastes : 1. Contrôler le pétrole et le gaz d’Asie centrale. 2. Imposer leurs bases militaires au coeur de l’Asie, entre Chine et Russie. 3. Préserver la domination US sur l’Arabie Saoudite. 4. Militariser l’économie comme «solution» à la crise qui couve. 5. Briser la résistance du tiers monde et la lutte antimondialisation. A poursuivre tant d’objectifs à la fois, une superpuissance peut sembler forte. En réalité, elle y montre aussi sa faiblesse. De plus en plus contestés, par le tiers monde à l’OMC, par les jeunes antimondialisation sur Internet et dans la rue, les Etats-Unis et leurs alliés réagissent par la guerre. Mais tôt ou tard, leurs divers objectifs entrent en contradiction entre eux. Tandis que leur arrogance, leur mauvaise foi, leur agressivité ne font qu’augmenter la révolte partout. L’Empire est en crise. Quiconque lutte pour le progrès, la justice et la paix, est donc forcé de se poser la question des objectifs réels s’il veut pouvoir expliquer autour de lui ce qui se passe. C’est d’autant plus nécessaire que les dirigeants US eux-mêmes - qui d’habitude minimisent l’ampleur de ce qu’ils font - déclarent cette fois que la guerre durera de longues années et que d’autres Etats en deviendront les cibles. En outre, ces mêmes dirigeants prennent - à l’étranger mais aussi sur leur propre territoire - des mesures de répression extrêmement graves. Qu’ils pourront utiliser contre toute opposition politique, notamment le mouvement antimondialisation. Oui, nous sommes entrés dans une nouvelle forme de guerre, plus grave encore que les précédentes. Nous sommes entrés dans la guerre globale. | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:36 | |
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http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2001-11-01%2011:37:24&log=articles
| La guerre globale a commencé | Objectif n° 1 : Contrôler les routes du pétrole Beaucoup de guerres dites «incompréhensibles» sont en réalité des guerres pour l’or noir, écrivions-nous dans notre livre MonopolyLes multinationales pétrolières US et leur gouvernement entendent contrôler toutes les routes permettant d’exporter les énormes réserves de pétrole et de gaz d’Asie centrale. Nos cartes géographiques indiquaient les pays ayant le malheur de se trouver sur les routes vers l’Ouest : Tchétchénie, Géorgie, Kurdistan, mais aussi Yougoslavie et Macédoine. Autant d’ingérences, autant de guerres. Mais ces cartes montraient aussi les menaces planant sur la route Est (vers la Chine et le Japon). D’autant que la CIA soutient activement les milices islamistes ouïgoures antichinoises du XingJiang. Ainsi que sur la route Sud puisque la multinationale US Unocal intrigue depuis longtemps pour contrôler le pipe-line à construire à travers l’Afghanistan et le Pakistan. Juteux bénéfices à la clé. L’industrie pétrolière est omniprésente au coeur même de l’administration US. Elle a fourni tous les ministres des Affaires étrangères depuis la Seconde Guerre mondiale, à l’exception de deux. Dont l’actuel, certes : Colin Powell. Mais on ne perd pas au change puisque la famille Bush est une des principales familles pétrolières du Texas. Et surtout parce que le véritable chef de l’administration Bush, à savoir Dick Cheney, est lui-même un poids lourd de cette industrie. Juste avant de devenir vice-président, il a été - cinq ans durant - à la tête de Halliburton. Une des principales sociétés de services à l’industrie pétrolière, présente dans plus de 130 pays et employant cent mille personnes. Chiffre d’affaires 1999 : 15 milliards de dollars. Une des 400 plus grosses multinationales du monde. Pour arriver à de si beaux résultats, Cheney n’a pas hésité à fricoter avec la dictature en Birmanie. Et au Nigéria, ses investissements ont fortement augmenté après l’assassinat de plusieurs militants écologistes et l’écrasement des protestations populaires dans le delta du Niger. De plus, des responsables de l’administration auraient aidé Halliburton à décrocher de gros contrats en Asie et en Afrique, selon des documents du Département d’Etat tombés aux mains du Los Angeles Times La guerre annoncée est donc arrivée. En fait, depuis plus de vingt ans, Washington manoeuvre et complote afin de s’emparer de l’Afghanistan, carrefour stratégique de l’Asie. Le but n’a pas varié, mais les méthodes si. Ce fut d’abord en armant les milices islamistes contre l’Union soviétique. La plus grosse opération CIA de tous les temps. Un diplomate US au Pakistan confiait en 1996 : « Vous ne pouvez injecter des milliards de dollars dans un Jihad anticommuniste, accepter des participants du monde entier et ignorer les conséquences. Mais nous l’avons fait. Nos objectifs n’étaient pas la paix et le bien-être en Afghanistan. Notre objectif était de tuer des communistes et de chasser les Russes.» (Ainsi, les moudjahiddins de la CIA ont renversé le seul régime qui ait jamais émancipé les femmes afghanes et tenté, en dépit de graves défauts, d’apporter un peu de progrès social. Et comment ces moudjahiddins ultra-pauvres payèrent-ils les armes américaines ? En transformant leur pays – avec la bénédiction de la CIA - en premier producteur mondial d’héroïne. Ce qui entraîna la création de la très importante filière de la drogue Afghanistan – Turquie – Balkans - Europe. Avec toutes ses conséquences. Le cocktail pétrole – armes – drogue est d’ailleurs un classique de la CIA. Après cette grande victoire de «leur» terrorisme, les Etats-Unis favorisèrent les talibans en dépit des vives critiques d’organisations de défense des droits de l’homme. Interrogée sur le sort des femmes afghanes, Madeleine Albright répondait alors : « Affaire intérieure» ! La ministre US des Affaires étrangères jouait son rôle de représentante de commerce puisqu’Unocal invitait somptueusement ces talibans au Texas. Signalons aussi qu’Henry Kissinger en personne avait assisté en 1995 à la signature de l’accord sur le pipeline, entre Unocal, son partenaire saoudien Delta et le président du Turkmenistan. Plus tard, Unocal et donc Washington décidèrent de changer de cheval. Les talibans n’ayant pas réussi à stabiliser le pays divisé, il fallait miser sur d’autres forces pour remplacer les alliés d’hier devenus gênants. Cette guerre, décidée bien avant les attentats, n’est donc pas plus humanitaire que les précédentes. Mais l’Afghanistan n’est pas du tout le seul pays victime de la guerre pour le pétrole et le gaz. Outre l’Irak, citons entre autres le Caucase, la Colombie, l’Algérie, le Nigéria, l’Angola... Bref, partout dans le monde où l’on trouve pétrole ou gaz, les Etats-Unis décident que cela leur appartient, ils cherchent à y installer leurs bases militaires et provoquent ou excitent les guerres qu’ils jugent utiles à leurs intérêts. Toute personne sensée se demandera donc : les Etats-Unis ont-ils vraiment besoin de tout ce pétrole pour leurs usines et leurs voitures, en supposant même qu’on doive conserver l’actuel modèle économique absurde, gaspilleur et polluant, où le litre de pétrole, sous-payé aux producteurs, est en fait moins cher, hors taxes, que le litre d’eau ? Non, les Etats-Unis n’ont pas besoin de tout ce pétrole. Les réserves des gisements situés aux USA sont entre trois et cinq fois supérieures à celles de l’Asie centrale. Et celles de gaz naturel dix fois.( Il ne s’agit donc pas d’assurer, comme le gouvernement US le dit à chaque guerre « la sécurité des approvisionnements énergétiques». Nouvelle question donc, aussi logique : le pétrole est-il le but ultime des Etats-Unis ? Non, ce n’est pas un but en soi. C’est une arme, une possibilité de chantage. Comme nous l’écrivions également dans Monopoly ( p. 112) : « Qui veut diriger le monde doit contrôler le pétrole. Tout le pétrole. Où qu’il soit.» Dans la guerre économique qui caractérise le capitalisme, les Etats-Unis entendent détenir un moyen de pression stratégique en contrôlant l’approvisionnement énergétique de leurs grands rivaux (Europe et Japon) et celui d’autres pays risquant de se montrer trop indépendants. Par exemple, si le pipeline allant du Caucase vers l’Ouest est russe et non turc ou macédonien, l’Europe aurait accès à un pétrole que Washington ne contrôlerait pas. Aussi, quand il s’agit d’installer des bases militaires dans certaines régions pétrolières, Washington n’est pas pressée d’y inviter ses «chers alliés». Ceci dit, le pétrole suffit-il à expliquer cette guerre contre l’Afghanistan ? Non, il y avait davantage, d’autant que les Etats-Unis connaissaient bien la difficulté de conquérir ce pays. Les Britanniques et les Soviétiques s’y cassèrent déjà les dents. | |
| | | SaPa
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| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:43 | |
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| La guerre globale a commencé | Objectif n° 2 : Imposer les bases militaires US au coeur de l’Asie En 1997, Zbigniew Brzezinski, déjà cité, définissait l’axe - clé de la politique étrangère américaine : contrôler l’Eurasie (Europe + Asie), soit 75% de la population mondiale et 60% des richesses économiques et naturelles. Pour cela, il fallait affaiblir les rivaux potentiels : Europe, Russie, Chine. Et empêcher toute alliance entre eux. C’est le continent asiatique qui connaît et va connaître la plus forte expansion. Et en Asie, la Chine excite particulièrement les convoitises avec son formidable marché potentiel et son exceptionnel taux de croissance de 9,8% ces vingt dernières années. Sa production a presque triplé entre 1990 et 1999. Selon certaines estimations, la part des USA dans le PIB mondial continuerait à chuter - de 50% en 1945, puis 35% dans les années 60 et actuellement 28%, elle descendrait à 10 ou 15% vers 2020 – et serait alors rattrapée par la Chine. Dont l’influence asiatique et internationale ne cesse d’augmenter Le rêve de Washington, c’est de ramener la Chine à l’état de néo-colonie et bien sûr de liquider le socialisme. Rêve pas facile à réaliser, que ce soit par les dollars ou par les menaces. Car Pékin poursuit imperturbablement sa propre stratégie : développement accéléré tout en maintenant la coexistence pacifique avec les Etats-Unis. Cependant les dirigeants chinois ont très bien compris l’avertissement lancé en 1999 lorsque les Etats-Unis ont délibérément bombardé leur ambassade à Belgrade. En réalité, ce qui vient de commencer en Afghanistan, c’est l’encerclement stratégique de cette Chine trop rebelle et trop puissante. A l’arrière-plan de cette guerre, la Chine constitue déjà l’objectif majeur de Washington. Mais deux autres puissances d’Asie sont également visées : la Russie et l’Iran. Certes, la nouvelle bourgeoisie russe est actuellement réduite aux seconds rôles, ses moyens d’action étant fortement limités par la catastrophe sociale et économique provoquée par la restauration capitaliste. Cependant, elle cherche à rejouer au plus vite un rôle international de poids. En combinant deux méthodes... Parfois s’allier servilement, à l’Ouest, parfois jouer sa propre carte, pour se rendre plus «nécessaire» et faire monter les enchères. Ainsi, Moscou fait du commerce ou noue des alliances avec des pays classés «voyous» par Washington : Corée du Nord, Iran, Irak, Syrie... Et Poutine s’oppose au bouclier dit anti-missiles, c’est-à-dire à la relance d’une ruineuse course aux armements. Que veut Washington, par exemple en soutenant les milices islamistes séparatistes en Tchéchénie ? Profiter de la brève période où la Russie est dans le creux de la vague pour l’affaiblir durablement et l’empêcher de redevenir une rivale sérieuse. La troisième puissance de cette région que Washington cherche à déstabiliser, c’est l’Iran. Après avoir organisé en 1952 le renversement du trop indépendant premier ministre iranien Mossadegh, après avoir soutenu la sanglante dictature du Chah Pahlevi, Washington encaissa une cuisante défaite dans ce pays avec la révolution islamique et anti-impérialiste de 1979. Pour l’affaiblir, elle a alors délibérément provoqué la guerre Iran – Irak (80-8. Elle a également joué la carte de l’Afghanistan pour exacerber les contradictions entre musulmans chiites (Iran) et sunnites (Arabie Saoudite, émirats du Golfe, Afghanistan, Pakistan). Dans ce pays, Washington misa sur la stratégie islamiste sunnite du général Zia qui avait éliminé physiquement le premier ministre Bhutto. C’est notamment par l’intermédiaire des services secrets pakistanais que la CIA utilisa les moudjahiddins afghans. But : affaiblir l’URSS, mais aussi l’Iran. | |
| | | SaPa
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| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:48 | |
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| La guerre globale a commencé | «Empêcher une alliance anti-hégémonique Chine – Russie – Iran» Bien sûr, le grand principe de toute politique impérialiste reste «Diviser pour régner». Sur ce continent asiatique, voici que les Etats-Unis craignent par dessus tout, explique encore Brzezinski : « La Chine pourrait être le pilier d’une alliance anti-hégémonique Chine - Russie – Iran.» ( Une telle alliance s’est ébauchée avec le «Groupe de Shanghaï», qui réunit la Chine, la Russie et quatre républiques d’Asie centrale: Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizstan et Ouzbekistan. Objet : coopération contre les incursions du terrorisme islamiste et collaboration économique. Une telle coopération serait bienvenue pour ces républiques, sinistrées elles aussi par la restauration du capitalisme et la destruction de l’URSS. La production industrielle du Kazakhstan et du Tadjikistan a baissé de 60%. Selon les propres experts de l’US Army, « une telle faillite économique est comparable à l’entrée en guerre du paysCommentaire d’un analyste australien : « Le nouveau Groupe de Schanghaï pourrait bien émerger comme une force puissante contre l’influence des Etats-Unis dans la région. D’après l’agence russe Interfax, l’Inde et le Pakistan seraient intéressées à rejoindre cette organisation Insupportable pour les Etats-Unis, qui n’ont jamais admis, nulle part dans le monde, que s’instaure un «marché commun» qui ne leur soit pas soumis. Un autre stratège majeur, Henry Kissinger expose la stratégie US : « Il existe des tendances, soutenues par la Chine et le Japon, à créer une zone de libre échange en Asie. Une nouvelle crise financière d’importance en Asie ou dans les démocraties industrielles accélerait certainement les efforts des pays asiatiques pour mieux contrôler leurs destinées économiques et politiques. Un bloc asiatique hostile combinant les nations les plus peuplées du monde avec de grandes ressources et certains des pays industriels les plus importants serait incompatible avec l’intérêt national américain. Pour ces raisons, l’Amérique doit maintenir une présence en Asie, et son objectif géopolitique doit être d’empêcher la transformation de l’Asie en un bloc hostile (ce qui surviendrait très probablement sous la tutelle d’une de ses grandes puissances Bref, diviser pour régner. Car, dans la bouche de Kissinger, le mot «hostile» signifie: non soumis aux intérêts des multinationales US. Ainsi, ce n’est nullement un hasard si les Etats-Unis interviennent en Afghanistan. Ils ont décidé d’utiliser ce pays, situé en plein coeur de l’Asie comme base pour de futures actions contre la Russie, l’Iran ou la Chine voisines. Washington est intéressée par l’ancienne base soviétique de Bagram en Afghanistan, mais – c’est plus facile - a déjà converti l’Ouzbekistan en base militaire et veut prendre le contrôle des aéroports du Turkmenistan. But : chasser les troupes russes de la région. Vraiment très utile, cette guerre. D’autant que les Etats-Unis s’attendent à des difficultés autour de leurs bases asiatiques actuelles : Corée, Taïwan, Japon… L’installation des troupes US en Ouzbekistan a été présentée comme une mesure d’urgence décidée après les attentats. En réalité, c’est déjà en 1999 que Washington y avait envoyé ses bérets verts, accueillant aussi de nombreux officiers dans les écoles militaires US. En 1999 aussi, ce pays avait été incorporé dans une alliance militaire antirusse, le GUAM : Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan, Ouzbekistan et Moldavie. En fait, les Etats-Unis cherchent à établir, dans chaque région stratégique, un Etat qui sera en quelque sorte leur Israêl, leur porte-avion. Après le Kosovo et la Grande Albanie, Azerbaïdjan et Ouzbekistan sont les élus. Dans le Caucase, Azerbaïdjan et Géorgie se sont entièrement intégrées dans la stratégie US. Par contre, les républiques pétrolières d’Asie centrale sont plus réticentes, pesant le pour et le contre d’un rapprochement économique et politique avec la Chine et la Russie. Comment les faire basculer ? Rappelons cette maxime de l’ancien ministre US James Baker : « Nous ne devons nous opposer à l’intégrisme que dans la mesure de nos intérêtsBientôt, si ces républiques pétrolières refusent de se soumettre, les Etats-Unis les déstabiliseront totalement en utilisant avec encore plus d’intensité les milices islamistes basées en Afghanistan. Un scénario déjà expérimenté au Kosovo : c’est juste à côté et avec l’aide de la base militaire US de Camp Bondsteel que les terroristes de l’UCK ont attaqué le sud de la Serbie fin 2000 et la Macédoine au printemps 2001. Aujourd’hui, tous les pays d’Asie centrale sont plus ou moins engagés dans une guerre contre ces milices panislamistes. Dont la principale est le Mouvement islamique de l’Ouzbekistan, entraîné à Mazer-i-Sharif, qui abrite aussi les milices actives en Tchétchénie et dans le XingJiang chinois. Grâce à la guerre contre l’Irak, les Etats-Unis ont pu implanter des bases militaires dans le Golfe persique. Grâce à la guerre contre la Yougoslavie, ils se sont installés en Bosnie, au Kosovo et en Macédoine. Cette fois, ils espèrent s’installer en Géorgie, Azerbaïdjan, Turkménistan et Ouzbekistan, tout en modernisant leur base turque d’Incirlik et celle d’Arabie Saoudite. S’ils parviennent à conquérir une position aussi avantageuse, ils seront plus proches militairement de l’Iran, du Pakistan et de la Chine et encercleront mieux encore la Russie. Excellent point de départ aussi pour de nouvelles aventures vers le sud : Océan Indien, Indochine… | |
| | | SaPa
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| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:50 | |
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| La guerre globale a commencé | Contrôler le pétrole de la Chine Pourquoi Unocal et les autres firmes US associées dans son consortium sont-elles si intéressées à cette route aghane du pétrole, assez risquée tout de même ? Le pétrole et le gaz d’Asie centrale sont déjà exportés vers l’Europe. Alors ? Selon Bob Todor, vice-président d’Unocal : « L’Europe occidentale est un marché difficile, caractérisé par des prix élevés pour les produits pétroliers, une population vieillissante et une concurrence accrue de la part du gaz naturel. De plus, la région est soumise à une compétition féroce.»( Le marché asiatique intéresse donc davantage Unocal car, explique encore Todor, ce pipeline arriverait dans l’Océan Indien et serait bien plus proche des marchés-clés de l’Asie: « Les géants pétroliers US pourraient vendre dans des marchés en forte expansion. Les profits annoncés sont largement plus élevés que ceux du marché européen. Mais la construction ne peut commencer que si un gouvernement internationalement reconnu est formé en Afghanistan.» Unocal parle des profits qu’elle espère. Mais l’administration US pense aussi au chantage qu’elle pourrait exercer sur l’économie chinoise. Pour commencer à appliquer la stratégie définie par Brzezinski et Kissinger (voir plus haut), le pétrole est l’arme rêvée. Parce que le développement continu de l’industrie chinoise augmente très fort ses besoins en pétrole et en gaz. Une fois encore, qui contrôle production et transport de ces matières, contrôle aussi l’économie de tous les pays qui en dépendent. Pékin a vu le danger. Fin août 2000, Xia Yishan, chercheur à l’Institut de Recherche des Affaires internationales de Chine, écrit: « En raison d’une croissance économique soutenue, notre pays a dû importer de grandes quantités de pétrole ces dernières années… Alors que nous comptons investir à l’extérieur pour notre pétrole (…), le capital monopoliste international, avec l’aide de ses gouvernements, a mis la main sur les plus grands marchés de pétrole et de gaz dans le monde. Le capital monopoliste occidental lutte avce agressivité pour obtenir les ressources des pays de l’ex-URSS. A coup sûr, tous tenteront avec acharnement d’empêcher des compagnies chinoises d’obtenir ces ressources énergétiques. Nous devons formuler au plus vite notre propre stratégie : la production interne est la solution fondamentale.» Et, après les attentats, la réaction de Pékin est immédiate. Dès le 21 septembre, Zhu Xingshan, sous-directeur de l’Institut de Recherche du Centre Economique de l’Energie, tire les leçons : « Nous avions envisagé d’installer des pipelines pour augmenter notre approvisionnement à partir de l’Asie centrale et de la Russie, et nous avions déjà des accords avec la Russie. Mais, suite aux attaques du 11 septembre, nous devons modifier cette stratégie. Les attaques ont objectivement fourni un prétexte aux Etats-Unis pour entrer en Asie centrale.» Et de plaider, également, pour l’établissement rapide de réserves stratégiques, pour des recherches plus poussées sur la liquéfaction du charbon « travail négligé durant de longues années au vu des coûts élevés et des dommages à l’environnement. Mais suite aux attaques du 11 septembre, nous devons changer notre façon de voir ces choses.». | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:52 | |
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| La guerre globale a commencé | Vraiment pressés de trouver Ben Laden ? Pourquoi le chef de l’état-major britannique a-t-il déclaré, après deux semaines de bombardements, que ce conflit « pourrait durer 50 ans» ! ( En fait, ils savaient depuis le début que cette guerre serait longue, mais ils ont dû attendre quelque peu avant de le dire. L’important était de déclencher la guerre en manipulant l’opinion et en forçant leurs «alliés». Très vite aussi, le ministre US Rumsfeld s’est mis à dire que peut-être on ne trouverait pas Ben Laden. Pourquoi ? Parce que, si vous êtes une superpuissance et que vous tenez absolument à implanter vos bases militaires en un point stratégique où elles ne sont pas tellement désirées, vous devez bien cacher votre jeu. Créer d’abord un problème en jetant de l’huile sur le feu. Et veiller à ce qu’il ne soit pas résolu de sitôt. Un précédent : les USA ont promis un Kosovo multiethnique et pacifié, mais en réalité ils ont armé et excité l’UCK afin de déstabiliser la région pour longtemps. Grâce à quoi ils ont pu y installer leur plus grande base militaire créée à l’étranger depuis la guerre du Vietnam. Washington ne veut pas d’une solution, elle veut seulement un problème. De longue durée. Pour une superpuissance qui veut dominer et exploiter le monde, plonger délibérément les peuples dans la souffrance n’est pas un problème moral. Juste un atout dans le grand jeu stratégique. La définition de la barbarie moderne, c’est ça. | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:57 | |
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| La guerre globale a commencé | Objectif n° 3 : Préserver la domination US sur l’Arabie Saoudite Si la guerre actuelle de Bush est une guerre d’attaque pour conquérir la domination de l’or noir en Asie centrale, elle est en même temps une guerre de défense pour sauver le régime saoudien, allié décisif au Moyen-Orient. En effet, Ben Laden est saoudien comme la majorité des auteurs présumés des attentats et aussi comme la majorité des soutiens financiers à son organisation Al Qaeda. Et en tête des grands reproches de Bush à Ben Laden, figure celui-ci : « Ils veulent renverser les gouvernements existants dans de nombreux pays arabes comme l’Egypte, l’Arabie Saoudite et la Jordanie.» Serait-ce une grande perte pour le peuple d’Arabie Saoudite si disparaissait ce régime corrompu et tyrannique, la dernière féodalité au monde ? Il ne semble pas, même aux yeux du New York Times : « Jusqu’à présent, le flux de pétrole et d’argent saoudien a fait taire toute critique américaine sérieuse à l’encontre de la complète corruption de la famille royale, de son mépris de la démocratie et des répugnantes violations des droits de l’homme commises en son nom En fait, il semble que seuls les Etats-Unis y perdraient, toujours selon le même journal : « Depuis des décennies, les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite ont tiré profit de ce marché sans état d’âmes au coeur de leur relation : l’Amérique recevait le pétrole pour faire tourner son économie et l’Arabie Saoudite la protection de la puissance militaire américaine.» Exact. En l’an 2000, l’Arabie a vendu plus de soixante milliards de dollars de pétrole sur les marchés mondiaux. La moitié du total du Moyen-Orient. L’intérêt pour Washington, c’est qu’au lieu de réinvestir ces pétrodollars sur place, de créer une industrie locale et un développement social, comme l’Irak avait tenté de le faire, la dynastie saoudienne les dépense dans un luxe insensé, mais surtout à Wall Street et dans les bons du trésor américain. Epongeant ainsi une part du considérable déficit US. Le Koweït et les Emirats Arabes font pareil. En outre, contrôler les cheikhs et les émirs permet à Washington de maintenir le cours du pétrole libellé en dollars et non en euros. Tout va bien, donc ? Sauf que même une partie de ces riches contestent, reconnaît un autre grand éditorialiste US, William Pfaff : « L’Arabie Saoudite est aussi attaquée par les enfants de l’élite saoudienne, tels Mr. bin Laden (…) ennemis déclarés à la fois de l’Amérique et de leurs propres dirigeants qu’ils affirment corrompus.»( «L’argent des terrroristes» vient bien de là, confirme le New York Times : « Ils sont l’élite de la société saoudienne, des hommes prospères et respectés avec des investissements qui couvrent le monde entier et une réputation de générosité. Mais le gouvernement US affirme à présent qu’un des plus importantes personnalités Yasi al-Qadi et beaucoup d’autres citoyens saoudiens influents ont transféré des millions de dollars à Osama bin Laden.»( Quels intérêts économiques peuvent expliquer ce conflit ? En fait, Ben Laden appartient à une riche famille d’affaires. Est-ce une bourgeoisie nationale ou seulement une autre fraction de l’aristocratie féodale ? En tout cas, il apparaît qu’elle entre à présent en contradiction avec la dynastie royale et avec les Etats-Unis. Parce que les 5.000 membres de l’élite dynastique n’ont pas créé d’industrie et bloquent le développement économique du pays en se contentant de placer mille milliards de dollars dans les banques étrangères. Ce n’est d’ailleurs pas le seul endroit du tiers-monde où des classes dominantes, autrefois privilégiées par les USA, finissent par se heurter à leur spoliation sans limites. On l’a vu chez les «tigres» d’Asie du Sud-Est, en Corée du Sud, en Malaisie… Mais l’Arabie Saoudite n’est-elle pas un pays où tout le monde est riche et donc sans conflits de classes ? En réalité, la forte baisse des prix du pétrole ces dernières années a entraîné celle des revenus des citoyens ordinaires. De 16.000 $ au début des années 80, le revenu annuel par tête est tombé aujourd’hui à 7.000 $. Avec une polarisation croissante entre riches et pauvres, remarquée même par le Financial Times : « Les quartiers riches de Riyad, avec leurs luxueuses boutiques au style US, contrastent fortement avec la pauvreté du sud de la ville où certaines femmes mendient dans les rues.»( 35% des hommes sont sans emploi. Et 95% des femmes. Il n’y a guère d’industrie pour absorber cette armée de chômeurs en expansion. Dans cette lutte pour le pouvoir, les divers clans saoudiens utilisent la religion comme instrument. Mais aussi le ressentiment provoqué dans la jeunesse par l’oppression de la Palestine et la présence des troupes US, considérés comme des occupants. 5.000 officiellement, mais cinq fois plus selon d’autres sources. Cibles, déjà, de plusieurs attentats. Dont celui de 1996 près de Dahran (19 soldats US tués). La majorité de la population saoudienne souhaite diminuer l’emprise US sur le pays. Ben Laden fournit une expression à ce courant, renforcé encore après le 11 septembre. Revenons à la question clé : où faut-il placer les pétrodollars ? Les pays arabes doivent-ils rester de simples pions US ou rechercher leur propre développement ? C’est exactement la même contradiction qu’avait soulevée Saddam Hussein en février 1990. Parlant devant les chefs d’Etat du Conseil de Coopération Arabe (Irak, Arabie Saoudite, Egypte et Jordanie), il avait demandé le retrait des troupes US de la région : « Si les peuples du Golfe, avec tous les Arabes, n’y veillent pas, la région du Golfe Arabe sera gouvernée par les Etats-Unis.» Et il proposait des accords régionaux de coopération économique Le crime majeur ! Proposer que les peuples d’une région – et quelle région ! – s’organisent en fonction de leurs intérêts propres et non de ceux des multinationales US ! C’est cela évidemment qui a provoqué la terrible punition infligée à l’Irak. Washington a voulu présenter un exemple de destruction totale pour intimider à jamais toute bourgeoisie arabe tentée de suivre une voie indépendante. Mais Washington risque-t-elle réellement de perdre sa position dominante en Arabie Saoudite ? Oui, répond un expert de l’Advanced Strategic and Political Studies de Washington : « En 1995, l’Arabie Saoudite a failli basculer dans la guerre civile, en raison d’une lutte interne de pouvoir qui ne fut guère remarquée en Occident (…) entre le prince royal Abdullah et son rival et beau-frère, le prince Sultan. Celui-ci pria l’autorité religieuse suprême, l’Ulema, de soutenir ses aspirations au trône. Mais l’Ulema refusa. Abdullah consolida alors sa position en demandant à la garde nationale bédouine d’engager de très spectaculaires manoeuvres militaires.» Le conflit n’est pas terminé : « Plus longtemps Ben Laden parviendra à échapper aux bombes américaines, plus il stimulera l’esprit de résistance parmi ses partisans saoudiens. Dans cette situation, le prince héritier Abdullah (…) pourrait bien rechercher l’abdication du roi Fahd. Lui et la famille royale auront alors un choix difficile : affronter Ben Laden ou conclure un grand compromis. Il pourrait décider de mener les troupes bédouines de la Garde Nationale saoudienne dans une grande bataille contre les supporters de Ben Laden. Une grande bataille inter-wahabbite sans précédent, pratiquement une guerre civile. Ou bien il pourrait inviter l’Amérique à retirer ses forces du pays. Un tel compromis réduirait fort l’influence des membres de la famille royale considérés comme les alliés de l’Ouest Dilemme pour Washington aussi. Ce n’est certainement pas pour rien que Bush a fait arrêter des enquêtes du FBI qui menaient vers certains soutiens saoudiens de Ben Laden. En fait, c’est dans l’ensemble du Moyen-Orient que Washington se trouve face à une forte contradiction : il ne veut et ne peut renoncer ni à Israël, ni à l’Arabie Saoudite. Le premier est son pion militaire majeur; en fait, c’est tout simplement une extension de l’armée US. Mais Israël ne peut se maintenir qu’en opprimant les Palestiniens et en menaçant ses voisins. D’autre part, l’Arabie Saoudite est son pion économique majeur pour conserver les revenus du pétrole dans ses propres caisses. Or les dirigeants saoudiens, comme les autres dirigeants arabes sont confrontés à la pression de la lutte du peuple palestinien. La seule véritable lutte de masse, la seule qui exclue tout compromis pourri dont sont friands les classes privilégiées, arabes et autres. L’Intifada est le cauchemar de Washington. Et l’espoir de tous les peuples. | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 8:59 | |
| http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2001-11-01%2011:37:24&log=articles
| La guerre globale a commencé | Objectif n° 4 : Militariser l’économie comme «solution» à la crise En dépit de certaines circonstances favorables, les crises conjoncturelles du capitalisme occidental se succèdent à intervalles de plus en plus rapprochés. En outre, plusieurs régions dites «prometteuses» se sont effondrées l’une après l’autre : les «tigres» asiatiques, la Russie, l’Amérique latine… A chaque fois, les analystes financiers ont craint que Wall Street et tout le système mondial soient entraînés dans une récession catastrophique. Beaucoup n’excluant pas une réédition du krach de 1929 et considérant avec crainte le ralentissement de l’économie, entamé fin 2000… De toute façon, même s’il échappe au krach pour cette fois, le capitalisme occidental ne fait que retarder son problème. Puisqu’il reporte toujours davantage le poids de la crise sur le tiers monde et sur les pauvres. Mais cette «solution» crée un problème plus grand encore : comment les multinationales pourront-elles vendre à ceux qu’elles ont appauvris ? Cela s’appelle scier la branche sur laquelle on est assis. Le fossé riches – pauvres n’est pas seulement une injustice immorale; il est aussi un problème économique insoluble pour le capitalisme. D’un côté, existent des capacités de production sans précédent et sans cesse croissantes; de l’autre côté, un écart toujours plus grand entre ceux qui produisent et ceux qui devraient consommer. Neuf personnes sur dix sont aujourd’hui dans le besoin, et les programmes de la Banque Mondiale ou du FMI ne cessent d’aggraver cela. Ce n’est pas ainsi qu’on fabrique des clients qui feront tourner l’économie globale. Avant même les attentats, l’économie US (le modèle à ce qu’il paraissait) venait de perdre un million d’emplois en un an. Et les entreprises technologiques (l’avenir de la Bourse, nous avait-on dit) étaient en chute libre. Comment les relancer ? Pour les dirigeants US, il n’y a pas trente-six moyens. Gonfler le carnet des commandes militaires est la méthode qui a été employée à chaque fois que l’économie US était menacée de récession et qu’il fallait «sortir de la crise». A l’époque de la guerre du Vietnam, quinze économistes US réputés écrivaient : « Il est impossible d’imaginer pour l’économie un substitut à la guerre. Aucune technique (n’est) comparable en terme d’efficacité pour maintenir un contrôle sur l’emploi, la production et la consommation. La guerre était et reste de très loin un élément essentiel à la stabilité des sociétés modernes. (Le secteur militaire) constitue le seul secteur d’importance de l’économie globale assujetti à un contrôle complet et discrétionnaire des autorités gouvernementales. La guerre, et la guerre seule, est capable de résoudre le problème des stocks.» La paix est donc l’ennemi. A la fin de son mandat, Clinton avait appelé à augmenter de 70% en six ans le budget militaire US bien qu’il dépasse déjà, à lui tout seul, celui de toutes les autres grandes puissances militaires réunies. Bush a continué dans la voie ainsi tracée avec le National Missile Defence (NMD), le super-bombardier JSF et d’autres programmes militaires. Cette militarisation de l’économie poursuit deux objectifs. Premièrement, puisqu’il y a défaillance de la consommation privée comme moteur de l’économie, la remplacer par d’énormes programmes de commandes publiques d’armements. Il faut savoir que le «complexe militaro-industriel», comme on dit, ne se limite nullement aux seuls marchands de canons au sens traditionnel, mais englobe également les multinationales «classiques»: Ford, General Motors, Motorola, les sociétés technologiques… Deuxièmement, utiliser davantage encore la force militaire pour accaparer les richesses de la planète. Au détriment certes des peuples du tiers monde, mais aussi au détriment de ce que Washington appelle ses amis et qui sont en réalité ses rivaux dans le partage du monde. Le «bouclier anti-missiles» (NMD) en est l’exemple parfait. D’abord, ce n’est pas un «bouclier», mais bien une arme offensive. Elle permettra aux Etats-Unis d’attaquer tous les pays qu’il leur plaira sans craindre de riposte. Ensuite, il garantit une manne de bénéfices plantureux pour le complexe militaro-industriel. Enfin, le NMD permet aux Etats-Unis, en relançant la course aux armements, de creuser un écart plus grand encore et d’affaiblir leurs rivaux militaires potentiels : Europe, Russie, Chine. Déjà, l’Union Européenne a décidé d’emboîter le pas en créant une industrie militaire unifiée et en augmentant les budgets en vue de l’Euro-Armée. Objectif n° 5 : Briser la résistance du tiers monde et la lutte anti-mondialisation | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 9:00 | |
| .....CHIRAC..!!!
AU SECOURS .....!!! | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 14:34 | |
| Chomâge la Déferlante .... ??? https://bayrou-modem.exprimetoi.net/decale-inclassable-f38/prophetie-ou-complot-biblique-t3596-60.htm Le monde est un brasier : il y a partout des braises. Mais qui est le responsable ? Celui qui ranime ces braises ou les braises elles-mêmes ? Si elles n'étaient pas ranimées, elles pourraient s'éteindre. Le gouvernement mondial maintient ces braises, les ranime et bientôt va mettre le feu partout. Ensuite, ils viendront mettre de l'eau et se feront passer pour les sauveurs | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: Prophétie ou Complot Biblique Jeu 26 Fév 2009 - 14:44 | |
| Albert Einstein a dit : " Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire " | |
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