Terre Démocrate

allblues33 a écrit:

C'est quoi cette remarque à la con ?

C'est la remarque d'un homme de 48 ans qui aimerait bien continuer une politique du XXème siècle, après tout c'est compréhensible quand on est né pendant les 30 glorieuses et qu'on a connu que la croissance toute sa vie.

jean a écrit:

Pourquoi terre démocrate??

Parce que Parti Démocrate ça fait PD et PD ç'est pas top!

C'est con parfois la destinée d'un parti !

Tant qu'à faire que de créer un club de réflexion autant lui trouver un beau nom.
Terre Démocrate : cela est assez visionnaire, englobe le monde et non un petit coin de la planète...
De plus, ce n'est pas pour l'instant un parti, mais un groupe de réflexion.
Remarque si un jour il en devient un j'aimerais en faire partie.

Parti Démocrate = PD
Sais tu Jean que c'est la 1ère idée de FBayrou avt d'en arriver au Mouvement Démocrate (JMCavada s'en octroie d'ailleurs la paternité ...)baptisé MoDem par les internautes ?
Et je puis te dire qu'entre les présidentielles et les j'étais sur un forum de discussion où il ne restaient que qques courageux et nous nous faisions moquer (les UMP-sarkozystes sont élégants tu peux imaginer ...) avec notre nouveau parti : le PD.
En conclusion, quant on crée un parti c'est déjà difficile à expliquer ... autant éviter de subir tous les quolibets !

Absolument, terre démocrate est par ailleurs un très bon choix, il a un coté conservateur, un coté écolo, un coté démocrate et les deux ensemble lui donne un tour progressiste, c'est bien vu je trouve!

Nous sommes d'accord !
Espérons que,
soit, il restera un club de réflexions qui nous rassemblera sur des bases communes.
soit, il deviendra un parti qui nous évitera d'aller voter blanc si le modem n'arrive pas à rassembler ... ce que je déplorerai très vivement.

La balle est dans le camp de FBayrou ...

yann 35 a écrit:

Bien sûr qu'il y aura toujours un clivage droite/gauche parce qu'il y aura toujours des différences de revenus et c'est tout à fait normal (ça devient malsain quand les différences sont trop grandes), par contre l'écologie ne deviendra ni de gauche ni de droite, elle deviendra un intérêt supérieur, largement supérieur et donc commun à la droite et à la gauche, c'est pour cela qu'un rassemblement très large est possible sur les questions fondamentales de la gestion de l'environnement.

yann 35 a écrit:

Pour ceux qui croient que nous vivons encore au XXème siècle, pour ceux qui vivent au temps actuel, les politiques classiques ne sont pas obsolètes

Légèrement contradictoire.

Non toutoune, il faut faire une différence entre une politique classique, conservant le même modèle socio-économique qu'au XXème siècle et se basant sur le principe de croissance continue du PIB, et les clivages droite/gauche basés sur la répartition des richesses. Même en décroissance il y a création de richesses, donc même en décroissance se pose le problème de la répartition des richesses.

Bon article de réflexion ...

Cet article est un peu HS ici, de plus Attali oubli d'expliquer que l'agriculture moderne demande des machines et surtout du carburant, or avec l'épuisement des ressources naturelles ça va devenir encore plus compliqué...

Il amène une réflexion dans le sens de terre démocrate ...

Il faudrait un forum Terre Démocrate dans ce cas ! Y'en a bien un sur Facebook mais faut déjà être sur ledit site communautaire...

Pourquoi on peut bien discuter entre nous sur ce fil ... et y regrouper des éléments ?

Je me suis déjà exprimé sur les solutions pour maintenir voire développer l'emploi à l'avenir et en effet le partage du travail sera l'une des solutions principales. Il y aura aussi un développement des emplois de services (mais ne pas en attendre des miracles) et les emplois issus de l'improductivité nécessaire.

comme tu n'étais plus en ligne j'avais ôté ma question ...

merci pour ta réponse.

Tribune / Pour sortir de la crise : l’économie de fonctionnalité





La crise économique d’aujourd’hui a fondamentalement une origine financière. Néanmoins, ce déclencheur a aussi occulté des changements économiques auxquels notre économie doit s’adapter et dont elle peut tirer un grand parti.
Résumons. Le développement du modèle économique du dernier demi-siècle, magnifié par son adoption par les pays émergents(1) a provoqué un enchérissement des ressources. La pause due à la crise nous laisse un peu (pas beaucoup) de temps pour reconvertir notre économie. Si la croissance mondiale repart, ce sera l’envolée des prix de l’énergie et des matières premières parce qu’il n’y en a pas pour tout le monde dans ce modèle désormais ancien. Dès lors, la logique doit être inversée : la baisse des coûts devra concerner l’énergie et les matières premières, donc leur réduction en quantité, et non plus la main d’œuvre dont la qualité va être de nouveau recherchée. Faut-il jouer la décroissance ? Du tout car c’est la valeur ajoutée qui fait la richesse et pas la consommation d’énergie et de matières premières.
Dans la logique du développement durable qui consiste, notamment, à découpler la « croissance » de la consommation des ressources, l’économie de fonctionnalité apporte le remplacement de la vente du bien par celle de l’usage du bien. C’est Michelin qui facture les kilomètres parcourus par les camions équipés de ses pneus au lieu de les vendre, c’est Xerox qui facture les photocopies à l’unité, au lieu de vendre ou de louer les machines, c’est JC Decaux qui loue des Vélib’ au lieu de vendre des vélos.
Elle suppose un plus grand recours à la main d’œuvre locale, ce qui diminuera les coûts sociaux, fardeau de nos économies marquées par le chômage. Plus de main d’œuvre et moins d’énergie et de matières premières génèrent aussi plus de compétitivité à la fois pour le fournisseur et pour le client ayant tous deux basculé dans le nouveau modèle économique. Grâce à une durabilité accrue, renforcée par une maintenabilité renforcée, les dépenses sont converties en profit supplémentaire pour le fournisseur et en abaissement de coûts pour l’acheteur.
En ces temps de taxes sur la pollution, un gisement d’économies substantielles émerge avec cette réduction drastique de la consommation de ressources : le bilan carbone(2) chute radicalement sans le moindre effort !
L’option de la baisse systématique des coûts, rejetant l’innovation aux calendes grecques, a atteint sa limite, notamment en accroissant la pollution mondiale par un surcroît de transport et en favorisant la production dans des zones où la protection de l’environnement n’est pas la priorité. La page se tourne : il faut prendre la vague. Pays d’inventions scientifiques et techniques, la France néglige, selon l’OCDE, l’innovation, surtout organisationnelle. L’économie de fonctionnalité, pour laquelle divers exemples existent déjà, avec un concept aujourd’hui maîtrisé, est le tremplin d’un retour à la pointe de l’économie.
Ainsi, la France entrera de plain-pied dans le développement durable en ayant réconcilié réussite économique et responsabilité écologique.

Notes :
1. Aujourd’hui clairement « émergés » en termes de consommation des ressources de la planète.
2. Bilan Carbone est une marque déposée de l’Ademe.

Nous allons apprendre à dire non et à instaurer un autre mode de développement qui combine l'économie symbiotique, l'économie de fonctionnalité et l'économie de service. ("Vivre autrement, p. 35).

Qui osera après ça prétendre que Corinne Lepage défend la décroissance ?

ça correspond à l'explication donnée ci-dessus... qui me convient très bien.

Moi aussi.

Au sujet de l'économie de fonctionnalité, reprenons les exemples d'Eric Fromant : C’est Michelin qui facture les kilomètres parcourus par les camions équipés de ses pneus au lieu de les vendre, c’est Xerox qui facture les photocopies à l’unité, au lieu de vendre ou de louer les machines, c’est JC Decaux qui loue des Vélib’ au lieu de vendre des vélos.

Si le consommateur de pneus Michelin fait son calcul et s'aperçoit qu'il ferait mieux d'acheter ses propres pneus, il achètera d'autres pneus que Michelin. Et dans un cas comme dans l'autre, quand le pneu est usé il faut le remplacer. Pour que la sur-valorisation des pneus fonctionne, il faudrait que tous les producteurs de pneus sans exception adoptent la location au km et dans une économie libérale, il y en aura toujours un pour conseiller aux clients d'acheter les pneus plutôt que de les louer. Il n'y donc là rien aucune alternative à l'épuisement des ressources naturelles et à la décroissance puisqu'à mesure que la matière du pneu devidendra rare, elle deviendra chère et du coup incitera les consommateurs à s'en passer (décroissance ciblée) ou bien à réduire d'autres consommations (décroissance éparse). Et dès lors que toutes les matières deviendront trop rares et donc trop chères, la décroissance sera globalisée.

Le principe est le même pour les deux autres exemples cités.

L'exemple des pneus est en effet très mauvais. D'autant que, progrès aidant, un pneu actuel passe facilement les 100 000 km et que les fabricants connaissent déjà les recettes pour des pneus quasiment increvables et durant aussi longtemps que la voiture qui roule dessus.

C'est même une forme de "décroissance" déjà en cours, puisqu'on utilise de moins en moins de pneus dans la vie d'une voiture.

yann 35 a écrit:

Au sujet de l'économie de fonctionnalité, reprenons les exemples d'Eric Fromant : C’est Michelin qui facture les kilomètres parcourus par les camions équipés de ses pneus au lieu de les vendre, c’est Xerox qui facture les photocopies à l’unité, au lieu de vendre ou de louer les machines, c’est JC Decaux qui loue des Vélib’ au lieu de vendre des vélos.

Si le consommateur de pneus Michelin fait son calcul et s'aperçoit qu'il ferait mieux d'acheter ses propres pneus, il achètera d'autres pneus que Michelin. Et dans un cas comme dans l'autre, quand le pneu est usé il faut le remplacer. Pour que la sur-valorisation des pneus fonctionne, il faudrait que tous les producteurs de pneus sans exception adoptent la location au km et dans une économie libérale, il y en aura toujours un pour conseiller aux clients d'acheter les pneus plutôt que de les louer. Il n'y donc là rien aucune alternative à l'épuisement des ressources naturelles et à la décroissance puisqu'à mesure que la matière du pneu devidendra rare, elle deviendra chère et du coup incitera les consommateurs à s'en passer (décroissance ciblée) ou bien à réduire d'autres consommations (décroissance éparse). Et dès lors que toutes les matières deviendront trop rares et donc trop chères, la décroissance sera globalisée.

Le principe est le même pour les deux autres exemples cités.

Je ne vois pas ce que cela à avoir avec la décroissance telle qu'elle
est en voque! Il s'agit peut être d'une décroissance de la
consommation de matiere première mais absolument rien à voir avec la
décroissance de l'economie. L'idée étant tout simplement de tranaformer du commerce de produit en commerce de service.

Participez au travail des commissions de Terre Démocrate

Euh, là c'est pour faire directement concurrence aux commissions démocrates !

ben, je ne sais pas.; d'un autre côté ça permet une ouverture vers d'autres personnes que des adhérents Modem.. le tout est de savoir si le résultat de ces commissions plus ouvertes seront ensuite intégrées dans un éventuel programme de Bayrou en 2012...sinon, je ne vois pas trop à quoi ça pourrait servir!

juju41 a écrit:

ben, je ne sais pas.; d'un autre côté ça permet une ouverture vers d'autres personnes que des adhérents Modem..

C'est pas faux. Mais je doute que beaucoup des participants Modem travaillent des deux côtés.

juju41 a écrit:

le tout est de savoir si le résultat de ces commissions plus ouvertes seront ensuite intégrées dans un éventuel programme de Bayrou en 2012...sinon, je ne vois pas trop à quoi ça pourrait servir!

Oué...

Citation :

Chaque commission devra produire des propositions d'actions concrètes et aller au-delà d'un simple travail de synthèse

Je comprend que ce sont des commissions qui doivent proposer des actions concrètes transpartisanes et par seulement pour écrire un programme.

Les actions que je vois seraient :
- manifestations
- Colloques
- Lobbying auprès des parlementaires pour des propositions de lois.
- Propositions d'idées auprès des partis pour intégration dans leurs programmes.
etc...