La Crise Financière et économique

sur le côté antidémocratique de l'ue, j'adhère à 100%
mais ce qui m'échappe, c'est qu'ils ont l'air de faire passer l'allemagne pour notre alliée

Le problème est que tout ne fonctionne pas comme sur des roulettes, les comparses des Banques Centrales sont un peu gênés aux entournures, ils n’ont pas les mains libres en ce moment.

Ils aimeraient pouvoir re-pratiquer une politique agressive de reflation, création monétaire, printing, mais il y a des empêcheurs d’inflater en rond.

Joli article en effet... au passage, Bayrou en prend pour son grade.

Ouais ...

Je ne sais plus qui disait hier sur le plateau de mots croisés. Que l'ue ne pouvait fonctionner étant donné que c'est un ensemble de peuples qui n'ont de commun que la monnaie et se font une guerre industrielle ...

On est pas rendu, comme disait mon grand-père !

signora a écrit:

Ouais ...

Je ne sais plus qui disait hier sur le plateau de mots croisés. Que l'ue ne pouvait fonctionner étant donné que c'est un ensemble de peuples qui n'ont de commun que la monnaie et se font une guerre industrielle ...
On est pas rendu, comme disait mon grand-père !

Oui c'était la femme économiste (avec le collier rouge dont j'ai oublié le nom aussi )

Flippante cette émission

Ben on a deux choix devant nous: le fédéralisme avec transferts budgétaires ou la sortie.

On peut être à priori partisan de l'un ou de l'autre. Le souci c'est que dans un cas on est pas tous seuls à pouvoir décider. Et si un pays veut appliquer une politique qui le favorise au détriment des autres, sans faire de redistribution, et bien la conclusion à suivre est naturelle.

Et c'est à mon avis comme ça, de manière lucide, que les européistes qui y croient encore devraient mener les "négociations":

"Si vous ne voulez pas de système redistributif de vos excédents, nous sortons de l'UE".

Sans ça, je ne vois pas quel levier on peut avoir pour négocier... l'expérience a montré que les européistes Français se mettaient à plat ventre et acceptaient n'importe quoi contre leur peuple à condition que cela soit en faveur de l'intégration européenne. Quand vous avez des mecs comme ça en face, pourquoi céder ?

et ça..c'est tellement vrai..

Citation :

L’Europe a été construite sur des mensonges, sur des agendas
non explicités, sur des non-dits. C’est structurellement,
fondamentalement, qu’elle est pseudo élitiste et anti démocratique. Nous
disons pseudo élitiste car nous avons le souci de l’exactitude: si, au
sommet européen, il y avait de vraies élites, cela se saurait, cela se
verrait, cela donnerait des résultats. A la tête de l’Europe, il y a
tous ceux qui ont flagorné efficacement, qui n’ont pas réussi à
décrocher des mandats électifs, ceux qui ont eu la chance de faire
partie de la négociation de marchands de tapis qui a réparti les postes
entre les pseudo élites autoproclamées et cooptées.

Le projet européen
que l’on a vendu aux peuples sur une idée de grandeur, de rang, presque
héroïque, comme un dépassement de l’histoire, était en réalité un projet
de petits boutiquiers soucieux d’augmenter leurs profits et de museler
les travailleurs en faisant valoir que toute avancée sociale était
impossible puisque l’on était soumis à la concurrence et aux lois européennes. Le
projet européen a ensuite fait l’objet d’une OPA par la finance
mondialisée, la classe de la ploutocratie kleptocratique ayant supplanté
les boutiquiers. La loi de la mondialisation, pour faire faire tenir
tranquilles les peuples et les priver des bénéfices du progrès, a remplacé la loi de l’Europe.

Eh oui... prenons l'exemple de cet imbécile malfaisant de Delors (dont Bayrou est fan).

Juste avant le passage à l'euro, celui-ci déclarait que l'adoption de la monnaie unique générerait 1% de croissance supplémentaire par an. On voit ce que ça a donné...

Pendant le débat sur Maastricht, il expliquait que l'adoption de l'euro signifiait la prosperité pour tous, sans obliger du tout au fédéralisme intégral (il savait qu'il n'aurait pas de majorité et beaucoup ont voté sur ce critère). Aujourdhui, il explique qu'il savait déjà à l'époque que sans fédéralisme, l'euro ne serait pas viable. Et de conclure "pour sauver l'euro il nous faut donc plus d'Europe". De qui se moque-t-on ?

Pendant ce même débat sur Maastricht, la très grande partie des analyses et projections des nonistes se sont révélées vraies (divergence des économies, obligation d'un fédéralisme futur pour sa viabilité, etc.) et les ouistes se voient ridiculisés par le présent. Mais on continue de les écouter comme s'ils distillaient la Vérité et que les autres étaient des suppôts du FN.

La stratégie des petits pas est finalement la stratégie des petits mensonges pour faire passer la pilule...

Marencau a écrit:

La stratégie des petits pas est finalement la stratégie des petits mensonges pour faire passer la pilule...

cette stratégie existe depuis bien longtemps et ce n'est pas la révolution qui a changée çà.

De quoi parles-tu ?

@vidoc
J'étais partie chercher mon grand père ... ...

Comme toi je l'ai trouvé, flippante, déstabilisante mais bien intéressante cette émission.
Déjà nous avons appris que la dette de ces dernières années est due à la Grèce ??? j'avais cru comprendre que nous avions simplement cautionné au mieux provisionné mais pas que nous avions payé !

@marenceau

"Si vous ne voulez pas de système redistributif de vos excédents, nous sortons de l'UE"

QUI pourrait accepter de reverser ses excédents en l'état actuel des choses ?

Es-tu sûr que Delors n'avait pas prévu un plan de régularisation ? Une mise à niveau des économies ? du social ?

Delors n'étant pas un c*n je pense, j'espère, que dans son projet nous avons pris les avantages et laissé les inconvénients.

@signora

Une petite partie de notre dette provient de ce qu'on a payé pour la Grèce, c'est vrai. Tu sais, à cette époque où déjà des politiques comme NDA et des économistes disaient que de payer enrichirait uniquement les banquiers, que nous ne reverrons pas notre argent et que cela n'aiderait au fond pas les Grecs pendant que Bayrou expliquait que "aider la Grèce c'est nous aider nous même" ?

Mais il ne faut pas exagérer: nous vivons une crise grave, ce n'est pas la situation Grecque qui provoque les déficits massifs de notre balance commerciale à ce que je sache...

@ SIGNORA

L'émission nous a aussi appris que l'enjeu n'est pas qu'économique mais géo politique (le sur-armement de la Grèce etc)

Si j'ai bien compris si la Grèce quitte l'UE toute la zone hellénique sera une zone avec un risque "explosif"

Je ne sais pas où on va, mais on y va

cette stratégie qui met en scène des mensonges aux peuples. Que tout se joue en coulisse et caché au peuple. C'est que j'appelle l'intrigue du jeu politique.

signora a écrit:

marenceau

"Si vous ne voulez pas de système redistributif de vos excédents, nous sortons de l'UE"

QUI pourrait accepter de reverser ses excédents en l'état actuel des choses ?

C'est par exemple ce qui se passe en France. Ca ne viendrait à l'idée de personne que la région Rhône-Alpes se soulève car elle ne veut pas payer pour l'Alsace ou que sais-je. C'est pourtant ce qui se passe en Europe, tout simplement car il n'y a pas de nation européenne.

Soit on considère l'ensemble de la zone comme un tout et on la pilote en fonction (euro, etc.) mais alors on répartit tout comme si tout était homogène, soit on pilote zone par zone avec la politique la plus adaptée (sortie de l'euro, etc.). Si les Allemands ne veulent pas payer, on sort. Libres aux européistes de vouloir négocier là dessus avant de sortir directement. Il faut au moins considérer la solution pour être crédible...

AG59 a écrit:

cette stratégie qui met en scène des mensonges aux peuples. Que tout se joue en coulisse et caché au peuple. C'est que j'appelle l'intrigue du jeu politique.

On est d'accord, mais je faisais référence à la stratégie des petits pas de Monnet, c'est à dire une intégration Européenne très lente et progressive. Arracher des pans de la souveraineté petit à petit passe mieux que le grand saut fédéral immédiat. Mais qu'on explique que le "petit pas" n'y mène pas et que ça profite juste à tous, c'est un mensonge.

VIDOC a écrit:

@ SIGNORA

L'émission nous a aussi appris que l'enjeu n'est pas qu'économique mais géo politique (le sur-armement de la Grèce etc)

Si j'ai bien compris si la Grèce quitte l'UE toute la zone hellénique sera une zone avec un risque "explosif"

Je ne sais pas où on va, mais on y va

J'ai compris comme toi.
Mais aussi, que ce pays que nous avons accepté alors que nous n'aurions pas dû ne tient pas trop ses engagements : pas plus sur le plan de ses frontières ; que sur celui de son endettement.
On a vendu des armes cela nous a bien arrangés (l'Allemagne idem). C'est un joyeux bordel cette Europe !

"joyeux" n'est pas le mot que j'emploierais..

Je suis gaie de nature ...

Je ne suis ni pour le retour au franc ... ni pour d'Europe fédérale. Il doit bien y avoir une solution intermédiaire.

signora a écrit:

Je ne suis ni pour le retour au franc ... ni pour d'Europe fédérale. Il doit bien y avoir une solution intermédiaire.

Ben non... la situation intermédiaire c'est exactement celle où on est. Celle ou on fait une politique globale sans redistribution, c'est à dire là où certains en proftent sur le dos des autres.

il y en avait une , mais je crois que c'est trop tard.. c'était il y a bien longtemps, du temps d'avant l'Europe à 15,à 27.. c'était du temps de l'Europe à 6 à 12..on avait les bases, suffisait de rester à 12 maxi..plutôt que ce monstre sans tête qui n'en finit plus d'agoniser.

Un partenariat un truc comme ça ... ou une europe à 2 vitesses ?
Nous sommes trop nombreux mais comment virer les arrivants et encore l'ouverture n'est pas terminée ...

ça finira avec 2 europe( du Nord et du sud) et 2 euro, l'euromark et l'eurofranc, plus adaptés aux économies

Marencau a écrit:

AG59 a écrit:

cette stratégie qui met en scène des mensonges aux peuples. Que tout se joue en coulisse et caché au peuple. C'est que j'appelle l'intrigue du jeu politique.

On est d'accord, mais je faisais référence à la stratégie des petits pas de Monnet, c'est à dire une intégration Européenne très lente et progressive. Arracher des pans de la souveraineté petit à petit passe mieux que le grand saut fédéral immédiat. Mais qu'on explique que le "petit pas" n'y mène pas et que ça profite juste à tous, c'est un mensonge.

il est clair que le saut direct est impossible et qu'il faut y amené petit à petit mais d'un coté je ne suis pas sûr que la direction prise actuellement soit la meilleure pour y arriver et je ne vois plus un jeu de nations qui veulent garder leurs pouvoirs et tant pis pour les dommages collatéraux.

Marencau a écrit:

signora a écrit:

marenceau

"Si vous ne voulez pas de système redistributif de vos excédents, nous sortons de l'UE"

QUI pourrait accepter de reverser ses excédents en l'état actuel des choses ?

C'est par exemple ce qui se passe en France. Ca ne viendrait à l'idée de personne que la région Rhône-Alpes se soulève car elle ne veut pas payer pour l'Alsace ou que sais-je. C'est pourtant ce qui se passe en Europe, tout simplement car il n'y a pas de nation européenne.

Soit on considère l'ensemble de la zone comme un tout et on la pilote en fonction (euro, etc.) mais alors on répartit tout comme si tout était homogène, soit on pilote zone par zone avec la politique la plus adaptée (sortie de l'euro, etc.). Si les Allemands ne veulent pas payer, on sort. Libres aux européistes de vouloir négocier là dessus avant de sortir directement. Il faut au moins considérer la solution pour être crédible...

Exactement!

C'est bien pourquoi les indépendantistes corses, entre autres, me font bien rigoler. La Corse indépendante c'est pire que la Grèce...

@juju

Tu crois que ça peut vivre sans le couple franco/allemand ???