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| Sarkozy, premier bilan | |
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Auteur | Message |
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juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 11:05 | |
| La Tribune.fr - document.write(TRBshowDate('13/02/2008')) 13/02/08 à 9:36 - la chronique de telosSarkozy, premier bilanCharles Wyplosz, professeur d'économie, analyse les raisons pour lesquelles le chef de l'Etat et son gouvernement semblent patiner après neuf mois au pouvoir.Durant la campagne, Nicolas Sarkozy a articulé un programme d'une densité inhabituelle. Pas un pan de la vie des Français n'a été oublié, les propositions étaient audacieuses et, en général, bonnes. La rupture a été plébiscitée. Arrivé à l'Elysée, Sarkozy martèle les mêmes thèmes, entame son programme mais, comme on aurait pu s'y attendre, nombre de ses projets semblent absorbés par les sables mouvants de la politique. La méthode qui consiste à ouvrir simultanément une multitude de fronts montre ses limites. En principe, c'est une bonne idée. Parce que chaque réforme utile remet en cause des positions acquises, elle génère l'hostilité des personnes qui en font les frais. L'avantage de faire appel en même temps au sens civique de chaque Français pour demander un petit bout de sacrifice pour le bien-être collectif est qu'il est possible de dénoncer les résistances éventuelles comme autant d'égoïsmes responsables du déclin. On pense à Churchill qui promettait du sang et des larmes pour sauver la patrie. Avec beaucoup de pédagogie, dans la foulée de l'élection et de la légitimité qui l'accompagne, c'était jouable. Mais le risque a toujours été que ne se constitue un large front du refus, une alliance contre nature des notaires, des fonctionnaires et des hypermarchés. Hélas, ce n'est pas le sens civique qui a été au rendez-vous, mais le cynisme. Cynisme des cheminots qui n'ont même pas essayé d'utiliser l'argument de la sécurité des passagers ou de la qualité du service public pour défendre leurs privilèges. Cynisme des avocats avec le fromage des divorces. Cynisme des juges qui veulent maintenir leur statut de notables de province... Ensuite, Nicolas Sarkozy s'est laissé enfermer dans un calendrier trop long. Après le feu d'artifice des premières semaines (loi Tepa, autonomie des universités, carte scolaire, assouplissement des 35 heures, fusion ANPE-Assedic), on est entré dans une longue phase de gestation. La réforme des régimes spéciaux a semblé relancer le mouvement, d'autant que le gouvernement a gagné sa grève symbolique, mais la suite n'est pas arrivée. Troisième déception, les annonces de réformes portaient bien la marque de la rupture, mais leur mise en oeuvre rappelle fortement les bonnes vieilles négociations. Face aux résistances des étudiants, on a écarté la sélection. Après deux tentatives partielles, les 35 heures sont moribondes mais bougent encore. A chaque fois, le gouvernement a mis la main dans l'escarcelle pour conclure des négociations pénibles. Il y a aussi la méthode. Commissions Balladur, Attali ou Pochard, Grenelle de l'environnement, négociations syndicats-patronat sur le contrat de travail... ont été chargés de proposer les "réformes que nous ferons". Cela semblait une bonne idée. Si les parties concernées se mettent d'accord sur des réformes, elles seront politiquement faciles à mettre en oeuvre. Oui, mais comme ces cénacles sont constitués autour des groupes de pression qui ont su si efficacement bloquer toutes les réformes depuis trente ans, la plupart des propositions qui en sortent ne sont qu'une pâle copie des lettres de mission. Enfin, l'approche tous azimuts se révèle dangereuse, parce qu'elle conduit à la dispersion des efforts et au gommage des priorités. La bonne méthode consisterait à hiérarchiser les réformes, à commencer par les plus importantes et à se donner les moyens de les réussir. Il s'agit alors de faire la double preuve de la détermination à réformer et de l'utilité des réformes, pour pouvoir ensuite avancer pas à pas sur un front toujours plus large. Quand tout dépend de tout, quand chaque réforme doit être négociée, ce qui implique des retraits tactiques et donc des ambitions tronquées à l'arrivée, et quand il est politiquement impossible de tout faire d'un coup, la seule solution est de distinguer l'essentiel de l'accessoire. Mais comment convaincre ceux qui feront les frais des mesures jugées prioritaires? Là encore, la méthode doit être repensée. Prenons l'exemple symbolique des taxis. Face à la pénurie, ouvrir le marché est de bon sens. Mais cela revient à volatiliser la valeur des plaques, le droit d'entrée que les chauffeurs doivent verser et pour lequel beaucoup se sont endettés. On comprend leur panique. Si la réforme est mise en oeuvre, il va falloir négocier des compensations. Pourquoi la commission Attali n'a-t-elle pas proposé d'entrée ces compensations? C'est si simple de racheter toutes les plaques, et c'est acceptable pour les chauffeurs. Il paraît que ce ne serait pas légal. Mais à quoi sert un gouvernement, sinon à changer les lois? La commission Attali veut ramener le taux de chômage de la France au niveau des autres pays européens, en gros le réduire de moitié. Elle a raison et c'est possible. Mais qui peut penser qu'il faille pour cela supprimer les départements, construire des "Ecopolis" et s'assurer de l'accès de tous à Internet? Pour baisser le chômage, il faut réformer le marché du travail au-delà des accords syndicats-patronat. Il reste peu de temps au gouvernement pour identifier le chômage comme sa priorité absolue et y consacrer tout son capital politique, au lieu de se disperser sur une kyrielle de mesures dont l'addition n'est pas à la hauteur des ambitions annoncées. Cela suppose l'offre de compensations aux personnes qui auraient à subir les conséquences de la réforme. Même si Sarkozy ne réussit que cette réforme, il rentrera dans les livres d'histoire comme le président qui a amorcé le redressement du pays. Sinon, comme ses prédécesseurs, il laissera le souvenir de quelques avancées glorieuses, mais le déclin français se poursuivra. © www.telos-eu.com Charles Wyplosz, professeur d'économie, Institut universitaire de hautes études internationales (Genève) | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 11:30 | |
| Parce que selon lui, le cadeau fiscal de 15 Md€ (entre autres) était une bonne idée ? Heureusement qu'il sévit en Suisse et pas chez nous... Les analyses des économistes sont souvent pertinentes. Celle-là est l'exception. | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 12:00 | |
| je suppose que celui qui ne veut pas se laisser laminer manque de sens civique et fait preuve de cynisme... ah... si on était un peu plus sages en France... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 12:05 | |
| mais bon, en résumé "un petit peu de tout, beaucoup de rien", ça ne peut pas rendre populaire. |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 12:07 | |
| je me demande quelles sont les avancées glorieuses dont parle ce type... | |
| | | mélanie
Nombre de messages : 695 Age : 69 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 13:16 | |
| Sondage sur MSN : Sarkozy, un boulet ? http://2007.fr.msn.com/Votes.aspx?VoteResultatId=5fdeb4d1-9e43-4b4f-990b-8ed096c8279e | |
| | | rasdepop
Nombre de messages : 1088 Age : 53 Localisation : montrouge Date d'inscription : 29/08/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 13:24 | |
| un divorce , un mariage, c'est pas si mal en 8 mois! | |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 13:26 | |
| Son principal résultat aura été de créer un champ de ruines dans la majorité des partis politiques. | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 13:27 | |
| Oui mais sur des ruines on peut bâtir une belle maison .... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 13:28 | |
| ... à condition de déblayer d'abord. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 14:54 | |
| - rasdepop a écrit:
- un divorce , un mariage, c'est pas si mal en 8 mois!
manque plus que "un enterrement"... |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 15:01 | |
| C'est bien son troisième mariage ? En effet, il ne manque plus qu'un enterrement. | |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 15:08 | |
| Le enterrements, c'est parfait. ça permet de revoir des vieilles connaissances. En plus les croque-morts sont Français, une industrie pas facile à délocaliser. Beaucoup de qualités. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 15:12 | |
| 20 minutes 13/02
Pour 68% des patrons de PME, l'action du gouvernement jusqu'ici sans effet (étude)
Une grosse majorité des dirigeants de petites entreprises françaises (moins de 50 salariés) jugent que l'action du gouvernement est restée sans effet sur leur activité, selon une enquête TNS-Direct pour Companeo (guide d'achat de services et d'équipement pour l'entreprise).
Interrogés sur l'impact de l'action du gouvernement sur l'activité de leur entreprise, 68% estiment qu'elle est restée sans effet, selon cette enquête envoyée mercredi à l'AFP. Seuls 8% d'entre eux estiment que l'effet a été plutôt positif, alors que pour 16%, il a été plutôt négatif.
Les dirigeants restent réservés sur l'impact de l'action gouvernementale attendu en 2008: la moitié (50%) estime qu'elle sera sans effet, 18% pensent qu'elle sera négative, contre 11% qui jugent qu'elle sera positive.
Par ailleurs, parmi les enjeux jugés les plus importants pour la vie de leur entreprise en 2008, "la hausse du pouvoir d'achat" est plébiscitée par 63% des sondés, suivie par le "développement durable" (51%).
Viennent ensuite "la parité hommes/femmes" (36%), "les nouvelles lois sociales sur le temps de travail" (35%), "l'embauche et la formation des jeunes" (34%). "Le développement du marché à l'export" arrive en dernière position (15%).
Cette enquête a été réalisée par téléphone du 23 au 29 janvier 2007 auprès d'un échantillon de 500 entreprises françaises de moins de 50 salariés.
© 2008 AFP | |
| | | mélanie
Nombre de messages : 695 Age : 69 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 18:22 | |
| Copié depuis Sarkostique (créé par Delucq) | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 18:29 | |
| Espérons qu'il va s'agiter !!!!! Et Fillon il a pas l'air de lui tendre la perche ! | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 13 Fév 2008 - 19:02 | |
| Alors qu'il s'agite plus le sarko !!!! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 20 Fév 2008 - 8:17 | |
| marianne2 20/02
Sarkozy regarde les usines disparaître les mains dans le cambouis Le candidat Sarkozy voulait sauver l'industrie nationale. Entouré de libéraux, bercé par le souvenir glorieux d'Alstom, impuissant face aux grands groupes, le Président Nicolas voit le long manteau d'usine qui couvre la France partir en fumée…
La fin de la siderurgie française menace-t-elle à terme l'automobile ? / Matthieu Guérin « On a l'air malin aujourd'hui : on manque d'acier, les prix augmentent et on est obligé de faire de courbettes aux Indiens pour en obtenir un bon prix. » Est-il si loin le Sarkozy qui tenait ces propos dans une interview au Monde le 25 avril 2007 et où il promettait de « mettre le paquet sur une vraie politique industrielle dans une dizaine de secteurs ciblés » ? Cette liste de secteurs stratégiques, elle réapparaissait en projet dans son programme, sous le titre 3, « Vaincre le chômage ». Alors que les mouvements sociaux éclatent et que les grands groupes (Mittal, Michelin, Unilever…) n'observent plus la « trêve électorale » qui prévenait auparavant les plans sociaux à la veille des scrutins, cet « esprit » de la politique industrielle est partout dans les propos du Président, de Gandrange au Salon du Bourget… mais nulle part dans les faits. Pas de plan, pas de « secteurs clés », pas de « crédit recherche ». Seul l'activisme un peu dérisoire du chef de l'Etat.
Alstom : la légende dorée de l'usine sauvée Probablement convaincu, Nicolas Sarkozy a le malheur d'être à peu près le seul à l'être. Hormis son conseiller Henri Guaino, qui refuse de voir la France tomber son long manteau d'usine, les libéraux qui constitue le terreau de l'UMP et, par extension, de la majorité présidentielle, ne verrait que d'un très mauvais œil un Président qui s'en irait faire la leçon aux patrons. Le Medef tient pour sa part le même discours pour l'industrie que pour tout le reste de l'économie: celui du poids des charges sur le travail qui empêchent les salaires d'être compétitif.
ArcelorMittal, usine de Gandrange : 595 postes menacés / Matthieu Guérin Alors Sarkozy se rémémorre son âge d'or : Alstom. Le 5 février, il a trempé sa madeleine à La Rochelle face au nouveau TGV qui lui a rappelé le temps béni où une intervention portée par le ministre de l'Economie qu'il était avait revitalisé le groupe. A vrai dire, Alstom est tout ce qu'il a : il en reparle partout et tout le temps, dès qu'il s'agit d'industrie. Or ce groupe entrait dans une double démarche qui ne peut se répéter à l'échelle de l'économie française. Pour commencer, il s'agissait d'un groupe français que Sarkozy a voulu promouvoir comme un « champion national », de la même manière qu'il a poussé la fusion GDF-Suez contre la tentative de prise de contrôle de l'Italien Enel. Que faire face à la menace de suppression d'emploi à l'usine Miko de Saint-Dizier, propriété de l'anglo-néerlandais Unilever ?
Deuxième point non négligeable, le plan Alstom était le fruit d'une mobilisation personnelle considérable : pendant des semaines, Nicolas Sarkozy avait fait la navette Paris-Bruxelles pour convaincre le commissaire à la concurrence de l'époque, Mario Monti, de ne pas freiner un projet qui pouvait fort se rapprocher de la distorsion de concurrence. Seulement voilà : s'il a accepté de visiter les ouvriers mosellans, le président de la République ne veut pas non plus se déplacer pour rien : 826 emplois menacés à l'usine Kléber de Toul, certes, mais s'il fait le déplacement ce n'est pas pour « se faire cracher à la gueule ou se faire insulter », a ainsi précisé Nicolas Sarkozy aux ouvriers en grève, comme le rapporte Libération.
Miko (groupe Unilever), usine de Saint-Dizier : 250 emplois menacés / Matthieu Guérin Gentil ouvrier et méchant boursicoteur Le refrain syndical est pourtant très proche du discours présidentiel : quand les cégétistes pointent du doigt une « financiarisation » qui éloigne les profits de l'investissement productif pour les rapprocher des actionnaires, on retrouve le fond du discours sarkozyste qui dénonce les dérives du capitalisme financier et appelle à « sauver les usines ». Malgré cette proximité idéologique, cependant, les visites aux ouvriers ne convainquent pas les représentants syndicaux : « c'est l'aspect médiatique habituel de sa politique mais ça ne résout par le problème de fond de la recherche qui seul pourrait relancer durablement une industrie dont la France a besoin, plaide Bernard Devert, spécialiste des questions d'industrie à la CGT Métallurgie. L'outil de Gandrange est d'une très grande qualité et a même des capacités de recyclage des carcasses automobiles en métaux techniques : une industrie de haute technologie, rentable et écologique. »
Derrière Gandrange (et en toile de fond le démantèlement de la sidérurgie lorraine par la gauche dans les années 1980), c'est le fleuron automobile français que les syndicats voient menacé. En fait, si le Président dénonce une politique de l'euro fort qui freinerait les exportations et, par voie de fait la production (suivant la logique du Medef), la demande intérieure à elle seule justifierait la relance de l'outil industriel. Oui, mais avec quoi ? Pas de plan, pas de secteurs clés, pas de loi. Une petite place dans le gouvernement remanié, peut-être : on dit que le discret Hervé Novelli, aux Entreprises et au Commerce extérieur, pourrait céder sa place à un secrétariat d'Etat à l'Industrie, à la Recherche et à l'Exportation, façon « MITI » japonais, pour lequel on pense très fort à Claude Allègre. En attendant ce vieux fantasme politique, le meilleur allié de Sarkozy sera une solide paire de chaussures car les visites d'usines vont être nombreuses.
Mercredi 20 Février 2008 - 00:16 Sylvain Lapoix | |
| | | librecour
Nombre de messages : 459 Localisation : Chambery Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Il est fort ce sarko non ? Mer 20 Fév 2008 - 10:15 | |
| Carla, la SHOAH, Villiers le bel, pas de pub su FT.....
Tout le monde en parle, polémique, critique, s'insurge, à tel point qu'il est jugé inapte, qu'en dehors de la France (voir en interne) on s'inquiète de la santé mentale de sarko 1er.
Mais il travail son image depuis longtemps pour arriver la ou il est, il a su manipuler, diriger, façonner l'opinion public, se créer des appuis important, en France et en dehors, il est loin d'être aussi stupide que certains le pensent.
Il y a un retour de baton, mais même ces baisses dans les sondages, qui nous dit qu'elles n'étaient pas, si ce n'est prévues, du moins prise en compte et jugées nécessaires ?
Il baisse ok bon, mais en attendant à parler de tout ce qu'il nous met dans la gueule, tout ce qu'il nous prémache, on ne parle plus de l'essentiel, et l'opposition à bien du mal à réfléchir sur des contres propositions crédibles, ou du moins la place prise par les prétendues bourdes du gouvernement ne laisse plus celle nécessaire à l'expression sur le fond de l'opposition.
Serait-il absurde d'imaginer que cette mise en scène n'est pas gratuite, que ces débats sans être à abandonner car important, qui le font baisser dans les sondages mais le protège d'une crise majeur du pays, sont la pour masquer tout le reste et pour lui laisser le champs libre pour certaines affaires délicates ?
En effet, tous ces sujets ne sont peut être pas choisis au hasard, ils sont suffisament sensibles et emblêmatiques pour être relevé, pour qu'on ne puisse pas se dédouaner de les défendre, mais ils sont également loin de pouvoir influencer directement sur la crise du pays.
Imaginons qu'il anticipe autant maintenant qu'il est en haut qu'il l'a fait avant d'y arriver, il doit bien savoir que les risques de ses actions et de son comportement sont là, mais dans ce cas n'a t-il pas gardé quelques bons plans pour la fin de son mandat ?
Je l'ai déjà dis sur un autre post, pour moi les Français ont la mémoire courte et sélective, s'ils sont caressés dans le sens du poil les mois qui précedent l'élection ils ont vite fait d'oublier ce qui c'est passé avant, ce qui est mis en place douloureusement aujourd'hui sera prit comme fait existant dans 4 ans, ce sera comme ça, mais par contre si des réformes populaires sont mises en place durant la ou les dernières années l'électorat se pressera d'oublier le début de mandat, se disant qu'il avait mal démarré mais qu'il a su redresser la barre...
Je pense que c'est bien mal juger l'animal que de penser qu'il ne se doutait pas de ce qui arriverait, on peut supposer que sa réserve soudaines concernant sa vie privée releve de la remise en question, qu'il doit faire quelques ajustement et que même si anticipés ces baisses dans les sondages touchent un peu son égo, et qu'il cherche à remonter d'une manière ou d'une autre, mais je ne suis pas certain que tout ce qu'il fait et la façon dont il le fait n'ai pas des causes plus réfléchis et incidieuses. | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 20 Fév 2008 - 10:58 | |
| Je ne crois pas qu'il se soit attendu à un tel revirement, mais il est vrai qu'il vaut toujours mieux surestimer l'adversaire que le sous-estimer. La prudence est donc de mise. | |
| | | librecour
Nombre de messages : 459 Localisation : Chambery Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 20 Fév 2008 - 11:04 | |
| Je ne pense pas non plus qu'il ai prévu que cela prenne cette ampleur, c'est pour ça que son égo se débat avec virulence, sans doute, mais je ne suis pas certain qu'il ne se soit pas attendu à un minimum de complication. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 20 Fév 2008 - 12:35 | |
| ça, je le pense depuis le début... |
| | | librecour
Nombre de messages : 459 Localisation : Chambery Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Mer 20 Fév 2008 - 12:45 | |
| Moi également mais je commence à me demander pourquoi personne ne relève cette hypotèse pourtant flagrante.
Que l'opposition joue le jeu c'est normal, ils ne peuvent pas passer à coté de la défense des piliers de la république, mais que des analystes n'en fassent jamais part ça me dérange un peu. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Sarkozy, premier bilan Ven 22 Fév 2008 - 17:52 | |
| détail du sondage BVA les échos paru ce matin http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_sondage/647/sondage_fichier/fichier/rapportbarobfm-lesechos-tph_5913a.pdf | |
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| | | | Sarkozy, premier bilan | |
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