- rasdepop a écrit:
- Habitation chez les parents:
Biensur ce n est pas la solution ideale, mais il faut pas dramatiser non plus si on a pas d autre solution et bien ca peut en etre une pour quelques mois , il ne sagit pas d hyberner.
Bonjour,
Ca peut être une solution... mais ça signifie vivre sur le budget des parents... il faut donc avoir encore des parents, qu'ils puissent financièrement assurer ce soutien, qu'ils s'entendent bien avec la personne qui cherche un boulot... ça fait beaucoup de "si".
J'ai connu le cas d'un étudiant qui après un an de médecine où il a échoué s'est vu couper toutes les finances. Il est parti en bio, et a bossé en même temps. Sincèrement, je ne souhaite à personne cette vie, parce qu'il bossait comme un malade (il faisait des "animations" en supermarché, plus des animations les week-end pour des mariages). Avant les examens, il essayéit de réviser tout ce qu'il n'avait pu assimiler pendant qu'il bossait, et tournait au café et au Guronzan. Je pense qu'il perdait dans les 4 ou 6 kilos en quelques semaines. Il a quand même réussi à aller jusqu'en maîtrise (après je ne sais pas). A côté tu as des étudiants qui s'en sortent bien, soit parce qu'ils ont droit à des aides, eux, soit parce que les parents donnent de l'argent.
Peut-être que de ton temps on pouvait financer ses études avec quelques petits boulots. Actuellement, vu les salaires, il faut faire quasiment un plein temps pour pouvoir se loger et manger (si on n'a pas d'aide, ce qui n'est pas si rare, vu le cas de l'ami).
- Citation :
- Si tu as lu ce fil je reponds a cette eventualite ou une personne se retrouverait d un coup sans aucune ressource.
Tu réponds... sauf que ta réponses et irréaliste: actuellement, même pour un job à McDo, ce n'est pas gagné d'avance pour un étudiant!
- Citation :
- Pour ma part quand j etais etudiant, j etais pion ( possibilite pour les plus modestes), j ai fais des saisons, tavailler dans des restaurants...j ai quitte le foyer familiale a 21 ans, je ne crois pas m etre jamais trouve sans ressources, je ne connais pas non plus un de mes camarade qui ce soit retrouve dans cette situation. Maintenant si cette situation arrive malencontreusement il reste la famille, c est ce que je veux dire.
Il faut atterrir. Ca m'amuse toujours les "témoignages d'ancien", qui expliquent qu'il suffit de se bouger pour trouver un travail, et que quand ils étaient étudiants, etc etc...
Il y a combien d'années?
Actuellement les postes de pions, ils sont pris par des bac+4 voire bac +5...
J'ai un ami qui a fait ça après son DEA et les personnes qui étaient dans le même collège étaient loin d'être toutes des étudiants... (je dirais même que c'était une minorité).
Actuellement les "jobs étudiants" en général sont en grande part pris par des personnes n'étudiant plus et n'ayant pas trouvé mieux.
- Citation :
- Je dis qu une distribution systematique de ce genre ne fera que figer d avantage notre societe par le cout suplementaire de la rente. 6 a 9 mois c est le temps d attente pour trouver un poste qui correspond a son niveau de qualifiacation. Maintenant c est vrai que si on a 100 000 etudiants par an qui etudient la psychologie alors que le besoin n est que de 10000, alors effectivement cela peut etre attendront un peu plus.
Il faut arrêter de se mettre le doigt dans l'oeil: OK certaines filières ne mènent pas à grand chose, mais les personnes qui s'y accumulent seraient dde toute façon sinon en recherche d'emploi, et ça ne serait pas joli pour les chiffres du chômage...
C'est une jolie idée de dire "il faut former dans les domaines porteurs" sauf qu'à chaque fois qu'on a pensé appliquer ce genre de super stratégie on a envoyé les gens dans des filières qui se sont avérées moins porteuses que prévu (science de l'information, biotechnologies...).
Il est aussi intéressant de noter que les étudiants qui se "trompent de filière" sont généralement les moins bien informés... et ceux issus de certains milieux sont par contre particulièrement bien informés. Et évidemment on a une mentalité au niveau des recrutements de "pas de droit à l'erreur", et un étudiant qui arrive à se réorienter sera toujours considéré comme "bizarre". Quand je regarde la différence avec la culture allemande, j'avoue que ça m'énerve fortement de voir combien en France les gens sont "formatés".
- Citation :
Superbe mentalite:...
Tu vis dans un monde d idiots qui ont besoin de payer leur parquemetre et d avoir des pervanches pour controler....quand les moyens technologiques couple au niveau de conscience disponible ( avec un peu de bonne volonte) dans nos societes permettrait de gerer de facon beaucoup plus efficiente.
La technologie ne règle pas tout... et apporte souvent des problèmes supplémentaires.
Et on est en droit de se demander s'il faut systématiquement remplacer l'humain par la technologie (cf. le remplacement des caissières par des machines...).
Personnellement je préfère une société où c'est quelqu'un payé pour ça qui met les amende ou encaisse mes achats. Je préfère même avoir affaire à un policier qu'à un radar automatique... et je ne suis pas fan du vote électronique...
Pour en revenir à l'idée du revenu minimum: ça permettrait une simplification des démarches, des aides plus justes (pas distribuées bizarrement), et serait en accord avec l'idée qu'une société juste n'accepte pas de voir des gens mis en marge, sans moyen correct pour survivre.
On considère qu'il est normal que tout citoyen ait accès au soin... ne doit-on pas considérer le même chose pour la base minimale: logement et nourriture?
On ne parle pas de donner aux gens de quoi s'acheter un écran plat, rouler en BMW, etc... le malheur c'est justement que certains n'ont pas de quoi vivre, quand quelques-uns, bien informés et rusés, arrivent à cumuler les aides: cette situation, bien que marginale, nuit à la solidarité nationale (toujours utilisé pour dire que l'Etat distribue trop, que ça engendre des abus, etc...).
Il serait plus logique d'avoir une aide minimale, et quelques modulations claires en fonction des cas (enfants, problèmes de santé, etc...). Par contre on pourrait arrêter les distributions de "cadeaux" genre "pime de rentrée" qui ont une utilité plus que réduite...
Il est illusoire d'imaginer que la majorité des gens vont se contenter d'une aide minimale, et se laisser vivre: si tu as à peine de quoi te loger, t'habiller et manger, tu comprends que c'est dans ton intérêt de bosser pour avoir plus. Par contre, ça peut donner l'opportunité à certains d'investir dans une formation, de changer de région pour trouver un nouvel emploi, etc...
K