Déficit de l'état

http://dd2007.parti-socialiste.fr/2009/11/05/lallegement-de-la-fiscalite-des-plus-values-a-coute-205-milliards-deuros-a-letat/

20.5 MDS€ tous les deux ans !!!!!! pas qu'une fois !!!

Et tous les ans on nous dit que nos entreprises ne sont pas assez compétitives !!! Depuis le temps que ça dure nos entreprises feraient bien de se mettre à travailler plutôt que courir les subventions, les aides, les niches fiscales et autres conneries de ce type...

Parce que à la longue elles sont plus incompétentes que peu compétitives ! nos entreprises ! qui délocalisent,... qui spéculent au lieu de bossser,... qui virent du monde à tour de bras,... qui paient leurs dirigeants des sommes royales,...

... mais qui sont nulles à bien y regarder !!! puisque malgré ces 10 milliards (milliards !!!) d'euros de cadeaux par an (par an !!!) , elles sont toujours en manque de compétitivité (farceurs va !)

pourleboss a écrit:

Et tous les ans on nous dit que nos entreprises ne sont pas assez compétitives !!! Depuis le temps que ça dure nos entreprises feraient bien de se mettre à travailler plutôt que courir les subventions, les aides, les niches fiscales et autres conneries de ce type...

Parce que à la longue elles sont plus incompétentes que peu compétitives ! nos entreprises ! qui délocalisent,... qui spéculent au lieu de bossser,... qui virent du monde à tour de bras,... qui paient leurs dirigeants des sommes royales,...

... mais qui sont nulles à bien y regarder !!! puisque malgré ces 10 milliards (milliards !!!) d'euros de cadeaux par an (par an !!!) , elles sont toujours en manque de compétitivité (farceurs va !)

Ce matin sur FI, sur la question de l'utilisation des sommes du fameux grand emprunt, on a pu écouter une lobbyiste des entreprises aéronautiques françaises demander de à ce qu'une partie soit investi dans leurs projets. Elle faisait référence au bon vieux temps où l'Etat avait été à l'origine de grands succès en matière aéronautique (airbus) et spatial (ariane). Le problème ? c'est qu'à l'époque ces entreprises étaient publiques. Aujourd'hui, que ces entreprises sont privées, elles veulent toujours que l'Etat investissent à leur place. En définitive, ce qu'on appelle économie de marché pour nos grandes entreprises, n'est peut être qu'une course aux rentes de situation, et aux subventions publiques sous la menace du chantage à l'emploi.
"greed is good" Isn't it ?

Et d'ici à ce que ce grand emprunt ne soit au final qu'un cadeau de plus fait à ces entreprises "incompétentes", comme le dit Maurice, il n'y a qu'un pas qu'il est aisé de franchir.

Cette proximité entre les grand groupes du CAC40 est l'Etat n'est pas la preuve d'une extraordinaire santé de notre démocratie. Les grands groupes français représentent 40% de l'emploi mais seulement 10% des créations d'emplois. Ces entreprises sont arrivées à maturité mais ça n'empêchera pas l'Etat de concentrer ses aides sur ces dernières et non sur les PME. Chercher l'erreur ?

Je vais aller à contre-courant.
Pour information, EADS est encore contrôlé par l'Etat.

Nous retrouvons une logique de "grands programmes", qui peuvent être des puissants moteurs de développement économique.
Nous retrouvons l'idée d"'Etat-stratège", qui a été abandonné sous la pression des ultra-libéraux. Cette idée a toujours existé aux US, l'Etat y finançant des programmes via les agences (par exemple la NASA). Aux US, le SBA permet d'assurer qu'une partie des fonds investis aillent vers des PME-TPE (certains Français en profitent d'ailleurs, mais chut !)

Alors pourquoi pas revenir à des grands programmes (haut-débit, logiciels libres, technologies vertes, aéronautique et spatial,...), en évitant les écueils des grosses machines administratives, dont la France s'est fait une spécialité.

Mais le niveau européen semble le plus adapté aujourd'hui à cette logique. A condition que l'on arrive à travailler efficacement ensemble, en évitant:
- les problèmes d'égos nationaux
- les torpillages par des sous-marins guidés par ceux qui n'ont pas intérêt à ce que l'Europe développe ses capacités technologiques et économiques (Galileo ? C'est le programme de GPS européen, qui souffre de dissensions entre participants).

Il y a aussi la proposition d'utiliser le "grand emprunt" pour alimenter un fond pour l'innovation.

Il est tout à fait vrai que les grands programmes industriels ne sont plus à la mode dans la pensée économique actuelle. Mais je crois sincèrement qu'ils reviendront au devant de la scène un jour ou l'autre. Il suffit de lire les études des économistes qui sont spécialistes des problèmes de développement pour s'en convaincre.
De tels programmes, initiés par des Etats, ont joué un rôle dans le décollage économique de certains pays (ex rôle de l'Etat Chilien dans l'exploitation des forestière, le développement de la vigne, ou de l'élevage des saumons). Cependant, il faut faire attention à ce que ces programmes soient systèmatiquement évalués et ne se transforment pas en rentes perpétuelles (comme au Brésil) pour le compte d'intérêts privés. Cela nécessite, que l'Etat veille à l'intérêt des contribuables en definissant un partage des taches entre le privé et le public. (voir les 10 grands principes énoncés par Rodrick pour mener une politique industrielle, "One Economics, Many Recipes")

Exclusif : comment Sarko et Copé ont offert 20 milliards au CAC 40

Waaw

C'est que mon onglet qui sauvegarde tous les liens destinant à déstabiliser Sarkozy en 2012 commence à être étoffé

Et la cour des comptes dormait tranquillement...

Je m'étais promis de ne plus intervenir, mais trop, c'est trop. J'entendais quelqu'un de l'UMP, ce matin, dire qu'ils allaient s'attaquer à la dette. Je me dit : chouette, enfin une parole intelligente.
Pas de bol, la premiére mesure qu'il propose, c'est de fusionner Régions et Conseils Généraux pour faire des économies et réduire la dette.
Hallucinant. Un peu comme si, dans un couple, un homme avait 1036 € de découvert, sa femme 146 €, et que cet homme allait voir son banquier et disant : "Bon, il faut que notre couple réduise sa dette et que ma femme fasse des économies"...
Petit rappel, donc sur la répartition de la dette


En 2008, la dette des administrations publiques s'établit à 1 327,1 milliards d'euros soit 68,1 points de PIB. La dette de l'État s'établissait à 1 036,2 milliards d'euros soit 53,1 points de PIB, celle des Administrations locales (Régions, Départements et Communes) à 7,5 points de PIB et celle des administrations sociales (Sécurité sociale...) à 1,8 point de PIB et celle des organismes divers d'administrations centrales (ODAC) à 5,6 points du PIB.

http://www.educnet.education.fr/comptes/etat/dette/dette_raisons2t.htm

Il serait souhaitable que l'Etat arrête d'essayer de faire croire que la dette est due aux collectivité locales, alors même que, en pourcentage de PIB, celle-ci a baissé.
Stop. Autant de mauvaise fois, même en politique, n'est pas admissible. Je vois bien que c'est pour faire croire que les Régions Socialistes sont mals gérées, et peut-être peut on encore faire mieux. Mais que l'UMP, qui est depuis bientôt au pouvoir depuis 8 ans, cesse de donner des leçons aux collectivités locales.

Et moi, ce matin, j'ai entendu RMC questionner Thierry Breton !!!!!!!!!!!!!!!!!......... Le type qui dirigeait France Télécom qui, plus tard (et revenant sur sa gestion), a été condamnée avec Bouygues et SFr pour entente illicite....

Ce type, ex ministre des finances, voleur, menteur, prof à Harvard, est interrogé sur la dette de la France !!!!!!!!!!??????....mais dans quoi on patauge ?

d'avalie noire a écrit:

Je m'étais promis de ne plus intervenir, mais trop, c'est trop. J'entendais quelqu'un de l'UMP, ce matin, dire qu'ils allaient s'attaquer à la dette. Je me dit : chouette, enfin une parole intelligente.
Pas de bol, la premiére mesure qu'il propose, c'est de fusionner Régions et Conseils Généraux pour faire des économies et réduire la dette.
Hallucinant. Un peu comme si, dans un couple, un homme avait 1036 € de découvert, sa femme 146 €, et que cet homme allait voir son banquier et disant : "Bon, il faut que notre couple réduise sa dette et que ma femme fasse des économies"...
Petit rappel, donc sur la répartition de la dette


En 2008, la dette des administrations publiques s'établit à 1 327,1 milliards d'euros soit 68,1 points de PIB. La dette de l'État s'établissait à 1 036,2 milliards d'euros soit 53,1 points de PIB, celle des Administrations locales (Régions, Départements et Communes) à 7,5 points de PIB et celle des administrations sociales (Sécurité sociale...) à 1,8 point de PIB et celle des organismes divers d'administrations centrales (ODAC) à 5,6 points du PIB.

http://www.educnet.education.fr/comptes/etat/dette/dette_raisons2t.htm

Il serait souhaitable que l'Etat arrête d'essayer de faire croire que la dette est due aux collectivité locales, alors même que, en pourcentage de PIB, celle-ci a baissé.
Stop. Autant de mauvaise fois, même en politique, n'est pas admissible. Je vois bien que c'est pour faire croire que les Régions Socialistes sont mals gérées, et peut-être peut on encore faire mieux. Mais que l'UMP, qui est depuis bientôt au pouvoir depuis 8 ans, cesse de donner des leçons aux collectivités locales.

Oui, c'est pour ça.

En tout cas merci pour les précisions.

Charles de Courson / « La croissance ne résorbera pas les déficits »

tu penses bien Charles, mais que fiches tu encore avec les sarkozistes? est ce qu'ils t'écoutent? NON...

Et la suite de l'article, qui n'y est pas : le jour où un pays comme la Gréce ou un autre de la zone Euro annoncera qu'il ne peut pas rembourser sa dette, tout s'écroulera. C'était, toute proportion gardée, le cas de l'Islande il y a peu...et ce pourrait être le cas des USA, s'ils n'étaient pas émetteurs de monnaie.

juju41 a écrit:

Charles de Courson / « La croissance ne résorbera pas les déficits »

tu penses bien Charles, mais que fiches tu encore avec les sarkozistes?

Bonne question.

Mais quand même, le bouclier fiscal une bonne idée, il nous la copiera celle-là.

non puisqu'il a proposé de retirer la CSG, la CRDS et les impôts locaux du calcul du bouclier fiscal. Ainsi, les rentrées fiscales augmenteraient. On pourrait également remonter le curseur de 50 à 70 % des revenus. »

ça me semble logique.

libre a écrit:

Mais quand même, le bouclier fiscal une bonne idée, il nous la copiera celle-là.

Idée, oui. Mais il oublie de préciser que tel qu'appliqué, c'est une catastrophe. Comme l'impôt, il devrait être progressif en fonction du revenu, de sorte à profiter plus au bas de l'échelle et moins en haut.

Déficit public : Bruxelles fait flancher la France

J'ai casé un extrait de l'interview de Charles de Courson (merci juju pour l'info).

Impôts
Ce qui vous attend en 2010


Le calme avant la tempête. La politique de modération fiscale se poursuit, malgré quelques aménagements à ne pas négliger. Mais avec un déficit qui explose, le rattrapage risque d'être sévère après 2012.

juju41 a écrit:

Impôts
Ce qui vous attend en 2010


Le calme avant la tempête. La politique de modération fiscale se poursuit, malgré quelques aménagements à ne pas négliger. Mais avec un déficit qui explose, le rattrapage risque d'être sévère après 2012.

De toute manière, il n'y a pas le choix. Compte tenu de la situation actuelle de nos finances publiques, il faudra augmenter les prélèvements obligatoires pour contenir les déficits. Le problème, c'est que les Français ne l'ont pas compris, et que les gouvernements n'ont pas le courage d'assumer une telle mesure.

on est bien d'accord, encore faut il que ce soit de façon équitable, et pas au seul profit des riches.; voir l'article sur les impots des entreprises du CAC 40 qui sont 2,5 fois moins importants que ceux des PME-TPE.. ça ne peut pas continuer comme ça...

Grand emprunt : quand Sarkozy distribue des milliards

Comme si le pays n'était déjà pas assez endetté, Nicolas Sarkozy ne trouve donc rien de mieux à faire que de l'endetter encore davantage, pour distribuer à diverses clientèles les milliards qu'il n'a pas. La gauche en a rêvé, Sarkozy l'a fait...

d'autant plus que chaque jour, la France emprunte , ces milliards en plus , ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan des emprunts...il suffirait de redéfinir les priorités pour obtenir le même résultat quand aux affectations de l'argent déjà disponible( enfin dans la mesure où l'emprunt est malheureusement devenu une mauvaise habitude), plutôt que de faire une opération de com' , qui ne rime à rien et nous plombe encore plus...