[Grand Thème]Emploi, salaires et entreprises, Small Bus. Act

cela devrait être un des rôles de l'assurance chomage que de former les salariés.
Un peu sur le même principe qu'un assureur vous incite (ou vous force) à protéger votre véhicule ou votre habitation pour minimiser les risques.

C'est un sujet, la formation professionnelle s'entend, qui rejoint l'éducation.
Si on décide que seuls ceux qui réussissent a avoir de bons résultats valent la peine qu'on bosse c'est vraiment énormément d'autres élèves qui sont mis sur la touche.

Ces élèves, faudrait peut-être voir avec eux ce qu'ils attendent de l'école. Pourquoi ils sont en situation "d'échec" (j'entends par là aucune motivation à aller en classe, pas forcément de mauvais résultats ou qu'on les considère comme des "cancre") et ce qu'on peut leur proposer comme solution.

J'ai un ami qui a "arrêter" l'école après le BEPC. Un glandeur, pas con mais pas motivé. Notre prof' principale lui a proposé de visiter différentes entreprises dans différents secteurs au lieu de rester à rien faire en classe (c'est vrai que c'était pas constructif ni utile pour lui ...)

Résultat maintenant: il a fait un apprentissage en mécanique auto et il bosse pour l'armée avec tout ce que ça implique niveau salaire ...
Il a rempilé l'an dernier pour 5 ans de plus et s'en porte bien.

Bref, je pense qu'il faudrait:

1) Ne pas laisser derrière les élèves en difficultés mais tenter de les faire réfléchir sur ce qu'ils voudraient faire et les moyens pour y arriver

2) Valoriser les métiers manuels et les voies dites professionnelles.
Le BTP (entres autres) a beaucoup de mal à recruter, et je pense que ça vient d'une mauvaise image du secteur.

Juste un humbles avis

d'autant qu'aujourd'hui, faire des études jusqu'à 24 ans c'est la certitude de ne pas bénéficier de la retraite avant au moins 66 ans ! L'hérésie d'imposer une durée de cotisation plutôt qu'une retraite par points ...

Surtout qu'en dehors de ça, le système de retraites par répartitions est plutôt équitable et efficace.
Faut juste plus d'actif, et d'actifs jeunes.

Et pourquoi pas, je viens d'y penser donc c'est très brut comme idée.
Pour valoriser l'expérience de nos anciens qui bossent toujours, leur proposer le rôle de tuteurs/formateurs pour 1 ou 2 nouvel embauché débutant dans le métier.

Ils se sentiraient valorisés, pourraient transmettre leur expérience tout en continuant de travailler. Pour les nouveaux embauchés , une formation assurée par des anciens du métier, un salaire et le fait de ne pas rester inactif.

En plus, cette solution à le mérite de couter moins cher à l'état que des indemnités de chômage et toutes les aides dont disposent les Rmistes.
Et c'est une solution qui peut être complémentaire au contrat d'apprentissage ou de professionnalisation.

Je pense, vu que je n'm'y connais pas trop là dedans

je crois avoir entendu dernièrement que le gouvernement a un projet dans ses cartons pour libérer complètement la possibilité aux retraités de cumuler avec un emploi. S'ils n'ont pas l'obligation de continuer à cotiser pour une retraite qu'ils touchent déjà, et pour une assurance santé à laquelle ils ont déjà droit, alors cela pourra être une bonne opportunité pour les entreprises de développer du tutorat

En espérant que les entreprises jouent le jeu.
Mais bon, c'est dans l'intérêt de tout le monde ...

les entreprises jouent tous les jeux qui leur sont profitables. Pour beaucoup, la transmission de l'expérience est un problème trop cher à résoudre dans les conditions actuelles

Oui sur ce point je te crois volontiers.
Ca n'empêche que j'espère que ça finira par ressortir un jour tout ça.

Nico1558 a écrit:

Pour valoriser l'expérience de nos anciens qui bossent toujours, leur proposer le rôle de tuteurs/formateurs pour 1 ou 2 nouvel embauché débutant dans le métier.

C'est une idée que j'ai également eu de part mon expérience.
Un problème par contre est que cela pourrait pousser les entreprises à remplacer leurs anciens par des jeunes moins chers, après tutorat.
Mais ça, ce n'est pas vraiment le problème du tutorat mais plutôt des salaires en fonction de l'âge et non de la fonction.

Oui.
Faut quand même rester optimiste, de plus les anciens quitteront bien un jour leur emploi.
Leur proposer une période en tant que tuteur avant leur départ me parait une idée utile et intéressante pour tous.

Tant que nous ne serons pas localistes, ce sera toujours risqué d'investir sur telle ou telle formation car nous ne savons pas, même à court terme, quels seront les débouchés réels dans tel secteur en fonction de l'évolution de l'économie mondiale. Regardez le BTP, on avait beaucoup d'emplois non pourvus, on a dépensé énormément en formation et aujourd'hui l'activité se ralentit. On nous parle d'un plan "nouvelles technologies" qui va nécessiter un investissement important en formation, mais comme nous n'avons aucune maîtrise du marché globalisé, si ce plan échoue nous aurons dépensé encore des milliards pour rien.

Je comprend ton point de vue.
D'un autre coté, faut pas se voiler la face, dès qu'on se lance dans une entreprise on prend un risque et on fait un pari sur l'avenir.

De même lorsqu'on choisit d'entrer dans tel ou tel secteur d'activité.
On se base sur l'activité locale/nationale actuelle et sur les besoins futurs (que ce soit en main d'œuvre ou autres)

Personnellement, je me base sur le nombre de propositions ou d'offres d'emploi que je vois à l'ANPE ou dans la presse.
Je trouve que c'est un bon indicateur des besoins.

Après chacun va défendre sa croute c'est logique.

Mais bon, le gouvernement ne fera rien de risquer car il a trop peur de perdre son électorat. On l'a vu avec le fameux bouclier fiscal, on le voit avec les tentatives sur le logement social ...

juju41 a écrit:

Désormais, tous ceux qui le souhaiteront, étudiants, chômeurs, salariés, retraités, etc. pourront très facilement créer leur propre activité grâce au nouveau statut de l’auto-entrepreneur, qui réduira considérablement les contraintes administratives et les risques associés à la création d’entreprise.

Nouveau statut juridique au 1er janvier 2009.
L’AUTO ENTREPRENEUR
• plus d’inscription au registre du commerce,
• simplification des charges et impôts,
• aucune de TVA.

http://www
.montermonentreprise.com/autoentrepreneur.html

C'est un départ mais beaucoup de création d'entreprises nécessitent des investissements. Et quand on est chômeur, c'est pas facile de faire des investissements!

Je vous propose d'étudier une nouvelle solution entre le capitalisme et le communisme : l'EACE

L'EACE (Entreprise Anonyme Créée par l'État) a pour but de :
- relancer la concurrence dans un marché trop stable,
- d´explorer un nouveau marché ou
- de créer un nouveau marché.

Au sein d´un ministère, nous pouvons créer une entité de création d´entreprise. Cette entité rassemble des chômeurs ayant plus de 3 mois sans emploi pour faire des entreprises avec un petit capital de départ. Les participants sont volontaires et sont rémunérés avec les ASSEDIC ou avec un salaire nettement supérieur au RMI.

Au bout de 2 ans, l´EACE est revendu sur le marché comme une société normale (SA, SAS, SARL selon les spécificités de l´entreprise). Elle ne dispose plus des avantages qui étaient propre à son statut.

Pour plus d'informations, je vous invite à aller sur le site suivant :

http://rbh.rbh.free.fr


Rémi Heymann

Si j'ai compris, il s'agirait d'une mesure interventionniste de l'État dans des secteurs en manque de concurrence , en faveur des créateurs d'entreprises à la recherche de financement. Par contre il y a 2 points où j'ai besoin de précisions

1: L'entreprise crée pourrait rémunérer en dessous du SMIC .
2 : Quand l'entreprise est revendue au bout de 2 ans, que devient son créateur ?

Dans ces cas là, pourquoi ne pas envisager une compensation : par exemple la part du SMIC,non touchée serait totalisée, et serait prise en compte comme part des travailleurs au capital de cette entreprise.

youc a écrit:

Si j'ai compris, il s'agirait d'une mesure interventionniste de l'État dans des secteurs en manque de concurrence , en faveur des créateurs d'entreprises à la recherche de financement. Par contre il y a 2 points où j'ai besoin de précision 1: L'entreprise crée pourrait rémunérer en dessous du SMIC . 2 : Quand l'entreprise est revendue au bout de 2 ans, que devient son créateur ? Dans ces cas là, pourquoi ne pas envisager une compensation : par exemple la part du SMIC,non touchée serait totalisée, et serait prise en compte comme part des travailleurs au capital de cette entreprise.

Réponse au 1 :

Actuellement, de nombreuses personnes font des stages en entreprise qui ne sont que très peu rémunérés. L’objectif de cette proposition est d’offrir à ces personnes une autre alternative.

En effet, dans le chapitre 3, je précise pourquoi ces entreprises pourraient, si elles le veulent et pendant 2 ans seulement, rémunérer en dessous du SMIC. Mais attention, ces avantages ne sont valables que pendant les deux premières années. Après ces deux premières années, ces entreprises sont obligées de payer les personnes au SMIC minimum.

Il faut aussi noter que ces entreprises vont aussi embaucher des personnes à des salaires proches de ceux du marché. Ceci afin que les personnes qui connaissent bien le marché puissent faire profiter les autres personnes de leurs expériences.

Il est important que ce salaire minimum versé par l’EACE soit spécifié par la loi. Il doit aussi être nettement supérieur au RMI afin d’être un minimum incitatif.

L’idée proposée est destinée à rendre un emploi à au moins la moitié des personnes actuellement sans emploi. Il faut ainsi un budget conséquent pour l’appliquer. Je propose donc une solution pour réduire ce budget.

Est-ce que tu penses qu’il faudrait appliquer cette solution avec le SMIC comme salaire minimum ?

Pour rappel, l’idée dont on parle se trouve dans le site dont le lien est ci-dessous :

http://rbh.rbh.free.fr

Les stages sont rémunérés 650 euros maximum, et tu proposes de rémunérer à peu près à 2 fois le RMI, ça semble un bon deal.
Et comme ça s'adresse au chômeurs , c'est un accompagnement vers le retour à l'emploi. Je ne vois pas d'objections.

Reste à espérer que l'entreprise perdure plus de deux ans ou ne soit pas rachetée par un fond d'investissement, qui la revendrait à bon prix après un plan soçial.

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Actuellement plusieurs entreprises, hier reportage sur Hertz, demandent à leurs salariés d'accepter une baisse de salaire (naturellement, ce n'est pas imposé cela se fait sur la base du "volontariat" ...).
Pour l'instant, j'ai un exemple lyonnais : 200€ par mois en moins sur les salaires entreprise de vente de linge de maison nationale ...
Ceci définitivement.
Chez Hertz il me semble que c'est un pourcentage de 5 à 7% selon son emploi dans l'entreprise pour une durée qui serait de 3 mois ...

Avez vous d'autres exemples ?

Pendant que les députés européens ont harmonisé leurs salaires, ne seraient ils pas judicieux d'harmoniser les salaires (à la hausse) des différents niveaux professionnels?
Celà permettraient d'éviter d'éventuelles délocalisations dans les nouveaux pays de l'union. En effet, les salaires devenant les même pour un ouvrier polonais et un français, les entreprises n'ont plus d'intérêts à la délocalisation.
Bien entendu, il serait préférable de faire du protectionnisme européen en refusant de faire entrer des produits venant de l'étranger surtout lorsque l'entreprise à délocaliser hors UE. Ainsi ont favoriseraient le dévelloppement d'un marché intérieur entraînant une concurrence presque "pure et parfaite" entre diverses PME.

Un problaime d'ortografe ? Sa empech pa detre emboché

Les responsables du recrutement n'y échappent plus : de plus en plus de lettres de motivation ou de CV sont parsemés de fautes d'orthographe ou de grammaire. Est-ce un critère de refus de leur part ? Pas autant qu'on pourrait le croire.
http://eco.rue89.com/2009/06/25/un-problaime-dortografe-sa-empech-pa-detre-emboche

Extrait :

Citation :

« Il y a vingt ans, faire deux fautes dans une lettre de motivation était clairement rédhibitoire. Aujourd'hui, si on s'arrêtait à cela, la pile des candidatures maigrirait sérieusement. Il ne faut pas que l'orthographe soit le seul critère lorsqu'on décide d'écarter une candidature. »

Dommage, ça améliorerait sérieusement mes chances...

J'ai vu une annonce sur Pöle Emploi où il n'y a que le numéro de téléphone de l'employeur.
Pas d'adresse, que le numéro de téléphone.
"Si cette annonce vous intéresse, appelez le N°....."

Un CV ? quoi ça ?... Une LM ? Qué ?...

Et tu crois que les emplois précaires vont disparaitre ???? et tu crois que le monde va progresser à l'avenir ?... Rêve, l'ami, rêve !

Partager autrement le pouvoir dans l'entreprise

http://lemonde.fr/economie/article/2009/12/14/partager-autrement-le-pouvoir-dans-l-entreprise_1280175_3234.html#ens_id=1090253

Quelques réflexions intéressantes

Les coopératives résistent à la crise

Si on veut lutter contre la crise et les délocalisations, il y a une réflexion à mener sur le plan de la structure du capitalisme et de la gouvernance des entreprises. De ce point de vue, les SCOP peuvent être un outil intéressant.

johanono a écrit:

Les coopératives résistent à la crise

Si on veut lutter contre la crise et les délocalisations, il y a une réflexion à mener sur le plan de la structure du capitalisme et de la gouvernance des entreprises. De ce point de vue, les SCOP peuvent être un outil intéressant.

Je sais pas vous, mais moi, j'ai dans l'idée que les charges patronale, indemnités de licenciement, salaire minimum, et syndicats encouragent largement les entreprises à quitter ce fichu pays.

En même temps, pourquoi pleurer ? Les délocalisations, ça représente quoi dans les investissements étrangers ? Presque rien, en fait.

Et puis de toute façon , la délocalisation crée des emplois... à l'envers.
Apporter des revenus aux chinois leur permet de consommer plus, de voyager et dépenser chez nous, créant des emplois dans le domaine du tourisme, etc etc. etc.

Donc, nous n'aurions plus que des emplois de service ?
Plus d'industries ...
Plus de paysans ...
Plus de fonctionnaires ...
Pleins de chomeurs et de travailleurs précaires !
Bonjour l'avenir.