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| Tout sur la croissance en France | |
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Auteur | Message |
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Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 28 Avr 2008 - 12:02 | |
| Hazebrouck, 23 000 hab. 3 hypermarchés : Carrefour, Leclerc, Intermarché + Lidl, Aldi...
Habitant à 7km de là, j'ai aussi, dans un rayon de 10km : Ed, Champion, un autre Leclerc, deux autres Intermarché, un autre Aldi... Et je suis sûr d'en oublier d'autres.
Et comme tu dis, Juju, c'est pas ça qui fait baisser les prix. | |
| | | d'avalie noire
Nombre de messages : 2414 Age : 57 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 28 Avr 2008 - 22:30 | |
| Pour rajouter au pessimisme ambiant sur les effet bénéfiques de la libre concurrence sur les prix, je rappelle juste que Monsieur Peyrlevade expliquait bien il y a quelques mois que le probléme ne se situait pas au niveau de la consommation, mais de la production. Relancer la consommation par une baisse des prix, c'est mécaniquement augmenter notre déficit commercial vis à vis de la Chine en particulier. En Europe et en France, les entreprises n'arrivent pas à fournir la demande. Conclusion, on importe de plus en plus. Là où il faudrait investir sur l'appareil productif, on préfére essayer de faire baisser les prix pour que les pauvres, au lieu d'être mieux payer dans leurs entreprises, puissent s'acheter des produits importés à bas prix. C'est une vue à trés court terme qui conduit droit dans le mur. Quand nous seront tous Rmistes, ça nous fera une belle jambe d'acheter de la m...de pas chére aux Chinois (qui à côté de ça, son un trés grand peuple et avec une culture extraordinaire). La seule chose qui sauve le gouvernement, c'est que le nombre de départ à la retraite devient supérieur aux emplois perdus, ce qui entraine une baisse du chômage. Mais ce n'est pas parce qu'il y a création d'emploi... | |
| | | d'avalie noire
Nombre de messages : 2414 Age : 57 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 28 Avr 2008 - 22:35 | |
| Tiens, juste pour compléter ce que je dis : je cherche, depuis 1 mois, à acheter 15 000 sacs, style sac réutilisable pour faire ses courses. J'ai cherché auprés de tout mes contacts professionels, je suis même prêt à les payer le double, rien n'y fait : tous ces sacs viennent de Chine. Aucun n'est produit en France, sauf, si vous en commandez plus de 150 000, et à un prix 2.5 fois celui de la Chine. Conclusion, je vais bien être obligé de faire comme tout le monde. Et ça me fait mal au coeur. Je vais peut-être même renoncer à l'opération, on verra. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 14 Mai 2008 - 19:54 | |
| Les économistes redoutent une croissance encore plus faible en 2009 qu'en 2008 LE MONDE | 14.05.08 | 16h55 •
Dans la foulée d'une année 2007 plutôt bonne, l'économie française semble avoir bien résisté au premier trimestre, mais elle devrait subir de plein fouet, au second semestre, les effets du ralentissement aux Etats-Unis et dans la zone euro. Forts de cette conviction, étayée par les enquêtes de l'Insee ou des banques, les conjoncturistes s'attendent à une croissance moins élevée en 2009 qu'en 2008. Et n'excluent pas que ce ralentissement puisse être alimenté par l'inflation, si cette dernière devait rester à son niveau du mois d'avril (3 %) jusqu'à l'automne, une hypothèse tenue pour crédible.
Après leur augmentation record en mars, les prix à la consommation ont progressé de 0,3 % en avril, a annoncé l'Insee mercredi 14 mai. Le glissement annuel de l'indice est ramené à 3 %, contre 3,1 % en mars (ce dernier chiffre a été revu à la baisse de 0,1 point par l'Insee). La hausse des prix de détail en avril "résulte de nombreuses augmentations", analyse l'Insee qui mentionne, "la poursuite du renchérissement des prix de l'énergie et des produits alimentaires hors produits frais".
Dans la grande distribution, les prix de grande consommation ont augmenté de 5,3 % sur un an. En avril, la hausse s'est accélérée à 0,3 %, contre 0,2 % le mois précédent.
En déplacement mardi 13 mai à Vienne (Isère), où il a visité une usine de yaourts Yoplait, le président de la République a réitéré sa volonté de "rendre du pouvoir d'achat aux Français", grâce au projet de loi de modernisation de l'économie (LME), qui sera examiné le 27 mai à l'Assemblée et qui doit faire jouer davantage la concurrence dans le secteur du commerce. Il entend aussi aller chercher un point de croissance supplémentaire.
Malgré ce volontarisme politique, les prix et le pouvoir d'achat promettent d'occuper, pendant de longs mois, le devant de la scène politique et sociale. Semaine après semaine, les prix du pétrole établissent des records historiques, tirant vers le haut l'ensemble des matières premières énergétiques. Les économistes, qui avaient anticipé en début d'année une détente dès le deuxième trimestre, la renvoient désormais à la fin de l'été. Ils tablent sur une inflation supérieure à la prévision, révisée à la hausse, du gouvernement (+ 2,2 %). Si Coe-Rexecode prévoit 2,3 %, Natixis et HSBC France attendent à + 2,6 % ou + 2,7 %, tandis que BNP Paribas retient une moyenne d'inflation à 2,8 % en 2008 contre 1,5 % en 2007.
Nombre d'économistes pensent que la persistance d'une inflation élevée pendant les trois quarts de l'année 2008 ne manquera pas d'avoir des effets négatifs sur 2009. "Une hausse durable de 30 % du baril de brent en euros accroîtrait l'inflation d'un demi-point et entamerait la croissance de presque 0,2 point en 2009", a calculé la directrice des études économiques d'HSBC France, Mathilde Lemoine.
Sur le front de la croissance, les prévisions pour 2009 sont des plus moroses : inférieures à celles de 2008, elles sont en général comprises entre + 1,3 % et + 1,5 %. De l'avis général, le premier trimestre 2008 a probablement été bon, autour de 0,5 % - l'Insee rend son verdict jeudi 15 mai -, car comme le fait remarquer Jean-Christophe Caffet (Natixis), la consommation s'est "bien tenue" et la contribution du commerce extérieur devrait être "positive". Mais les nuages vont s'amonceler dès le deuxième trimestre. "Le crédit se resserre. Les industriels vont avoir des difficultés à exporter, d'autant que parmi nos six premiers partenaires commerciaux, on compte les Etats-Unis, l'Espagne et le Royaume-Uni", fait valoir l'économiste.
"Les enquêtes de conjoncture ont commencé à s'inverser. Le point bas de la croissance devrait être atteint début 2009. L'investissement des entreprises va freiner. Le resserrement du crédit est très net et la baisse de la demande sensible", analyse Michel Didier (Coe-Rexecode). Son homologue de BNP Paribas, Eric Vergnaud, craint que le moral des ménages plonge davantage. "Cela pourrait donner de mauvaises idées aux chefs d'entreprises en matière d'investissement, même si leurs prévisions restent aujourd'hui bien orientées. Ce serait un risque de plus pour la croissance", dit-il.
Claire Guélaud
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/05/14/les-economistes-redoutent-une-croissance-encore-plus-faible-en-2009-qu-en-2008_1044774_3234.html?xtor=RSS-3234 | |
| | | yann 35
Nombre de messages : 8789 Age : 47 Localisation : France Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 14 Mai 2008 - 23:08 | |
| Je poste ma citation du jour ici vu que c'est d'actualité : "Le communiste cherche un point d'audience, Le capitaliste un point de croissance Et l'humaniste, un point de bonheur..." + 200% de bonheur en France en 2009, voilà l'objectif ! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Jeu 15 Mai 2008 - 12:00 | |
| les echos Croissance française : Les réactions des économistes [ 15/05/08 - 10H41 - actualisé à 10:50:00 ]
Nicolas Bouzou, Asterès "La croissance du PIB a atteint 0,6% au 1er trimestre 2008 (soit 2,4% en rythme annualisé, 2,2% sur 1 an). C'est clairement un bon chiffre. Ce chiffre constitue également un signal encourageant de par sa composition. Déjà, la contribution des stocks est nulle. La croissance
n'a donc pas été tirée par un effet technique et temporaire de restockage. Mais le phénomène le plus notable tient au changement de moteur de l'activité. En effet, ces dernières années, l'économie française s'était reposée sur le couple consommation / investissement logement,
alors que la contribution des entreprises (investissement / exportations) avait eu tendance à tirer la croissance vers le bas. La configuration est désormais inverse. La consommation des ménages est à l'arrêt (+0,1%) en raison de la montée de l'inflation qui a amené les Français à restreindre leurs dépenses sur certains postes (en particulier l'habillement). L'investissement logement est stable, en raison du retournement cyclique du marché du logement et du resserrement des conditions financières.
En revanche, l'investissement des entreprises non financières a progressé de 1,8% au T1 2008. Il s'agit du 5ème trimestre consécutif de forte hausse. Ce phénomène s'explique de deux façons. D'une part, le taux de dépréciation du capital est aujourd'hui beaucoup plus rapide
qu'il y a 10 ans. Le matériel perd plus vite sa valeur en raison d'un flux d'innovation plus rapide. Conséquence : le renouvellement du stock de capital se fait de plus en plus souvent (dit plus trivialement : on ne change plus les ordinateurs tous les 10 ans mais tous les 2 ans). D'autre
part, l'intensité de la compétition internationale oblige les entreprises à gagner en productivité, et donc à investir.
Les exportations ont progressé de 3,1% au T1, un chiffre là encore élevé, surtout dans un contexte marqué par le niveau record de l'euro / dollar. Il faut y essentiellement y voir la très bonne tenue de l'activité chez nos principaux partenaires commerciaux, Allemagne en tête (+1,5% au T1). Autre facteur de soutien : la demande en provenance des pays émergents reste très forte, ce qui profite aux exportations de certains biens de consommation et d'équipement.
Autre bonne nouvelle : la révision à la hausse de la croissance en 2007, laquelle a finalement atteint 2,1% (chiffre corrigé des jours ouvrables). Le mystère des 320 000 créations d'emplois enregistrées l'année dernière s'éclaircit donc un peu.
Deux commentaires pour nuancer toutefois. Le premier est lié aux effets de la politique économique menée depuis mai dernier. Disons le clairement : ils sont difficilement visibles. La défiscalisation des heures supplémentaires n'a pas empêché la consommation des ménages de
freiner fortement. Même chose pour la trentaine de mesures prises en faveur du pouvoir d'achat mises régulièrement en avant pour le gouvernement. La seule chose véritablement visible, c'est le creusement du déficit public, à 2,7% du PIB en 2007 contre 2,4% l'année
précédente. Autrement dit, le gouvernement se réjouit de bons chiffres dont pas grand-chose de tangible ne montre qu'ils puissent être mis à son crédit.
Deuxième commentaire : il est clair que les données mensuelles dont nous disposons sur l'industrie, le commerce extérieur et les achats des ménages suggèrent que la croissance du PIB sera faible au T2, de l'ordre de 0,3%. Dans ces conditions, la croissance du PIB atteindrait
1,8% sur l'ensemble de l'année 2008. Ce qui n'est pas catastrophique, mais pas satisfaisant non plus."
Mathieu KAISER, BNP Paribas "Le PIB a progressé de 0,6% au premier trimestre, une bonne surprise dans le contexte actuel de haute incertitude et de difficultés multiples pour l'économie mondiale. La croissance du quatrième trimestre 2007 a cependant été revue légèrement en baisse, à 0,3% contre 0,4% publié précédemment. Au total, l'acquis de croissance ressort à 1,4% à la fin du premier trimestre, ce qui rend très probable une croissance annuelle supérieure à 1,5% en 2008.
Au premier trimestre, la composition du PIB a cependant fait apparaître un certain déséquilibre entre ménages et entreprises. Les dépenses des ménages ont été durement affectées par l'accélération de l'inflation et la stabilité (au mieux) de leur pouvoir d'achat. Consommation et investissement des ménages ont nettement ralenti, affichant une stagnation (0,1% t/t) après un dernier trimestre 2007 dynamique (0,6% et 0,8% t/t respectivement). Les mesures gouvernementales en faveur de la demande des ménages (paquet fiscal, déblocage de la participation) ont apparemment eu un effet plus que limité début 2008.
En revanche, les entreprises ont contribué fortement à la croissance au premier trimestre. Leurs exportations ont bondi à 3,1% (après -0,2% au quatrième trimestre). On pouvait s'y attendre au vu des chiffres du commerce extérieur en valeur, même si l'ampleur du rebond était difficile à anticiper. Leur investissement a suivi en accélérant à 1,8% t/t après 1,2% au quatrième trimestre. Au vu de la confiance et des investissements des entreprises rapportés par les dernières enquêtes de l'Insee, au vu surtout d'un environnement particulièrement peu porteur depuis l'été dernier (ralentissement américain, freinage de la consommation, resserrement des conditions de financement), cette accélération étonne.
Cela dit, le retournement des données économiques concernant directement les entreprises (climat des affaires, production, exportations) ne date concrètement que de mars. La majeure partie du premier trimestre se serait donc plutôt mieux passée que prévu, mais le ralentissement se ferait sentir à partir du deuxième trimestre, voire du deuxième semestre si les mesures en faveur des ménages finissent par avoir un effet positif.
En tout état de cause, le maintien de l'inflation autour de 3% pendant la majeure partie de l'année conservera les finances et les dépenses des ménages sous pression. Plus généralement, tous les indicateurs avancés suggèrent que le freinage sera inévitable dans le courant de l'année, ce qui paraît logique étant donné les tensions multiples présentes dans l'environnement économique: modération de l'activité aux Etats-Unis, flambée des matières premières, euro élevé, difficultés du secteur financier européen, resserrement des conditions de crédit.
A noter, la croissance 2007 a été revue en hausse, de 1,9% à 2,1% (en données désaisonnalisées et corrigées des jours ouvrés). Cela a impliqué une révision à la baisse du ratio de dette publique, à 63,9% (contre 64,2% annoncés initialement), mais n'a pas modifié le ratio de déficit public (2,7%).
Bien que les prévisions de croissance actuelles du gouvernement pour 2008 soient réalistes (1,7%), leur réalisation marquerait un ralentissement qui se traduirait par une dérive du déficit vers les 3% du PIB. Les révisions d'aujourd'hui n'empêcheront donc pas la Commission européenne d'adresser à la France une "recommandation politique" dans les semaines qui viennent, afin de prévenir le franchissement de ce seuil."
Alexander Law, Xerfi "Voilà un chiffre bien flatteur pour l'économie française. La croissance économique est ressortie à 0,6% au premier trimestre, ce qui correspond à un glissement annuel de 2,2%. Le tout avec une contribution nulle des stocks. Mieux encore, en rythme annualisé, la hausse du PIB ressort à 2,6%, loin, très loin devant le 0,6% enregistré aux Etats-Unis ou le 1,2% espagnol. De plus, la croissance 2007 a été revue à la hausse à 2,1% (le chiffre grimpe même de 0,1 point si l'on fait abstraction de la correction des jours ouvrables). Il n'en faudrait pas plus pour en conclure que l'économie de la France est sacrément résistante et immunisée contre la crise.
Hélas, loin de nous rassurer complètement, les comptes du premier trimestre servent plutôt de miroir déformant de la réalité économique française : Premier constat. Les ménages, qui sont pourtant traditionnellement le moteur le plus robuste de notre croissance sont en train de lâcher prise. La dégradation à la vitesse grand V de leur moral, le moindre recours au crédit à la consommation, le pic d'inflation, la perte de vitesse du marché du travail: tous les éléments sont réunis pour freiner la consommation cette année. D'ailleurs, les dépenses des ménages n'ont progressé que de 0,1% en T1, soit la plus faible hausse depuis T2 2006. Par ailleurs, l'investissement logement a stagné en ce début d'année: on n'a pas fait pire depuis le troisième trimestre de 2001. Cette donnée prouve au passage que le marché immobilier est bel et bien en train de se retourner. Et une fois que le mouvement est en marche, il est bien difficile de l'arrêter.
Deuxième constat : le commerce extérieur apporte une contribution positive à hauteur de 0,3 point à la hausse du PIB. Dans un contexte de ralentissement de la conjoncture internationale et de vigueur étouffante de l'euro, cela paraît particulièrement méritoire. Cela étant, les données du mois de mars ont fait état d'un déficit commercial record de l'économie française, avec une chute vertigineuse des ventes vers l'étranger. Il faut donc s'attendre à un résultat bien moins bon au deuxième trimestre. Et même si le commerce extérieur venait à contribuer de nouveau positivement à la croissance, cela s'expliquerait essentiellement par l'atonie de la consommation qui modère la demande pour les biens importés.
Il faut toutefois saluer la bonne tenue de l'investissement des entreprises. Dans un contexte d'incertitudes conjoncturelles et de crise financière, la hausse de 1,8% des dépenses d'équipement apparaît très substantielle. Cela dit, il faut également y voir la volonté des chefs d'entreprise de réaliser des gains de productivité afin de rationaliser leur processus de production, sur fond d'intensification des pressions concurrentielles.
L'économie française s'en est donc bien sortie du premier trimestre. Cependant, nous sommes désormais rentrés dans une zone de forte turbulence et T2 devrait être nettement moins bon. Car les vents contraires qui ont soufflé sur l'Hexagone ne se sont pas dissipés, tant s'en faut. Tant que l'inflation restera à si haut niveau, que l'euro sera si vigoureux et que la crise financière ne sera pas réglée, aucun économiste, ni aucun gouvernement ne pourra crier victoire."
Marc Touati, Global Equities "L'embellie du premier trimestre ne va pas durer. Même si la première estimation de la croissance du premier trimestre est supérieure aux attentes (avec +0.6 % après +0.3 % au quatrième trimestre 2007), la tendance au ralentissement de la croissance française n'est pas remise en cause. Ainsi, après avoir péniblement atteint les 1,9 % en 2007, la croissance hexagonale se dirige doucement mais sûrement vers la barre des 1,5 % qu'elle devrait d'ailleurs rapidement enfoncer. Après avoir atteint 2,4 % au troisième trimestre 2007, puis 2,2 % au quatrième, le glissement annuel du PIB se stabilise à ce rythme de 2.2 % et devrait ralentir encore dans les trimestres à venir. Compte tenu de sa variation du premier trimestre, le PIB dispose d'un acquis de croissance de 1,36 %.
Et le plus dur reste à venir. En effet, jusqu'à présent, l'économie française a pu bénéficier d'une bonne résistance de l'investissement des entreprises (en hausse de 1.8 % au 1er trimestre après +1.2 % au quatrième trimestre 2007) et de la consommation, qui commence d'ailleurs à s'effriter au 1er trimestre avec une hausse de seulement 0.1 % après +0.6 % au quatrième trimestre 2007. Malgré cela, la contribution de la demande intérieure hors stocks s'est avérée être encore positive, de 0.4 point de pourcentage (après 0.6 au quatrième trimestre 2007), alors que la variation des stocks était nulle (après avoir contribué négativement à hauteur de 0.6 point de pourcentage à la croissance du 4ème trimestre). Le commerce extérieur a encore contribué à hauteur de 0.3 point de pourcentage à la croissance, comme au quatrième trimestre 2007.
Mais des résultats beaucoup moins favorables devraient être enregistrés dans les prochains trimestres. C'est du moins ce qu'indiquent les dernières enquêtes de l'INSEE auprès des ménages, mais aussi des chefs d'entreprise tant dans l'industrie que dans les services.
Dans ce cadre, une croissance de plus en plus proche de zéro devrait être observée au cours des trois derniers trimestres 2008. Cela signifie qu'en dépit d'un premier trimestre correct, la croissance du PIB devrait avoisiner les 1,4 % en moyenne sur l'année 2008.
Cette piètre performance aura trois conséquences majeures. Primo, l'emploi devrait nettement décélérer et le chômage rester sur une tendance légèrement haussière. Secundo, le pouvoir d'achat devrait se dégrader de nouveau. Tertio, le déficit public devrait atteindre sans difficulté les 3 % du PIB dès cette année.
Autant d'évolutions qui pèseront sur le moral des ménages, le climat des affaires dans l'industrie et les services mais aussi sur la crédibilité de la France sur la scène internationale.
Autrement dit, compte tenu de ces résultats bien peu reluisants, la reprise est loin d'être acquise pour 2009. En fait, il nous faudra attendre la baisse du taux refi de la BCE, le repli de l'euro vers des niveaux plus normaux et le reflux des cours du baril pour espérer une reprise qui se produira environ neuf mois après que ces trois évolutions aient eu lieu. Seule lueur d'espoir, ces trois évolutions étant directement liées, elles se réaliseront quasiment en même temps. En conclusion, nous sommes malheureusement contraints de confirmer que la croissance avoisinera les 1,4 % cette année, puis les 1,8 % l'an prochain et retrouvera enfin la barre des 2 % en 2010. Mieux vaut tard que jamais." | |
| | | Elfyn
Nombre de messages : 457 Age : 33 Localisation : Rennes Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 16 Mai 2008 - 22:17 | |
| J'ai quelques questions, peut-être bien naïves, mais je les pose quand même.
Nous apprenons au lycée et même au collège que le PIB est un indicateur économique qui n'est pas forcément représentatif de la bonne marche d'un pays et de la qualité de vie de ses habitants. En cours de géographie, on dit donc aux élèves de se tourner vers l'IDH, l'Indice de Développement Humain, calculé à partir de l'espérance de vie à la naissance, le taux d'alphabétisation des adultes et le niveau de vie (PIB par habitant cette fois). Des exemples de pays nous sont alors donnés, dont le PIB peut être supérieur à d'autres mais ce qui n'est pas toujours le cas de l'IDH, au contraire.
Aujourd'hui en France, on nous serine à longueur de journée cette obsession de la croissance, la sacro-sainte croissance qu'il faut à tout prix obtenir si nous voulons nous maintenir dans la course économique mondiale. Mais, concrètement, cette croissance du PIB est-elle vraiment représentative de la vie économique française ? Qu'est-ce que distribuer "les fruits de la croissance" alors que le PIB peut augmenter du seul fait de quelques groupes privés largement bénéficiaires, secteur où l'état ne peut quasiment rien faire pour les citoyens ? Concernant les ventes de la technologie nucléaire à l'étranger, par exemple : cela apporte de la croissance à la France, mais quel intérêt pour les Français ?
Prendre comme référence une autre donnée que la croissance du PIB serait mille fois plus intéressant à mon sens, IDH ou autre indice, peu importe... le fait qu'on utilise une référence dite non représentative dans les programmes de l'Education nationale me dépasse. | |
| | | Prouesse
Nombre de messages : 2869 Age : 40 Localisation : La Madeleine Date d'inscription : 29/02/2008
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 16 Mai 2008 - 22:35 | |
| Tu as bien appris ta leçon, il te reste à l'apprendre maintenant à nos gouvernants | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 16 Mai 2008 - 23:12 | |
| - Elfyn a écrit:
- J'ai quelques questions, peut-être bien naïves, mais je les pose quand même.
Nous apprenons au lycée et même au collège que le PIB est un indicateur économique qui n'est pas forcément représentatif de la bonne marche d'un pays et de la qualité de vie de ses habitants. En cours de géographie, on dit donc aux élèves de se tourner vers l'IDH, l'Indice de Développement Humain, calculé à partir de l'espérance de vie à la naissance, le taux d'alphabétisation des adultes et le niveau de vie (PIB par habitant cette fois). Des exemples de pays nous sont alors donnés, dont le PIB peut être supérieur à d'autres mais ce qui n'est pas toujours le cas de l'IDH, au contraire.
Aujourd'hui en France, on nous serine à longueur de journée cette obsession de la croissance, la sacro-sainte croissance qu'il faut à tout prix obtenir si nous voulons nous maintenir dans la course économique mondiale. Mais, concrètement, cette croissance du PIB est-elle vraiment représentative de la vie économique française ? Qu'est-ce que distribuer "les fruits de la croissance" alors que le PIB peut augmenter du seul fait de quelques groupes privés largement bénéficiaires, secteur où l'état ne peut quasiment rien faire pour les citoyens ? Concernant les ventes de la technologie nucléaire à l'étranger, par exemple : cela apporte de la croissance à la France, mais quel intérêt pour les Français ?
Prendre comme référence une autre donnée que la croissance du PIB serait mille fois plus intéressant à mon sens, IDH ou autre indice, peu importe... le fait qu'on utilise une référence dite non représentative dans les programmes de l'Education nationale me dépasse. Il ne faut pas, en raisonnant sur la croissance, en oublier la nécessité de l'activité; avant de voir si l'activité à augmenté, il faut s'assurer qu'elle s'est maintenue, et pour son simple maintient, on compte aussi sur les grands chantiers étrangers, sur les exportations, etc. Donc il ne faut pas dire que la vente d'usines nucléaires ne rapportent rien aux Français. C'est d'ailleurs le douloureux conflit moral des bonnes âmes que notre pays soit le 3ème ou 4ème exportateur d'armes du monde. Par ailleurs, l'IDH est publié chaque année, et rien n'interdit aux partis politique d'en parler s'il y a lieu (mais le classement de la France n'y est pas mauvais je crois), c'est à dire s'il permet d'argumenter sur un problème politique. Toi, que réclamerais-tu sur la base de l'IDH que tu ne réclames pas sans lui? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 17 Mai 2008 - 9:36 | |
| marianne2
Croissance : Sarkozy peut remercier Villepin et Merkel ! May 16, 2008 18:28:00 GMT
Par Hervé Nathan, rédacteur en chef à Marianne. La croissance du PIB ne doit rien aux réformes de Sarkozy : c'est un effet conjugué des réformes Villepin et de l'augmentation du pouvoir d'achat des Allemands. Alors merci qui? C'est fou ce que la politique française peut être accrochée aux statistiques. C'est même une des « exceptions françaises » dont nous n'avons pas forcément lieu d'être très fiers (à la différence du cinéma). Les exemples de fausses polémiques à propos de la croissance sont légion dans notre histoire politique. Un exemple : dans les années 90, on s'aperçut avec plusieurs années de retard que le gouvernement de Michel Rocard avait bénéficié d'une croissance du PIB d'environ 5%. Historique !… Les mitterrandiens s'en étaient d'ailleurs aussitôt servi pour reprocher à Rocard de ne pas avoir profité de cette période exceptionnelle pour réformer davantage… Rebelote cette semaine avec le chiffre de la croissance. De quoi s'agit-il ? D'une variation picrocholine de l'estimation du PIB par l'institut de la statistique. Au lieu du +1,9% prévu en 2007, nous avons eu 2,2%. Et le premier trimestre 2008 est bon, à +0,6%. Des chiffres qui seront bientôt rectifiés à leur tour, en positif ou en négatif, puisque l'Insee met plus d'un an à établir des données définitives. Mais cela a suffi à déclencher des tempêtes de félicitations dans la majorité. La ministre de l'Economie a « jubilé » publiquement. Embrassons-nous, Folleville ! Ecrasons la volaille socialiste ! C'est de bonne guerre politique ? Peut-être, mais c'est jouer avec la réalité en tirant la couverture à soi que de prétendre, comme le fait notre président, que « Cette croissance, on l'a dopée par toutes les mesures que nous avons prises (...) L'économie française, si on la libère de ses contraintes, si on encourage les gens à travailler au lieu de les décourager, elle créé des emplois. C'est une réalité. »
Les effets du paquet fiscal sur la croissance? Pas avant juin 2008 ! Et bien non, ce n'est pas une réalité. Si la consommation a bien tenu en 2007, ce n'est pas grâce à la loi TEPA, (le paquet fiscal, 14 milliards d'euros en année pleine), votée en juillet, appliquée à partir de novembre, et dont les effets ne se feront sentir pleinement qu'en milieu d'année 2008. Et encore si les ménages les plus aisés ne profitent pas des milliards distribués pour garnir leur épargne. Non, s'il y a eu un effet fiscal sur l'activité du pays, il est dû à la réforme de Dominique de Villepin. 5 milliards d'euros de réduction de l'impôt sur le revenu redistribués en 2007 . Voici ce qui a un peu amélioré le revenu disponible des ménages, même si cela a accentué les inégalités dans notre pays. De même, si au début de 2008 les exportations se portent mieux, entraînant la croissance, c'est certainement parce que l'Allemagne, notre premier client, connaît un rebond spectaculaire : +1,5%, grâce à une légère augmentation du pouvoir d'achat. Alors, à quand un flash spécial, montrant notre Nicolas national, sur le perron de l'Elysée, disant « Merci Dominique, merci Angela, au nom de la France, de l'UMP, de François, de Carla et moi-même ». Et puis leur faisant porter, en notre nom à tous, une Patek Philippe avec son effigie en fond de cadran. Cela aurait de la gueule, et, ce qui est rare, ce serait politiquement honnête. | |
| | | Elfyn
Nombre de messages : 457 Age : 33 Localisation : Rennes Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 17 Mai 2008 - 13:07 | |
| - Alain BERTIER a écrit:
- Il ne faut pas, en raisonnant sur la croissance, en oublier la nécessité de l'activité; avant de voir si l'activité à augmenté, il faut s'assurer qu'elle s'est maintenue, et pour son simple maintient, on compte aussi sur les grands chantiers étrangers, sur les exportations, etc. Donc il ne faut pas dire que la vente d'usines nucléaires ne rapportent rien aux Français. C'est d'ailleurs le douloureux conflit moral des bonnes âmes que notre pays soit le 3ème ou 4ème exportateur d'armes du monde.
Par ailleurs, l'IDH est publié chaque année, et rien n'interdit aux partis politique d'en parler s'il y a lieu (mais le classement de la France n'y est pas mauvais je crois), c'est à dire s'il permet d'argumenter sur un problème politique. Toi, que réclamerais-tu sur la base de l'IDH que tu ne réclames pas sans lui? Je comprends et je suis d'accord. Je voulais seulement souligner le fait que cette simple donnée indicative, la croissance du PIB, est rabâchée continuellement par le monde politique, économique et surtout médiatique, à croire que notre survie en dépendrait alors que je ne vois pas en quoi un ralentissement de cette croissance (pas une récession, juste une moindre augmentation) nous serait néfaste : la technologie n'est plus à l'origine de progrès énormes comme ce fut le cas pendant les révolutions industrielles, sauf quelques exceptions. Il serait donc normal que nous nous approchions doucement d'une valeur plafond. Par ailleurs, le terme de "croissance" n'est pas forcément compris de tout le monde : certains finissent par se dire que le politique ne raisonne que sur les questions d'argent. Savoir que le PIB français par habitant est de 35 000 $, en quoi cela aide-t-il un travailleur pauvre ? Tout un vocabulaire, là encore, qui fait que les citoyens se détournent peu à peu de la vie politique de leur pays. | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 17 Mai 2008 - 13:27 | |
| - Elfyn a écrit:
- Il serait donc normal que nous nous approchions doucement d'une valeur plafond.
Disons, une progression juste équivalente à l'inflation. | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 17 Mai 2008 - 14:24 | |
| Elfyn, c'est pour illustrer ce que tu exposes qu'il faut citer deux exemples : - la diminution du nombre de morts et de blessés sur les routes a entraîné une diminutuin de l'activité économique dans la construction et la réparation automobile, dans les soins hospitaliers et dans les pompes funèbres, alors que de manière certaine, en sauvant 12000 vies et probalement trois ou quatre fois plus de blessés, l'IDH a augmenté, sans parler des malheurs évités; - si on en croit les statistiques qui ont amené à restreindre la possibilité de fumer, cela va aussi amener une diminution de l'activité économique et augmenter l'IDH. Voici le classement des pays développés ayant une population supérieure à 40 millions d'habitants : Canada 0.961 Japon 0.953 France O.952 USA 0.951 Espagne 0.949 Royaume Uni 0.946 Italie 0.941 Allemagne 0.935
http://www.populationdata.net/index2.php?option=palmares&rid=1&nom=idh
Dernière édition par Alain BERTIER le Sam 17 Mai 2008 - 14:27, édité 2 fois | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Sam 17 Mai 2008 - 14:26 | |
| - Jean-Luc a écrit:
- Elfyn a écrit:
- Il serait donc normal que nous nous approchions doucement d'une valeur plafond.
Disons, une progression juste équivalente à l'inflation. Je suppose que l'indice correspond à une variation en volume, càd après correction de l'inflation. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 19 Mai 2008 - 10:49 | |
| La Banque de France prévoit une croissance de 0,3% au 2e trimestre Reuters - 19/05/2008 08:56 - Reuters
La Banque de France prévoit une croissance de 0,3% du produit intérieur brut français au deuxième trimestre. Photo d'archivesLe ralentissement de la croissance se confirme selon la Banque de France. Son enquête mensuelle de conjoncture fait ressortir une chute du climat des affaires en avril à son plus bas niveau depuis deux ans et demi. La croissance au deuxième trimestre ne sera que de 0,3% selon la Banque de France. Ce qui porterait l'acquis de croissance pour 2008 à 1,6%.
Au 1er trimestre, La croissance en France a été de 0,6%, selon la première estimation du PIB publiée jeudi par l'Insee.
L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie a chuté à 101 en avril après 104 (révisé de 105) en mars, indique la Banque de France. Il retombe ainsi à son plus bas niveau depuis octobre 2005, quand il était à 100.
Selon les chefs d'entreprise interrogés par la BdF, l'activité industrielle a progressé légèrement en avril mais les perspectives d'activité sont "dans l'ensemble faiblement orientées" pour les prochains mois.
Dans les services marchands, le rythme de croissance de l'activité s'est légèrement ralenti en avril et les prévisions d'activité apparaissent moins élevées qu'en mars, tout en faisant toujours état d'une légère augmentation pour les mois à venir.
Dans le commerce de détail, l'activité commerciale s'est redressée en avril mais a enregistré un léger repli à un an d'intervalle. En données corrigées du nombre de jours ouvrables et des variations saisonnières, le volume des ventes a progressé de 1,1% en avril, après une baisse de 1,4% en mars, mais le courant d'affaires a fléchi de 0,5% sur un an (après une contraction annuelle de 5,3% en mars).
Les ventes de produits industriels ont rebondi de 3,7% (après -3,3% en mars), celles de denrées alimentaires ont faiblement augmenté de +0,1% (après -1,9%). | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 19 Mai 2008 - 13:53 | |
| Un rebond trompeur de la croissance française Béatrice Mathieu - 19/05/2008 12:51 - L'Expansion.com
Contrairement aux apparences – et aux déclarations de Bercy -, les chiffres de croissance au premier trimestre publiés la semaine dernière par l’Insee, ne sont pas rassurants. Certes, sur le papier, le rebond de l’activité est manifeste : le produit intérieur brut a ainsi progressé de 0,6%, deux fois plus vite qu’au cours des trois derniers mois de l’année 2007. Reste que cette performance est équivalente à celle enregistrée l’an passé sur la même période. De plus, en rythme annuel, la croissance française n’a pas accéléré au premier trimestre. Mais c’est le détail de cette croissance qui est le plus inquiétant.
Premier constat, le rebond est exclusivement lié à la forte accélération des exportations. Un chiffre à prendre avec beaucoup de prudence. D’abord parce que les statistiques de commerce extérieur sont toujours très largement révisées. Ensuite parce que ce rebond tient en grande partie aux belles performances enregistrées par deux secteurs : l’automobile et l’aéronautique. Cette accélération des exportations n’est donc pas extrapolable d’autant que la récente flambée de l’euro va finir par se faire sentir sur les carnets de commandes.
Deuxième constat : la consommation des ménages a fait du surplace. Les achats des ménages n’ont progressé que de 0,1% entre janvier et mars. Une vraie rupture de tendance après des années de frénésie. Cette stagnation laisse penser que la chute de la confiance des ménages, associée à un ralentissement des gains de pouvoir d’achat, commence à affecter les comportements de dépenses des Français.
Dernier enseignement : l’investissement des entreprises résiste malgré la détérioration du climat. Mais pour combien de temps encore. Une nouvelle envolée de l’euro et des cours des matières premières ainsi que l’approfondissement de la crise économique aux Etats-Unis pourraient facilement pousser certains patrons à ranger dans les cartons une partie de leurs projets d’investissement. Après un début d’année prometteur, la croissance française devrait décevoir. | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Lun 19 Mai 2008 - 14:24 | |
| Comme d'habitude, un commentaire tendancieux sur la consommation. Qu'elle se calme un peu quand on a une balance du commerce extérieur dramatiquement déficitaire, ce n'est pas un mal. Et trouver inquiétant que l'investissement résiste à la détérioration du climat et la forte accélération des exportations, c'est vraiment le pessimisme de Gribouille (le vrai) redoutant l'arrivée de la pluie quand le soleil va cesser de briller. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mar 27 Mai 2008 - 14:55 | |
| Forte baisse de la confiance des industriels en mai.
mardi 27 mai 2008
PARIS (Reuters) - Le moral des industriels français s’est nettement dégradé au mois de mai pour revenir à son plus bas niveau depuis près de deux ans et demi, selon une enquête mensuelle publiée par l’Insee. L’indicateur synthétique du climat des affaires calculé par l’Insee a chuté de quatre points à 102, son plus bas niveau depuis décembre 2005 quand il était à 102 également, contre 106 (confirmé) en avril. Vingt-deux économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un indicateur à 105.
"Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée a de nouveau sensiblement ralenti", écrit l’Insee dans un communiqué.
"Les carnets de commandes globaux comme étrangers se dégarnissent nettement et retrouvent un niveau proche de la moyenne de longue période.
"Au vu du net repli des perspectives personnelles de production, l’activité pourrait encore ralentir dans les prochains mois, surtout dans les biens de consommation et l’automobile. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’ensemble de l’industrie, se dégradent nettement", ajoute l’Insee.
Les chefs d’entreprise prévoient d’augmenter leurs prix, à peu près au même rythme qu’en avril, ajoute l’institut de la statistique.
Véronique Tison | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 4 Juin 2008 - 12:48 | |
| Economie / International La Tribune.fr - 04/06/08 à 12:11 - 1050 mots
perspectives L'OCDE abaisse fortement ses prévisions de croissance Dans ses "Perspectives économiques" de printemps, l'Organisation de coopération et de développement économiques ne prévoit plus que 1,8% de croissance cette année pour la zone OCDE, 1,2% pour les Etats-Unis, 1,7% pour la zone euro et 1,8% pour la France. Elle entrevoit la fin de la crise financière mais s'inquiète de la résurgence de l'inflation.
Pour l'ensemble de la zone OCDE, la projection de croissance pour 2008 est ramenée à 1,8%. C'était attendu mais la correction est sévère. L'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a révisé en forte baisse ses prévisions de croissance mondiale ce mercredi, sans entrevoir d'amélioration avant le deuxième semestre 2009. Pour l'ensemble de la zone OCDE, la projection de croissance pour 2008 est ramenée à 1,8% au lieu de 2,3% dans ses prévisions de décembre. Pour 2009, la prévision est réduite de moitié à 1,7%.
Sur la base d'une stabilisation des cours du pétrole autour de 120 dollars le baril, l'OCDE anticipe une croissance de 1,2% aux Etats-Unis cette année puis de 1,1% en 2009, au lieu des 2% et 2,2% prévus. Pour la zone euro, ses projections sont de 1,7% cette année puis 1,4% en 2009, au lieu de 1,9% et 2% précédemment attendus.
la suite ici http://www.latribune.fr/info/ID658C01623FF15856C125745E0031CD79 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Mer 4 Juin 2008 - 12:51 | |
| La Tribune.fr - 04/06/08 à 10:38 - 617 mots
conjoncture France : l'activité dans les services au plus bas depuis la mi-2003 L'indice d'activité des directeurs d'achat a baissé à 50,5 en mai, au plus bas depuis juillet 2003. Un indicateur précurseur du ralentissement de la croissance française, après un premier trimestre meilleur que prévu.
Le secteur français des services a ralenti en mai pour tomber à son plus bas niveau de la période d'expansion qui a débuté en juillet 2003. Mauvaise passe durable pour le secteur français des services. Sa croissance a encore ralenti en mai pour tomber à son plus bas niveau de la période d'expansion qui a débuté en juillet 2003, il y a 59 mois, selon l'enquête mensuelle publiée ce mardi par NTC et la Compagnie des dirigeants et acheteurs de France (Cdaf).
Après une chute de 4,5 points en avril, sans précédent en dix ans d'existence de l'enquête, l'indice d'activité des directeurs d'achat (PMI) a baissé à 50,5 en mai (chiffre définitif), se rapprochant ainsi du seuil de 50 à partir duquel il rend compte d'une expansion. Le retournement de la conjoncture sous-jacente a conduit les prestataires de services à resserrer leurs budgets en matière de publicité, de marketing et de recrutement, et les réponses à l'enquête font également état d'une réduction de la taille et du nombre des contrats passés avec leurs clients, indiquent NTC et la Cdaf dans un communiqué.
la suite ici http://www.latribune.fr/info/France---l-activite-dans-les-services-au-plus-bas-depuis-la-mi-2003-~-IDDAE9F9C5EB1F7C63C125745E002B5F68 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Jeu 12 Juin 2008 - 12:35 | |
| et La Gourdasse, elle en dit quoi? "Tout va très, Madame la Marquise"? La maison brûle... La forte hausse des prix en mai alimente les craintes d'une stagflation en FranceLEMONDE.FR | 12.06.08 | 11h13 • Mis à jour le 12.06.08 | 11h13 Même s'il était généralement attendu, le mauvais chiffre de l'inflation française en mai relance les interrogations sur la politique à venir de la Banque centrale européenne (BCE). Une éventuelle hausse des taux d'intérêt en juillet ne pourrait qu'accentuer le ralentissement attendu de la croissance française en 2008 et, surtout, en 2009. Ce ne serait pas "forcément une bonne nouvelle" dans le contexte actuel, a déclaré, jeudi 12 juin sur RTL, la ministre de l'économie, Christine Lagarde. Le renchérissement du pétrole et celui des produits alimentaires, particulièrement marqué pour les produits frais, sont à l'origine de la plus forte hausse annuelle (+3,3 %) des prix à la consommation qu'ait annoncée l'Insee depuis le mois de juillet 1991. L'inflation française, harmonisée au niveau européen (IPCH), poussée à la hausse par les franchises médicales, et plus sensible, pour des raisons de pondération différente, à l'évolution des prix de l'énergie et des produits alimentaires, "a même atteint son plus haut historique depuis le début de la série à 3,7 %", souligne Mathieu Kaiser (BNP Paribas). L'économiste note que le choc pétrolier tend à se diffuser aux prix des transports. "Etant donné la poursuite des tensions et l'incertitude régnant sur les marchés des matières premières, il est désormais difficile d'affirmer que le pic d'inflation est passé", ajoute-t-il. Pour la plupart des conjoncturistes, les Français vont devoir vivre avec une inflation d'au moins 3% jusqu'en septembre et un pouvoir d'achat qui, en l'absence d'accélération des salaires, s'amenuise. Seul le smic est épargné. Mécaniquement indexé sur l'inflation, il augmentera de 0,9 % au 1erjuillet après +2,3 % en mai. Combinée aux deux chocs de l'euro fort et du pétrole cher, qui, selon l'Insee, ont réduit la croissance de 0,4point par an entre 2002 et 2007, cette perspective n'est évidemment pas une bonne nouvelle pour l'économie française. Pour Mathilde Lemoine, directrice des études économiques de HSBC France, "la vraie mauvaise surprise, c'est la faiblesse, au premier trimestre, de la consommation des ménages, qui est pourtant le principal moteur de la croissance française. Or le moral des Français, en berne, est totalement corrélé à l'inflation". Le tout peut nourrir une spirale négative : plus d'inflation, plus de déprime, moins de consommation et moins de croissance. Autrement dit, la stagflation. Avec un baril de pétrole à 150dollars et un relèvement, par la BCE, des taux d'intérêt de 50points de base, la progression du produit intérieur brut (PIB) français tomberait à 0,83% en 2009, selon un scénario noir – mais pas invraisemblable – de la banque. "BOUFFÉS DE TOUS LES CÔTÉS" "Les consommateurs sont bouffés de tous les côtés, note de manière imagée le directeur des études de Natixis, Patrick Artus. Leurs crédits à la consommation se font plus chers et plus rares. Leurs emplois sont menacés car les entreprises sont tentées d'accélérer les délocalisations. Et les salaires réels sont en croissance négative dans toute la zone euro. Quant à l'Etat, il n'a plus d'argent et fabrique du déficit. Le partage de la charge est clairement défavorable aux Etats et aux ménages." L'éventuelle hausse des taux de la BCE dégraderait fortement la situation des banques, des marchés financiers et accentuerait l'hétérogénéité des économies européennes, note M. Artus. Et pourrait même être "catastrophique" en l'absence de coopération entre la FED et la BCE. Pour l'économiste de Natixis, qui a fréquemment critiqué le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, la Banque centrale européenne se trouve dans une position extrêmement difficile : "Elle peut être tentée d'augmenter les taux pour lutter contre une forme d'inflation sur laquelle elle ne peut rien, au risque de ralentir l'activité. Mais elle peut difficilement ne rien faire, car, depuis peu, l'inflation anticipée, sur laquelle elle se cale, augmente et atteint des niveaux (2,5 %) qui peuvent faire craindre des tensions inflationnistes durables". En somme, entre la peste et le choléra, que peut-elle choisir? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 13 Juin 2008 - 10:53 | |
| La Tribune.fr - 13/06/08 à 9:54 - 328 mots
conjoncture La Banque de France ne table plus que sur une croissance de 0,2% au deuxième trimestre La banque centrale a abaissé sa prévision précédente de 0,1 point. Fin juin, l'acquis de croissance serait ainsi de 1,5%. Une nouvelle dégradation du climat des affaires dans l'industrie est enregistrée en mai.
La Banque de France prévoit un net ralentissement de la croissance au deuxième trimestre La Banque de France (BdF) a abaissé sa prévision de croissance du PIB français pour le deuxième trimestre 2008 de 0,1 point à 0,2%, selon l'enquête mensuelle de conjoncture publiée ce vendredi. Elle fait par ailleurs état d'une nouvelle dégradation du climat des affaires dans l'industrie dont l'indicateur passe en mai sous sa moyenne de long terme de 100.
L'acquis de croissance pour 2008 à la fin du premier semestre serait ainsi ramené à 1,5%, selon la BdF (contre 1,6% dans l'enquête d'avril). La croissance en France a été de 0,6% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, selon l'Insee. Le gouvernement prévoit une croissance du PIB comprise entre 1,7% et 2% sur l'ensemble de l'année en cours. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 20 Juin 2008 - 9:14 | |
| L'Insee prévoit un net ralentissement de la croissance et du pouvoir d'achat en 2008 LE MONDE | 20.06.08 | 08h03 • Après avoir fait plutôt bonne figure en 2007, l'économie française devrait connaître une nette "baisse de régime" à partir du deuxième trimestre 2008 et subir de plein fouet, jusqu'à la fin de l'année, les effets de la crise financière, du ralentissement mondial, de l'appréciation de l'euro et de l'envolée des prix du pétrole et des matières premières agricoles.
Dans sa note conjoncture semestrielle, présentée jeudi 19 juin, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) prévoit pour 2008 une croissance de 1,6 % (contre 2,1 % en 2007), inférieure à la fourchette gouvernementale (1,7 %-2 %), et une stagnation du pouvoir d'achat par unité de consommation.
Après le rebond de 0,6 % au premier trimestre, la progression du produit intérieur brut (PIB) serait comprise entre + 0,0 % et + 0,2 % par trimestre. Du coup, l'acquis de croissance pour 2009 s'établirait en fin d'année à + 0,2 %. Il faut remonter à 1993 pour trouver un chiffre aussi bas, précise Eric Dubois, responsable du département de la conjoncture. Voilà qui augure mal de l'année 2009, que de nombreux économistes voient en noir, même si le pire n'est pas certain...
La France n'échappera pas en 2008, au ralentissement qui frappe les économies avancées. Les carnets de commande de ses chefs d'entreprise se dégarnissent, le climat des affaires se dégrade dans l'industrie et dans les services et la contribution du commerce extérieur à la croissance serait à nouveau négative sur l'ensemble de l'année.
Quant à la demande des ménages , principal moteur de la croissance, elle tendrait à s'affaiblir sous l'effet du ralentissement de l'emploi (+ 200 000 créations d'emplois, après + 380 000 en 2007) et d'une diminution plus limitée du chômage (7,1 % à fin 2008).
La progression du revenu nominal des ménages ralentirait, tombant à + 1,3 % au second semestre (soit 1,5 point de moins qu'à la même période de 2007), tandis que la hausse des prix à la consommation resterait forte. L'inflation pourrait connaître un pic à 3,6 % en juillet avant de retomber à 2,8 % en décembre. En moyenne annuelle, elle s'établirait à + 3,2 % (après 1,5 % en 2007), "un niveau inobservé" depuis 1991. Les hausses des prix alimentaires et des prix de l'énergie seraient responsables chacune d'environ un point de hausse.
Du fait de la hausse de l'inflation et d'un revenu moins dynamique en 2007, la décélération du pouvoir d'achat serait nette, passant de + 3,3 % en 2007 à + 0,9 % en moyenne annuelle pour le revenu disponible brut des ménages. Par unité de consommation, le pouvoir d'achat stagnerait cette année (après + 2,4 % en 2007) tandis que par ménage, il reculerait de 0,4 % après + 2 % en 2007.
la suite ici http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/06/20/l-insee-prevoit-un-net-ralentissement-de-la-croissance-et-du-pouvoir-d-achat-en-2008_1060648_3234.html?xtor=RSS-3208 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 20 Juin 2008 - 13:17 | |
| Lagarde en a marre du «pessimisme» de l'Insee!
L'immobilier qui freine, le pétrole qui flambe, l'inflation qui explose... Rien qui puisse inquiéter Christine Lagarde qui juge les prévisions de croissance de l'Insee, sous la barre des 1,7% pour 2008 « exagérément pessimiste ».
0,5% au premier trismestre 2008, 0,2% au deuxième et 0% au troisième. Il ne s'agit pas de la côte de crédibilité de la ministre de l'Economie mais des prévisions de croissance que l'Insee a rendues publiques vendredi 20 juin. «Exagérément pessimiste», clamait Christine Lagarde sur l'antenne de France Info. Ses arguments ? D'autres estimations sont plus hautes celles du FMI, de l'OCDE et… du gouvernement bien sûr !
Pétrole, exportations et autres détails de l'économie française L'habitude avait déjà été constaté pour les heures supplémentaires : quand un chiffre fait tâche, on prend celui qui fait bien et on balaye le reste d'un revers de main.
En l'occurrence, les raisons invoquées par l'Insee pour ce « pessimisme » ne manquent pas de pertinence : la « spectaculaire ascension » du prix du pétrole handicape globalement l'économie, qui a amené le cours du baril de 100$ en janvier à 139$ récemment. L'euro fort combiné au ralentissement de l'économie mondial pénalise les exportations tandis que le tassement de la croissance du pouvoir d'achat (+1,3% au second semestre 2008 contre +2,8 à la même période en 2007). Sans parler de l'inflation, du coup de frein dans l'immobilier et autres manque de courtoisie à l'égard de la politique gouvernementale.
Et encore, la ministre n'a pas poussé plus loin la lecture qui s'avère encore plus « pessimiste » : l'institut prévoit en effet que la baisse du chômage s'enraye pour amener la proportion de demandeurs d'emplois à 7,1% de la population active à la fin de l'année. Mais patience : laissons le temps à Laurent Wauquiez de contredire ces chiffres là, encore bien « pessimistes » pour le credo sarkozyien. http://www.marianne2.fr/Lagarde-en-a-marre-du-pessimisme-de-l-Insee!_a88403.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 20 Juin 2008 - 13:39 | |
| De toutes façons, même avec une croissance entre 1,7 et 2%, on a un problème car le budget 2008 a été bâti sur des prévisions de croissance de 2,25%. |
| | | d'avalie noire
Nombre de messages : 2414 Age : 57 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur la croissance en France Ven 20 Juin 2008 - 16:41 | |
| Ce qui me fait rire, c'est de voir qu'à chaque fois que l'INSEE produit des chiffres défavorables au gouvernement, il y a toujours un minsitre ou un président pour en dire du mal. Mais quand il s'agit de chiffres favorables (comme la croissance sur 2007, meilleure que prévue, ou la diminution du chômage), alors les gars de l'INSEE sont les plus beau et les meilleurs. Stop : les statisticiens manient des chiffrent. Ce sont les politiques qui les interpretent. Arrêtons de vouloir casser le thermométre pour faire baisser la température... | |
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