Chiffres du chomage

citoyen a écrit:

Tu as lu et compris les posts de Mélanie ?

Non. Yann est dans sa bulle technocratique.

mélanie a écrit:

yann 35 a écrit:

Encore une fois le cas de Mélanie est un cas particulier que le conseiller Pôle emploi doit naturellement prendre en compte le cas échéant.

Le conseiller de Pole emploi ne peut rien à mon problème, aussi sympa soit-il !

En acceptant cet emploi (soit dit en passant plus pour rendre service à mes parents qu'autre chose afin de leur éviter un placement en institut fort coûteux car mon papa était atteint d'Alzheimer), j'ai donc perdu les droits que j'avais acquis donc avec mon emploi d'archiviste-bibliothécaire à mi-temps (mais qui m'ouvrait quand même aux indemnités journalières et postuler à l'invalidité donc).
J'ai même de gros risques vis à vis de Pole emploi car ma santé vraiment aléatoire, peut m'entraîner vers une radiation si le conseiller de Pole emploi trouve que mes soucis de santé ne me permettent pas d'être à tout point de vue apte à retravailler.

Que puis-je faire face à cela .... sinon vivre aux crochets de mon mari et ce n'est pas mon genre !
C'est une injustice !
Et puis, je suis handicapée de longue date, et j'ai déjà eu des périodes de chômage, j'ai vu tous ceux qui s'occupent des travailleurs handicapés, genre Cap emploi, etc et leur réflexion était plutôt du genre : "vous êtes sûre de ne pas vouloir rester chez vous .... " (promis, on m'a dit cette phrase !).
Et effectivement, quand j'ai repris cet emploi d'archiviste, j'étais tellement souvent malade que mes jours de congés servaient à compenser mes jours de maladie .... pas mal comme vacances
Je vais donc faire un dossier adulte handicapé et comme l'année de référence est celle des revenus de 2 ans auparavant, je vais donc attendre patiemment que mon mari soit en retraite pour enfin pouvoir rentrer dans les clous ... donc comme il sera en retraite en 2012 (loi Fillon), je pourrais enfin postuler en 2014 .... l'espoir fait vivre et je ne pourrais donc bénéficier de ce statut qu'un an car à 60 ans, on ne rentre plus dans cette catégorie.
Bon, je m'excuse d'avoir expliquer mon cas, mais j'ai tenu à aller jusqu'au bout afin de montrer l'absurdité de notre système

Ne t'excuse pas. C'était au contraire très instructif.

Et après certains diront que ...

Tenez, je vais encore aller au delà dans la dénonciation du système :

- en premier lieu, j'ai eu mon accident de la route en 1977 et personne ne m'a dit à l'époque que je pouvais obtenir ce fameux statut "travailleur handicapé". Ce n'est qu'en 1995 que, grâce à un employeur, j'ai fait la demande. J'ai obtenu directement un statut niveau B.
C'est sûr qu'à l'époque, on avait pas Internet et le bouche à oreille n'a pas fonctionné ... ni de la part des médecins, ni de la part de la CPAM !
Mais surtout ce que me fait râger actuellement, c'est que si j'avais postulé en 1977, je pourrais faire une demande de retraite anticipée (à partir de 55 ans), mais il faut avoir eu une carrière complète ou quasi complète avec ce statut handicapé. Comme à l'époque, j'avais 22 ans, j'aurais pu faire ma demande vers 57 ans et avec un taux de 50%.

- 2e remarque : à l'issue de mon emploi à mi-temps en 2004, j'avais droit à 36 mois de chômage. En 2005, donc 1 an plus tard, j'accepte cet emploi à 39h par mois et j'avais encore 2 ans d'indemnisation (si mes souvenirs sont bons !).
Donc, au chômage, on valide 4 trimestres par an et avec cet emploi à 39h par mois, je ne cotisais plus que 2 trimestres.
Comme j'ai une carrière fractionnée du fait que j'ai élevé mes enfants et aussi car ma santé était mauvaise, j'ai donc perdu pendant ces 5 ans quelques trimestres qui me manqueront en .... Sarkozy me le dira en septembre ?

Voilà, maintenant si je veux pouvoir ouvrir mes droits à invalidité ou IJ, il me faut retrouver un emploi à mi-temps pendant 8 mois .... et qui voudra de quelqu'un toujours malade !

Chômage : quatre vérités que Lagarde ne vous dira pas

De toutes façons, la gourdasse ne dit jamais la vérité.

c'est terrible quand même..., et ça confirme bien mes impressions.. je ne vois aps comment cacher encore longtemps, la misère qui augmente, les gens précarisés, incapables de survivre normalement, après on pourra venir pleurer sur la montée de la violence,des vols, des suicides, etc..il ya un moment, où les gens sont prêts à tout ...mais pour moi, ce sont d'abord des victimes du système, même si leurs gestes sont répréhensibles, les vrais coupables, on les connait, ils pètent dans la soie ,dans les beaux quartiers ...les amis du nanomaitre..

RSA Jeunes et stages hors cursus : comment le gouvernement se fait mousser sur la précarité des jeunes.

extrait

Sur la pseudo-« interdiction des stages hors cursus »
Il s’agissait de juguler les re-inscriptions fictives en université. En effet, faute d’emploi, les diplômés préfèrent se réinscrire pour avoir le sésame de la convention de stage, plutôt que de risquer le trou dans le CV.
Génération-Précaire explique depuis 5 ans que la possibilité de recourir à des diplômés en stage mine l’insertion professionnelle des jeunes actifs.
Las, le gouvernement est passé en force sur une proposition de décret pourtant unanimement dénoncée par le comité StaPro et le Conseil National de l’Enseignement Supérieur en raison des différentes exceptions qu’il comporte. Les stages « post-formation » seront possibles dans le cadre de n’importe quelle formation, qu’elle soit diplômante ou non. Les fausses études par correspondance ou les Diplômes d’Université pourront donc toujours combler les finances des universités en vendant aux diplômés des conventions de stage de complaisance, faux sésame pour l’emploi, tremplin vers de nouveaux stages.
« Chez Génération-Précaire, on dénonçait un projet de décret passoire, et là on a un décret-boulevard » résume Jean-Marc.
Génération-Précaire avait pourtant proposé une solution toute simple, inspirée de l’expérience de l’école Langue O : instaurer un délai de quelques mois entre l’inscription et la délivrance d’une convention de stage. A l’INALCO en effet, cette mesure a permis de faire disparaître les étudiants fantômes.
Au final, le gouvernement adresse ainsi un beau message envoyé aux entreprises : « pourquoi prendre à la rentrée en CDI un jeune diplômé alors que vous pouvez le prendre sous forme de stage, pour 4 à 5 fois moins cher, même après son diplôme ? »
Quant aux 18-25 ans dépourvus de filet social, que l’OIT ou l’OCDE n’hésitent plus à qualifier de « génération sacrifiée », le message reste : « Sois jeune et mendie ton emploi ».


commentaire: exemple avec ma fille.. elle a eu un coup de fil hier, d'un patron interessé par ses qualités qui veut bien la prendre , mais en stage..elle a RV vendredi , pour un entretien.. ça lui fera toutjours un expérience d'entretien! mais c'est quand même dégueu de ne prendre que des stagiares payés au lance-pierre, qui ne cotisent pas , à la retraite, ni au chomage.. il lui fera miroiter un CDD ou un CDI, je suppose..de totues façons, elle a fini son cursus, je ne vois aps comment elle pourrait faire un stage conventionné, sauf à encore se réinscrire dans une fac bidon, pour avoir sa convention, et alimenter ce système merdique..
pourquoi les boites embaucheraient t'elles? certaines proposent des stages à des gens ayant au moins 2 ans d'expérience porfessionnelle..c'est une honte.. sans compter le disocurs sur les retraites à 62 ans et 42 ans de cotisation, alors que les jeunes ne peuvent même plus bosser en cotisant.. ça va durer jusqu'à quel age? et quelle retraite auront ils? s'ils en ont une!

Pôle emploi : dans la peau d'un conseiller

droit de réponse de Marion Bergeron

à la fin de l'article

juju41 a écrit:

commentaire: exemple avec ma fille.. elle a eu un coup de fil hier, d'un patron interessé par ses qualités qui veut bien la prendre , mais en stage..elle a RV vendredi , pour un entretien.. ça lui fera toutjours un expérience d'entretien! mais c'est quand même dégueu de ne prendre que des stagiares payés au lance-pierre, qui ne cotisent pas , à la retraite, ni au chomage.. il lui fera miroiter un CDD ou un CDI, je suppose..de totues façons, elle a fini son cursus, je ne vois aps comment elle pourrait faire un stage conventionné, sauf à encore se réinscrire dans une fac bidon, pour avoir sa convention, et alimenter ce système merdique..
pourquoi les boites embaucheraient t'elles? certaines proposent des stages à des gens ayant au moins 2 ans d'expérience porfessionnelle..c'est une honte.. sans compter le disocurs sur les retraites à 62 ans et 42 ans de cotisation, alors que les jeunes ne peuvent même plus bosser en cotisant.. ça va durer jusqu'à quel age? et quelle retraite auront ils? s'ils en ont une!

Pour le stage, il faut voir avec ce cher Paul (si Yann passe par là, il pourra aussi te renseigner). Néanmoins, je sais qu'il existe des formules permettant de travailler gratuitement chez un employeur comme l'EMT (Evaluation en Milieu de Travail). Mais l'EMT, c'est 15 jours.

Sinon, je trouve aussi que c'est une honte.

le décret est applicable dés aujourd'hui.. elle ne va pas faire encore une formation bidon, pour faire un stage ça suffit! d'autant qu'elle a passé l'age..à cause d'hésitations multiples, sur son orientation et sur ce qu'elle voulait vraiment faire..
l'EMT ça ne sert à rien dans son cas..en 15 jours dans son job, on ne fait rien de performant et surtout d'abouti, c'est pas l'usine, c'est de la création.. l'imagination n'a pas de pointeuse, elle a un temps limite pour remettre un projet, mais elle peut bosser à fond 15 heures d'affilée si elle a des idées , et passer un autre jour en recherche sans que ça soit concluant,c'est comme si un écrivain devait obligatoirement faire 10 pages par jour, et finir son bouquin en 15 jours..c'est idiot.. elle a un book avec ses créations, et ses projets aboutis, normalement ça suffit comme preuve de compétences..

Mais il n'y a qu'en passant par le Pôle Emploi qu'elle peut faire un stage (avec convention, assurances,...).

Sinon, en travailleur indépendant, "freelance", ça ne marcherait pas ?

mais un stage de quoi? faut arrêter avec les stages! c'est ça l'avenir des diplomés? des stages , encore des stages..

Je ne dis pas qu'elle doit faire un stage, seulement que, si elle veut en faire un, il n'y a qu'en passant par ce cher Paul qu'elle pourra l'obtenir.

Le chômage en baisse au deuxième trimestre

Donc la marmotte met bien le chocolat dans le papier.

Chômage : le triomphalisme excessif de la majorité

Manquait plus que le pitbull !

le pire c'est que les sarkozistes de base décérébrés crient victoire dans les forums...c'est grave! je crois que leurs neurones sont vraiment bouffés par TVSARKO et la PRAVDA...

juju41 a écrit:

Les propositions chocs de l'Institut Montaigne

Comme je suis en congés j'essayerai de lire attentivement ce rapport. Après un premier "survol", il y a l'air d'avoir des choses intéressantes mais également de vieux poncifs, dans tous les cas il me semble qu'encore une fois on rêve de résorber le problème du chômage par un bricolage du système mais ça paraît un espoir epsilon car selon moi le chômage ne peut se résorber efficacement que par une sécurisation de la demande de travail, en freinant par exemple l'hémorragie mondialiste, et/ou par des réformes systémiques de grande ampleur, par exemple via le partage du travail, des prélèvements obligatoires variables selon l'âge, etc...

Pôle emploi fait-il le ménage trop vite dans ses listes ?

juju41 a écrit:

Pôle emploi fait-il le ménage trop vite dans ses listes ?

J'ai entendu le reportage à la radio ce matin. Ce n'est pas Pôle emploi qui fait un ménage trop vite, c'est juste qu'il y a des convocations obligatoires pour le suivi, ce qui est normal, et effectivement une absence à une convocation non excusée dans les 15 jours qui suivent donne lieu à une radiation car on peut considérer dans ce cas que le demandeur d'emploi ne souhaite plus honorer son contrat pour différentes raisons. Or comme le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté beaucoup plus vite que le nombre de salariés Pôle emploi et que la fusion a provoqué des dysfonctionnements chronophages, Pôle emploi n'est pas en mesure de traiter manuellement, au cas par cas, les absences qui sont fréquentes, d'où l'envoi automatique d'un avis de radiation si aucun entretien n'est saisi à la date de l'entretien et d'où, 15 jours plus tard s'il n'y a eu aucune explication du demandeur d'emploi, la radiation effective avec toutefois encore une possibilité de recours pour annuler la procédure. Cependant se pose le problème des excuses à absence traitées trop tard, des entretiens non saisis pour cause de problème informatique et des entretiens non saisis parce que le conseiller n'a pas réussi à avoir le demandeur d'emploi au téléphone lors d'un seul appel voire lorsque le conseiller oublie tout simplement d'appeler le demandeur d'emploi ou de saisir l'entretien (l'erreur est humaine). Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de radiations sanctions faites par erreur mais quand même confirmées, par contre il est possible qu'il y ait un certain nombre de procédures erronées qui sont évidemment de nature à angoisser les demandeurs d'emploi (qui n'en n'ont pas besoin pour être dans de bonnes dispositions pour retrouver un emploi). La solution ? Recruter plus de personnel mais les finances le permettent-ils ? Supprimer les procédures automatiques mais dans ce cas on risque d'assister à des absences injustifiées de plus en plus régulières... Faciliter l'auto-entretien permanent des demandeurs d'emploi en les exonérant ainsi de certains entretiens de suivi superflus ? C'est mon souhait personnel.

question: il fait comment le chomeur qui n' a plus de téléphone? plus de moyen de transport s'il est dans la campagne? plus de logement s'il est expulsé?pas de 'internet ni PC car trop cher ?