Déficit de l'état

Tant que les créanciers de l'Etat français prêtent, tout le monde s'en fout de la dette.

il y en a pourtant qui pensent qu'on peut continuer...

"La France a les moyens de s'endetter!"

extrait
La France est-elle trop endettée?
Mathieu Plane: En l'espace de 16 ans, la dette publique de la France a augmenté de 28 points de PIB contre 8 points dans la zone euro. Est-ce grave pour autant? Non. Si on regarde la situation patrimoniale de la France, les administrations publiques (APU) - Etats, collectivités, Sécu - n'ont pas de problème de soutenabilité de la dette. Le critère de Maastricht qui vise un plafond de 60% de la dette publique par rapport au PIB, ne prend en compte que le passif des APU, c'est-à-dire leur dette brute. Il faut regarder les deux côtés de la balance comptable.
Les APU disposent d'actifs financiers, physiques et d'autres actifs intangibles (éducation nationale, santé…). La France est le second pays de la zone euro derrière la Finlande qui détient le plus d'actifs financiers (numéraires, dépôts, actions cotées…). Le portefeuille financier du secteur public atteint 36% du PIB en France contre 26% en Italie, 24% en Espagne et 21% en Allemagne.
Nous possédons aussi un important patrimoine physique (terrains, écoles, hôpitaux, routes…) qui pourrait être valorisé comme la contrepartie de notre endettement. Certains sont moins facilement cessibles que d'autres (le musée du Louvre par exemple) mais ils représentent un actif comptable.
Enfin, la troisième contrepartie de notre endettement sont les investissements intangibles (dépenses d'éducation, recherche, santé…) qui augmentent le potentiel de croissance de long terme. On ne peut pas les mesurer dans la comptabilité mais ils vont créer des revenus et des recettes fiscales futurs.
Au final, les APU possèdent plus d'actifs que de passifs. Chaque nouvel enfant français ne naît pas avec 19.500 euros de dette mais avec un actif net public de 12.500 euros.

commentaire: comment peut il mettre dans la balance le patrimoine physique de la France? devra t'on vendre toutes les écoles, terrains etc.. et à qui? c'est complètement con....

Ça toujours été comme ça, la France est bien notée auprès des créanciers notamment car elle dispose d'un patrimoine important. Après tant que le créancier prête, c'est du virtuel donc ça n'inquiète personne.

Cool, donc en dernier ressort on pourra vendre le Louvre et la tour Eiffel.

juju41 a écrit:

commentaire: comment peut il mettre dans la balance le patrimoine physique de la France? devra t'on vendre toutes les écoles, terrains etc.. et à qui? c'est complètement con....

Complètement.

je ne savais pas qu'on ne pouvait ni vendre des terrains, ni vendre des bâtiments... et qu'il n'existait pas de centres de formation privés...

on parle du patrimoine de l'Etat.. tu serais donc prête à ce que l'Etat vende la totalité des biens publics( à commencer par le patrimoine historique et artistique, les hopitaux, les universités,etc...) à des acheteurs étrangers?

je ne suis pas non plus d'accord pour perdre ma maison
mais quand je regarde mon "patrimoine", je regarde aussi ma maison...

soit tu compares mensualité/revenu
soit tu compares dettes/montant du patrimoine

je ne vois pas le rapport avec la dette publique, et le patrimoine de l'Etat...en cas de faillite de l'Etat c'est le patrimoine qui est démantelé, et les investissements tangibles comme ils disent, c'est à dire, plus d'Education Nationale, plus de Santé publique, plus de Solidarité Nationale.. bref, on privatise l'intégralité de la France( avec des fonds étrangers)...

juju41 a écrit:

je ne vois pas le rapport avec la dette publique, et le patrimoine de l'Etat...en cas de faillite de l'Etat c'est le patrimoine qui est démantelé, et les investissements tangibles comme ils disent, c'est à dire, plus d'Education Nationale, plus de Santé publique, plus de Solidarité Nationale.. bref, on privatise l'intégralité de la France( avec des fonds étrangers)...

Mais ce n'est pas grave. L'important est de continuer à s'endetter puisque la dette n'a aucune importance et s'en soucier comme le fait Bayrou, c'est du pipeau.

oui, dans le système actuel où l'Etat emprunte en payant des intérêts au lieu de battre la monnaie lui même...
enfin bref, vous avez compris...

de qui est idiot, ce n'est pas de ne pas se soucier de la dette.
ce qui est idiot, c'est de ne pas comprendre que les intérêts continuent à augmenter de façon exponentielle et que la dette ne pourra jamais être remboursée (vous y croyez vous, à la croissance exponentielle ?)
... à moins de céder nos fameux actifs...
c'est la situation que l'on commence à voir : tout ce qui est public passe petit à petit au privé.

bref, tant que les règles du jeu ne sont pas changées, c'est perdu d'avance.

hloben a écrit:

oui, dans le système actuel où l'Etat emprunte en payant des intérêts au lieu de battre la monnaie lui même...
enfin bref, vous avez compris...

de qui est idiot, ce n'est pas de ne pas se soucier de la dette.
ce qui est idiot, c'est de ne pas comprendre que les intérêts continuent à augmenter de façon exponentielle et que la dette ne pourra jamais être remboursée (vous y croyez vous, à la croissance exponentielle ?)
... à moins de céder nos fameux actifs...
c'est la situation que l'on commence à voir : tout ce qui est public passe petit à petit au privé.

bref, tant que les règles du jeu ne sont pas changées, c'est perdu d'avance.

On n'a jamais parlé de la rembourser intégralement. On n'a juste parlé d'arrêter de l'augmenter de façon inconsidérée et pour tout et n'importe quoi et au contraire de la déduire pour la ramener à un niveau supportable car sinon, c'est un poids de plus en plus lourd pour les générations futures.

Aujourd'hui la totalité de la recette de l'impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette, et donc pas la dette elle-même. Et vu comme on est parti, d'autres recettes fiscales vont être englouties dans le paiement de ces intérêts.

Tu as envie de payer des impôts pour financer le creusement de la dette (et donc l'accroissement des intérêts payés) dû par exemple aux cadeaux fiscaux fait par Sarko aux plus riches ?

de toutes façons les économistes tablent sur l'hyperinflation galopante qui ne tardera pas,pour éponger la masse monétaire issue des planches à billet, ce qui diminuera d'autant le poids de la dette...

http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=99073550

On a privatisé la monnaie pour contrecarrer une faiblesse de l'homme, qui ayant un tel pouvoir en main, frapperait, frapperait, frapperait.
Mais la solution est tout autant mauvaise, puisqu'on tombde dans une autre faiblesse de l'homme qui fait qu'il emprunte, emprunte, emprunte...

Et un jour il faudra rembourser, rembourser, rembourser ...

Prouesse a écrit:

On a privatisé la monnaie pour contrecarrer une faiblesse de l'homme, qui ayant un tel pouvoir en main, frapperait, frapperait, frapperait.
Mais la solution est tout autant mauvaise, puisqu'on tombde dans une autre faiblesse de l'homme qui fait qu'il emprunte, emprunte, emprunte...

Je ne sais pas d'où vient ce mythe de penser que c'est "mieux géré" par le privé que par le public
Au moins, l'Etat, même s'il "patauge" a pour objectif le bien commun... alors que le privé a pour objectif la défense d'intérêts privés, par définition.

La facture de la dette va bondir à l'horizon 2012



[ 16/03/09 ]


Le collectif budgétaire sera examiné à l'Assemblée nationale à partir de mercredi. Le rapporteur, Gilles Carrez (UMP), s'inquiète de l'augmentation du coût de la dette et estime que le déficit public devrait dépasser 5,6 % de PIB cette année.

juju41 a écrit:

Qui paiera l'addition des déficits publics ?

Pourra-t-on se passer de mettre les contribuables à contribution ?

juju41 a écrit:

Qui paiera l'addition des déficits publics ?

Les déficits publics profitent aux contribuables. Il est normal que ce soit ces mêmes contribuables qui payent ensuite.

johanono a écrit:

juju41 a écrit:

Qui paiera l'addition des déficits publics ?

Les déficits publics profitent aux contribuables. Il est normal que ce soit ces mêmes contribuables qui payent ensuite.

À condition que ce soient effectivement les mêmes, comme tu dis...

Sécu: déficit de 18 Mds en 2009 (Woerth)


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Le ministre du Budget Eric Woerth a estimé aujourd'hui que le déficit de la Sécurité sociale devrait se situer "aux alentours de 18 milliards d'euros" en 2009, en hausse par rapport aux précédentes estimations.

"Ce sera probablement un régime général de la Sécurité sociale -retraite, assurance maladie, famille, accidents du travail- qui connaîtra un déficit aux alentours de 18 milliards d'euros à la fin de l'année 2009", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes parlementaires.

"Il y a plus de chômage donc une masse salariale qui n'augmente pas, moins de cotisations et moins de recettes pour la Sécurité sociale", a-t-il développé. Le déficit de la Sécurité sociale "frôlera les 15 milliards d'euros en 2009" en raison de "la dégradation de la conjoncture", avait affirmé le ministre du Budget Eric Woerth il y a un mois.

France : le déficit commercial se creuse à 4,107 mds d'euros en février (Douanes)

Le déficit commercial de la France s'est creusé en février à 4,107 milliards d'euros, après 3,714 milliards en janvier (révisé), en données corrigées des variations saisonnières, ont annoncé mercredi les Douanes. Dans une précédente estimation, le déficit commercial de janvier était ressorti à 4,549 milliards d'euros. "En très fort repli au dernier trimestre 2008, les échanges commencent à se stabiliser", commente le ministère des Finances sur son site internet. Sous l'effet du ralentissement économique mondial, les exportations se réduisent en février à 28,861 milliards d'euros (après 29,292 milliards en janvier), de même que les importations, qui atteignent 32,968 milliards d'euros (après 33,006 milliards en janvier). Sur les douze derniers mois, le déficit cumulé s'établit à 56,337 milliards d'euros

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=6ff5a739b33c524c81cfac9158cbc05b

Bercy va mesurer l'impact d'une suppression de l'ISF et du bouclier fiscal



[ 20/04/09 ]


Président de la commission des Finances du Sénat, Jean Arthuis va demander à Eric Woerth de simuler les effets financiers d'une suppression de l'impôt sur la fortune et du bouclier fiscal, ainsi que l'instauration d'une cinquième tranche d'impôt sur le revenu, pour les revenus supérieurs à 100.000 euros annuels.