Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités

Ben disons, que la retraite se base sur les points d'indice suivant le grade obtenu le long de la carrière (là, moi je ne connais que les indices à la Poste) ! Et autant dire que les passages d'indice se font tous les 2 à 3 ans et l'augmentation, par rapport au coût de la vie, ce n'est pas beaucoup .... et comme l'état ne fait pas qu'augmentation de 0,5% par an, c'est pas lourd.

Aucun de vous n'a réagi à mes propos !

vivaldi a écrit:

Savez-vous par exemple, que mes primes, ou tout simplement mes indemnités professionnelles, qui sont imposables et qui constituent, comme dans le privé, des éléments non-négligeables, il faut bien le dire, de ma rémunération (tiens demandez leur opinion aux administrateurs civils qui eux sont rémunérés pour 40% à peu près par leurs primes), ne sont pas intégrées dans le calcul de la retraite alors que je verse de l'impôt ma vie durant sur ces éléments de rémunération.
Est-ce juste d'après vous ?

Y a-t-il des cotisations retraite prélevées sur tes primes ?

NON, je ne crois pas.

C'est comme pour les "indemnités" de déplacement ou repas en SII. Ils l'intègrent dans la négociation salariale à l'embauche, mais pas de cotisation retraite dessus. Et pas de pérennité non plus de la chose. Mon ex-boîte a supprimé le "forfait repas" pour le remplacer par un "ticket repas", non accepté dans les restaurants d'entreprise des clients. Et moins avantageux financièrement.

vivaldi a écrit:

NON, je ne crois pas.

Sur ta fiche de paie cela doit être indiqué clairement ...

mais les indemnités de déplacements et repas ne sont pas imposables non plus..à Cap gemini, c'est comme ça, chez nous aussi, on ne paye pas de charges sur ces indemnités.

Parce qu'il y a 6000 systèmes de retraites différents, rien ne fonctionne correctement !

Il ne faut qu'un système "de base" et des étages exclusivement liés à la "pénibilité" du travail. A l'exclusion de toute autre pression syndicale ou autre (de toute façon, les syndicats sont tous payés par le patronat !).

Si on en vient par là dans le privé aussi certaines primes ne sont pas incluses dans la retraite ...
tickets restaurants ...
indemnités de transports...
J'ai toujours pensé cela comme un avantage social.
Par contre nous ne payons pas d'impots dessus.

Si dans le public certaines primes sont soumises à l'impot, mais ne comptent pas pour la retraite là, ce n'est pas normal.

Reste à savoir si oui, ou non, il y a cotisations retraites sur ces primes ???

@signora

La réforme de 2003 sur les retraites a porté progressivement la durée de cotisations de la fonction publique de 37.5 annuités à 40 (fin 2008), pour avoir 75% de la retraite
http://www.fonction-publique.retraites.gouv.fr/data/public/calculer_ma_retraite/les_elements_a_prend/10722614808345.html
Certaines professions ont le droit de partir à 55 ans (exemple de mon épouse ancienne instit'; depuis 1989, les nouveaux entrants partiront à60 ans) mais ce droit de partir à 55 ans ne donnent pas de trimestres en plus.

Jusque début 2006, pas de décote, mais un tableau d'application progressive d'une décote de + en + forte, alors que celle du privé baisse, les 2 se rejoindront!

juju41 a écrit:

mais les indemnités de déplacements et repas ne sont pas imposables non plus..à Cap gemini, c'est comme ça, chez nous aussi, on ne paye pas de charges sur ces indemnités.

Cela vire parfois à la rémunération déguisée, sans charges et que l'on peut supprimer en cas d'intercontrat. Je crois que cela passe de plus en plus mal au niveau contrôle. J'ai eu des collègues d'autres boîtes de services qui touchaient le double ou le triple de ce que j'avais, sans avoir davantage de frais.
Mais comme les boîtes de services imposent de plus en plus une "mobilité" étendue (province/Paris/ étranger), c'est quand même normal de l'indemniser. Surtout, pour les repas, certains restaurants d'entreprise applique des droits d'accès très élevés (9€ chez EDF, dont sont partiellement exemptés leurs salariés, mais pas ceux de leurs sous-traitants).

@ signora
Effectivement dans le public, les primes ne donnaient pas lieu à cotisations ni patronales, ni salariales.

Depuis 2005, il y a un système (retraite additionnelle) mis en place qui prend en compte ces primes, dans la limite de 20% du salaire, avec cotisations. Evidemment, ce système ne produira ses effets qu'après plusieurs années
http://www.rafp.fr/?lang=fr
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000803653&dateTexte=

Il y a une cotisation pour cette retraite additionnelle par points : 5 % pour l'agent et 5% pour l'Etat

PB a écrit:

@ signora
Effectivement dans le public, les primes ne donnaient pas lieu à cotisations ni patronales, ni salariales.

Voilà tout le problème. Les fonctionnaires se défendent en disant que les primes ne sont pas prises en compte dans le calcul de la pension, mais si ces primes ne sont pas soumises à cotisation, il est assez logique qu'elles ne soient pas prises en compte dans ce calcul.

Ce constat dépasse d'ailleurs le simple cas des fonctionnaires. De nombreuses professions (agriculteurs, commerçants, conjoints de commerçants, mères au foyer...) se plaignent d'avoir des retraites trop faibles. Mais les personnes concernées cotisent également très peu pendant leur vie active. Il ne faut pas venir se plaindre après...

En ce qui me concerne, c'est précisément compte tenu de cette extrême difficulté à comparer les régimes de retraite que je milite pour un système unique, rassemblant tous les actifs.

C'est vrai que les primes ne sont prises que dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Elles ont été mise en place il y a quelques décennies, lorsque la Fonction Publique avait du mal à attirer les candidats...

L'existence de ces primes permet donc de relativiser l'idée communément admise que les fonctionnaires sont mal payés et que les avantages sociaux dont ils bénéficient ne sont que la contrepartie de la faiblesse des rémunérations...

Les primes sont très disparates selon les ministères ! de 0 à 40% environ.

@ johanono
dans votre frénésie de comparaison privé/public, tendant à prouver, coûte que coûte que le public est favorisé ,

je voudrais vous parler de l'intéressement et de la particîpation que peut toucher le privé et pas le public!

En dehors des retraites, je voudrais vous signaler l'absence d'avantages type CE dans le public !!

Retraites des fonctionnaires : les toutes premières pistes du gouvernement



[ 02/02/10 ]


Le gouvernement envisage qu'une partie de la retraite des fonctionnaires soit calculée sur une période de référence plus longue que les six derniers mois de traitement. Les syndicats craignent une baisse programmée des pensions et en font un casus belli. FO promet de longs conflits et la CGT indique qu'une telle réforme n'est « pas négociable ».

PB a écrit:

je voudrais vous parler de l'intéressement et de la particîpation que peut toucher le privé et pas le public!

Dans une petite minorité d'entreprises seulement. Je n'ai pas touché un centime d'intéressement ni de participation nulle part depuis que j'ai quitté IBM en 1982 !

PB a écrit:

Les primes sont très disparates selon les ministères ! de 0 à 40% environ.

@ johanono
dans votre frénésie de comparaison privé/public, tendant à prouver, coûte que coûte que le public est favorisé ,

je voudrais vous parler de l'intéressement et de la particîpation que peut toucher le privé et pas le public!

En dehors des retraites, je voudrais vous signaler l'absence d'avantages type CE dans le public !!

La CAMIF et PREFON, ce sont aussi des avantages dont les salariés du privé ne bénéficient pas.

Citation :

La CAMIF et PREFON, ce sont aussi des avantages dont les salariés du privé ne bénéficient pas.

La Camif est ouverte depuis longtemps aux non-fonctionnaires (j'en ai profité). Maintenant, je ne sais pas si l'adhésion est ouverte à tous ou s'il y a "cooptation". (j'en ai bénéficié de fait).

Si vous voulez regarder des régimes de retraites scandaleux, allez voir du coté des artisans-commerçants, des agriculteurs et de leurs conjoints. Les salariés du privé sont vraiment des privilégiés à côté de ceux-ci.

comme tu dis! mais ça n'interesse personne! le fait d'avoir bossé 60 à 70 heures par semaine week end compris, et sans pratiquement aucunes vacances( pas de CE), durant Quarante ans soit environ le double de la normale, ça donne une retraite( complémentaire minable malgré les cotisations) tout juste supérieure à celle d'un smicard.. génial!et faut pas compter vendre la boite,pour récupérer quelque chose, personne n'a plus le courage d'en faire autant de nos jours...et pourtant qu'est ce qu'on entend pas sur les "profiteurs bourgeois" de la part des gens de gauche !

Renseignez vous ! la CAMIF a disparu; la PRFON n'est pas un avantage réservé aux fonctionnaires !

les pistes de Fillon sont, en partie démago !Calculer sur la moyenne des 5 dernières années (revalorisées selon l'inflation, comme dans le privé) réduira un peu le montant de retraites, mais ce ne sera qu'un effet d'affichage, pour faire plaisir au privé.Vu qu'il n'y a pas de caisse de retraites de la Fonction Publique, à la différence du privé.

Pour le privé, si les salaires n'étaient pas si bas, si la précarité n'était pas si forte, si des tas de revenus cotisaient "normalemen", le "trou "serait sensiblement réduit !!!

au sujet de la PREFON, nous avions regardé pour cotiser, mais quand on a un petit salaire et des enfants scolarisés, nous ne pouvions pas mettre un sous dans cette retraite complémentaire !!!

Retraites : le septième rapport du COR



[ 02/02/10 - 11H54 - actualisé à 11:53:00 ]


Ce rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) examine l'hypothèse d'un passage du régime actuel, fondé essentiellement sur les annuités de cotisation, à des régimes par points ou en comptes notionnels.


Retraites : le rapport du COR

Est ce qu'une partie du problème pour commerçants, artisans, agriculteurs ne vient pas qu'ils doivent acquitter à la fois la part patronale et la part salariale ?

Cette façon sans cesse grandissante de toujours montrer du doigt tel ou tel est significatif d'un pays qui va mal.
Ce matin, au marché de mon quartier, j'entendais un monsieur qui disait" lorsqu'on aide (je pense qu'il voulait dire financièrement) des gens dans le besoin, on crie à l'assistanat, et quand l'état aide les banques, on parle de relance". La comparaison me semblait très pertinente.