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Montrouge : une deuxième personne placée en garde à vueLe Point - Publié le 08/01/2015
Deux personnes ont été prises pour cible vers 8 h 20 au sud de Paris. La policière municipale est morte, le pronostic vital est engagé pour l'autre victime.
Le Point.fr
19 h 18. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a précisé qu'aucun élément ne permettait "à ce stade d'établir un lien entre" la tuerie de Charlie Hebdo et la fusillade de Montrouge survenue jeudi matin.
18 h 20. Selon l'Agence France-Presse,
citant une source policière, une deuxième personne a été placée en
garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la fusillade de Montrouge.
14 h 50.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de
l'enquête, notamment "au vu du contexte actuel", a annoncé le parquet
dans un communiqué. Il n'y a, à ce stade, pas de lien établi avec
l'attentat commis la veille contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo, a par ailleurs précisé le parquet.
14 heures. "On a perdu la trace de l'agresseur présumé dans le quartier de La Défense", affirme une source policière.
11 h 45. Selon
nos informations, la policière municipale qui est décédée jeudi matin
après une fusillade dans le sud de Paris se prénomme Clarisse
Jean-Philippe. Âgée entre 20 et 25 ans, et non de 34 ans comme affirmé
jeudi matin, elle sortait de formation et était seulement en voie de
titularisation. Elle a reçu une balle dans le cou et dans le dos, et ne
portait pas de gilet pare-balles.
11 h 15. Le
patron du SDPM, syndicat majoritaire des policiers municipaux, a tenu à
réagir après la fusillade qui a eu lieu à Montrouge et dans laquelle une
collègue a été tuée : "Nous sommes dans un état d'insécurité telle que
les forces de l'ordre ne sont plus en sécurité. On ne peut pas défendre
la population sans être armés. Soit on est armés, soit on devrait être
retirés de la voie publique. Aujourd'hui, ajoute Cédric Michel, des
policiers municipaux qui surveillent des synagogues ne sont pas armés.
Ils sont des cibles. Le ministre de l'Intérieur doit nous recevoir
d'urgence, car nous ne voulons plus nous faire tirer comme des lapins."
11 h 10.
À Montrouge, la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) a mené une
opération dans une chambre d'hôtel situé près des lieux de la fusillade
"qui s'est révélée infructueuse", selon une source policière. L'homme
en fuite serait à La Défense. Les autorités n'ont pas à ce stade délivré
de consignes de confinement pour les milliers de salariés qui y
travaillent.
11 heures. La policière
municipale de Montrouge (Hauts-de-Seine) est morte à la suite de ses
blessures par balle à la gorge et à la joue. L'homme de la voirie qui se
trouvait avec elle, également blessé à la gorge, se trouve dans un état
jugé sérieux. Son pronostic vital est engagé.
9 heures. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a quitté précipitamment la réunion de crise de l'Élysée sur l'attentat contre Charlie Hebdo
et est arrivé sur les lieux de la fusillade au sud de Paris. "Le
procureur de la République va nous rejoindre et va enclencher l'action
publique de manière à ce que l'auteur de ce crime soit immédiatement
identifié et puisse être arrêté", a déclaré le ministre, qui s'est rendu
sur place. Le ministre de l'Intérieur a appelé à la "maîtrise" et au
"sang-froid", pour faciliter "le dénouement des enquêtes en cours dans
les meilleures conditions".
8 h 50. Selon les informations du Point,
un suspect a été interpellé non loin des lieux du drame. Serge G. est
âgé de 52 ans et est déjà connu des services de police avec neuf
inscriptions à son actif. Mais il n'est pas l'auteur des coups de feu.
Toujours selon nos informations, il s'agit d'un autre homme qui a pris
la fuite à bord d'une Clio blanche retrouvée plus tard à Arcueil.
Les enquêteurs ont mis la main sur une cagoule et des douilles. Cet homme
serait lourdement armé. Pour la préfecture de police, pour le moment
aucun lien ne peut être établi avec l'attentat qui a visé Charlie Hebdo mercredi, mais "le mode opératoire est inquiétant".
8 h 19.
Deux policiers municipaux intervenant sur un accident de la circulation
ont subi les tirs d'un homme porteur d'un gilet pare-balles et d'un
fusil automatique MP5..