Tout sur la croissance en France

merci juju, j'ai pris la redif sur le cable ... pas très optimiste effectivement (c'est un euphémisme)

Pour info vous pouvez visionnez à tout moment l'ensemble des emissions de la 5, en passant par Internet, elles restent disponible sur leur site une semaine apres leur premiere diffusion, ensuite on les retrouve dans les archives.

DIDIER MIGAUD - PRÉSIDENT (PS) DE LA COMMISSION DES FINANCES DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
« Près de 7 milliards de moins-values fiscales en 2008 »
[ 04/09/08 ]



Après François Fillon, l'OCDE a réduit à 1 % sa prévision de croissance pour la France en 2008. Quels risques cela fait-il peser sur les finances publiques ?
Une nouvelle dégradation de la situation est inévitable. Avec une croissance attendue précédemment entre 1,7 % et 2 %, le gouvernement prévoyait des recettes fiscales en recul de 3 à 5 milliards d'euros par rapport au budget voté. Désormais, on peut redouter, au total, près de 7 milliards d'euros de moins-values pour l'Etat. Des conséquences sont également à craindre sur nos comptes sociaux, avec une progression des dépenses et une diminution des recettes.

Pensez-vous que le déficit public puisse s'approcher à nouveau des 3 % du PIB cette année ?
Comme le relève la Cour des comptes, la France connaît en matière de finances publiques une évolution à contre-courant de ses voisins. Nous sommes devenus le mauvais élève de l'Union européenne. En 2007 déjà, notre déficit public s'est creusé à 2,7 % du PIB, malgré une croissance supérieure à 2 % ! Je ne vois donc pas comment nous pourrions ne pas dépasser les 2,5 % prévus pour 2008, alors même que la croissance sera de l'ordre de 1 %. Nous devrions au contraire nous rapprocher des 3 %, voire les atteindre, ce qui réduira considérablement nos marges de manoeuvre et n'aura que des conséquences négatives pour une grande majorité de nos concitoyens.

Comment enrayer cette dégradation ?
suite ici
http://www.lesechos.fr/info/france/4767941--pres-de-7-milliards-de-moins-values-fiscales-en-2008-.htm

La "note problématique" de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social
[ 10/09/08 - 06H00 ]



Annoncée il y a tout juste huit mois par Nicolas Sarkozy, qui souhaitait engager une " réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos performances collectives ", la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social (CMPEPS) vient de publier une première " note problématique " délimitant son champ de réflexion. Présidée par Joseph Stiglitz, la commission, qui a vu un nouveau Nobel, Kenneth Arrow, la rejoindre cet été, s'est organisée autour de trois groupes de travail : " questions classiques de mesures du produit intérieur brut ", développement durable et environnement et, enfin, qualité de vie.

lire ici
http://www.lesechos.fr/medias/2008/0910//300291317.pdf

La France, la zone euro et l'UE frôlent la récession en 2008
LE MONDE | 10.09.08 | 11h12 •
Bruxelles, bureau européen

La commission européenne vient de revoir fortement à la baisse ses prévisions de croissance pour la France. Elle mise désormais sur une progression du PIB de 1 % cette année contre 1,6 % encore espéré en avril. D'après les chiffres rendus publics mercredi 10 septembre à Bruxelles et qui portent sur les sept principales économies européennes, la croissance française resterait en 2008 en deçà de celle de la zone euro qui serait de 1,3 % (contre 1,7 % prévu en avril). Sur l'ensemble des Vingt-sept, la commission prévoit 1,4 % (contre 2 % voici six mois).

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SUR LE MÊME SUJET

Edition abonnés Archive : Le FMI pourrait réduire sa prévision de croissance mondiale

Ces chiffres sont publiés à la veille de la réunion informelle des ministres des finances de l'UE qui doit se tenir à Nice les 12 et 13 septembre. Ils ne manqueront pas de peser sur les débats. La France qui plaide pour une action concertée voit l'écart se creuser avec l'Allemagne pour laquelle les prévisions restent inchangées, à 1,8 %, en raison d'un début d'année très dynamique. La France est encore plus éloignée des performances de la Pologne, la seule des grandes économies de l'Union à voir sa croissance revue à la hausse (à 5,4 %), en dépit des difficultés de ses partenaires européens.

DOUBLE CHOC


L'ampleur de la révision concernant la France est en revanche comparable à celle qui vise l'Espagne (1,4 %, contre 2,2 % en avril), et le Royaume-Uni (1,1 % contre 1,7 %), deux pays très touchés par la crise financière internationale. D'après les services de Joaquin Almunia, le commissaire en charge des Affaires économiques et monétaires, les Vingt-sept subissent désormais de plein fouet le double choc suscité par la crise des subprimes, et l'envolée du prix des matières premières.


Tandis que le prix du pétrole a progressé, en dollars, de 80 % entre juillet 2007 et juillet 2008, l'inflation a contribué à freiner la consommation. L'environnement économique est désormais caractérisé par "un haut degré d'incertitudes", estime la commission, qui constate le "resserrement" des conditions de crédit pour les entreprises, et les particuliers.

Aux yeux des économistes bruxellois, la conjoncture européenne risque de frôler la récession technique – c'est-à-dire deux trimestres consécutifs de recul du PIB – durant la seconde partie de l'année : au troisième trimestre, la croissance devrait rester nulle pour la zone euro comme pour les Vingt-sept, après avoir été négative sur les trois mois précédents.


D'ici à la fin 2008, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne devraient en particulier afficher deux trimestres consécutifs de recul de leur PIB. D'après la commission, la France échapperait en revanche de justesse à cette perspective : après un recul de 0,3 % au deuxième trimestre, son PIB devrait stagner au troisième, puis progresser de 0,1 % au quatrième.

La commission européenne, qui se réjouit de la baisse des prix du pétrole engagée cet été pronostique par ailleurs un recul de l'inflation d'ici à la fin de l'année. Elle pronostique pour la zone euro, un chiffre en rythme annuel de 3,4 % au quatrième trimestre, contre 3,9 % au troisième. En France l'inflation passerait de 3,8 % à 3,3 % entre les deux derniers trimestres de l'année.

L'ensemble de ces prévisions pourrait inciter les ministres des finances des Vingt-sept à mieux coordonner leur réponse à la crise, comme le souhaite la présidence française "Nous devons prendre des mesures aptes à replacer nos économies sur la voie d'une croissance forte et durable, et il n'y pas beaucoup de temps à perdre", a indiqué Joaquin Almunia, en excluant tout plan de relance budgétaire.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/10/la-france-la-zone-euro-et-l-ue-frolent-la-recession-en-2008_1093491_3234.html#xtor=RSS-3208

juju41 a écrit:

je viens de regarder c dans l'air, émission très instructive sur l'état de la france... Une vrai cata...on est carrément dans la Merde , il n'y a pas d'autre mot.
le pire c'est que tous ces beaux messieurs Marseille, Cohen etc... ne parlent que de la dette qu'on a laissé filer depuis des années même quand la croissance était bonne. mais que disait ils de la dette quand Bayrou en parlait dans la campagne 2007, un gros que dalle...ils sont responsables à leur manière de notre situation pour avoir omis de parler de Bayrou et de sa prédiction des temps qui déchanteraient...
Non, ils ont préféré mettre l'autre dingo en valeur , pour notre malheur à tous...

Je suis un fidèle de C-dans-lair, et "ces beaux messieurs" en parlaient déjà à l'époque. Bayrou était bien cité comme le candidat au projet le moins "dettovore".

C'est pluôt l'électorat qui ne veut pas entendre un discours à la Churchill ... "Je vous promets des larmes, du sang et de la sueur !"

La Banque de France continue de tabler sur une croissance de 0,1% au 3e trimestre
[ 12/09/08 - 08H49 ]







L'acquis de croissance pour 2008 à la fin du troisième trimestre serait donc de 1,0%.


Cela reste faible. La croissance du produit intérieur brut français devrait être de 0,1% au troisième trimestre 2008, a indiqué vendredi la Banque de France (BdF), confirmant sa première estimation.
Ce résultat devrait toutefois permettre, après le recul de l'activité de 0,3 % au deuxième trimestre annoncé la semaine dernière par l'Insee, d'éviter la récession, celle-ci se caractérisant, statistiquement, par deux trimestres consécutifs de repli du PIB.
L'acquis de croissance pour 2008 - c'est-à-dire la croissance annuelle si l'activité stagne au quatrième trimestre - à la fin du troisième trimestre serait donc de 1,0%.
L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie, publié conjointement, s'est établi en août à 94 points, contre 92 en juillet, ce qui dénote une faible progression de l'activité. Les prévisions indiquent une légère hausse de l'activité.
Dans les services marchands, l'activité a continué à progresser légèrement le mois dernier et elle devrait poursuivre sa progression dans les mois à venir.
En ce qui concerne le commerce de détail, l'activité a sensiblement diminué en août et se situe en forte baisse sur un an, note l'enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France. Le volume des ventes ainsi diminué de 1,9% après une baisse de 0,2% en juillet.

http://www.lesechos.fr/info/france/300292408-la-banque-de-france-continue-de-tabler-sur-une-croissance-de-0-1-au-3e-trimestre.htm


commentaire perso:
si on reprend le graphique, sur l'année 2007, on a
0,6+0,6+0,7+0,4= 2,3% OK ça colle

sur 2008 prévisions:
0,4 -0,3+0,1= 0,2
logiquement pour obtenir 1% de résultat final sur les 4 trimestres, il nous faudrait une croissance de 0,8% au 4 ème trimestre, alors qu'on prévoit au mieux une stagnation..
alors soit on nous prend pour des cons, soit le calcul ne se fait pas de cette manière...

"éviter la récession"...ou éviter d'employer le mot. J'aime bien aussi, dans le titre "frôle"...ça va vraiment améliorer le sort des français, de juste "frôler la récession"

Une France sans croissance ?
[ 15/09/08 - 03H30 ]



Après un recul de 0,3 % du produit intérieur brut au deuxième trimestre, l'économie française échappera peut-être à la récession, mais risque de s'installer dans une stagnation durable. Une menace tout aussi grave, expliquent la plupart des experts interrogés par « Les Echos ».


VÉRONIQUE LE BILLON
Le point de croissance qui nous manque » : antienne du programme économique de Nicolas Sarkozy, c'était, au printemps 2007, l'objectif à atteindre, celui qui devait permettre d'assurer l'avenir financier du modèle social français, en faisant passer la croissance de 2 % à 3 %. Un an et une crise mondiale plus tard, plus personne n'ose inscrire cette ambition dans un horizon raisonnable. Après le FMI et l'OCDE, qui ne cessent de réviser en baisse leurs prévisions de croissance pour la France et la zone euro cette année, Bruxelles voit désormais la récession à nos portes : en Allemagne et en Espagne dès ce troisième trimestre. La France n'y échapperait que d'un cheveu et limiterait sa croissance à 1 % en 2008. La menace, pourtant, n'est pas là, estiment la plupart des économistes interrogés par « Les Echos ». Davantage que deux trimestres consécutifs de recul de l'activité, c'est le risque d'une croissance durablement molle qui guetterait la France et la handicaperait vraiment. De gauche comme de droite, dans les banques ou les universités, à Paris ou aux Etats-Unis, la plupart de ces experts plaident pour oublier l'horizon immédiat et mener des réformes susceptibles de reconstituer des marges de manoeuvre budgétaires. Des marges de manoeuvre qui permettraient à leur tour d'engager un cercle vertueux.

http://www.lesechos.fr/info/france/300292794.htm

plus autres articles de commentaires d"'experts"

Patrick Artus Directeur de la recherche et des études de Natixis. « Une situation totalement destructrice » [ 15/09/2008 ]
Philippe Aghion Professeur à l'université américaine de Harvard. « Les mauvais jours peuvent avoir des vertus » [ 15/09/2008 ]
Laurence Boone Chef économiste France à Barclays Capital. « En profiter pour mener les réformes » [ 15/09/2008 ]
Bernard Salanié Professeur à l'université de Columbia, à New York. « Toute marge de manoeuvre a disparu » [ 15/09/2008 ]
Jean Gadrey Professeur à l'université de Lille (*). « Un recul du PIB ne m'effraie pas » [ 15/09/2008 ]

Déjà, si Sarko n'avait pas dilapidé les quelques marges de manoeuvre dont il disposait à son arrivée au pouvoir dans des cadeaux fiscaux qui n'ont pas produit l'effet escompté sur la croissance (croissance de 2,5% attendue pour 2007 qui aurait permis de récupérer les 15 milliards dépensés dans la loi TEPA, plus connue sous le nom de "paquet fiscal", mais croissance réelle - après correction - de 2,2% et donc creusement des déficits publics, croissance pour 2008 qui devrait être autour de 1% et donc très loin des 3% de croissance que Sarko s'était fixé), on en aurait des marges de manoeuvres. Alors que là, on est à poil.

Disons que sans le paquet fiscal, on aurait peut-être 45 milliards d'euros de déficit public au lieu de 60. Quand on parle de marge de manoeuvre, tout est quand même très relatif.

La France ne sera pas épargnée par l'onde de choc financière
[ 16/09/08 - 12H12 ]






Les banques françaises continuent à lister au compte-goutte leur exposition à la chute de Lehman Brothers, tout en réaffirmant leur solidité. Mais la crise pourrait aussi enchérir le coût du crédit, estime Christine Lagarde. Et les craintes d'une récession économique s'accentuent.


Dans quelle mesure la France sera-t-elle touchée par l'onde de choc qui éprouve la finance mondiale après la mise en faillite de Lehman Brothers et les inquiétudes sur l'assureur AIG ? Les grandes banques françaises ont continué, mardi, à tenter de rassurer. Mais les inquiétudes s'étendent à l'économie tout entière : les emprunteurs pourraient être touchés immédiatement via un resserrement du crédit. Et les craintes d'une récession venue des Etats-Unis s'accentuent.
Les banques françaises délivrent au compte goutte les informations sur leurs engagements précis sur Lehman Brothers, et sur d'éventuelles nouvelles dépréciations. Après Dexia et BNP Paribas lundi, Natixis a communiqué mardi sur le sujet. La banque française Natixis a précisé mardi matin ne pas avoir d'exposition sous forme de dépôts ou de prêts interbancaires, ne signalant qu'un risque net sur la signature Lehman de 21 millions d'euros, une exposition en "mark to market" de 34 millions d'euros et des opérations de prêts-emprunts de titres pour un montant nominal de 267 millions d'euros. En Bourse de Paris, les titres des financières poursuivaient leur baisse mardi en fin de matinée.
Les grands établissements prêteurs vont-ils, du fait des nouvelles conditions de marché, revoir leur politique de crédit ? C'est que pense Bercy. La crise va entraîner "un renchérissement du crédit dans les semaines qui viennent", a estimé mardi Christine Lagarde. La ministre de l'Economie a par ailleurs redit sa confiance dans la solidité des établissements financiers français.
Des difficultés sur le crédit et sur l'immobilier, à la crainte d'une récession généralisée, il n'y a qu'un pas, presque franchi mardi par Laurence Parisot. La présidente du patronat Laurence Parisot, tout en réitérant elle aussi sa confiance dans le système bancaire français, s'est déclarée pessimiste sur la situation économique dans l'Hexagone, estimant que "le pire" devait désormais être envisagé. "Pratiquement tous les secteurs et tous les territoires en France ont enregistré une inflexion notable de la situation à partir des mois de mai et juin", a-t-elle relevé. Il faut donc se préparer à un "ralentissement général" de l'économie française a prévenu la présidente du Medef lors de sa conférence de presse mensuelle, qui a dénoncé au passage les "nouvelles taxes" annoncées ou envisagées par le gouvernement.


http://www.lesechos.fr/info/france/300293135.htm?xtor=RSS-2010

Les banques s'exposent et les clients trinquent.

Le capitalisme financier est mort : La France sort son plan P-N

j'aime beaucoup la citation de Coluche( Mon dieu, qu'il me manque et Desproges aussi!!)

Coluche disait :

En politique, on est ach’ment balaises.

Surtout en politique française,

On est parmi les plus balaises du monde.

En politique française. Du monde !

Faut dire qu’on est les seuls que ça intéresse, alors ça sélectionne !

On a des hommes politiques que le monde entier nous envie.

Ils pourraient venir les chercher, d’ailleurs, mais ils ne viennent pas !

Citation :

"On le fait", a affirmé le ministre sur RTL, en soulignant que cette taxe ne concernerait que les produits non recyclables. A titre d’exemple, il a indiqué que le surcoût atteindrait "90 centimes d’euros" par kilo d’assiettes ou de gobelets en carton.

Parce que maintenant, le carton n'est plus recyclable ?

A quand l'étincelle de la révolution ?, par Georges Pébereau

Début:
"J'ai naguère été le président du plus grand groupe industriel français, la Compagnie générale d'électricité (CGE), dont les filiales les plus prestigieuses étaient Alsthom, devenue Alstom, Framatome, devenue Areva, la SGE, devenue Vinci, les Câbles de Lyon, devenus Nextrans, CGEE Alsthom devenue Cegetel, la SAFT, leader mondial dans le domaine des accumulateurs alcalins, et Alcatel, numéro un mondial dans le secteur des télécommunications. Toutes ces sociétés étaient hautement profitables.

L'ancienne CGE a pris aujourd'hui la dénomination d'Alcatel ; ses activités et ses actifs ont été vendus pour faire face à ses pertes et assurer la prospérité matérielle et morale de ses dirigeants. C'est avec quelque nostalgie que j'ai assisté au naufrage d'Alcatel et que j'assiste à la déchéance politique et économique de notre pays. Le seul élément nouveau, avec l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, est qu'on parle de réforme à longueur de discours, mais qu'on se refuse à viser les deux seuls objectifs de réforme qui permettraient d'arrêter le déclin, à savoir l'équilibre des comptes et la maîtrise de la dette."

Le texte est à lire, avec un argumentaire fort. Merci Monsieur Pébereau !

Bon pour le Modem?

il est bien cet homme là, il ne veut pas venir donner un coup de main à peyrelevade pour le programme Modem?

le crédit est déjà trop cher pour beaucoup de banques. Si le crédit renchérit, plus personne ne pourra s'acheter de l'argent !

j'aime bien le texte de PEBEREAU, sauf peut-être sur son exercice d'auto-congratulation à la CGE, mais il conviendrait sans doute qu'il commence par dire la vérité sur le risque d'exposition de la BNP, ça serait tout de suite beaucoup plus convaincant.

Les économistes anticipent une croissance limitée à 0,8 % l'année prochaine
[ 17/09/08 ]





Les instituts de conjoncture consultés par le ministère de l'Economie parient sur une croissance plus faible en 2009 que cette année. Selon ces prévisions, qui seront adressées demain à Bercy, le déficit public dépasserait la limite autorisée de 3 % du PIB en 2009.


Il y a un an, les économistes pariaient sur 2 % de croissance en 2008. La crise financière qui venait d'éclater aux Etats-Unis, l'inflation énergétique et alimentaire et l'évolution du cours de l'euro n'étaient alors, pour eux, que des « aléas baissiers ». La conjonction et la profondeur de ces crises, dramatisées par l'annonce, lundi, de la faillite de Lehman Brothers aux Etats-Unis, obligent aujourd'hui ces mêmes conjoncturistes à diviser par deux leur prévision pour cette année et à envisager un nouveau ralentissement pour 2009. Consultés chaque année par le gouvernement au moment de la préparation du budget, les membres du groupe technique de la Commission économique de la nation prévoient ainsi en moyenne 0,8 % de croissance du produit intérieur brut (PIB) l'an prochain. Ce serait le plus mauvais résultat depuis 1993.
Collectées par « Les Echos », les prévisions des 16 instituts et départements de conjoncture, qui doivent être envoyées demain à Bercy, s'étagent entre 0,5 % et 1,3 % (lire ci-contre). Et plusieurs économistes n'excluent pas de revoir encore légèrement à la baisse leur prévision.
« Un nouveau tournant »


« Il est plus facile aujourd'hui de faire un scénario où l'économie s'enfonce qu'un scénario où elle redémarre », résume Hervé Monet, économiste à la Société Générale pour qui « la grande inconnue, c'est la quantité de «credit crunch» [restrictions de crédits, NDLR] qu'on va avoir ». « Nous sommes à un nouveau tournant avec un possible scénario de récession sévère aux Etats-Unis. On se demande où nous allons pouvoir chercher du positif », renchérit Maryse Pododjinski, de JP Morgan.
Au-delà de la correction déjà enregistrée cette année sur l'investissement des ménages (l'immobilier) et des entreprises, qui devrait se poursuivre, « la reprise mettra du temps parce que plusieurs de nos voisins importants pour notre commerce extérieur sont dans une situation très dégradée », ajoute Denis Ferrand (COE Rexecode). L'évolution de l'activité étant calculée en moyenne annuelle, la croissance quasi nulle en cette fin d'année pénalise aussi, mathématiquement, l'exercice 2009 .

suite ici
http://www.lesechos.fr/info/france/4773013.htm?xtor=RSS-2010

capitole a écrit:

le crédit est déjà trop cher pour beaucoup de banques. Si le crédit renchérit, plus personne ne pourra s'acheter de l'argent ! j'aime bien le texte de PEBEREAU, sauf peut-être sur son exercice d'auto-congratulation à la CGE, mais il conviendrait sans doute qu'il commence par dire la vérité sur le risque d'exposition de la BNP, ça serait tout de suite beaucoup plus convaincant.

Il me semble que vous confondez Michel Pebereau, patron de BNP PARIBAS, avec Georges Pebereau, actuellement dirigeant d'un fonds d'investissement et ancien directeur de la CGE ! Michel Pebereau avait déjà rédigé un rapport, il y a quelques années, sur la nécessité de réduire les déficits publics en France. Quant à Georges Pebereau, auteur du texte cité, je ne connais guère sa vie et son oeuvre.

Si les banques estiment la croissance 2009 à 0.8% en moyenne (comme l'INSEE en gros), Mme Lagarde et M. Woerth devraient nous l'estimer à environ 2% ?

Michel et Georges Pébereau sont frères.

juju41 a écrit:

Les économistes anticipent une croissance limitée à 0,8 % l'année prochaine[ 17/09/08 ]Les instituts de conjoncture consultés par le ministère de l'Economie parient sur une croissance plus faible en 2009 que cette année. Selon ces prévisions, qui seront adressées demain à Bercy, le déficit public dépasserait la limite autorisée de 3 % du PIB en 2009.Il y a un an, les économistes pariaient sur 2 % de croissance en 2008. La crise financière qui venait d'éclater aux Etats-Unis, l'inflation énergétique et alimentaire et l'évolution du cours de l'euro n'étaient alors, pour eux, que des « aléas baissiers ». La conjonction et la profondeur de ces crises, dramatisées par l'annonce, lundi, de la faillite de Lehman Brothers aux Etats-Unis, obligent aujourd'hui ces mêmes conjoncturistes à diviser par deux leur prévision pour cette année et à envisager un nouveau ralentissement pour 2009. Consultés chaque année par le gouvernement au moment de la préparation du budget, les membres du groupe technique de la Commission économique de la nation prévoient ainsi en moyenne 0,8 % de croissance du produit intérieur brut (PIB) l'an prochain. Ce serait le plus mauvais résultat depuis 1993.Collectées par « Les Echos », les prévisions des 16 instituts et départements de conjoncture, qui doivent être envoyées demain à Bercy, s'étagent entre 0,5 % et 1,3 % (lire ci-contre). Et plusieurs économistes n'excluent pas de revoir encore légèrement à la baisse leur prévision.« Un nouveau tournant »« Il est plus facile aujourd'hui de faire un scénario où l'économie s'enfonce qu'un scénario où elle redémarre », résume Hervé Monet, économiste à la Société Générale pour qui « la grande inconnue, c'est la quantité de «credit crunch» [restrictions de crédits, NDLR] qu'on va avoir ». « Nous sommes à un nouveau tournant avec un possible scénario de récession sévère aux Etats-Unis. On se demande où nous allons pouvoir chercher du positif », renchérit Maryse Pododjinski, de JP Morgan.Au-delà de la correction déjà enregistrée cette année sur l'investissement des ménages (l'immobilier) et des entreprises, qui devrait se poursuivre, « la reprise mettra du temps parce que plusieurs de nos voisins importants pour notre commerce extérieur sont dans une situation très dégradée », ajoute Denis Ferrand (COE Rexecode). L'évolution de l'activité étant calculée en moyenne annuelle, la croissance quasi nulle en cette fin d'année pénalise aussi, mathématiquement, l'exercice 2009 . suite icihttp://www.lesechos.fr/info/france/4773013.htm?xtor=RSS-2010

Les chiffres que j'ai vu concernant les prévisions pour 2009 donnaient 0,5%.Quoiqu'il en soit, le point de croissance que Sarko devait aller chercher avec les dents s'éloigne de plus en plus. Il peut toujours courir Naboléon. En plus il aime ça, courir.

Jean-Luc a écrit:

Michel et Georges Pébereau sont frères.

C'est leur droit le plus strict.

libre a écrit:

Quoiqu'il en soit, le point de croissance que Sarko devait aller chercher avec les dents s'éloigne de plus en plus. Il peut toujours courir Naboléon. En plus il aime ça, courir.

Surtout quand il y a des caméras sur le trajet et/ou à l'arrivée.

Jean-Luc a écrit:

libre a écrit:

Quoiqu'il en soit, le point de croissance que Sarko devait aller chercher avec les dents s'éloigne de plus en plus. Il peut toujours courir Naboléon. En plus il aime ça, courir.

Surtout quand il y a des caméras sur le trajet et/ou à l'arrivée.

Tout à fait.