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 Déficit de l'état

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democ-soc




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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 19:59

Marianne, le 1er avril 2008
Quand Fillon joue les Mendès de droite
François Fillon a joué une nouvelle fois les pères-la-rigueur sur France Inter. Non seulement il n'a rien annoncé de nouveau, mais ce qu'il a dit contredit bien des économistes, ainsi que l'Elysée.
Vive la sémantique ! L'Elysée ayant interdit l'emploi du mot rigueur, le Premier ministre François Fillon s'est efforcé de faire comprendre, ce matin sur France Inter qu'il allait faire de la rigueur sans le dire. Pour cela la langue française dispose de ressources considérables : économies, assainissement, réductions de dépenses, etc. Au passage, François Fillon en profite pour peaufiner son profil de «Mendès de droite». En répétant les bêtises habituelles ressassées par la pensée unique depuis trente ans. Résumons la pensée Fillon :
1) La France est en faillite depuis 33 ans
Première aberration, le terme même de faillite ne s'applique pas à un pays. On a dit que le Mexique, ou, plus récemment, l'Argentine était en faillite. Mais les institutions internationales ont joué dans les deux cas le rôle de prêteur en dernier ressort. La dette de la France, pour considérable qu'elle soit est adossée à un patrimoine qui la garantit confortablement. La dette n'est pas mauvaise en soi : elle peut être productive ou improductive, selon que l'endettement correspond à un investissement rentable ou à une dépense improductive.
2) Les jeunes Français sentent bien qu'ils ont une épée de Damoclès qui est la dette que leurs parents ont accumulé par manque de courage.
Ca fait toujours bien de défendre les jeunes dans les salons médiatiques. Mais en l'occurrence, l'économiste Jean-Paul Fitoussi a démontré ici-même ce qu'il a appelé «l'hypocrisie de ce raisonnement» : «Il est assez normal que quand l'économie ralentit, le déficit public augmente. Ce n'est pas quelque chose dont on doit s'alarmer car cela fait partie de ce que les économistes appellent les stabilisateurs automatiques. Autrement dit, quand ça va mal, l'Etat prélève moins sur le secteur privé.» Poursuivant son raisonnement Jean-Paul Fitoussi avait déclaré : «On doit se demander si cela vaut la peine de réduire le déficit de l'Etat si, ce faisant, on augmente celui des ménages. Il vaut mieux un état endetté que des ménages endettés. Pourquoi ?C'est le B.A.BA de la théorie économique : les emprunts d'Etat se font à un taux beaucoup plus bas que les emprunts des ménages.» Si l'on suit ce raisonnement, vouloir assainir les dépenses publiques dans un contexte de ralentissement économique aboutit à alourdir la dette et non à l'alléger…

L'Allemagne, plus endettée mais plus dépensière
L'exemple allemand devrait à ce titre, faire réfléchir notre cher Premier ministre et les pères-la-vertu qui le conseillent. Outre Rhin en effet, alors que le pays est davantage endetté que la France, l'Etat vient de négocier une augmentation de 8% de la rémunération des fonctionnaires sur deux ans compte tenu de l'inflation. L'état allemand joue ici pleinement son rôle d'amortisseur de la crise économique. Il est vrai que la menace de grève des syndicats allemands l'a mis sur la bonne voie. En France, le rapport de force entre salariés et patrons, et même entre les fonctionnaires et l'Etat, ne permet sans doute pas d'obtenir un rattrapage salarial de cette ampleur. Or, le chiffre de l'inflation dans la zone euro qui vient de tomber, soit 3,5%, est colossal. Ne rien faire et laisser les salaires décrocher par rapport au coût de la vie peut nous occasionner un ralentissement plus important qu'en Allemagne. Il est d'ailleurs patent que le raisonnement fillonesque contredit en tout point celui qui est tenu à l'Elysée par certains conseillers. Henri Guaino rejoint ainsi Jean-Paul Fitoussi lorsqu'il affirme qu'un Etat endetté est préférable à des ménages endettés.
Mais apparemment, l'Elysée semble aujourd'hui déterminé à laisser le Premier ministre assumer une politique de rigueur qui ne dit pas son nom.
Il ne s'agit pas de sacraliser la dépense publique ou un fonctionnement de l'Etat critiquable sur bien des points. Mais en adossant l'idée de rigueur à la crise économique, le Premier ministre contribue à saper la confiance et surtout à semer des illusions. D'abord parce que les mesures d'économies, et notamment le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne s'appliqueront qu'en 2009. Ensuite parce qu'en expliquant, comme ce matin sur France Inter, que les mesures d'économie s'appliqueront de façon uniforme à toutes les activités de l'Etat, le Premier ministre contredit ce qui a été dit par ailleurs sur les priorités, par exemple celle de la sécurité et le maintien du budget de la Justice dont s'est récemment vanté Rachida Dati. Enfin, parce que la surcharge pondérale de fonctionnaires existe surtout dans la fonction publique territoriale. Or, de ce point de vue, la décentralisation prive l'Etat de tout moyen d'agir…
Si bien que l'on se demande si la sortie de François Fillon sur France Inter, qui n'a rien annoncé, avait une autre fonction que celle d'effacer l'impression de pilotage en double commande laissée par les interventions simultanées ce week-end du Premier ministre et de sa bête noire Xavier Bertrand, qui s'affiche déjà comme son successeur.
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Alain BERTIER




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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 6:24

Conseils à l'homme qui devait aller chercher la croissance avec les dents (son dentiste vient de se suicider) :
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/04/01/de-la-reforme-en-periode-de-crise-par-nicolas-baverez_1029707_3232.html
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 14:34

Le gouvernement va annoncer 6 à 7 milliards d'économies
LE MONDE | 02.04.08 | 12h26 •

Six à sept milliards d'euros. Tel est le montant des économies qu'attend le gouvernement Fillon de la mise en œuvre du train de mesures – plus d'une centaine, selon nos informations – qui doit être arrêté, vendredi 4 avril, par le président de la République lors d'un conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP). La plus grande partie des économies, qui seront intégrées dans le projet de loi de finances triennal (2009 à 2011), portera sur le logement, la santé, l'emploi et la formation professionnelle, ainsi que sur la politique de développement des entreprises.




La réunion de vendredi doit marquer une nouvelle étape du processus engagé à l'été 2007 et qui, depuis plusieurs semaines, suscite des tensions dans la fonction publique. Elle réunira autour de Nicolas Sarkozy, François Fillon, le gouvernement et le comité de suivi de la réforme de l'Etat, dont le rapporteur est le ministre du budget, Eric Woerth.

Au-delà de la réorganisation confirmée de l'Etat au niveau central comme local, de la généralisation du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite – 35 000 postes supprimés et 500 millions d'euros d'économies la première année –, ce sont les grandes politiques d'intervention économique et sociale qui vont, cette fois-ci, être "revisitées". Pour certaines d'entre elles à la baisse.

Elles représentent, ensemble, 464 milliards d'euros de dépenses par an, qui se répartissent de la manière suivante : 180 milliards d'euros pour la politique publique de santé, 100 milliards pour les dépenses de solidarité (handicap, dépendance, lutte contre la pauvreté et les exclusions), plus de 80 milliards d'euros pour la politique de la famille, plus de 70 milliards pour l'emploi et la formation professionnelle et plus de 34 milliards pour la politique du logement.

Le Parti socialiste, qui entend soumettre au vote, le 8 avril, une motion de censure contre le gouvernement de M. Fillon, voit dans l'annonce de ces économies la confirmation de l'existence du fameux plan de rigueur que l'opposition annonce depuis des mois.

Le gouvernement devrait faire valoir, chiffres à l'appui, qu'il est possible d'accroître l'efficience de ces transferts – leur efficacité rapportée à leur coût – et d'en économiser 1,2 % à 1,5 % sans menacer pour autant la qualité des politiques publiques.

M. Sarkozy avait annoncé en décembre 2007 son intention de s'attaquer à ces dépenses d'intervention, qui pèsent, ensemble, beaucoup plus lourd que les autres dépenses de l'Etat (268 milliards d'euros). Le ralentissement de la croissance en 2008 et la détérioration des finances publiques, sur fond d'accroissement de la dette et du déficit publics, ne peuvent que l'avoir conforté dans ses intentions initiales.

Le train d'économies va être annoncé alors que le ministère de l'économie et des finances prévoit désormais un déficit public de 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2008, une prévision revue à la hausse et pourtant jugée optimiste par nombre de conjoncturistes.

Un troisième conseil de modernisation, prévu à la mi-mai, devrait être plus particulièrement consacré aux dépenses de solidarité. Le gouvernement Fillon souhaite mettre un terme au saupoudrage des aides et cibler davantage les grandes politiques publiques qu'il met en œuvre avec d'autresacteurs : les collectivités territoriales et les partenaires sociaux, gestionnaires des organismes paritaires d'assurance-chômage, de formation professionnelle etc.

Logement. C'est dans ce domaine que les annonces les plus fortes pourraient être faites.

"On ne comprendrait pas, du seul point de vue de l'équité, qu'on ne s'attaque pas à la question, estime un des acteurs de la réforme. Entre les files d'attente, l'offre insuffisante, les coûts de gestion très élevés de certains organismes, il y a fort à faire en matière de rationalisation. Dans l'état actuel de la législation, 70% des ménages ont théoriquement accès à un logement social, alors que la plupart des foyers pauvres sont logés dans le parc privé. C'est une situation absurde qui ne peut plus durer".

Santé. L'exécutif doit confirmer la mise en place des agences régionales de santé (ARS), qui devront faire le lien entre l'hôpital, le médico-social et les professionnels de santé libéraux.

Emploi. les aides seront recentrées sur les personnes qui en ont le plus besoin. Parallèlement, il n'est pas exclu que les contrats aidés soient limités dans le temps pour éviter, assure-t-on au gouvernement, qu'en s'éternisant, ils ne deviennent synonymes d'exclusion durable de l'emploi marchand. Les faiblesses de la formation professionnelle, qui mobilise des sommes considérables sans corriger les inégalités de départ – ce sont toujours les mieux formés qui y ont accès –, devraient également être soulignées. Il est possible que le gouvernement cherche à y remédier.

Réorganisation de l'Etat. Les services déconcentrés au niveau des départements (équipement, travail, agriculture…) seront pour partie regroupés au niveau régional. Toutefois, la concentration des pouvoirs dans les mains du préfet de région, qui suscitait beaucoup d'inquiétudes, a été atténuée.

Les ministères, défense et développement durable en tête, devront continuer d'évoluer profondément. Les X-Ponts, dont l'équipement était un des fiefs, devront probablement abandonner au privé une partie de l'ingénierie publique pour développer une expertise sur le développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique, etc.

Les ministères bruissent de rumeurs. Les journées de grève, le 27 mars, dans la nouvelle direction générale des finances publiques, née de la fusion des impôts et de la comptabilité publique, et le 31 mars à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), attestent une certaine fébrilité. Bercy, pourtant, n'est pas, le ministère le plus mal préparé à la réforme.

Tout en gérant les annonces délicates de suppressions d'emplois, les ministres vont devoir passer à une phase très concrète de conduite du changement. François Fillon, attend d'eux des résultats et devrait le leur redire vendredi.

Un premier bilan de l'application des 96 mesures annoncées le 12 décembre 2007, lors du premier conseil de modernisation, doit être fait et des fiches techniques présenteront l'état d'avancement de la réforme dans les différents ministères. C'est une manière de créer une émulation et de convaincre les plus réservés des ministres de s'impliquer davantage dans un exercice sur lequel comptent l'Elysée et Matignon.

L'objectif reste d'assurer, en 2012, le retour à l'équilibre des finances publiques et de tenir, mais avec deux ans de retard supplémentaire, les engagements européens de la France.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 16:12

Le Medef préconise une baisse des dépenses publiques de 20 milliards par an
les échos [ 02/04/08 - 14H32 - actualisé à 14:32:00 ]



Le patronat plaide aussi pour une baisse des prélèvements obligatoires et pour une hausse du nombre d'heures travaillées par habitant de 10 à 15%
Le Medef a préconisé plusieurs mesures pour "modifier la trajectoire économique de la France" et regagner en compétitivité, au premier rang desquelles une baisse annuelle des dépenses publiques équivalente à 20 milliards d'euros. "Après bientôt un an de présidence" de Nicolas Sarkozy, "on arrive à un moment crucial sur les choix économiques à faire", a estimé Pierre Nanterme, président de la commission économie du Medef.

Première réforme cruciale, selon lui : "économiser en dépenses publiques 20 milliards d'euros par an", grâce à la Revue générale des politiques publiques, pour "stopper l'effet de dérive" de ces dépenses. "Si cela n'est pas fait, on peut oublier le reste", a jugé M. Nanterme.

Le Medef prône aussi une baisse des prélèvements obligatoires pour restaurer les capacités financières des entreprises moyennes. Il préconise notamment "une réduction progressive de la taxe professionnelle" et le "transfert progressif des charges famille et santé" vers la fiscalité. "Les charges de la famille, ce sont 40 milliards d'euros qui pèsent sur les entreprises. Il faudrait que d'ici 4 ans on les ait transférées via une démarche de fiscalisation", a dit Pierre Nanterme.

Selon lui, la loi de modernisation de l'économie qui sera présentée en mai au Parlement "va dans le bon sens pour les très petites entreprises". "C'est désormais sur l'entreprise moyenne que doit porter l'effort", a-t-il dit. Pour cela, le Medef souhaiterait la mise en place d'une politique d'innovation plus ciblée et agressive, le renforcement des fonds propres des entreprises et la suppression des conséquences financières des franchissements de seuil.

Dernière mesure préconisée : l'augmentation du nombre d'heures travaillées par habitant de 10 à 15%, grâce à une hausse du taux d'emploi des jeunes et des seniors d'une part et l'augmentation de la durée du travail d'autre part.

Face aux Etats-Unis, pris de "convulsion bancaire", "on redécouvre l'Europe comme étant un nouveau pôle de stabilité mondiale", a souligné M. Nanterme, martelant que la France devait accepter de se comparer à ses voisins. "Ceux qui ont réussi ont mené des réformes qui ont duré 10 ans", a-t-il affirmé, prenant l'exemple du "travail considérable" fait par l'Allemagne pour "baisser son déficit public", du positionnement clair de la Finlande sur les nouvelles technologies et de la "stratégie gagnante" de l'Espagne qui a modernisé son marché du travail.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 17:39

Ils veulent un gouvernement de gauche radicale en 2012 au Medef Question
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 10:10

le point 09:03 | 04/04/2008 Reuters

Le déficit budgétaire à 22,7 milliards d'euros à fin février


D'après le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, le déficit du budget de l'Etat en exécution s'est creusé à 22,7 milliards d'euros à la fin du mois de février, contre 20,15 milliards à la même date en 2007.

PARIS (Reuters) - Le déficit du budget de l'Etat en exécution s'est creusé à 22,7 milliards d'euros à la fin du mois de février, contre 20,15 milliards à la même date en 2007, annonce le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique.

Au 29 février, les dépenses du budget général totalisent 44,23 milliards d'euros contre 40,50 milliards un an plus tôt.

"Cette augmentation (...) ne remet pas en cause l'objectif de dépenses pour l'ensemble de l'année voté en loi de finances", indique Bercy dans un communiqué en précisant qu'à ce stade de l'exécution budgétaire, "les comparaisons d'une année sur l'autre restent peu significatives".

Les recettes nettes s'établissent de leur côté à 27,75 milliards contre 27,77 milliards à fin février 2007.

A périmètre constant, les recettes fiscales nettes s'inscrivent, à la fin du mois de février, en hausse de 4,1% par rapport à la même période de 2007, du fait d'un bon niveau des recettes de TVA (+7,3%).

"Cette évolution reste toutefois peu significative et ne préfigure pas l'évolution des recettes fiscales sur l'ensemble de l'année", précise Bercy.

Le gouvernement, confronté à un dérapage des déficits, doit annoncer dans la journée des mesures d'économies à l'occasion d'un conseil de modernisation des politiques publiques tenu sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 10:29

Citation :
"Cette augmentation (...) ne remet pas en cause l'objectif de dépenses pour l'ensemble de l'année voté en loi de finances", indique Bercy dans un communiqué en précisant qu'à ce stade de l'exécution budgétaire, "les comparaisons d'une année sur l'autre restent peu significatives".
Ce qui ne les empêche pas de les brandir fièrement sitôt qu'elles vont dans le sens qui les arrange. Déficit de l'état - Page 7 166325
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 18:06

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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 23:46

Hahaha excellente l'image ^^

J'en ai d'autres :p

Déficit de l'état - Page 7 23897990Déficit de l'état - Page 7 23814509
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Avr 2008 - 13:26

Déficit public: la France va atteindre la limite autorisée de 3% du PIB



La France va frôler cette année la limite de 3% du PIB autorisée pour le déficit public dans l'UE et l'atteindre l'année prochaine, selon des prévisions de la Commission européenne publiées lundi, beaucoup plus pessimistes que celles du gouvernement français.

Bruxelles s'attend en 2008 à une augmentation du déficit à 2,9% du Produit intérieur brut (PIB), passant en 2009 à 3%, soit exactement la limite maximale tolérée dans l'Union européenne. Paris pour l'heure table sur un déficit ramené cette année à 2,5%, après 2,7% l'an dernier.

Au-delà de 3%, un pays s'expose à une procédure de la Commission pour déficit excessif, avec une série de recommandations à la clé pour résorber le trou budgétaire. Si la situation ne s'améliore pas, le pays fautif peut potentiellement être sanctionné par ses pairs de l'UE, sous la forme d'une amende.

Selon les pronostics de la Commission, la France, qui prend en juillet la présidence semestrielle de l'UE, devrait faire figure de cancre de la zone euro en matière de déficits, tant cette année que la suivante.

Cette dégradation s'explique notamment par un net ralentissement attendu de la croissance, qui ne devrait atteindre selon Bruxelles que 1,6% cette année et 1,4% l'an prochain, alors que Paris table dans le premier cas sur 1,7% à 2% et pour l'an prochain sur entre 1,75% et 2,25%.





© 2008 AFP


20Minutes.fr avec AFP, éditions du 28/04/2008 - 12h17

http://www.20minutes.fr/article/228141/Economie-Deficit-public-la-France-va-atteindre-la-limite-autorisee-de-3-du-PIB.php
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Avr 2008 - 15:05

Le Point - Exclusif :

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/exclusif-la-france-veut-vendre-le-tiers-de-ses-chars-leclerc/1648/0/241541
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Avr 2008 - 15:12

Et si en prime on vendait Hervé Morin ! : Idea
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Alain BERTIER




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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Avr 2008 - 15:59

Etant donné l'état désastreux de nos finances (l'Etat dépense 14% de plus que ses ressources, et cela depuis 26 ans), devant ce genre de décision qui est, de toute évidence, causée par une impérieuse nécessité financière, on a du mal à croire que c'est une analyse rationnelle de l'aspect militaire de la chose qui y a conduit. Mais si, par un remord peut-être un peu tardif, les circonstances accéléraient la prise de décision qui s'imposaient plus tôt, on ne va pas s'en plaindre.
Mais notre réalisme naturel nous fait interpréter cette quasi bonne nouvelle comme le prélude à de nombreuses autres nouvelles qui, tout en étant utiles pour des raisons financières, voire même indispensables, nous paraitront beaucoup moins bonnes car nous touchant de beaucoup plus près par le biais de nos propres finances.
Les années qui viennent vont être très pénibles pour nos matamores de la politique, ceux dont tout le mérite se résumait à augmenter leur dotations budgétaires, ou à inscrire leur nom sur une loi aussi dispendieuse que possible. Ils vont devoir laisser la place à des hommes capables d'affronter les grandes difficultés qui ne pourront être résolues que dans la rigueur, l'efficacité la plus stricte, le tout dans la cohérence désintéressée au service de la solidarité qui deviendra, non plus le support de "shows" télévisuels et publicitaires, mais une priorité de la vie quotidienne de la socité.
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Avr 2008 - 16:21

signora a écrit:
Et si en prime on vendait Hervé Morin ! : Idea
Au prix auquel il s'évalue lui-même, ça pourrait être intéressant - mais aucune chance.
Par contre, au prix auquel les autres l'estiment, on devrait payer pour s'en débarrasser. Déficit de l'état - Page 7 435348
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Avr 2008 - 17:27

juste pour mémoire,comme quoi Sarkozy n'a pas changé, il est toujours le pire pour la France( et pourtant 53% ont voté pour lui, ah! la mémoire....)

bétapolitique (2006)

Nicolas Sarkozy à Bercy (2) : à droite toute, résultats mitigés



| 16 décembre 2006



Au delà de la stratégie d’hypercommunication (voir article précédent), que retenir du passage de Sarkozy à Bercy, qu’il connu également comme ministre du Budget du gouvernement Balladur ?

Une politique très à droite

On se souvient qu’entre 1993 et 1995, Nicolas Sarkozy avait choisi d’augmenter la CSG (de 1,3 point), la TIPP, la TVA sur les abonnements EDF-GDF, la redevance… et parallèlement avait baissé l’impôt sur le revenu, élevé les réductions d’impôts pour garde d’enfants à domicile, baissé l’imposition des plus values … toutes mesures clairement à droite.

C’est cette même politique que Nicolas Sarkozy a suivi dès son arrivée à Bercy en avril 2004.

Des privatisations contestables

Nicolas Sarkozy a relancé sans tarder une politique de privatisations, en justifiant celles-ci par la nécessité de réduire la dette publique, et surtout par un discours idéologique sur le bienfait supposé des privatisations sur les entreprises concernées.

C’est ainsi qu’en huit mois, Nicolas Sarkozy a réussi le tour de force de vendre des actions France Télécom (5,1 milliard d’euros de recettes), d’ouvrir le capital de la Snecma et de la rapprocher de la Sagem (35 % du capital du motoriste aéronautique ont été mis en bourse pour 2,2 milliards d’euros de recettes) et d’annoncer l’ouverture du capital d’Areva. Il a également annoncé, juste avant son départ de Bercy, un programme de cessions d’actifs immobiliers (pour 950 millions d’euros). Il a enfin réussi à faire admettre par les syndicats la transformation du statut d’EDF (en s’engageant notamment à ce que l’Etat reste à au moins 70 % au capital d’EDF).

Nicolas Sarkozy a en outre préparé la mise en bourse de deux sociétés d’autoroutes, la SANEF (Société Autoroutière du Nord et de l’Est) et la SAPPR (Société des Autoroutes Paris Rhin Rhône). Il a ainsi, pour des raisons idéologiques ou conjoncturelles, privé le budget public de la "rente" autoroutière dans le futur. Gilles de Robien, souhaitant utiliser les ressources des autoroutes pour financer les nouvelles infrastructures prévues dans l’avenir, s’opposait à Nicolas Sarkozy sur ce sujet au sein du gouvernement Raffarin.

Une politique fiscale très à droite

Nicolas Sarkozy, fidèle à sa stratégie de communication, a choisi d’alléger les impôts symboliques (droits de succession, impôt pour emploi à domicile, ISF, fiscalité du PACS).

Il n’a pas souhaité revenir au caractère « flottant » de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), mécanisme mis en place par le gouvernement Jospin et qui permettait d’amortir pour les ménages notamment l’effet de la hausse des cours du pétrole sur les prix de l’essence à la pompe. Ni redistribuer aux automobilistes une partie de l’augmentation de rendement de la TVA sur les produits pétroliers. Alors même que les taxes sur l’essence, qui touchent la quasi-totalité des Français, rapportent plus que l’impôt sur le revenu, et que l’augmentation du pétrole rendait les prix à la pompe de plus en plus élevé, et pesaient donc sur la consommation et la croissance.

Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité non plus relancer la consommation en augmentant de façon sensible la Prime pour l’Emploi. Mais il s’est concentré sur des mesures nouvelles, souvent de nature catégorielles (exonération fiscale pour les droits de donation sur les dons jusqu’à 20.000 euros à un enfant ou un petit enfant majeur – geste essentiellement fait en faveur des seniors -, réduction d’impôts pour certains prêts à la consommation – geste essentiellement fait en faveur des jeunes ménages, facilités de retrait pour l’épargne salariale avant l’expiration de la durée normale de cinq ans –geste essentiellement fait en faveur des employés et cadres des grandes entreprises). Il a donc privilégié des mesures clientélistes, mais assez visibles médiatiquement, à l’efficacité. Il est clair au total que sa politique a manqué son objectif de relance de la consommation, cette dernière reculant même au troisième trimestre 2004 !

Lors de la présentation le 22 septembre 2004 du budget 2005, Nicolas Sarkozy a prévu, pour l’année 2005, que les droits de succession seraient sensiblement réduits, que le prêt à taux zéro pour les ménages modestes disparaîtrait au profit d’un crédit d’impôt bénéficiant aussi aux classes moyennes. Il a laissé aussi entendre qu’il laisserait les députés réformer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Enfin, il a annoncé une augmentation de 50 % de la réduction d’impôt pour les emplois à domicile, mesure qui bénéficie uniquement aux 30.000 familles de contribuables les plus aisés. Toutes ces mesures, clairement à droite, étaient destinées à cajoler son électorat. Par tout un ensemble de mesures budget Sarkozy pour 2005 était un peu son testament libéral.

Une politique budgétaire qui sacrifie l’avenir

Le budget 2005 présenté par Nicolas Sarkozy en septembre 2004 se caractérise par une baisse d’un certain nombre de budgets : ceux de l’agriculture, l’écologie, l’équipement, la jeunesse et les sports, le travail, la santé et la cohésion sociale. Cela reflète le peu de cas que Nicolas Sarkozy fait du développement durable (budget de l’équipement et de l’écologie), du développement de nos infrastructures (budget de l’équipement), et de la vie de tous les jours des Français (budget de la santé, du travail ou de la jeunesse et des sports). Un grand absent : l’emploi

Dans le budget 2005, Nicolas Sarkozy parachève la suppression des emplois jeunes. Il retire également 500 millions de crédits aux programmes en faveur des publics jeunes. Il fait de l’emploi public une cible et affiche des allègements de charges sociales (dans l’hôtellerie restauration) sans contreparties d’embauches. Une absence de résultats

Nicolas Sarkozy laisse une situation économique mauvaise et dégradée à son successeur.

Qu’il suffise de citer ces quelques lignes extraites du journal Le Monde du 20 novembre 2004 :

« Panne de la consommation des ménages, recul brutal de l investissement des entreprises, commerce extérieur toujours déficitaire … Les informations détaillées, fournies vendredi 19 novembre par l’INSEE, sur le ralentissement de la croissance au troisième trimestre – une hausse de 0,1 % par rapport au deuxième trimestre, après +0,7% et +0,6% au cours des deux premiers trimestres de 2004 – montrent que le « trou d’air » a touché tous les moteurs de l’économie. L’évolution du produit intérieur brut (PIB), la richesse nationale, n’est restée positive que grâce à une fragile évolution des stocks ».

Telle est la réelle photographie de la situation économique de la France, après huit mois passés par Nicolas Sarkozy à Bercy.

Nicolas Sarkozy n’a pas été capable de relancer la croissance. Lancée sur un rythme de 2,5 % par an à son arrivé à Bercy, la croissance française a marqué le pas : au troisième trimestre, la croissance n’est plus que de 0,4 % en rythme annuel. Quand il quitte Bercy, les industriels sont inquiets : la flambée du prix des matières premières et surtout la baisse du pétrole ont fait plonger l investissement des entreprises. Et le commerce extérieur s’effondre (sur les neufs premiers mois de 2004, le déficit atteint 3,3 milliard d’euros ; l’année 2004 affiche le premier déficit commercial après trois ans d’excédents). Nicolas Sarkozy avait annoncé le 8 avril 2004 qu’il souhaitait être jugé « sur la priorité, la croissance, pour que chacun ait un emploi », tablant sur l’effet que pouvaient produire son image et son volontarisme. Au moment de son départ, il est clair que sur le critère de la croissance, Nicolas Sarkozy a échoué. Des comptes de la France non redressés

Redresser les comptes publics était une autre priorité annoncée. Il expliquait que « 80% des recettes de l impôt sur le revenu servent à financer les intérêts de la dette. On ne peut pas continuer comme ça ». Il voulait « trouver des économies », sans « sujet tabou » et céder des actifs pour rembourser la dette.

Quelle est donc la situation budgétaire lorsque Nicolas Sarkozy quitte, neuf mois plus tard, Bercy ? Le tableau n’est pas brillant.

Sur le plan du budget de l’Etat, il a clairement échoué. Il n’a pas été capable de faire beaucoup mieux que son prédécesseur, Francis Mer. Comme lui, il s’est heurté aux priorités de Jacques Chirac (notamment concernant la Défense Nationale). Il n’est parvenu à stabiliser les dépenses qu’au prix de quelques acrobaties budgétaires. Si le déficit budgétaire a bien été réduit en 2004, d’environ 10 milliards, c’est essentiellement du fait de recettes fiscales qui ont afflué plus vite que prévu dans le budget initial préparé par Francis Mer. Et cet afflux de recettes n’était nullement imputable à une quelconque mesure prise par Nicolas Sarkozy. Il est patent que Nicolas Sarkozy a freiné la croissance, au lieu de l’amplifier ; d’ailleurs c’est déjà dès fin mai 2004 que les impôts collectés par l’Etat étaient en augmentation de 8,5 % - soit presque 9 milliard d’euros - par rapport à ceux engrangés un an plus tôt, avant donc tout effet d’une quelconque mesure Sarkozy). Nicolas Sarkozy a ainsi quitté Bercy avec un déficit de l’Etat de l’ordre de 49 milliards d’euros. Il a d’ailleurs usé d’artifices conjoncturels pour améliorer la présentation des comptes publics, prévoyant ainsi de récupérer d’EDF une « soulte » lors de l’adossement du régime EDF au régime général de retraite, ce qui permettrait, en 2005, au regard des engagements européens de la France, de prétendre que les déficits français seraient bien en diminution.

Concernant le budget social, Nicolas Sarkozy a-t-il mieux géré la France ? Hélas non. Le déficit des comptes sociaux a continué de fortement déraper en 2004 lorsque Nicolas Sarkozy était à Bercy. Le déficit du régime général (maladie, retraite, famille) a même atteint un record : 14 milliard d’euros. Pas de quoi mériter un brevet de bon gestionnaire, même si Nicolas Sarkozy n’est évidemment pas seul responsable de la situation budgétaire de nos comptes sociaux en 2004. Mais s’il avait su relancer l’emploi, les comptes sociaux auraient mécaniquement été améliorés.

Au total, sous l’ère Sarkozy à Bercy, la France n’a pas respecté les critères du pacte de stabilité européen, son déficit excédant le seuil fatidique des 3% (3,6% de déficit pour la France en 2004). Nicolas Sarkozy est donc, quoi qu’il en dise, l’homme du déficit.

Et de la dette. Cette dernière a encore atteint un sommet après le passage de Nicolas Sarkozy à Bercy, se montant à 65 % du PIB environ.

Un échec patent en matière d’emploi

Au total, sur les trois premiers trimestres de l’année 2004, l’emploi salarié privé en France n’a augmenté que de 30 000 personnes. Nicolas Sarkozy, qui était arrivé à Bercy avec une croissance dont le rythme annuel approchait 3%, est reparti avec un rythme de croissance moitié moindre, et l’emploi n’était jamais reparti entre temps. Comme le notaient Eric Besson et François hollande dans leur conférence de presse du 23 novembre 2004 (Nicolas Sarkozy à Bercy : radiographie d’un échec) , avec 3% de croissance sous Jospin, la France créait 370 000 emplois chaque année, permettant une baisse du nombre de chômeurs de 175 000 par an. Sarkozy n’a créé, lui, quasiment pas d’emplois.

Une absence de réelle politique industrielle

Si Nicolas Sarkozy a fait des « coups » lors de son passage à Bercy, il ne s’est pas attaqué aux réels problèmes économiques de la France. Ses « coups » sont connus : il a fait du sauvetage d’Alstom une de ses priorités en arrivant à Bercy. Il a ensuite œuvré au rapprochement entre Sanofi et Aventis afin de créer un géant français de la pharmacie. Mais à coté de ces « coups », mesures volontaristes d intervention de la puissance publique dans le monde des affaires, Nicolas Sarkozy a manqué bien d’autres coups : il a laissé non traité l’avenir industriel d’EADS, de Thalès, ou la construction de chantiers navals européens. Et surtout, Nicolas Sarkozy a manqué de réelle politique industrielle : il a laissé de coté la question importante de l insuffisance de l investissement des entreprises françaises, ou de l’effort privé en matière de recherche, comme il s’est gardé de chercher à réformer la taxe professionnelle. Ces réformes étaient sans doute plus difficiles à mener et moins médiatiques que les différentes annonces catégorielles dont il a égrainé son passage à Bercy.

Au total Nicolas Sarkozy n’a pas fait mieux en 2004 qu’en 1993, quand il était ministre du budget du gouvernement Balladur, et qu’il avait laissé filer la dette publique (par comparaison, on rappelle que cette dernière était passée, de 1988 à 1992, sous les gouvernements socialistes, de 33,2 % du PIB à 39,6 % du PIB, soit une augmentation de six points de PIB, augmentation que Nicolas Sarkozy avait fortement amplifiée lors de son passage au ministère du Budget, la dette passant sous les gouvernements de droite entre 1993 et 1997, de 45,3% à 54, 6 % du PIB, soit une augmentation de plus de neuf points de PIB).

Ce bilan de l’action de Nicolas Sarkozy à Bercy , très négatif, n’a pas convaincu les Français. En novembre 2004, mois du départ de Nicolas Sarkozy du gouvernement Raffarin, un sondage Louis Harris réalisé pour Libération et AOL le 9 novembre 2004, indiquait que 74 % des personnes interrogées soulignaient l’échec de Nicolas Sarkozy en matière de pouvoir d’achat, 71 % avaient une mauvaise opinion de son action sur l’emploi, et 59 % sur la croissance. Même son propre camp le désavouait : 59 % des sympathisants de l’UMP jugeaient son bilan négatif en matière de pouvoir d’achat et 49 % ne jugeaient pas positive sa politique pour l’emploi.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMar 29 Avr 2008 - 17:31

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"Les déficits publics sont aujourd'hui maîtrisés", affirme Eric Woerth [ 29/04/08 - 15H53 - AFP ]



Le ministre français du Budget Eric Woerth a affirmé mardi que les déficits publics français étaient "maîtrisés" et que l'Union europénne souffrait d'un "excès de pessimisme" envers la France, après la révision à la baisse des prévisions de croissance et de déficit de Bruxelles.
"Les déficits publics sont aujourd'hui maîtrisés, la réduction de la dépense publique est aujourd'hui en marche, la croissance est plus élevée que celle qu'annonce la Commission européenne", a dit M. Woerth lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale.
"Nous avons engagé un certain nombre de réformes que la Commission européenne ne prend pas en compte", a-t-il ajouté, jugeant que l'Union europénne souffrait "d'un excès de pessimisme vis-à-vis de la France".
Bruxelles a dit lundi s'attendre à 1,6% de croissance pour la France en 2008 avec une augmentation du déficit à 2,9% du Produit intérieur brut (PIB), et à 1,4% de croissance en 2009 avec 3% de déficit, soit la limite maximale tolérée dans l'Union européenne.
"2012 sera l'année de l'équilibre des finances publiques, nous nous y sommes engagés, ce sera le cas", a aussi affirmé M. Woerth.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMar 29 Avr 2008 - 18:18

Ils ne vont quand même pas nous chipoter pour un dépassement des dépenses sur les recette de 14%. Surtout que ce sont leurs épargnants qui se font des roues de bagnole en métal précieux en souscrivant avec ténacité à nos emprunts d'Etat. Car c'est pour satisfaire leur cupidité que nous avons constitué une dette représentant trois ans et huit mois de revenus. Ils vont en faire une tête en 2012 quand ils vont s'apercevoir que nos super emprunts triple A c'est fini. Ah mais. Cool
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeMer 30 Avr 2008 - 10:15

La Tribune.fr -

30/04/08 à 8:56 - 782 mots
la chronique du cercle des économistes


Quelle est la politique souhaitable de finances publiques ?


Dans le contexte de crise actuel, le maintien d'un niveau élevé de déficit public, loin de soutenir la demande intérieure, contribue à entretenir un niveau élevé de déficit commercial extérieur et alimente une perte de crédibilité dans les capacités de rebond de la France, regrette Christian Saint-Etienne, professeur des universités, membre du Conseil d'analyse économique.


Le déficit public a atteint 2,7% du PIB en 2007 et la dette publique 64,2% du PIB fin 2007. La croissance économique devrait être de l'ordre de 1,7% du PIB pour 2008 et le déficit public 2008 devrait vraisemblablement atteindre 2,8% du PIB.
La dépense publique française dépasse de huit points de PIB le niveau moyen atteint dans les autres pays membres de la zone euro. Nos prélèvements obligatoires sont plus lourds que dans les pays voisins alors que nos entreprises font face aux mêmes taux d'intérêt, taux de change et conditions de fonctionnement des marchés.
Il est donc urgent de réduire le poids de la dépense publique afin de baisser significativement le déficit public sans augmenter les prélèvements obligatoires. Le niveau du déficit qui permettrait de ramener le poids de la dette publique à moins de 60% en cinq ans est de l'ordre de 1,3% du PIB. Il faut diviser d'urgence le déficit public par deux.
L'approche retenue par le nouveau pouvoir élu en mai-juin 2007 a plutôt consisté à ne pas réduire le déficit pour faciliter l'adoption des réformes structurelles. Elle eût été judicieuse si l'appareil de production avait été capable de bénéficier du haut niveau de la demande internationale en 2003-2007 et si la dépense publique avait été tournée vers l'avenir.
Mais dans un contexte de crise d'offre, c'est-à-dire au moment où nos entreprises perdent massivement des parts de marché à l'exportation et sur le marché intérieur (la part des importations de biens et services dans la demande finale est passée de 18,5% en 1997 à 24,5% en 2007), et de mauvaise efficacité de la dépense publique, maintenir un niveau élevé de déficit public est une erreur grave.
Car le déficit public ne correspond pas à des dépenses d'avenir, recherche et développement, enseignement supérieur et investissement public (1), mais résulte de la dérive des dépenses sociales et de l'incapacité du pouvoir politique depuis vingt-cinq ans à rationaliser des structures publiques enchevêtrées et à améliorer la productivité de la sphère publique.
Dans un tel contexte, le maintien d'un niveau élevé de déficit public, loin de soutenir la demande intérieure, contribue à entretenir un niveau élevé de déficit commercial extérieur et alimente une perte de crédibilité dans les capacités de rebond de la France. Le 20 juin 2007, le gouvernement a lancé une ambitieuse réforme de l'Etat, dans le cadre d'un processus intitulé "Revue générale des politiques publiques" (RGPP). L'objectif est d'aboutir à un Etat plus efficace, avec des fonctionnaires moins nombreux mais mieux payés, et des "usagers" plus satisfaits.
La RGPP vise à organiser un véritable "re-engineering" de l'organisation de l'Etat et à réduire la dépense publique de plus de 7 milliards d'euros à l'horizon 2011 (non remplacement d'un fonctionnaire d'Etat sur deux partant à la retraite hors Education nationale, réorganisation des services de l'Etat et des armées, abaissement des plafonds donnant droit à un logement HLM, etc.). Cette rationalisation des dépenses ne doit pas être confondue avec les nécessaires réformes structurelles (retraite, santé, éducation, fiscalité) et ne réduira que marginalement le déficit public prévisible en 2008 et 2009.
Il faut donc que le gouvernement ramène les finances publiques sur un sentier d'évolution durable qui évite de transférer le financement des dépenses de fonctionnement aux générations futures. De ce point de vue, le déficit public devrait être limité au niveau de l'investissement public net, et non pas brut, car seul l'investissement net augmente le capital public.
Le niveau de l'investissement public net est de l'ordre de 1% du PIB dans les principaux pays européens et il faudrait donc imposer que les États européens aient un déficit qui ne dépasse pas 1% du PIB sur la durée d'un cycle économique, ce qui est proche de la nouvelle prescription inscrite dans le Pacte de stabilité et de croissance de mars 2005. Il reste donc, on le voit, beaucoup de chemin à parcourir pour rétablir les grands équilibres des finances publiques françaises.
(1) Ils restent limités à 5,2% du PIB depuis plusieurs années (sur les 53,5% du PIB de dépense publique).


Christian Saint-Etienne, professeur des universités, membre du Conseil d'analyse économique, vient de publier "La France est-elle en faillite ? Quinze propositions pour en sortir", Bourin EditeurLien permanent vers cet article : http://www.latribune.fr/info/ID611BEF2C456CFB0CC125743A0028A995
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeDim 25 Mai 2008 - 13:15

L'inflation alourdit la facture budgétaire de 1,5 milliard d'euros, pointe Eric Woerth [ 25/05/08 - 12H19 - AFP ]


L'Etat va devoir rembourser environ 1,5 milliards d'euros supplémentaires au titre d'emprunts indexés sur l'inflation, indique le ministre du Budget Eric Woerth dans un entretien paru dimanche.
"La hausse des prix ne sert pas le budget de l'Etat" et "va coûter de l'argent", affirme le ministre dans le Journal du dimanche, interrogé sur l'augmentation des recettes de la TVA.
Ainsi, "environ 10% des emprunts des administrations sont indexés sur l'inflation" et il faut de ce fait "rembourser environ 1,5 milliard d'euros supplémentaires", explique-t-il.
"Ce n'est pas une bonne surprise" mais l'Etat dispose d'une "réserve de précaution de 7 milliards d'euros" pour faire face à ce type d'imprévus, poursuit-il.
L'inflation en France a atteint 3% en avril sur un an, après un pic enregistré en mars à 3,2%, selon les chiffres de l'Insee
Par ailleurs, M. Woerth écarte toute baisse de fiscalité pour contrer l'augmentation des prix de l'essence subie par les automobilistes: "L'essence est à un prix de marché. Si nous baissions la fiscalité, nous inciterions à la consommation", une politique incompatible avec les objectifs du Grenelle de l'environnement, affirme-t-il.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeDim 25 Mai 2008 - 13:51

la mauvaise santé financière de l'Etat est notoire, et l'évitement de la banqueroute dépend cruellement du maintien de faibles taux d'intérêts...

Toute hausse des taux entrainera automatiquement une hausse du service de la dette (paiement des intérêts), sans aucune valeur ajoutée pour le pays.

Voilà une épée de Damoclès bien lourde pour les années à venir, Bayrou était le seul candidat en 2007 à avoir abordé sérieusement ce sujet
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeDim 25 Mai 2008 - 14:32

Il faut souligner qu'un Etat n'a pas pour but d'être en excèdent budgétaire car ce n'est pas une entreprise. Pour ma part, je pense que l'Europe est un frein à la diminution du déficit français pour une seule raison essentielle. Notre faiblesse st aujoud'hui est le nombre trop peu importants de PME. Comment les aider ? Il suffit de mettre en place des aides économiques pour permettre la création des PME mais pour cela, il faut de l'argent et le seul moyen d'en obtenir est d'emprunter et de creuser le déficit de l'Etat. Je suis dans la logique de creuser le déficit pour mieux le diminuer par la suite

Aujourd'hui, tous les présidents de la république n'ont que des projets valables jusqu'à la fin de leur mandat ou les effets seront présents avant la fin du mandat pour permettre une possible réélection sauf qu'aujourd'hui, il ne faut pas avoir peur de faire des réformes où les résultats se verront dans 10 ou 20 ans. Il est impossible de réduire le déficit public en 5 ans mais ce sera possible dans 10 ou 15 ans mais pour cela, il faut faire des réformes ayant des résultats dans le moyen terme. A force de faire des réformettes, le déficit se creuse un peu plus mais si on décide un jour de faire une grande réforme ayant une vue sur le moyen et long terme, je vous assure que le déficit se réduirait.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeDim 25 Mai 2008 - 14:43

il y a un point sur lequel je suis parfaitement en phase :

il faut réformer le pays, une réforme à un coût financier. Donc, creuser encore la dette pour faire des réformes est sain.
Toutefois, je ne te suis pas sur le terrain "mettre en place des aides économiques..."
Cette piste là, on la suit depuis 30 ans sans succès ...

Mieux vaudrait à présent que l'Etat stoppe ses nuisances en prélevant moins partout, ce qui favoriserait l'émergence des PME.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeDim 25 Mai 2008 - 15:02

Tout le monde est capable de creuser encore la dette, on trouve plein de volontaires désireux de faire ça; ce qui est difficile c'est d'énoncer des projets chiffrés avec une évaluation des chances de réussites, et là les candidats sont plus rares.


Dernière édition par Alain BERTIER le Dim 25 Mai 2008 - 23:57, édité 1 fois
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roymustang




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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeDim 25 Mai 2008 - 23:42

Avec l'Union Européenne à nos fesses, on ne peut rien faire à part diminuer le nombre de fonctionnaires, réduire la protection sociae...

En même temps, avec des personnes connaissant un peu l'économie, il pourrait y avoir de bonnes idées mais à part cela, on met une avocate au ministère de l'économie qui connaît pas grand chose du champs d'action de son ministère et en plus, il est pas assez ancrée dans la réalité. Un jour il faudrait que les politiques agissent en fonction de la réalité plutôt qu'en fonction à une utopie. L'exemple du paquet fiscal tombe bien. Sur le papir, c'est une très bonne idée d'essayer de rendre la fiscalité française attractive pour les plus riches pour les faire venir en France et prendre une partie de leur argent mais après il y a un monde que ne connaissent pas les politiques qui est la réalité et là le paquet fiscal est un drame qui a coûté de l'argent pour rien car on ne voit toujours pas arriver les grandes fortunes.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 26 Mai 2008 - 11:57

roymustang a écrit:
on ne voit toujours pas arriver les grandes fortunes.
On les voit surtout partir... à l'étranger.
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MessageSujet: Re: Déficit de l'état   Déficit de l'état - Page 7 Icon_minitimeLun 26 Mai 2008 - 20:24

Jean-Luc a écrit:
roymustang a écrit:
on ne voit toujours pas arriver les grandes fortunes.
On les voit surtout partir... à l'étranger.

Il est très difficile de concurrencer les paradis fiscaux. La seule chose à faire est de créer une haute autorité de l'ONU qui obligerait à ces paradis d'avoir le même taux fiscal que les grandes puissances mondiales, mais là, c'est encore une utopie. Peut-être qu'un jour nos rêves deviendront réalité ?
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