[mesure Sarko] la fonction publique

juju41 a écrit:

non, parce d'après ce que j'ai compris , les élus départementaux existeraient toujours mais dans le cadre global de la région , avec des compétences et des moyens définis, ce qui en soi n'est pas plus mal, parce qu'on peut aussi rationnaliser les moyens( par exemple, transférer l'entretien des routes départementales aux régions, c'est aussi bien), à condition que la mise en place soit correctement étudiée, et c'est ça qui fait peur avec la Bande à sarko , car avec eux, c'est toujours baclé, et on risque de se retrouver avec des compétences non reconduites, et donc des pertes de moyens pour les départements..

Vous croyez sincèrement que la petite route départementale sur laquelle circulent dix personnes par jour sera correctement entretenue par les régions? Ils ont déjà du mal à s'occuper des trains express régionaux...

de toutes façons, la petite route départementale n'est pas entretenue par la plupart des Conseils généraux, il n'y a qu'à voir l'état des routes !! on peut espérer que dans un système plus recentré, la part échue à l'entretien des routes serait mieux répartie, mais bon, de toutes façons, c'est juste un espoir... pas une conviction!

Petite question simple relative à l'entretien de ce service public pléthorique et princier : OU trouve-t-on l'argent nécessaire ???

Les budgets des différentes collectivités sont toujours employés jusqu'à la derniére goutte et le taux d'imposition est record ...

lespagnol a écrit:

OU trouve-t-on l'argent nécessaire ???

demande une fois Sarko où il l'a trouvé pour s'augmenter de 140 % (c'est ça non ?) et où il l'a trouvé pur accordé le plafond fiscal ?

bobmo a écrit:

lespagnol a écrit:

OU trouve-t-on l'argent nécessaire ???

demande une fois Sarko où il l'a trouvé pour s'augmenter de 140 % (c'est ça non ?)

Commentaire stupide ....

Son augmentation ne paierai même pas 1 km d'autoroute ....

... mais les crédits pour une bonne vingtaine de foyers RMIstes, oui.

Accessoirement on a bien trouvé les milliars d'euros pour dexia, non? Et on va bien les trouver les milliards si une autre banque flanche...
Par ailleurs, les taux des impôts locaux sont élevés pour financer le service public au niveau local et sont donc indirectement liés aux tarifs appliqués par les entreprises privées réalisant les travaux.

lespagnol a écrit:

Petite question simple relative à l'entretien de ce service public pléthorique et princier : OU trouve-t-on l'argent nécessaire ???

En dégageant des économies sur les services public de centre ville (notamment, en tout cas là où il y en a le moins besoin) ?

Citation :

Accessoirement on a bien trouvé les milliars
d'euros pour dexia, non? Et on va bien les trouver les milliards si une
autre banque flanche...

Sauf que pour Dexia on a puisé dans les réserves, les dernières réserves peut-être même. Donc la situation est plutôt critique

même pas ... des réserves, il n'y en a pas.

On commence à casser les tirelires de nos arrières petits enfants.

De toutes façons, je les connaitraient certainement pas ...

Vous préférez le black out économique complet ???

Moi non.
Mais ce n'est pas la question. L'argent qu'on utilise maintenant, on aurait pu le préparer antérieurement. Exemple : le paquet fiscal. De l'argent plutôt mal dépensé. On aurait pu faire beaucoup de choses avec cet argent. Nicolas Sarkozy a préféré favoriser l'idéologie au pragmatisme, et c'est très grave car cet argent (qui ne fait pas défaut à nos voisins) nous fait défaut.
Cela dit je donne des leçons, mais moi même il y a quelques mois je déclarais qu'il aurait fallu utiliser cet argent pour baisser les charges des TPE/PME, ce qui n'aurait pas aidé Dexia. C'est pour mon mea culpa.

Cependant, je m'interroge. Comment ça se fait que Dexia soit mêlé à tout ça ? J'aimerais connaitre les causes, sur un autre fil évidement.

Pour Dexia, il s'agit d'un prêt, pas d'un don. L'Etat français espére bien être remboursé un jour.

Concernant le financement, on le trouve déjà aujourdhui, puisque les budgets des communes et EPCI se financent par l'impôt et sont équilibrés.
Contrairement à l'Etat qui n'a pas de budget équilibré, et ce depuis 30 ans.
D'ailleurs, dans les collectivités, ont peut faire des économies en supprimant les doublons. A condition, je le répète une derniére fois, de laisser les compétences se transférer sans les changer en permanence.

Quand au p'tite routes avec 10 personnes par jour, elles sont le plus souvent communales ou intercommunales, rarement départementales.

Et d'accord aussi que la DDE et DDAF faisait du trés bon travail d'étude pour pas cher. Enfin presque pas cher, vu que ce que ne payait les communes, c'était l'Etat qui le payait, donc les impôts nationaux. Comme l'Etat n'assume plus cette mission de conseil, ce sont donc les collectivités qui doivent faire appel aux études privées. Conclusion :coût moindre pour l'Etat et coût augmenté pour les collectivités.

Les chiffres ne sont pas bons. Cassons le thermomètre !

Pétition "Sauvons la statistique publique!"

"Sans concertation préalable, la
Présidence de la République et le gouvernement ont décidé au cours de
l’été de créer un « Pôle National de la Statistique Publique » à Metz.
Présenté comme une création et un regroupement, ce projet est en fait
un démantèlement d’activités déjà existantes, qui vise à compenser la
fermeture des casernes de Metz. Nous protestons contre cette décision
précipitée qui menace l’efficacité et la qualité du service statistique
public, indispensable au débat démocratique."

Miaou a écrit:

Les chiffres ne sont pas bons. Cassons le thermomètre !

Pétition "Sauvons la statistique publique!"

"Sans concertation préalable, la
Présidence de la République et le gouvernement ont décidé au cours de
l’été de créer un « Pôle National de la Statistique Publique » à Metz.
Présenté comme une création et un regroupement, ce projet est en fait
un démantèlement d’activités déjà existantes, qui vise à compenser la
fermeture des casernes de Metz. Nous protestons contre cette décision
précipitée qui menace l’efficacité et la qualité du service statistique
public, indispensable au débat démocratique."

si le plan du gouvernement est de diminuer le nombre de "machins" qui tous s'occupent de statistiques, tous redondants, créés au fil de notre histoire pour assouvir tel ou tel lobbie, jeter des chiffres sur un problème ... alors je préfère laisser faire !

liberspirita a écrit:

si le plan du gouvernement est de diminuer le
nombre de "machins" qui tous s'occupent de statistiques, tous
redondants, créés au fil de notre histoire pour assouvir tel ou tel
lobbie, jeter des chiffres sur un problème ... alors je préfère laisser
faire !

L'intérêt de l'INSEE, c'est d'avoir des vrais professionnels, très compétents et indépendants, des lobbys et des pouvoirs. L'information fournie est publique et accessible.

Pas comme certains "cabinets de conseil", qui procurent des informations et chiffres "politiquement correct" pour ceux qui leur ont commandé une étude. L'UMP et Cie y font beaucoup appel.

L'INSEE est par nature une arme "anti-lobby" et, par ses informations, un vecteur de la démocratie.
Par ses chiffres, c'est également un excellent outil de développement économique.
La statistique permet de donner des indicateurs, sans eux, pas de gouvernance possible (c'est comme dans les boîtes, si les indicateurs sont mauvais, on ne voit pas le mur dans lequel on fonce).

Après, c'est le rôle des responsables de définir les informations dont ils ont besoin, afin d'éviter les études inutiles.

Voir aussi: La délocalisation qui inquiète l'Insee, par Claire Guélaud

Mediapart (mp pour article en entier)
L'Elysée veut démembrer et remettre au pas l'Insee
"sous le prétexte d'un projet d'aménagement du territoire, visant à
délocaliser à Metz plusieurs instituts statistiques français, dont
l'Institut national de la statistique et des études économiques
(Insee), la Direction de l'animation et de la recherche des études et
des statistiques (Dares, le services des études liés au ministère du
travail) ou encore la Direction de la recherche, des études, de
l'évaluation et des statistiques (Dress, le service des études lié au
ministère des affaires sociales), et y créer un «Pôle national de la
statistique publique», c'est une véritable remise au pas qui se
prépare, voulue par le chef de l'Etat, inquiétante pour la vie
démocratique du pays. Une remise au pas qui vise donc au premier chef
l'Insee, dont Nicolas Sarkozy n'a jamais goûté l'indépendance.

Pour être l'une des grandes directions du ministère des finances,
l'Insee n'en jouit pas moins en effet d'un statut d'indépendance, qui
est la garantie pour les statisticiens de la fiabilité de leurs
travaux. Ce statut n'est d'ailleurs pas propre à la France: dans la
plupart des grandes démocraties, les experts qui élaborent les
statistiques publiques sont placés dans des statuts qui les protègent
de toute pression, pour que la fiabilité et l'honnêteté de leur travail
ne puissent être contestées.

On comprend que pour de très nombreux indices économiques, qu'il
s'agisse de l'évaluation de la dette ou des déficits publics (décisifs
pour l'appréciation des critères du pacte de stabilité...) ou encore de
l'inflation (dont dépendent de nombreux mécanismes d'indexation, comme
ceux du smic, des retarites et pensions, etc), cette honnêteté de la
statistique publique est décisive pour la vie économique. Sans parler
de la vie démocratique, qui a besoin aussi de chiffres incontestables,
servant de bornes témoins dans le débat public.".../...
"En clair, s'il y a bien une administration française qui est déjà très
décentralisée, quasiment au deux tiers de ses effectifs, au travers de
très nombreuses antennes régionales, c'est celle de la statistique
publique."

Pétition "Sauvons la statistique publique!"

Le sondage sur les fonctionnaires et la réforme de l'Etat



[ 02/12/08 - 06H00 - actualisé à 09:18:00 ]


L'inquiétude. C'est ce qu'inspire aujourd'hui la réforme de l'Etat à 70 % des fonctionnaires, selon un sondage mené par l'Ifop pour Accenture et " Les Echos " auprès de 813 agents. A l'heure où le gouvernement a lancé les grandes manoeuvres de la révision générale des politiques publiques (RGPP), le scepticisme gagne les salariés de la fonction publique d'Etat et territoriale.


Consultez :
La présentation du sondage sur les fonctionnaires et la réforme de l'Etat
Les résultats détaillés du sondage

"Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver "
(attribué à Göring)
La fin de la culture générale aux concours fait des vagues

Ou Madame de Clèves comme symbole de la Résistance ?



La culture, c'est l'âme d'une nation.
C'est ce qui permet l'intégration des "immigrés" à la nation. Les prétextes du gouvernement sont captieux.

Avec Sarko et Cie, c'est d'abord le "ne pensez-plus" (cf C.Lagarde), la mise au pas rêvée des enseignants, intellectuels, chercheurs.
C'est l'enfermement physique (prisons pour mineurs, hôpitaux psychiatriques"de haute sécurité"), médicamenteux ("traitements obligatoires", détection des enfants turbulents) et virtuel (fichiers, video-surveillance, Hadopi), pour les "déviants" (les non-conformes à la norme).
C'est la lobotomisation du peuple, en le coupant de toute référence et capacité de réflexion, d'analyse, de mise en perspective.
C'est les lavages de cerveaux à la TF1-M6, pour les vendre du "cerveau disponible" à la pub Sarko-Cola.
C'est minimiser l'investissement sur l'éducation.

Tout va dans la même sens.

vive Mickey!Ronald McDonald!

Miaou a écrit:

Tout va dans la même sens.

Faire du peuple Français un troupeau de paisibles agneaux que l'on mène à l'abattoir...

Tais-toi et consomme !

Les mougeons , pour rappel , à moitié mouton , à moitié pigeon .

Manifestation contre la baisse des effectifs policiers

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PARIS (Reuters) - Aux cris de "policiers en colère," une centaine de membres des forces de l'ordre ont manifesté lundi à Paris contre l'annonce de la suppression d'au moins 4.800 emplois dans la police française d'ici à 2011. Deux syndicats de police, le SGP-FO et l'Unsa-Police, qui représentent 60% des effectifs, prévoient une "manifestation monstre" à Paris fin février ou début mars pour tenter de faire revenir le gouvernement sur sa décision. Selon eux, les effectifs baisseront en réalité de 10.000 hommes si l'on tient compte des emplois que le gouvernement s'était engagé à créer en 2004 et qui resteront lettre morte. "Il sera difficile d'expliquer aux Français en pleine crise qu'il faut réduire les effectifs de police", déclarent-ils dans un texte remis à l'administration. Pour donner un avant-goût de la mobilisation à venir, une centaine de sympathisants du SGP-FO se sont rendus lundi matin sous les fenêtres d'un bâtiment du ministère de l'Intérieur, dans le XVe arrondissement, où se tenait la réunion entérinant le dispositif contesté. "Les policiers en ont ras la casquette", "enterrement des acquis sociaux", ont scandé les manifestants tenus à distance par un léger cordon policier. Le SGP-FO et l'Unsa-Police reprochent à l'administration d'avoir voulu "passer en force" en faisant entériner le protocole d'accord par le syndicat minoritaire Alliance. Les cris "Vendus!", "Vendus!", ont accompagné l'annonce de la signature du texte par ce dernier et les représentants des officiers et des commissaires de police. Nicolas Comte, secrétaire général du SGP-FO, avait auparavant expliqué à Reuters que la réduction des effectifs allait se traduire pour les fonctionnaires par une réduction des jours de congés et un recul des acquis sociaux. "On ne peut pas produire plus avec moins", expliquent les syndicats, qui dénoncent "la course aux chiffres et au résultat" voulue par le président Nicolas Sarkozy. Pour les mêmes motifs, plus de 7.000 policiers avaient participé à une manifestation régionale le 18 novembre à Lyon. Les syndicats ont depuis organisé un référendum approuvant le principe d'une manifestation rassemblant plusieurs dizaines de milliers de policiers dans quelques semaines dans la capitale si le gouvernement ne fait pas machine arrière. Gérard Bon, édité par Sophie Louet

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/02/01016-20090302ARTFIG00475-les-francais-fiers-de-leurs-fonctionnaires-.php

toutoune a écrit:

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/02/01016-20090302ARTFIG00475-les-francais-fiers-de-leurs-fonctionnaires-.php

Les français sont peut-être fiers de leurs fonctionnaires mais ils aiment bien aussi les candidats à la présidentielle qui leur tape dessus et les font même élire. Et une fois élu, le candidat continue à taper sur les fonctionnaires pour la plus grande d'une partie non négligeable de ces même français.

Faudra qu'on m'explique.

Peut-être que les fonctionnaires qu'on aime, dont par le sondage, sont ceux avec des matraques qui cognent sur les autres mauvais fonctionnaires
Oui je sais, c'est mesquin, faux et gratuit. Cadeau.

Prouesse a écrit:

Peut-être que les fonctionnaires qu'on aime, dont par le sondage, sont ceux avec des matraques qui cognent sur les autres mauvais fonctionnaires
Oui je sais, c'est mesquin, faux et gratuit. Cadeau.

Moi, je dis que c'est excellent.