Mariage pour tous.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/04/23/01016-20150423ARTFIG00107-mariage-pour-tous-deux-ans-apres-les-associations-lgbt-grognent-la-manif-pour-tous-persevere.php

Citation :

Depuis, selon l'Insee, ce sont 17.500 mariages entre personnes de même sexe qui ont été prononcés soit 4% du total des mariages civils. Parmi ces mariages homosexuels, 59% des couples étaient masculins. Une majorité qui s'expliquerait par le fait qu'il y a plus de couples gays que lesbiens en France. La moyenne d'âge des mariés est de 46 ans pour les hommes et de 41 ans pour les femmes, en 2014. Soit bien plus que les couples hétérosexuels (32,3 ans pour les hommes, 30,5 ans pour les femmes). Près de 6000 communes ont célébré au moins un mariage homosexuel. Plus étonnant: deux ans après la «réforme de civilisation» promise par Christiane Taubira, sont apparus les premiers «divorces pour tous». Certains cabinets «gay-friendly» se sont même spécialisés dans la question, comme le site «divorce-gay.fr».

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/12/04/un-debat-sur-la-gpa-tourne-court-a-l-assemblee_4534731_3224.html#Qmpz0VPLcAwmdLKp.99

Citation :

Circulez, il n’y a rien à voir – ni à dire d’ailleurs. Le groupe socialiste de l’Assemblée nationale a écarté, jeudi 4 décembre, par une motion de rejet préalable adoptée par 22 voix contre 16, la proposition de loi déposée sur la gestation pour autrui (GPA) par le député Union pour un mouvement populaire (UMP) Jean Leonetti, soutenu par son groupe et l’Union de sdémocrates et indépendants (UDI).
La discussion sur le fond du texte, qui visait à renforcer les sanctions contre les couples ayant recours à la gestation pour autrui à l’étranger pour avoir des enfants, n’a donc pas pu avoir lieu. La proposition de loi prévoyait une peine d’un an de prison et 15 000 euros d’amende pour « provocation à abandonner un enfant » et de deux ans et 30 000 euros pour d’éventuels intermédiaires. Elle entendait également punir ces actes commis par des Français à l’étranger, ce qui est aujourd’hui exceptionnel (c’est le cas par exemple pour le tourisme sexuel et les actes pédophiles).

Ceux qui l'ont nié sont des fourbes, ceux qui ne l'on pas cru sont en dessous de tout.

Je le pensais, je le pense, et je le penserai: l'Homme réalisera tous ses fantasmes. Y compris le clonage. Tant que nous vivrons cette ère de facilité, d'opulence et d'abondance, cousue de technologie croissante, nous essaierons tout. Je le pense sérieusement, la prochaine étape est zoophile, car d'une part l'Homme entre en détestation de lui même, et d'autre part la place des animaux devient de plus en plus égalitaire à l'Homme, et envahit son affect. Les chiens les chats les hamsters, deviendront tôt ou tard, concubins, légataires universel. Les animaux auront une sécurité sociale, des tribunaux.

Les frontières de la perversité recule, parce qu'il devient "humain" de mettre en oeuvre ce que l'Homme a jusqu'à maintenant refoulé de lui même, au nom d'une norme sociale convenue, en accord avec les possibilités de son temps.

Or l'impossible recule. Je pense même que le regard que l'on porte sur la pédophilie actuellement évoluera. Il n'est pas impossible que l'on reconnaisse un jour ce type de sexualité, parce que la grande majorité des pédophiles ne sont pas des gens qui souhaitent nuire, mais seulement vivre leur désir.

J'exagère?...   Jules Verne fut également qualifié ainsi, mais il fut dépassé.

La preuve de la non existence de Dieu (sous la forme biblique) fait son chemin. L'Homme n'a plus peur de l'enfer, du purgatoire, de la vie après la mort. Rien ne le retient désormais, sauf sa conscience propre, dont la qualité est absolument dépendante du milieu culturel dans lequel il s'éduque. Milieu dans lequel on ne cesse de moduler l'interdit, de le transgresser, de le normaliser, puis finalement en établir un droit affublé du mot magique: "égalitaire". La définition de l'humanisme n'est pas figée, certes pas, elle dégouline. Egalitaire, Humaniste, ça sonne comme un label Bio ou une AOP. Dialectique de marketing, pour vendre un droit à l'interdit.

Je pense que l'on ira très loin. C'est d'ailleurs ce qui suscite une radicalisation religieuse ci et là, tant cette évolution du monde occidental est insupportable pour d'autres lieux de la planète. C'est ce qui nous vaut d'être qualifiés de "satans". Tout cela est très logique et absolument correspondant. La seule chose qui puisse arrêter ce délire, cette "dépénalisation progressive de la perversité", c'est une rupture énergétique, un retour de la difficulté à vivre, un retour à des occupations plus substantielles.

Alors vivrai je un jour, ou mon chien partagera l'héritage avec mes filles, ou il aura le droit de les mordre parce que c'est conforme à sa nature de chien?
Alors vivrai je le jour, ou la victime sera le pédophile, cette personne en grande souffrance de ne pouvoir vivre "sa" sexualité librement, et ou l'enfant vivra l'instant en toute normalité par assistance thérapeutique.

...

J'y vais fort, certes. Mais que l'on réfléchisse bien! Et que l'on s'instruise bien sur ce que certaines civilisations passées ont déjà commise. L'histoire de l'Homme n'est qu'une perpétuelle répétition, le 10ème arrière arrière petit fils trébuchera sur le même cailloux que nous, parce qu'au fil des générations, on a fini par trouver chiant et ringard de le baliser. L'usure... la lassitude du temps qui passe...

C'est ainsi. Mais je n'ai pas peur, mourir d’Alzheimer ou de chagrin, il faudra bien mourir, la peur n'aide à rien.

Je pense parfois que le nazisme vient de trouver son antipode, et que 2 pensées radicalement opposées peuvent aboutir aux mêmes désastres, en tout cas de même ampleur. L'ordre suprême et le suprême désordre: le point commun est la suprématie. Quelle différence entre une dictature et un peuple "addicte"? Aucune évidemment. S'il faut choisir, je ne choisi rien. Ou Bayrou!

En attendant, à vos ventres Mesdames. Curieux destin d'un genre féminin qui combat tantôt pour devenir autre chose qu'un ventre... c'est ce qui s’appelle "être dépassé par son succès". Au moment même ou on lapide les prostituées, ainsi que leur clients pour la plus part en souffrance de quelque chose. Quelque chose comme ne pas savoir trouver l'affection par des chemins ordinaires.

Que l'on m'explique la logique de tout cela. La logique est peut être déjà un délit, une fourbe assimilation à la pensée unique (?). Pas encore dans les textes, mais déjà dans les esprits...

Je n'aime pas non plus ce que nous devenons. Mais je ne m’appelle pas "nous", depuis déjà longtemps. Donc je ne deviens pas, je surviens.

Tu as bien raison de garder le "je" ; c'est peut être ce qui sauvera les derniers rares dinosaures que je + je sommes ... pas facile à éviter ce nous ! J'espère que nous sommes assez de je pour former un nous  

Les fous de l'autres bout du monde qui malheureusement essaiment parmi nous on des méthodes bien radicales ... j'aimerais voir naître un groupe de doux illuminés.

Tu parles de Bayrou ? c'est sur que s'il est là je voterai et ferai campagne pour lui.
Mais un autre homme a une voix qui s'élève (plus universelle) et que je trouve bien porteuse d'espoir c'est celle du Pape ... il nous reste l'espérance !

Une folie des hommes que tu ne cites pas dans ton post : les femmes de 60 ans passés, pour certaines, qui a l'age d'être grand mère, se découvrent un besoin de maternité. Et, en face, cela rejoint ton analyse il se trouve des scientifiques assez fous pour leur faire ce cadeau ...  
Alors, qu'elles devraient être  dirigées vers un bon psychiatre ...

signora a écrit:

Tu as bien raison de garder le "je" ; c'est peut être ce qui sauvera les derniers rares dinosaures que je + je sommes ... pas facile à éviter ce nous ! J'espère que nous sommes assez de je pour former un nous  

Je sais bien qu'il y a encore un petit "nous", c'est ce qui me fait garder le cap, et je te remercie toi et d'autres, d'en être. C'est extrêmement réconfortant.

D'ailleurs tu penses bien, ai-je besoin de le préciser, que "Astérix" est mon pseudo relativement au village gaulois qui résiste encore et encore à la dérive urbaniste romaine, gardant ses valeurs de bon sens avec la nature, sans hostilité au progrès, mais allergique aux évolutions sociétales intempestives et hystériques. Ah ce cher Goscinny, ce brave Uderzo...  mes pères spirituels de ma plus tendre enfance.

Je me suis souvent dit que s'il ne devait exister qu'un écrit, autant que ça soit la collection d'Astérix. Tout y est, pour tous les ages, de manière intemporelle.

Si, j'ai bien pensé à cette Allemande de + de 60 ans, même si je ne l'ai pas écrit. Il y a la dérive d'une femme que tu dénonces en tant que femme, avec mon soutient, mais aussi un autre aspect: l'enfant n'est pas un droit.

Le droit à l'enfant n'existe pas, et ne doit pas exister. Avoir un enfant n'est pas un caprice d'ado attardé. Un enfant, c'est d'abord le désir de l'autre, sans même l'idée de l'enfant. C'est aussi le hasard des choses. C'est ensuite une responsabilité et un devoir à assumer. Accessoirement, mais seulement accessoirement, c'est une des multiples manières des adultes de se réaliser, mais il y en a d'autres. Si ne pas avoir d'enfant est une souffrance, il y a des soins adaptés. Ils y a des soins adaptés pour tout. Etre adulte, c'est savoir gérer sa personne, coûte que coûte, avec ce qu'elle est, avec ce qu'elle contient. Sinon il y a le suicide. Après ça ne fait plus mal, et ça fout la paix au autres. Je ne peux pas être...    plus clair.

Les enfants, lorsqu'on en a, il faut remercier l'univers (ou Dieu) de l'avoir permis. Lorsqu'on en a pas, il faut remercier l'univers d'avoir donné le reste. Dans la vie, il faut toujours être dans le remerciement de ce que l'on a, dans la conscience que l'on pourrait avoir moins. Cela s'appelle l'humilité, c'est une vertu, vertu utile au vivre ensemble, à la république. Les religions n'ont pas le monopole des vertus, la république doit revendiquer sa part et l'affirmer, sinon les religions reviendront gouverner, par le dogme ancestral.

Nous avions une république morale. Nous allons vers la république légale. Ce n'est pas mon choix. Ce n'est pas "notre" choix. La multiplication des lois est une défaite de la démocratie, un virus implanté, tel une tuberculose ou un sida, que seuls attrapent ceux qui se trouvent au mauvais endroit, parce qu'ils estiment être un droit, d'être au mauvais endroit. Droit droit droit. (Droit de gauche, ou l'apologie de la faiblesse, l'industrialisation de la pommade à bobo). La loi, comme la maladie, se développe dans la masse. Dans la densité modérée, elle a peu de prise, peu de raison d'exister.

Somme toute, la frénésie du droit est liberticide. Alors je (puis je dire nous?) les "emmerdons", ce qui n'est pas une insulte, puisqu'ils s'y trouvent bien.

Chez moi, on a toujours parlé de devoir. Parce qu'alors le droit va de soi. Mais pas au delà.

""Somme toute, la frénésie du droit est liberticide. Alors je (puis je dire nous?) les "emmerdons", ce qui n'est pas une insulte, puisqu'ils s'y trouvent bien.""


Tu peux !


J'aime bien l'idée du village de résistant on est pas nombreux mais teigneux et on a la foi (si ce n'est en Dieu en tout cas en la vie) et l'espérance !


Dans mes BD j'ai bien sur la collection astérix (pas en très bon état ..) mais aussi Gaston pour qui j'ai une tendresse très particulière ...


     regarde comme ils sont heureux nos gaffeurs ...

trop chou

Dieu est un vieil ami intime. J'ai un peu la position de Jean d'Ormesson: j'ai mon indépendance, ma représentation des choses, mais je sens sa présence inspiratrice.