Tout sur la croissance en France

Ce qui me fait rire, c'est de voir qu'à chaque fois que l'INSEE produit des chiffres défavorables au gouvernement, il y a toujours un minsitre ou un président pour en dire du mal. Mais quand il s'agit de chiffres favorables (comme la croissance sur 2007, meilleure que prévue, ou la diminution du chômage), alors les gars de l'INSEE sont les plus beau et les meilleurs.
Stop : les statisticiens manient des chiffrent. Ce sont les politiques qui les interpretent. Arrêtons de vouloir casser le thermométre pour faire baisser la température...

d'avalie noire a écrit:

Ce qui me fait rire, c'est de voir qu'à chaque fois que l'INSEE produit des chiffres défavorables au gouvernement, il y a toujours un minsitre ou un président pour en dire du mal. Mais quand il s'agit de chiffres favorables (comme la croissance sur 2007, meilleure que prévue, ou la diminution du chômage), alors les gars de l'INSEE sont les plus beau et les meilleurs.
Stop : les statisticiens manient des chiffrent. Ce sont les politiques qui les interpretent. Arrêtons de vouloir casser le thermométre pour faire baisser la température...

Non, ce ne serait pas le thermomètre le responsable? Nos chers hommes politiques professionnels, et fiers de l'être, pourraient avoir été assez incompétents pour qu'on puisse les accuser?

L'acquis de croissance revu
à la baisse
L'Insee a révisé le chiffre de la croissance du premier trimestre, à 0,5% contre 0,6%.


Les chiffres de l'Insee
Mauvaise nouvelle sur le front de la croissance. Vendredi 27 juin, l'Insee a en effet annoncé que le PIB de la France n'avait finalement progressé que de 0,5% au premier trimestre, contre 0,6% initialement annoncés. Un chiffre qui diminue l'acquis de croissance 2008 (c'est-à-dire le niveau de croissance qui sera atteint à coup sûr, sauf récession au cours des trimestres suivants) de 1,4% à 1,2%.

Polémique avec le gouvernement

Cette annonce survient en pleine polémique entre le gouvernement et l'Insee. En effet, celui-ci a annoncé, la semaine dernière, ne prévoir qu'une croissance de 1,6% pour l'ensemble de l'année, alors que le gouvernement table sur un chiffre compris entre 1,7% et 2%. François Fillon avait donc jugé les prévisions de l'Insee "extrêmement pessimistes".
L'Insee a parallèlement revu à la hausse le chiffre de croissance du quatrième trimestre 2007, désormais de +0,4% contre +0,3%. Une modification qui ne change rien au taux de croissance annuel, maintenu à 2,1%.

http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20080627.CHA3470/lacquis_de_croissance_revua_la_baisse.html

Il y a des gens qui ne sont pas sérieux. Quand on demande d'avoir des chiffres le plus tôt possible, il faut faire des estimations qui sont corrigées ensuite. Si on ne veut pas de ces corrections, il suffit d'attendre les chiffres définitifs.
Par ailleurs, les journaleux devraient éviter des expressions comme "un chiffre qui diminue l'acquis de croissance 2008" qui ne décrit pas la réalité à savoir : le dernier chiffrage est inférieur de 0.1% à l'estimation précédente de la croissance 2008. Et rectifier un chiffre imprécis ne devrait pas être considéré comme une mauvaise nouvelle; connaître mieux la réalité est toujours préférable.

un "Off" de Robertino( journaliste)

Les ''indics'' de l'INSEE confirment que c'est bien un chiffre négatif en brut qui sort des ordinateurs !

Ayant été rappelé à l'ordre et par Bruxelles et par la Cour des Comptes sur le chiffre ''pipo'' du 1er trimestre ( + 0,5 % ), il va être difficile à Bercy de renouveler son tripatouillage.

Deuxième mois de contraction de l'activité dans l'industrie française [ 01/08/08 - 10H29 - reuters ]


PARIS (Reuters) - L'activité s'est contractée en juillet dans le secteur manufacturier français pour le deuxième mois consécutif, selon l'enquête mensuelle Markit/Cdaf.
L'indice des acheteurs PMI a reculé à 47,1, son plus bas niveau depuis cinq ans, contre 49,2 en juin, mois qui l'avait vu descendre pour la première fois depuis 2005 sous la barre de 50 qui marque la frontière entre expansion et contraction.
Il est également inférieur, dans sa version définitive, à l'indice flash qui avait été annoncé à 47,3 le 24 juillet par Markit (ex-NTC) et la Compagnie française des dirigeants et acheteurs.
""Les difficultés du secteur manufacturier français s'intensifient en juillet, les vents contraires que représentent l'affaiblissement de la demande et la forte inflation des coûts se renforçant", note Jack Kennedy, économiste à Markit Economics, en ajoutant que ces données mettent en évidence le dilemme auquel la Banque centrale européenne - qui cherche l'équilibre entre les risques pour la croissance et l'inflation - se trouve confrontée.
(...)
Le volume des nouvelles commandes diminuant, les entreprises ont pu réduire leurs arriérés de production en juillet. Le volume du travail en attente a reculé pour la première fois depuis dix mois et enregistré un taux de contraction sans précédent. Parallèlement, les stocks de produits finis ont augmenté, signe supplémentaire que la reprise de la croissance de la production au cours des prochains mois sera difficile.
(..)
La baisse des exigences de production a conduit de nouveau les fabricants à réduire le volume de leurs achats en juillet. Il s'agit de la deuxième contraction consécutive de l'activité achat, le taux de repli atteignant son plus haut niveau depuis plus de cinq ans.
L'emploi manufacturier a reculé pour le troisième mois consécutif en juillet, principalement en raison de la baisse de la charge de travail. Il s'agit, en outre, de la plus forte réduction des effectifs depuis plus de deux ans et demi.
L'indice du secteur des services sera publié le 5 août.

article intégral ici
http://www.lesechos.fr/info/france/reuters_00070050-deuxieme-mois-de-contraction-de-l-activite-dans-l-industrie-francaise.htm

3/4 des patrons des TPE pessimistes

Source : AFP
04/08/2008 | Mise à jour : 08:42 |

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Pour le deuxième trimestre consécutif, les trois quarts des dirigeants des entreprises de moins de 20 salariés sont pessimistes sur la situation économique en France, tandis que 50% le sont pour leur propre activité, selon le baromètre trimestriel Fiducial-IFOP publié lundi. La confiance globale dans le gouvernement a un peu progressé par rapport au trimestre précédent, passant de 39% à 43%.

La Tribune.fr - 05/08/08 à 11:39 - 472 mots

conjoncture
Plongeon de l'activité dans les services en France et en zone euro
L'indicateur d'activité des directeurs d'achat du secteur des services recule fortement en juillet en zone euro et encore plus en France. Les ventes de détail ont reculé en Europe en juin.
Alors que l'industrie souffre en Europe et notamment en France depuis de long mois, les services résistaient jusqu'à maintenant. Ce n'est plus le cas aujourd'hui compte des chiffres dévoiéls ce mardi.

On apprend en effet que l'indice des directeurs d'achats (PMI) pour le secteur des services dans la zone euro est passé entre juin et juillet de 49,1à 48,3 points en juillet, s'enfonçant sous la barre des 50 qui marque la différence entre croissance et contraction d'activité. Il est au plus bas depuis cinq ans. Des chiffres de marché rapportés par Dow Jones Newswires qui confirme la première estimation "flash" du 24 juillet faite par la société Markit et la Royal Bank of Scotland (RBS).

La tendance est encore pire en France avec un PMI services qui plonge de juin à juillet de 50,1 points à 47,5 points - passant donc de la croissance à la contraction - selon une étude de la société Markit. C'est sa plus forte chute depuis plus de dix ans, en mai 1998. Markit souligne avoir noté "pour la première fois depuis un peu plus de cinq ans, une baisse de l'activité dans le secteur français des services".

La morosité de la demande s'explique, selon les entreprises interrogées, par l'affaiblissement de la demande des consommateurs, les prix élevés du pétrole, les tensions persistantes sur les marchés financiers de l'économie nationale et par l'incertitude commerciale qui en résulte, ajoute la note. Les réductions d'effectifs dans les entreprises de services se poursuivent avec leur plus fort taux depuis 59 mois.

Markit en tire des prévisions inquiétantes pour l'économie française. "L'industrie manufacturière affichant également de faibles performances, et la demande des consommateurs ne montrant aucun signe réel de redressement prochain, l'économie française présente un risque croissant de récession au cours du deuxième semestre de l'année" selon l'un de ses économistes Jack Kennedy.

http://www.latribune.fr/info/Plongeon-de-l-activite-dans-les-services-en-France-et-en-zone-euro-~-IDC56EA172B716F0EDC125749C003168BF-$RSS=1

juju , j'ai déjà le porte-monnaie en berne
mais en plus tu nous files le bourdon.

Trouve nous des articles qui proposent autre chose, notre système s'écroule mais il doit bien y avoir un autre modèle à developper.
Le développement durable basé sur l'économique, l'environnement et l'humain, rejoint l'IDH, il faut réfléchir à une nouvelle économie respectant ces principes et comment l'appliquer.

déjà tu peux lire ça

Comment les riches détruisent le monde, par Hervé Kempf (Le Monde ...

on en a discuté mais je ne retrouve plus le fil adhoc!
ça fait de mois qu'on en discute sur les fils de socio-économie ( voir grandes idées du modem) .Ici c'est l'info en priorité, et les commentaires évidemment)

et sinon, tu peux chercher toi-même les articles qui te conviennent!je ne suis pas forcément la seule à fournir de la matière , heureusement!

mais , ici sur le forum, même si on peux discuter et refaire le monde, à l'infini, ça n'est quand même qu'un "café du Commerce", ce n'est pas l'endroit idéal pour construire un programme, ça se fera ailleurs, si un jour on veut bien nous concocter le site Modem officiel adéquat...maiscomme d'hab, il va falloir attendre logtemps ( voir fil fédé internet...)

On est bien d'accord sur le fait que le libéralisme à outrance nous emmène droit dans le mur.
Il faut plutôt bosser sur un autre système, parceque nous allons bien devoir proposer autre chose à la France en 2012, surtout si nous voulons que FB soit élu.
Que nous dit Corinne lepage à ce sujet ? Si toutes les collectivités appliquent un agenda 21, cela pourrait modifier certaines habitudes de consommation.
Nous pouvons aussi écouter Nicolas Hulot, il y a certainement des idées à creuser aussi dans son discours.
Je ne suis pas écolo, mais il faut bien prendre en compte l'état actuel de la planète et ce que nous allons laisser à nos enfants

OHlalalalala !!!
Le monde ne s'écroule pas.
Nous avons hérité, il y a peu d'une maladie honteuse : la Sarkosycelle qui a comme symptôme premier un gratouillis perpétuel et désagréable.
Pas de médoc connu pour l'instant.
Maladie désatreuse qui fout la gniaque en berne en moins d'un an.
1er traitement : garder le moral, bosser et faire en sorte de mettre ses picaillons ailleurs que dans tout système Sarkozien (ce qui est le plus difficile dans cette maladie).

document très interessant!

La note sur les perspectives de croissance en France
les échos [ 06/08/08 - 06H00 ]






Au coeur de l'été, Patrick Artus lance une nouvelle alerte sur la conjoncture économique. Dans une note datée du 4 août, le directeur de la recherche et des études de la banque Natixis, par ailleurs membre du Conseil d'analyse économique rattaché à Matignon, évoque " le piège qui se referme sur la France ", comme sur l'Italie et l'Espagne d'ailleurs. D'après lui, " on ne peut pas attendre de croissance "dans ces trois pays " pendant plusieurs années ".



Consultez la note



http://www.lesechos.fr/info/france/300284524.htm?xtor=RSS-2010

''La note sur les perspectives de croissance en France''

Il est évident que désormais tous les médias ont les mêmes informations en provenance de l'INSEE ; Le dilemme maintenant pour Sarko et son gouvernement est de savoir quand balancer la nouvelle : en plein mois d'Aout ou à la rentrée de septembre !

Lagourdasse, fidèle à elle-même fait de la plongée sous-marine, m'est avis qu'elle pourrait battre le record du monde bientôt, habituée qu'elle est de fourrer sa tête dans le sable ... quand elle remontera à la surface, faudra bien que quelqu'un lui dise l'atroce vérité sur la "décroissance", mais comme elle est au niveau 12( maximum) de l' échelle "Lagarde et Bachelot" de la bêtise, elle va bien nous pondre une de ses maximes mémorables!

Quoique, à force d'enfoncer la tête, elle risque de la ressortir aux antipodes...

[quote="juju41"]document très interessant!

La note sur les perspectives de croissance en France
les échos [ 06/08/08 - 06H00 ]






Au coeur de l'été, Patrick Artus lance une nouvelle alerte sur la conjoncture économique. Dans une note datée du 4 août, le directeur de la recherche et des études de la banque Natixis, par ailleurs membre du Conseil d'analyse économique rattaché à Matignon, évoque " le piège qui se referme sur la France ", comme sur l'Italie et l'Espagne d'ailleurs. D'après lui, " on ne peut pas attendre de croissance "dans ces trois pays " pendant plusieurs années ".



Consultez la note



http://www.lesechos.fr/info/france/300284524.htm?xtor=RSS-2010[/quote]


Le graphique 5 est correct, mais son commentaire est erroné.

« On est passé, depuis 2004, d'une amélioration à une détérioration des termes
de l'échange de la zone euro avec la hausse des prix des matières premières
(graphique 5), malgré l'appréciation de l'euro. »

En effet, l’appréciation de l’euro par rapport au dollar n’a pas seulement pour effet de nous faire supporter une augmentation du coût des matières premières inférieure à celle que supportent les États-unis, mais aussi inférieures à celles que supportent toutes les monnaies s’étant appréciées contre le dollar moins que l’Euro, c’est-à-dire celles du monde entier. Il en résulte que contrairement aux idées reçues, la hausse des prix des matières premières (y compris l’énergie) a eu un effet bénéfique sur notre compétitivité envers les reste du monde.[/size]


http://legaulois.blogspot.com/2008/07/la-devise-de-rfrence-du-ptrole-et-leuro.html[/size]

Alain BERTIER a écrit:

En effet, l’appréciation de l’euro par rapport au dollar n’a pas seulement pour effet de nous faire supporter une augmentation du coût des matières premières inférieure à celle que supportent les États-unis, mais aussi inférieures à celles que supportent toutes les monnaies s’étant appréciées contre le dollar moins que l’Euro, c’est-à-dire celles du monde entier. Il en résulte que contrairement aux idées reçues, la hausse des prix des matières premières (y compris l’énergie) a eu un effet bénéfique sur notre compétitivité envers les reste du monde.

Inexact, Alain.

Parce que l'appréciation de l'euro marche dans les deux sens, et qu'en renchérissant nos exportations, le bénéfice mentionné est neutralisé.

juju41 a écrit:

Lagourdasse, fidèle à elle-même fait de la plongée sous-marine, m'est avis qu'elle pourrait battre le record du monde bientôt, habituée qu'elle est de fourrer sa tête dans le sable ... quand elle remontera à la surface, faudra bien que quelqu'un lui dise l'atroce vérité sur la "décroissance", mais comme elle est au niveau 12( maximum) de l' échelle "Lagarde et Bachelot" de la bêtise, elle va bien nous pondre une de ses maximes mémorables!

Gare à ne pas la fourrer dans des sables mouvants ! Sinon, pfffut ! plus de gourdasse !

Quoique, le fait qu'elle ait ainsi la tête à l'envers pourrait expliquer qu'elle voie de la croissance là où il y a récession...

Jean-Luc a écrit:

Alain BERTIER a écrit:

En effet, l’appréciation de l’euro par rapport au dollar n’a pas seulement pour effet de nous faire supporter une augmentation du coût des matières premières inférieure à celle que supportent les États-unis, mais aussi inférieures à celles que supportent toutes les monnaies s’étant appréciées contre le dollar moins que l’Euro, c’est-à-dire celles du monde entier. Il en résulte que contrairement aux idées reçues, la hausse des prix des matières premières (y compris l’énergie) a eu un effet bénéfique sur notre compétitivité envers les reste du monde.

Inexact, Alain.

Parce que l'appréciation de l'euro marche dans les deux sens, et qu'en renchérissant nos exportations, le bénéfice mentionné est neutralisé.

Je faisais référence au commentaire de P. Artus sur les conséquences de l'augmentation des matières premières sur notre compétitivité. Je confirme qu'en ce qui concerne la part des matières premières dans nos prix de revient, elle a moins progressé grâce à l'euro que dans les pays hors de l'euro, ce qui s'analyse bien comme une amélioration et non comme une détérioration de notre compétitivité.
Le fait que cette amélioration soit compensée n'enlève rien au fait qu'il s'est agit d'une amélioration entièrement due à l'euro. On l'accuse d'assez de péchés, pourquoi ne pas reconnaître ses mérites.

Petit calcul. Supposons qu'un produit soit, pour moitié de son coût (initialement) importé.
Mettons 1 € = 1,25 $, et un coût total de 10 € = 5 € + 6,25 $.
À l'export, ce produit coûte donc 12,5 $.

Les matières premières augmentent de 40% tandis que l'euro s'apprécie de 20% à 1,50 $.
Les 6,25$ deviennent donc 8,75$, soit 5,83 €.
À l'export, ce produit coûte à présent 10,83 €, soit 16,25 $.

Entièrement réalisé en zone dollar, le même produit aurait augmenté de 40% sur la moitié de sa valeur initiale, et vaudrait donc à présent 15 $.

Nous avons donc perdu en compétitivité, et non gagné.

Voilà le commentaire d'Artus :
"On est passé, depuis 2004, d'une amélioration à une détérioration des termes de l'échange de la zone euro avec la hausse des prix des matières premières (graphique 5), malgré l'appréciation de l'euro. »

Il s'agit de la hausse des prix des MP qui aurait causé une détérioration des termes de l'échange, malgré la hause de l'euro. Ce qui est faux.
La compétitivité globale a diminué, mais pas à cause des matières premières.

Alain BERTIER a écrit:

Il s'agit de la hausse des prix des MP qui aurait causé une détérioration des termes de l'échange, malgré la hause de l'euro. Ce qui est faux.
La compétitivité globale a diminué, mais pas à cause des matières premières.

Là, nous sommes d'accord. La hausse des matières premières est, in fine, la même pour tout le monde.
Mais si elle est atténuée pour nous grâce à la hausse de l'euro, cette même hausse renchérit nos exportations, indépendamment de ces fameuses matières premières.

Jean-Luc a écrit:

Alain BERTIER a écrit:

Il s'agit de la hausse des prix des MP qui aurait causé une détérioration des termes de l'échange, malgré la hause de l'euro. Ce qui est faux.
La compétitivité globale a diminué, mais pas à cause des matières premières.

Là, nous sommes d'accord. La hausse des matières premières est, in fine, la même pour tout le monde.
...

Non, c'est tout le point dont on parle, la hausse des matières premières n'est pas la même pour tout le monde; ceux dont la devise a monté par rapport au dollar en souffrent moins et ceux dont la devise a baissé par rapport au dollar (si, si, ça existe) en souffrent davantage. Et de ceux qui en souffrent moins, nous sommes ceux qui ensouffrent moins que tous les autres.