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| Défense | |
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juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Défense Mar 26 Fév 2008 - 9:41 | |
| l'express lundi 25 février 2008, mis à jour à 17:41
Manoeuvres conjointes France-Qatar-Émirats dans le Golfe Reuters La France, les Émirats arabes unis et le Qatar ont lancé leurs premiers exercices militaires en commun dans le Golfe arabo-persique, dans un contexte de tension entre l'Iran et les puissances occidentales. L'exercice "Bouclier du Golfe 01" (Gulf Shield 01) se déroule en territoire émirati et dans les eaux internationales, à proximité des couloirs maritimes de circulation des pétroliers, dans le détroit d'Ormouz.
L'objectif des manoeuvres est de simuler une intervention conjointe contre une île officiellement fictive hostile aux Émirats et au Qatar, a indiqué à Reuters le lieutenant-colonel Thierry Fusalba.
L'exercice, qui doit durer jusqu'au 5 mars, mobilise 1.500 soldats français, 2.500 soldats émiratis et 1.300 soldats qataris. Une demi-douzaine de navires de guerre, 40 avions et plusieurs dizaines de véhicule blindés sont également impliqués.
Selon Fusalba, cet exercice, prévu depuis un an, n'a aucun lien avec la crise diplomatique entre l'Occident et l'Iran à propos du programme nucléaire iranien. Un responsable émirati n'ayant pas souhaité être nommé a de même assuré que l'exercice ne visait à envoyer aucun message à Téhéran.
Lors d'une visite du président Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi, en janvier, la France a signé un accord avec les Émirats arabes unis visant à l'installation de la première base militaire française permanente dans le Golfe.
L'Iran avait critiqué ce projet, de nature selon Téhéran à déstabiliser la région.
Firouz Sedarat, version française Gregory Schwartz | |
| | | Elfyn
Nombre de messages : 457 Age : 33 Localisation : Rennes Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: Défense Mar 26 Fév 2008 - 12:13 | |
| Cela ne risque-t-il pas malgré tout de faire encore monter la tension d'un cran ?
Passons sur la nature des régimes du Qatar et des Emirats arabes unis, depuis le temps qu'on sait ô combien le gouvernement est attaché à la défense des Droits de l'Homme... même s'il semblerait que la décision ait été prise sous Chirac. | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Défense Mar 26 Fév 2008 - 12:22 | |
| Ce sont des manoeuvres d'intimidation, quoi qu'ils en disent (avec une probabilité de réussite nulle). | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Mar 26 Fév 2008 - 16:01 | |
| Les militaires s’inquiètent de leur sort JEAN-DOMINIQUE MERCHET Libération QUOTIDIEN : mardi 26 février 2008 En matière militaire, la rupture se fait toujours attendre. Hier soir, les rédacteurs du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale se sont rendus à l’Elysée, mais n’ont remis au président de la République qu’un simple «rapport d’étape». Leurs travaux n’aboutiront que vers la mi-avril et déboucheront sur un document censé faire entrer la politique de défense dans l’ère de «la mondialisation», comme l’a demandé Nicolas Sarkozy. Puis il faudra transcrire ses nouvelles orientations en mesures concrètes.
Angoisse. Jacques Chirac n’avait pas tant tardé. Elu en mai 1995, il avait lancé, dès février 1996, sa grande réforme de la suppression du service national. Cette fois, les choses traînent. D’autant que, parallèlement au livre blanc, le ministre de Défense, Hervé Morin, est soumis à la revue générale des politiques publiques et prépare une nouvelle loi de programmation militaire (2009-2014).
«Nous avons bien conscience que cette attente suscite de l’angoisse» chez les militaires, assure un haut responsable de la défense. Une angoisse renforcée par le fait qu’ils ne se sentent pas vraiment défendus en haut lieu. «Nicolas Sarkozy ne s’intéresse pas aux militaires, il ne les connaît pas, ne semble pas les aimer» , confie un officier. Quant à Hervé Morin, il suscite, au mieux, l’indifférence des troupes.
«Traditionnellement, c’étaient les chefs d’états-majors qui défendaient leurs armées, mais ils sont désormais marginalisés», analyse un responsable de la défense. Le chef d’état-major des armées, le général Georgelin, a pris le pas sur les autres (terre, air, marine) qui ne participent même pas à la commission du livre blanc…
Concept. Les militaires s’attendent à souffrir. L’idée de mélanger «défense» et «sécurité nationale», un concept directement importé des Etats-Unis, ne les rassurent pas. Ils savent que le ministère de l’Intérieur, qui récupérera les gendarmes en 2009, aura sans doute la part belle dans les futurs budgets.
Le général Bruno Cuche, à la tête de l’armée de terre, se plaint déjà de la «paupérisation» de ses troupes. Il se prépare à perdre «entre 10 000 et 12 000 hommes», sur un total de 161 000. Sachant sa cause perdue, la seule bataille qu’il mène est celle de l’étalement dans le temps et de l’accompagnement social de ces réductions d’emplois. D’autres généraux ne cachent pas leur colère… en privé. «Ce que les comptables préparent est une catastrophe. Lorsque Nicolas Sarkozy s’en rendra compte, ce sera trop tard, s’emporte l’un d’eux. La France risque de franchir un seuil en termes de capacités et d’être déclassée au niveau international.» Très engagées dans les opérations extérieures, les armées pourraient être sollicitées pour envoyer des renforts en Afghanistan, comme le réclame l’Otan.
Si la question des effectifs préoccupent l’armée de terre, les marins se battent pour sauver le second porte-avions. A l’automne, la décision de le construire était quasiment acquise, mais ses adversaires - dont le chef d’état-major des armées - sont revenus à la charge, sur le thème : «Trop cher en cette période de vaches maigres». L’affaire n’est toujours pas tranchée, d’autant qu’un récent rapport parlementaire indique que ce bateau coûterait près de 3,5 milliards d’euros. Un milliard de plus qu’annoncé jusqu’à présent. Qui veut tuer son chien… | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 28 Fév 2008 - 15:12 | |
| Afrique : Sarkozy renégociera les traités militaires NOUVELOBS.COM | 28.02.2008 | 13:17 "La France doit être présente de façon différente", a indiqué le chef de l'Etat, en visite en Afrique du Sud. Son homologue Thabo Mbeki estime que "cela fait partie de la suite du processus de décolonisation".
Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi 28 février qu'il allait annoncer dans l'après-midi, devant le parlement sud-africain, la "renégociation de tous les accords militaires de la France en Afrique". "J'annoncerai la renégociation de tous les accords militaires de la France en Afrique" et tous ces accords seront publiés "dans la transparence", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africain Thabo Mbeki au Cap.
Mbeki satisfait
"Tous les chefs d'Etat (concernés) sont informés", a précisé Nicolas Sarkozy. "La France doit être présente de façon différente en Afrique", a-t-il ajouté. Thabo Mbeki s'est félicité de cette annonce. "Cela fait partie de la suite du processus de décolonisation en Afrique", a-t-il dit. Dans un entretien publié jeudi matin dans la presse sud-africaine, Nicolas Sarkozy avait déjà indiqué qu'il comptait "revoir la présence militaire française en Afrique".
Présence militaire revue
"Je pense que les temps ont changé et que la France n'a pas à jouer un rôle de gendarme en Afrique, c'est le rôle de l'Union africaine et des organisations régionales africaines", avait-il dit au quotidien The Star. "C'est dans ce but que j'ai décidé de revoir le cadre de cette présence militaire et ses objectifs", avait-il ajouté. Quelque 9.000 soldats français sont actuellement déployés au Sénégal, en Côte-d'Ivoire, au Gabon, au Tchad, en Centrafrique et à Djibouti. | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 28 Fév 2008 - 16:36 | |
| L'initiative n'est pas mauvaise mais les modalités peuvent être catastrophiques... à suivre (j'espère que ce n'est pas à la demande des américains qu'il fait cela!)
PS: thx Juju | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 28 Fév 2008 - 16:53 | |
| marianne2 28/02
Comment le nucléaire peut devenir une arme banale Par Claude Nicolet, qui résume un rapport stratégique effrayant signé par plusieurs sommités du monde militaire.
« Vers une grande stratégie pour un monde incertain ». C'est sous ce titre que cinq anciens responsables militaires occidentaux ont rédigé un rapport de 150 pages. Ses recommandations et perspectives devraient être examinées lors du prochain sommet de l'Otan en avril prochain à Bucarest. Ce document doit être considéré avec sérieux et attention. Tout d'abord parce qu'il n'est pas rédigé par n'importe qui : le général américain John Shalikashvili, ancien commandant en chef de l'Otan en Europe, le maréchal britannique Lord Peter Inge, le général allemand Klaus Naumann, ancien président du comité militaire de l'Otan, le général néerlandais Henk van den Breemen, l'amiral français Jacques Lanxade, ancien chef d'état major de l'armée française. Autrement dit des militaires confirmés ayant exercé des responsabilités au plus haut niveau de la hiérarchie des forces armées de leur pays. Mais ce document est passionnant, voire effrayant, en ce qu'il révèle de la vision et de la perception du monde de ces hommes. Leurs analyses s'appuient sur quatre constats : 1- Des bouleversements sociaux gigantesques causés par le changement climatique et les transferts de populations qu'il induira; 2-Un développement du terrorisme international, du crime organisé et de la prolifération des armes de destruction massive. 3-Un affaiblissement des Etats nations et des organisations internationales comme l'ONU, l'Otan et l'Union européenne. 4-La montée des fanatismes religieux. Afin de faire face à ces nouvelles menaces « asymétriques », ils proposent un « sursaut stratégique » qui envisage l'utilisation préventive de l'arme nucléaire « en premier », même s'il est dit qu'elle doit être un « instrument ultime ».
Face aux nouveaux risques, la réponse des militaires: la bombe atomique ! Une pareille annonce, à un tel niveau est un évènement majeur. Pourquoi ? Parce qu'il veut affirmer la fin de la doctrine classique de la dissuasion nucléaire, même si la France y reste officiellement attachée (avec la notion d'ultime avertissement), ainsi que la Russie qui vient de la réaffirmer par une déclaration du chef d'état major général des forces armées russes, le général Iouri Balouïevski. Mais la Russie n'a pas été associée à cette réflexion (elle n'est pas membre de l'Otan, tandis que la France met tout en œuvre pour rejoindre le commandement intégré de l'Alliance) L'arme nucléaire, de fait, n'est plus une arme à part. Elle est simplement la dernière d'une gamme d'armement allant de la baïonnette à la bombe atomique. Elle quitte ainsi son statut d'arme essentiellement politique. Il s'agit là d'une révolution copernicienne, rendue nécessaire selon les auteurs par la multiplication des nouvelles menaces. Menaces qui seraient d'un niveau de dangerosité supérieur à ce que furent les menaces de la guerre froide. Mais quel est donc, selon ces militaires, le nouveau bloc soviétique surarmé qui nous tient en joue et nous maintient dans la terreur ? Le Terrorisme international, la dissémination et la prolifération nucléaire, le fondamentalisme religieux.
Une OPA des USA sur l'Europe Ce texte contient surtout un véritable projet d'organisation politique qui s'articule parfaitement avec l'idéologie dominante et les projets actuellement à l'œuvre pour nous imposer ce modèle et son fonctionnement politique. L'Occident serait assiégé et affaibli de l'intérieur et de l'extérieur. De l'intérieur, par la disparition de la volonté de défendre ses valeurs et le règne du relativisme, par le manque de volonté politique de la part de certains pays européens (notamment l'Allemagne, encore gênée par son histoire du siècle dernier) de s'investir plus avant dans le fonctionnement de l'Otan, qui manquerait de relais et de volonté politiques. A ce titre l'Union Européenne doit cesser de jouer les empêcheurs de tourner en rond et accélérer son rapprochement avec l'Otan, pour en devenir en fait le bras politique qui manque si cruellement à l'Alliance Atlantique. On voit bien le dessin qui se profile à plus ou moins long terme, d'une « fusion » institutionnelle de l'Union Européenne et de l'Otan. Les avantages politiques seraient énormes pour les tenants de cette vision du monde et de l'ordre dominant : une organisation politique multilatérale dotée d'une personnalité juridique et morale (par le Traité de Lisbonne) et d'une organisation militaire. Les choses peuvent aussi se lire en sens inverse : une organisation militaire sous domination des États-Unis organiquement reliée à un pouvoir politique européen, à la merci des volontés et intérêts américains. Nous serions là clairement face à un pouvoir politique complètement exempt d'une légitimité fondée sur la souveraineté des peuples. Ce qu'illustre parfaitement ce qui est prévu en termes de modalités pratiques de ce « directoire », composé des États Unis, de l'Union européenne et de l'Otan qui composeraient un « directoire » occidental.
Des propositions inquiétantes Le rapport propose en effet deux règles de fonctionnement, pour plus d'efficacité, qui viendraient officialiser des pratiques en réalité déjà en cours : 1-La fin du vote majoritaire, et donc de la recherche permanente du consensus, ce qui entrainerait la fin du droit de véto. On remarquera ici encore que le même mécanisme sera mis en œuvre au sein des Institutions européennes avec le Traité de Lisbonne, qui prévoit par ailleurs que la défense des pays membres doit être compatible avec l'Otan. 2-L'usage de la force pourrait être requis sans autorisation de l'ONU « si un grand nombre de vie sont en danger », une notion très élastique (comment être sûr qu'à cette aune là, 50 citoyens d'Afghanistan valent 50 citoyens américains ?), d'ordre plutôt moral que politique et stratégique. L'Otan n'avait pas fait autre chose en Serbie en déclenchant une campagne de bombardements aériens. En reconnaissant l'indépendance du Kosovo, l'Union européenne fera un choix politique crucial, participant ainsi de manière totalement illégale au dépeçage d'un Etat aux frontières internationalement reconnues et membre de l'ONU. Par ailleurs on se souvient encore du déclenchement de la guerre en Irak par les États-Unis, sans l'aval de l'ONU, qui a fait des centaines de milliers de morts. A ce titre, pourrait-on envisager que l'Otan bombarde Washington étant donné qu'en Irak « un grand nombre de vie sont en danger » ?
Claude Nicolet est secrétaire national du MRC aux relations internationales.
Retrouvez demain la suite de l'analyse de Claude Nicolet, sous le titre « Vers un empire américano-européen à vocation aggressive »
Jeudi 28 Février 2008 - 00:07 | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 10 Avr 2008 - 9:44 | |
| - juju41 a écrit:
- Les militaires s’inquiètent de leur sort
JEAN-DOMINIQUE MERCHET Libération QUOTIDIEN : mardi 26 février 2008 En matière militaire, la rupture se fait toujours attendre. Hier soir, les rédacteurs du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale se sont rendus à l’Elysée, mais n’ont remis au président de la République qu’un simple «rapport d’étape». Leurs travaux n’aboutiront que vers la mi-avril et déboucheront sur un document censé faire entrer la politique de défense dans l’ère de «la mondialisation», comme l’a demandé Nicolas Sarkozy. Puis il faudra transcrire ses nouvelles orientations en mesures concrètes.
Angoisse. Jacques Chirac n’avait pas tant tardé. Elu en mai 1995, il avait lancé, dès février 1996, sa grande réforme de la suppression du service national. Cette fois, les choses traînent. D’autant que, parallèlement au livre blanc, le ministre de Défense, Hervé Morin, est soumis à la revue générale des politiques publiques et prépare une nouvelle loi de programmation militaire (2009-2014).
«Nous avons bien conscience que cette attente suscite de l’angoisse» chez les militaires, assure un haut responsable de la défense. Une angoisse renforcée par le fait qu’ils ne se sentent pas vraiment défendus en haut lieu. «Nicolas Sarkozy ne s’intéresse pas aux militaires, il ne les connaît pas, ne semble pas les aimer» , confie un officier. Quant à Hervé Morin, il suscite, au mieux, l’indifférence des troupes.
«Traditionnellement, c’étaient les chefs d’états-majors qui défendaient leurs armées, mais ils sont désormais marginalisés», analyse un responsable de la défense. Le chef d’état-major des armées, le général Georgelin, a pris le pas sur les autres (terre, air, marine) qui ne participent même pas à la commission du livre blanc…
Concept. Les militaires s’attendent à souffrir. L’idée de mélanger «défense» et «sécurité nationale», un concept directement importé des Etats-Unis, ne les rassurent pas. Ils savent que le ministère de l’Intérieur, qui récupérera les gendarmes en 2009, aura sans doute la part belle dans les futurs budgets.
Le général Bruno Cuche, à la tête de l’armée de terre, se plaint déjà de la «paupérisation» de ses troupes. Il se prépare à perdre «entre 10 000 et 12 000 hommes», sur un total de 161 000. Sachant sa cause perdue, la seule bataille qu’il mène est celle de l’étalement dans le temps et de l’accompagnement social de ces réductions d’emplois. D’autres généraux ne cachent pas leur colère… en privé. «Ce que les comptables préparent est une catastrophe. Lorsque Nicolas Sarkozy s’en rendra compte, ce sera trop tard, s’emporte l’un d’eux. La France risque de franchir un seuil en termes de capacités et d’être déclassée au niveau international.» Très engagées dans les opérations extérieures, les armées pourraient être sollicitées pour envoyer des renforts en Afghanistan, comme le réclame l’Otan.
Si la question des effectifs préoccupent l’armée de terre, les marins se battent pour sauver le second porte-avions. A l’automne, la décision de le construire était quasiment acquise, mais ses adversaires - dont le chef d’état-major des armées - sont revenus à la charge, sur le thème : «Trop cher en cette période de vaches maigres». L’affaire n’est toujours pas tranchée, d’autant qu’un récent rapport parlementaire indique que ce bateau coûterait près de 3,5 milliards d’euros. Un milliard de plus qu’annoncé jusqu’à présent. Qui veut tuer son chien… Quelqu'un a du neuf sur ce sujet? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 10 Avr 2008 - 9:48 | |
| pour savoir l'actualité Défense, ce blog ci est très interessant http://secretdefense.blogs.liberation.fr/ | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 10 Avr 2008 - 10:13 | |
| Merci Juju | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 22 Mai 2008 - 7:46 | |
| Défense Les militaires au régime sec
l'esxpress Par Romain Rosso, mis à jour le 21/05/2008 à 16:14 - publié le 21/05/2008
Nicolas Sarkozy va faire connaître ses choix en matière de défense, après les travaux du Livre blanc. Réductions d'effectifs, d'implantations, de programmes... Les armées françaises craignent de perdre leur rang. Revue de détail. "La France ne baissera pas la garde." Nicolas Sarkozy a beau le répéter, il a du mal à convaincre les militaires, dont il ne partage pas la culture. Théoriquement, le nouveau visage des armées devrait dépendre des orientations stratégiques définies par le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale -qui vient d'être transmis aux parlementaires, avant son adoption par le président en Conseil de défense, au début de juin.
Or les militaires ont le sentiment que les décisions résultent davantage des raisonnements comptables issus de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) -qui vise à réduire les dépenses de l'Etat. Car le président a été clair: il veut un appareil militaire que le pays ait les moyens de financer. Or il manque 6 milliards d'euros par an pour assurer les grands programmes lancés par Jacques Chirac et ses prédécesseurs.
Comment la France peut-elle rester crédible tout en réduisant son "format"? Les armées françaises, qui luttent pour se maintenir au niveau des Britanniques, craignent d'être déclassées au rang de celles de l'Italie. L'Express les a passées en revue.
La nouvelle organisation des armées
Les implantations sont actuellement dispersées sur 471 communes. Certaines d'entre elles -on ignore encore combien- vont perdre leur régiment, d'autres verront les leurs regroupés, entre 2009 et 2014, autour de 90 bases de défense, afin de mutualiser les moyens, notamment administratifs.
Imposée par la RGPP, cette réorganisation s'accompagne d'une sévère cure d'amaigrissement: plus de 40000 postes seront supprimés d'ici six à sept ans, soit 20% des effectifs non combattants pour la seule armée de terre. Sur le plan militaire, les armées reconnaissent que rapprocher les unités opérationnelles de leur soutien n'est pas incohérent. Sur le plan politique, le dossier est explosif.
La moitié de l'agenda du ministre de la Défense, Hervé Morin, est consacrée à des rencontres avec les élus locaux concernés par la fermeture des casernes ou des bases aériennes... Le ministre s'inquiète aussi des conséquences sociales d'un plan "inédit dans son ampleur". Il l'a d'ailleurs écrit, le 28 mars, à François Fillon, auquel il réclame des "outils d'accompagnement social adaptés". L'annonce de la nouvelle carte des implantations militaires, prévue le 19 juin par Morin, veut être repoussée par l'Elysée, qui souhaite déconnecter la séquence sur le Livre blanc des annonces frappant les communes.
Priorité au renseignement
Le précédent Livre blanc, en 1994, était influencé par l'après-guerre froide ; celui de 2008 est marqué par la mondialisation et "l'incertitude stratégique". Il met l'accent sur la "connaissance" et "l'anticipation".
Les menaces sont plus "volatiles": la prolifération nucléaire inquiète et la lutte contre le terrorisme est devenue une priorité, ce qui suppose de renforcer les moyens d'observation, notamment spatiaux -la France dispose d'un satellite, Hélios 2 A, dont la fréquence de passage autour de la Terre est insuffisante et dont les images, produites en noir et blanc, sont soumises aux aléas de la météo
Diarmid Courreges/AFP
Soldats français à Kaboul, le 23 avril 2008. Les militaires doivent désormais intervenir au coeur des populations. Tendu auparavant sur l'Europe de l'Est, "l'arc de crise" s'étend aujourd'hui du bassin méditerranéen à l'océan Indien (jusqu'à la Chine). Dans un souci "d'optimisation", un nouveau coordonnateur des services de renseignement, civils et militaires, sera placé auprès du chef de l'Etat. Une tâche assurée jusqu'à présent par le Secrétariat général de la Défense nationale, dépendant du Premier ministre et qui sera réformé.
Toutes les données seront donc concentrées à l'Elysée... S'ils ne remettent pas en question l'importance du renseignement, les militaires constatent amèrement que ces crédits vont progresser alors que les effectifs vont diminuer. "Savoir sans pouvoir n'est jamais d'une grande utilité. Il faut combattre l'illusion que la connaissance peut remplacer l'action", a lancé, le 14 mai, le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin.
Moins d'hommes pour intervenir à l'étranger
Actuellement, la France est censée envoyer à l'étranger, en cas de crise grave, 50000 hommes entraînés et équipés. Un modèle jugé obsolète et irréaliste. Il est désormais fixé à 30000 hommes -l'équivalent de la campagne de Suez, en 1956- auxquels il faut ajouter une capacité d'alerte de 5 000 soldats pour des opérations ponctuelles (évacuation de ressortissants).
Un détachement suffisant, aux yeux de la commission du Livre blanc, pour préserver la vocation de la France à entrer en premier dans un conflit et à rester une "nation cadre". Pour l'armée de terre, cette réduction apparaît en contradiction avec l'évolution de la conflictualité.
"On ne peut pas compenser le nombre par la technologie, car la guerre se déroule aujourd'hui au sein des populations. 85% des forces engagées dans les opérations extérieures sont terrestres, ce qui signifie 85% des morts et 85% des blessés, parce qu'ils sont physiquement sur le terrain", gronde un officier.
Les expériences en Bosnie, en Irak ou en Afghanistan prouvent que des victoires militaires fulgurantes, acquises grâce à la supériorité technique des Occidentaux, n'aboutissent pas rapidement à une paix stable. "Celle-ci passe par des hommes au sol, au contact, sur la durée. Or ils sont déjà saturés par des crises plus nombreuses et plus longues", argumente un autre officier.
La capacité de projection de l'armée de l'air est, elle, réduite à 70 (contre 100) avions de chasse (plus 10 en alerte). La marine, elle, devra se contenter de 20 frégates de premier rang (au lieu des 25 espérées). Elle conserve le groupe aéronaval accompagnant le porte-avions Charles-de-Gaulle- la décision concernant le deuxième porte-avions sera prise au début de juin en Conseil de défense. Quant aux 14000 forces prépositionnées à l'étranger et stationnées en outre-mer, elles doivent diminuer fortement. La France envisagerait de garder seulement deux implantations sur le continent africain, l'une sur la façade atlantique (Libreville ou Dakar), l'autre du côté de l'océan Indien (sans doute Djibouti).
Plus de troupes sur le territoire
Le Livre blanc insiste sur le caractère novateur attribué à la fonction de protection du territoire, avec la création d'une réserve hexagonale de 10000 soldats pour assurer la "résilience" du pays, jugé insuffisamment préparé en cas de crise: cyberattaque, agression terroriste massive, danger NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), risque de pandémie (grippe aviaire).
Patrick Kovarik/AFP
Nicolas Sarkozy, au côté du général Jean-Louis Georgelin, lors du défilé 2007. La dissuasion nucléaire réaffirmée
C'est le seul sujet sur lequel le président s'est prononcé en tant que chef des armées, à Cherbourg, le 21 mars: la doctrine de la dissuasion, considérée comme "l'assurance-vie" de la nation, est maintenue. Nicolas Sarkozy revient à l'orthodoxie française, infléchie par Jacques Chirac, à l'Ile-Longue, en janvier 2006. L'ancien chef de l'Etat avait laissé entendre que l'arme nucléaire pouvait être utilisée pour dissuader des acteurs hostiles qui ne seraient pas des Etats, autrement dit des organisations terroristes.
Sarkozy, lui, est resté vague sur la définition de nos "intérêts vitaux", qui relève de sa seule prérogative, afin de créer l'incertitude chez nos adversaires potentiels. Le président a maintenu les deux composantes, océanique (avec les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins [SNLE]) et aéroportée (avec les avions de chasse). Plusieurs membres de la commission du Livre blanc voulaient supprimer cette dernière, notamment pour des raisons économiques. Les aéronefs sont préservés, mais réduits d'un tiers (40 Rafale au lieu de 60 Mirage 2000 N).
Leur engagement est plus souple -car réversible- que celui des SNLE. Enfin, Sarkozy reste fidèle au principe de "stricte suffisance". Il poursuit la réduction du nombre de têtes nucléaires, qu'il a révélé: il veut parvenir à moins de 300, moitié moins que pendant la guerre froide.
La nouvelle relation avec l'Otan
C'est le non-dit de la campagne présidentielle. Jamais le candidat Sarkozy n'avait évoqué l'idée que la France revienne dans la structure militaire intégrée de l'Otan. Depuis le sommet de l'Alliance, à Bucarest (Roumanie), en avril dernier, la démarche est officielle et devrait se concrétiser lors du 60e anniversaire de l'organisation atlantique, en 2009, à Strasbourg.
Que va changer cette décision sur le plan militaire? Troisième contributeur en troupes et cinquième en termes financiers, la France est de facto associée aux décisions importantes et il est peu probable qu'elle réintègre le groupe des plans nucléaires. Depuis des mois, le débat entre les pro et les anti-Otan est avant tout politique. Il brise le consensus national sur la défense. Même au sein de la majorité, les parlementaires sont divisés.
Pour les convaincre, Nicolas Sarkozy devra réussir son pari de relancer la politique européenne de sécurité et de défense (PESD), de façon à bâtir le pilier européen de l'Otan qu'il appelle de ses voeux. C'est la priorité affichée de la présidence française de l'Union, qui débute le 1er juillet.
Les conséquences sur le recrutement
La baisse des effectifs va diminuer les besoins en recrutement, alors que l'armée a besoin de jeunes pour les envoyer sur le terrain, notamment à l'étranger. Certains gradés redoutent qu'elle ne rende le métier moins attractif et n'accentue les difficultés actuelles de recrutement. La marine militaire -comme la marchande- connaît déjà une baisse des candidatures, en nombre et en qualité. Cette armée de cadres est par ailleurs confrontée à une concurrence sévère de la part des employeurs privés.
Dans les domaines des nouvelles technologies, des infrastructures et des métiers de bouche, l'armée de terre, qui recrute avec ou sans diplôme, commence aussi à souffrir. Hors gendarmerie, les trois armées embauchent actuellement environ 24000 hommes et femmes par an, dont 15000 pour l'armée de terre. Mais combien demain? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Mar 27 Mai 2008 - 10:28 | |
| agoravoxLa réforme de la carte militaire fait des dégâts collatéraux
Au nom de la de la révision générale des politiques publiques (RGPP), le ministère des Armées est touché par un plan de réorganisation-restructuration sans précédent. Au nom de regroupements de sites, de réductions d’effectifs, de nombreuses villes de garnison s’apprêtent à souffrir. Conscient des traumatismes suscités par son plan, le ministre de la Défense, Hervé Morin a demandé à François Fillon la mise en place rapide « d’outils d’accompagnement social adaptés ». A sa façon et sans plus de gants, l’Etat reproduit des pratiques de délocalisation dignes du capitalisme sauvage. Ce n’est pas un simple aménagement, un simple toilettage de la carte militaire, mais un bouleversement. Dans le mauvais rôle, celui du fossoyeur, Hervé Morin. Le ministre de la Défense s’en rend compte un peu tard, mais contraint par ses ambitions personnelles à manger son maroquin. Le 28 mars dernier, il alertait par courrier le Premier ministre. En vain.
Le ministre relève pourtant que le plan va entraîner « une modification considérable des implantations territoriales des unités », et imposer aux personnels civils concernés une mobilité géographique et fonctionnelle « inédite dans son ampleur ». Un effort supérieur à celui mené entre 1997 et 2002 dans le cadre de la professionnalisation des armées qui s’était traduit par une réduction d’effectifs d’environ 15 000 personnes sur six ans.
On attend toujours la réponse de François Fillon. Est-il il est vrai le bon interlocuteur ? Le dysfonctionnement de l’exécutif est propice à tous les doutes. En attendant, collectivités et personnels concernés sont inquiets. Les élus ont utilisés les mécanismes d’alerte habituels.
L’Association des maires de France (AMF), réunie le 30 avril dernier a dans un communiqué regretté le manque de transparence de la réforme, et “la nécessité de respecter le principe de l’équilibre des territoires et de leur aménagement qui doit tenir compte des spécificités locales”. Derrière la notion d’équilibre, on retrouve celle largement oubliée par l’Etat d’aménagement du territoire.
Si une garnison est supprimée sur leur territoire, les élus demandent à l’Etat de “mettre en place un plan d’accompagnement permettant de compenser les préjudices économiques et financiers subis par les communes, à travers la création d’un fonds spécifique”. Ces préoccupations sont partagées par les élus de tous bords. A Bordeaux, par exemple, le maire et ancien Premier ministre, Alain Juppé, ne ménage pas ses efforts pour obtenir que l’Ecole de santé navale ne soit pas supprimée.
Mais, ce sont les petites collectivités rurales qui sont les plus exposées aux conséquences économiques de ces fermetures. L’Association des petites villes de France a rappelé le poids de l’impact économique et social qu’auraient ces restructurations sur les communes concernées, d’autant plus qu’il s’agit pour leur majorité de petites villes qui ont déjà dû faire face à d’importantes réorganisations des services de l’Etat (succursales de la Banque de France, des douanes, des commissariats, de la carte hospitalière et de la carte judiciaire…). Là encore, l’absence criante de concertation est dénoncée.
La méthode elle-même pose problème. On annonce des mesures, la fermeture d’une trentaine de sites et la suppression au final de 42 000 postes et après seulement est évoqué la réalisation d’une étude d’impact susceptible de déboucher sur des solutions alternatives.
La réorganisation de la carte militaire va donner lieu à une « densification » d’implantations, par un regroupement de certaines unités, et surtout par la création de quelque quatre-vingt-dix « bases de défense » conçues pour permettre une mutualisation des fonctions de soutien, dans une logique interarmées.
L’Est de la France est particulièrement touché. A Bitche, ville-citadelle de Moselle, décorée de la légion d’honneur en 1919, l’incompréhension est totale. En février dernier, dans le cadre d’une opération ville morte, près de 700 personnes manifestaient pour le maintien du 57e régiment d’artillerie. Tous ont conscience de la catastrophe économique que représenterait un tel départ. “Si le 57e RA est dissous, les 1 300 civils travaillant pour la garnison perdront leur emploi et 2 500 personnes devront quitter Bitche”, ville comptant quelque 5 700 habitants, a déclaré Yves Peiffer, délégué FO pour la région Terre Nord-Est.
Le Limousin, terre traditionnellement de gauche serait également particulièrement concerné. Limoges très lourdement touchée qui abritait jusque-là le 4e état-major de l’armée de terre, mais, aussi, Tulle et Guéret qui perdraient deux structures militaires.
Les syndicats des personnels civils de la Défense devraient annoncer une grève nationale peu avant le 19 juin, jour où Hervé Morin doit présenter officiellement la liste des sites militaires touchés par la réorganisation.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=40299 |
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| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Dim 8 Juin 2008 - 22:18 | |
| "secretdefense.blogs.liberation.fr" - 6 juin 2008Liban: Nicolas Sarkozy annule sa visite auprès des casques bleus français
Le président Nicolas Sarkozy ne rendra pas visite, comme annoncé, au contingent français de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) au sud du Liban à l'occasion de son séjour samedi dans ce pays, vient d'annoncer l'Elysée. Les troupes françaises de la Finul ont été prévenues dans le journée de jeudiCommentaires
Etant actuellement au Liban au sein de la FINUL, je peux témoigner que cette annulation fait l'unanimité... Le mépris que le président de la République montre à l'égard des militaires est vécu comme une gifle. La visite a été annulée le 5 juin, alors que globalement tout était prêt pour faire bon accueil au chef des armées sur le site du bataillon français. Alors que la France a engagé un contingent de plus de 1200 hommes au Liban sud, il est curieux que le président ne puisse trouver une heure et demi dans son emploi du temps, que chacun sait être contraint, pour aller saluer ses hommes sur le terrain lors d'une visite officielle au Liban. Pour beaucoup d'entre nous, cela fait un peu partie des contraintes du métier présidentiel, et aurait été bienvenu à la veille des réformes qui vont profondément modifier le fonctionnement des armées, et singulièrement de l'armée de terre. Le ministre de la défense, amicalement surnommé "le baudet du Poitou" est sensé remplacer le président demain.... Personne ne se bouscule pour aller le rencontrer... Il se dit que l'attitude du président vis-à-vis des armées va finir par porter ses fruits : nombreux sont ceux qui regrettent déjà leur vote de 2007, et qui se disent qu'avec les exemples des pêcheurs et...des gendarmes, les réformes à venir ne vont pas passer aussi facilement au sein d'une "grande muette" qui pourrait trouver un peu de voix à cette occasion... Il y a une angoisse véritable parmi toutes les catégories de personnel de l'armée de terre sur les modifications des structures régimentaires, sur la réforme déjà actée de la maintenance (PEGP), qui ne porte pas "que" sur des problèmes corporatistes de pouvoir d'achat ou autre, mais bien sur la qualité devenue souvent très déficiente de l'outil de défense. Ceux qui servent à la FINUL connaissent les problèmes de maintenance des Leclerc (globalement 4 sur 13 sont disponibles), des canons de 155 AuF1 (moins de 3 sur 4 le sont),sans parler des conditions de relèves (avions annulés de jour en jour), d'équipement individuels (mauvaise qualité, pas d'évolution pratique depuis des années),de logement et de nourriture, qui font souvent honte au contingent français en comparaison des autres nations composant la FINUL...Cette angoisse est accentuée par les démonstrations de mépris que le chef des armées témoigne en ce moment régulièrement à ceux qu'il est sensé commander, sans parler du silence de la haute hiérarchie, qui ne joue pas "suffisamment" son rôle "syndical"... Cette annulation de la visite aux troupes sur le terrain est vraiment mal vécue... La sensibilité des militaires à ce type de comportement est très élevée. Quelle déception pour nous !
Rédigé par: Svecan | le 06/06/2008 à 12:40
http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/06/liban-nicolas-s.html#comments | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Défense Dim 8 Juin 2008 - 22:32 | |
| Il n'exécute pas les devoirs de sa charge. On n'a pas dû lui expliquer ... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Défense Lun 9 Juin 2008 - 10:03 | |
| - Alain BERTIER a écrit:
- Il n'exécute pas les devoirs de sa charge. On n'a pas dû lui expliquer ...
Probablement que si, mais il n'écoute et ne fait que ce qui l'intéresse. On l'a vu dès le 6 mai 2007 : Président de la République, pour lui, c'était l'accès à des privilèges afin d'en profiter, pas prendre en charge des responsabilités et des devoirs vis-à-vis des Français. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Défense Lun 9 Juin 2008 - 13:37 | |
| - Jean-Luc a écrit:
- Alain BERTIER a écrit:
- Il n'exécute pas les devoirs de sa charge. On n'a pas dû lui expliquer ...
Probablement que si, mais il n'écoute et ne fait que ce qui l'intéresse. On l'a vu dès le 6 mai 2007 : Président de la République, pour lui, c'était l'accès à des privilèges afin d'en profiter, pas prendre en charge des responsabilités et des devoirs vis-à-vis des Français. Bien vu. De toutes façons, les convenances, Sarko s'en fout. Quand il est allé en Inde, il a imposé une visite express de 48 heures alors que les convenances voulaient qu'il y restât 5 jours. Résultat, les indiens étaient furieux. |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Défense Lun 9 Juin 2008 - 14:51 | |
| - juju41 a écrit:
Le président Nicolas Sarkozy ne rendra pas visite, comme annoncé, au contingent français de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) au sud du Liban à l'occasion de son séjour samedi dans ce pays, vient d'annoncer l'Elysée. Quel manque de Respect pour ces militaires ! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Lun 16 Juin 2008 - 16:41 | |
| PAUL QUILÈS Défense : trois critiques de fond et de forme sur le Livre blanc les échos[ 16/06/08 ] -
Un nouveau Livre blanc de la défense était nécessaire. Il était nécessaire, parce que le contexte stratégique a changé depuis 1994, date du précédent Livre blanc. Il était nécessaire, parce que nous devions prendre le virage vers une véritable Europe de la défense.
De nombreux commentaires peuvent être faits sur ce document. Je voudrais pour ma part exprimer ici 3 critiques.
1 - Sur la méthode d'abord.
L'écriture de ce Livre blanc a été présentée comme un exercice de démocratie associant les militaires, des experts de la société civile et quelques parlementaires... dont le nombre a malgré tout été chichement compté. On pouvait espérer qu'il y aurait un vrai débat au sein de cette commission, mais, très rapidement, il est apparu que ce ne pouvait pas être le cas. En effet, les annonces du président de la République se sont succédé, alors même que le Livre blanc n'avait pas fini ses travaux : création du Conseil de défense et de sécurité nationale, annonce de la construction d'une base navale à Abu Dhabi, révision des accords de défense africains, retour dans le commandement militaire intégré de l'Otan...
Dans le même temps, l'exercice de révision générale des politiques publiques (RGPP) était mis en oeuvre, avec comme finalité de conduire à une réduction drastique des fonctions « soutien et logistique » des armées. Dans le langage militaire, cela veut dire moins de troupes projetables ! Voilà comment, en partant d'un exercice purement comptable, on en est arrivé à définir les missions et les moyens des armées. (...)
2 - Sur les conséquences.
Malgré la qualité indéniable de certains de ses membres, la commission du Livre blanc a donc donné lieu à un simulacre de démocratie. Mais l'application du Livre blanc lui-même se traduira aussi par « moins de démocratie » : création du Conseil de défense et de sécurité nationale, création d'un coordinateur du renseignement auprès du président de la République, création d'un conseil des affaires étrangères auprès du président de la République. La présidentialisation du pouvoir deviendra totale dans les domaines de la défense et de la sécurité. La plupart des décisions et des choix seront concentrés dans les mains d'un homme, sans que le Parlement puisse les contrôler, comme cela est le cas dans toutes les grandes démocraties.
3 - Sur le virage atlantiste.
Ce Livre blanc représente un virage raté vers l'Europe. Au-delà des querelles institutionnelles, il est devenu évident que l'Europe de la défense est une nécessité pour affirmer, dans un monde incertain, l'Union européenne comme un pôle de paix et de stabilité. Il était donc nécessaire d'engager la discussion de ce document dans un cadre européen. Au lieu d'actes, on s'est contenté de mots, en affirmant qu'il sera nécessaire de rédiger un Livre blanc européen... Ce que nous demandons depuis déjà de nombreuses années.
En réalité, ce Livre blanc n'est pas à tonalité européenne, comme on veut nous le faire croire, il est à tonalité « otanienne », c'est-à-dire américaine. (...)
Seule une Europe de la défense autonome - ce qui n'exclut pas l'action des Européens, y compris des Français dans l'Alliance atlantique - nous permettra à la fois d'être mieux entendus des Américains et de conduire une vraie diplomatie européenne sur la scène internationale. Cette ambition, qui était celle de la France depuis quarante ans, va être abandonnée au bénéfice de quelques postes pour des militaires français au quartier général de l'Otan (Shape) et au prix d'une présence accrue dans le bourbier afghan.
L'alignement atlantiste de la France, salué chaleureusement par le président Bush il y a quelques jours, aura également comme conséquence que nos partenaires européens, à commencer par les Britanniques et les Allemands, ne verront plus l'intérêt de faire avancer l'Europe de la défense, puisque le pays qui lui a donné les plus fortes impulsions semble lui-même renoncer. Dans ces conditions, la présidence française de l'Union européenne, qui démarre dans quinze jours, risque fort d'être un échec... Que l'on tentera probablement d'imputer à la réponse négative des Irlandais au référendum sur le traité de Lisbonne.
article intégral ici
http://www.lesechos.fr/info/analyses/4741022.htm | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Défense Mar 17 Juin 2008 - 17:56 | |
| FRANCE > Défense 17h18>Didier Bariani, membre du bureau exécutif du Mouvement Démocrate (MoDem) a jugé que le Livre blanc sur la Défense représente "l'application d'une logique comptable" http://tf1.lci.fr/infos/filnews/ | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Défense Mer 18 Juin 2008 - 21:24 | |
| Livre blanc sur la défense : une espérance déçue
Par le groupe «Surcouf» 18/06/2008 | Mise à jour : 18:26 |
.
Un groupe d'officiers généraux et supérieurs des trois armées terre, air, mer , tenu à l'anonymat, commente le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté le 17 juin par le président de la République.
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/06/19/01005-20080619ARTFIG00011-livre-blanc-sur-la-defense-une-esperance-decue.php | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Défense Mer 18 Juin 2008 - 21:54 | |
| il y avait hervé morin tout à l'heure à C dans l'air
il avait l'air bizarre j'ai trouvé... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Défense Jeu 19 Juin 2008 - 11:40 | |
| - vincent15 a écrit:
- il y avait hervé morin tout à l'heure à C dans l'air
il avait l'air bizarre j'ai trouvé... Un peu trop à droite sans doute. |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Défense Jeu 19 Juin 2008 - 12:25 | |
| - libre a écrit:
- vincent15 a écrit:
- il y avait hervé morin tout à l'heure à C dans l'air
il avait l'air bizarre j'ai trouvé... Un peu trop à droite sans doute. Il y a surtout que, comme toujours, Sarko a décidé sans lui demander son avis. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Défense Jeu 19 Juin 2008 - 13:24 | |
| - Jean-Luc a écrit:
- libre a écrit:
- vincent15 a écrit:
- il y avait hervé morin tout à l'heure à C dans l'air
il avait l'air bizarre j'ai trouvé... Un peu trop à droite sans doute. Il y a surtout que, comme toujours, Sarko a décidé sans lui demander son avis. Et oui. Morin ne sert à rien, comme les autres membres du gouvernement. Mais que fait-il dans ce gouvernement alors ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Défense Jeu 19 Juin 2008 - 14:49 | |
| Retour de la France dans l’OTAN: Juppé craint «un marché de dupes» |
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| Sujet: Re: Défense | |
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