PS : Parti Socialiste

Un descriptif du point amusant, sur le discours de SR.

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/en-direct-de-reims-le-show-de-royal-devant-bertrand-martine-et/917/0/291802

"Je n'ai jamais vu un discours pareil devant un congrès socialiste, et ça fait quinze ans que je suis dans ce parti !", s'exclame un cadre du PS, abasourdi par la prestation de Ségolène Royal, samedi après-midi, devant les 4 000 congressistes socialistes réunis à Reims durant tout le week-end. La première partie fut pourtant convenue et sans grand intérêt. Royal a clamé le besoin pour le PS de "se soigner de ses blessures", et réaffirmé sa volonté "d'ouvrir les portes et les fenêtres". "N'ayons pas peur de l'invasion", a-t-elle lancé, référence à son projet de fixer les cotisations des adhérents à 20 euros.

Et puis... Au nom de la "transparence démocratique", la présidente de Poitou-Charentes a mis sur la table l'épineux sujet de l'alliance au centre qu'elle n'exclut pas, au grand dam de ses adversaires. "Sommes-nous si faibles, si apeurés que la seule idée d'une alliance, d'une alliance éventuelle dans trois ans, nous jette en dehors de nous-même, alors que certains parmi les plus enflammés la pratiquent déjà chez eux ?" Martine Aubry appréciera, elle qui s'est alliée au MoDem à Lille lors des municipales de mars dernier. Dans la salle, des militants de la gauche du parti - qui n'ont pas raté une occasion de la huer depuis le début de sa prestation - scandent "à gauche ! à gauche ! à gauche !". Il en faut plus pour impressionner Ségolène Royal, loin d'avoir dit son dernier mot... "Bertrand, je t'ai "entendu", lance-t-elle à l'adresse - et à la surprise - de Delanoë, assis au premier rang. "Je ne doute pas de ta sincérité sur la question du refus des alliances avec le centre et je voudrais te répondre devant tous, en toute transparence". La salle retient son souffle. "Puisque tu as appelé au compromis, voilà la proposition que nous ferons devant la commission des résolutions (qui se déroule dans la nuit de samedi à dimanche, et où le PS a pour mission de bâtir une nouvelle majorité, ndlr) : il y aura une consultation directe des militants sur la question des alliances (...) Dès lors cette question ne pourra plus servir de prétexte" pour ne pas s'allier à la motion arrivée en tête. Sur l'écran géant, Delanoë fait grise mine. Elle a osé... Comment trouver un argument crédible pour rejeter cette proposition ?

"Elle vient de dire merde à tout le monde"

Et le maire de Paris n'est pas au bout de ses peines. Lui qui a fait campagne pour le poste de premier secrétaire flanqué de François Hollande, soutenu par Lionel Jospin et Michel Rocard, sur le thème "je respecte tout l'héritage de mon parti et je n'ai honte de rien" a entendu l'insolente Ségolène, la même qui est favorable à des alliances avec le MoDem, qui s'est entourée d'une équipe de quadras ambitieux et à qui les éléphants reprochent sans cesse d'évoluer en marge du parti : "Nous venons de Jaurès et de Victor Hugo, de Léon Blum et de Mendès France (...) nous venons de Jean Moulin et de Pierre Brossolette". Puis provocation suprême : "Nous avons aboli la peine de mort, c'est toi Robert Badinter ; nous avons fait le RMI, c'est toi Michel Rocard ; nous avons fait la CMU, c'est toi Martine Aubry ; nous avons fait le PACS, c'est toi Lionel Jospin ; nous avons fait tout cela avec l'appui du Parti socialiste, c'est toi François!". Un hommage à Michel Rocard,
Martine Aubry, Lionel Jospin, autant d'anciens ministres qui n'ont aucune estime pour elle, un hommage à "François" Hollande, son ancien compagnon rallié à Bertrand Delanoë... Cela aussi, elle a osé... En sortant, un cadre de Solferino ne s'en remet pas : "Elle a un culot incroyable. Qu'on l'aime ou pas, ça lui est égal. Elle vient de dire merde à tous le monde, elle vient de dire que quoi qu'il en arrive, elle ne changera pas"...

Ce n'est pas en entendant la fin du discours qu'on le contredira : "Nous sommes le socialisme, levons-nous, vertu et courage, car nous rallumerons tous les soleils, toutes les étoiles du ciel, nous sommes les socialistes, il reste tant à faire, alors faisons-le, nous sommes les socialistes, tous ensemble". En descendant de l'estrade, elle est allée leur serrer la main. A Bertrand Delanoë. A Martine Aubry. A François Hollande.

democ-soc a écrit:

"Elle a un culot incroyable. Qu'on l'aime ou pas, ça lui est égal. Elle vient de dire merde à tous le monde, elle vient de dire que quoi qu'il en arrive, elle ne changera pas"...

On pense ce qu'on veut de Ségolène (et moi-même, je suis loin de n'en penser que du bien) mais il faut reconnaître que ça ne manque pas de panache.

Et elle au moins assume ses penchants centristes.

Qui va jouer au docteur? Royal ou Aubry


*Yahoo-AFP*

libre a écrit:

democ-soc a écrit:

"Elle a un culot incroyable. Qu'on l'aime ou pas, ça lui est égal. Elle vient de dire merde à tous le monde, elle vient de dire que quoi qu'il en arrive, elle ne changera pas"...

On pense ce qu'on veut de Ségolène (et moi-même, je suis loin de n'en penser que du bien) mais il faut reconnaître que ça ne manque pas de panache.

Et elle au moins assume ses penchants centristes.

Il est vrai que je ne l'apprécie pas mais ce week end, c'était elle la meilleure à Reims.

La colère de Julien Dray

Sur le fait que les autres ont été incapables de s'entendre et sur la légitimité de Ségolène Royal a être la candidate du PS en 2012 il a raison.

Tout sauf ROYAL ! François BAYROU dit merci...

Le sketch des Guignols sur Jospin est excellent.

Qui décide finalement : le vote des militants ?

Bop a écrit:

Qui décide finalement : le vote des militants ?

Oui mais le vote des militants n'a pas été respecté par les adversaires de Ségo aux primaires pour la candidature à la présidentielle, n'a pas été respecté pour le vote sur les motions et ne le sera pas plus pour le vote sur le choix du premier secrétaire.

Dans ce cas, ils ne sont pas sortis de l'auberge. Vive la Démocratie !

on sera fixé jeudi soir...enfin peut être.

Le Monde - le journal, heureusement - nous considère toujours comme de droite.

Bayrou a clairement dit que le modem est dans l'opposition. On ne peut donsc pas êrte de droite. Ou du moins, pas sarkozyste. Au modem, il y a des gens de droite, de gauche et du centre.

il a aussi dit qu'au le PS c'est des Pinnochios :p

leftblogs

Paroles de sympathisants (ou pas) 2

Tous perdants, sauf...
Et les vainqueurs du congrès de Reims sont : Nicolas Sarkozy, préservé, en pleine crise et pour longtemps, de vrai concurrent ; François Bayrou, qui voit se renforcer le rôle arbitral du centre à la veille des élections européennes ; Olivier Besancenot, qui dispose d'un précieux temps pour transformer son audience protestataire en électorat plus stable.

Aubry ou Royal, c'est la meme chose, sauf les égos et la gestion de l'image mais sur le programme c'est pareil. La vraie différence se fait avec Hammond.

Après, on verra ce qui se passera.

Hamon.

Hammond, c'est le général dans Stargate.

Jean-Luc a écrit:

Hamon.

Hammond, c'est le général dans Stargate.

Le PS, ce serait plutôt Star Wars.

Pour Aubry, Hamon et Delanoë Ségolène, c'est Dark Vador.

Je dirais plutôt que ce sont des Goa'uld.

Jean-Luc a écrit:

Hammond, c'est le général dans Stargate.

Ouai d'ailleurs j'ai vu y'a pas longtemps que l'acteur est mort, cette année


Sinon moi la mère Aubry elle me fout à chaque fois les boules quand je la vois!

PS : Hamon pense être au "2e tour"

Source : AFP
17/11/2008 | Mise à jour : 11:46 |

Commentaires 6 .


Benoît Hamon, candidat à la direction du PS représentant la gauche du parti, a affirmé aujourd'hui qu'il pensait "être au 2e tour" de l'élection du nouveau premier secrétaire du parti et a appelé à sortir le parti du "poison présidentiel".

"Je pense que j'y serai", a répondu l'eurodéputé sur France Inter, alors qu'on lui demandait s'il espérait être présent vendredi en cas de 2e tour pour l'élection par les militants socialistes du successeur de François Hollande.

Interrogé sur le meilleur cas de figure pour lui, il a dit sa préférence pour un duel avec Ségolène Royal plutôt qu'avec Martine Aubry, pour proposer "un vrai choix" aux militants.

M. Hamon dit avoir "des proximités évidentes" avec la maire de Lille, "mais ça ne suffit plus, je pense que celles et ceux qui ont été acteurs des querelles depuis 20 ans ne sont plus les mieux placés pour permettre au PS de se reconstruire".

Il a estimé qu'il fallait "incontestablement" revoir les règles de fonctionnement du PS. Le parti est atteint "par le poison présidentiel qui veut qu'aujourd'hui, on pourrait avoir une cohabitation à la tête du PS", c'est-à-dire "un premier secrétaire qui ne dispose pas de majorité".

Selon lui, l'avenir du PS repose sur "l'ancrage à gauche" ainsi que "le "renouvellement et la rénovation". Il a indiqué vouloir "jeter des ponts entre les socialistes" mais aussi entre les socialistes et "le reste de la gauche" et "le mouvement social".

"Il faut faire en sorte qu'il y ait un peu de mixité générationnelle au PS, ce qui n'est absolument pas le cas aujourd'hui, mais aussi une mixité sociale des origines", a-t-il aussi jugé.

PS : Delanoë appelle à voter Aubry

Source : AFP
17/11/2008 | Mise à jour : 12:41 |

Commentaires 14 .


Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë appelle à voter Martine Aubry lors du vote interne des socialistes jeudi pour le poste de premier secrétaire, dans une lettre aux militants rendue publique aujourd'hui

Les socialistes redoutent
le risque d'explosion


N. B. et F.-X. B.
17/11/2008 | Mise à jour : 09:56 |

.


De nombreux responsables se demandent jusqu'où peuvent conduire les divisions.

toutoune a écrit:

PS : Delanoë appelle à voter Aubry

Source : AFP
17/11/2008 | Mise à jour : 12:41 |

Commentaires 14 .


Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë appelle à voter Martine Aubry lors du vote interne des socialistes jeudi pour le poste de premier secrétaire, dans une lettre aux militants rendue publique aujourd'hui

Alors que :

Citation :

"Nous n'ajouterons pas de la division à la division", a dit le maire
de Paris, qui menait une des principales motions au congrès, mais a
décidé de ne pas briguer le poste de Premier secrétaire et de ne pas
donner de consigne pour le vote militant.
Son état-major a immédiatement ouvert le feu sur Martine Aubry qui venait, elle, d'annoncer son entrée en piste.
Les partisans de Mme Aubry "prennent la responsabilité historique de
livrer le parti à Ségolène Royal, dont ils se comportent comme des
alliés objectifs", a-t-on accusé dans l'entourage de Bertrand Delanoë,
qui était en tête des sondages et est le grand (mauvais) perdant de ce
congrès.