Réforme des retraites

A moins que les remerciements soient ironiques !!! Tamaris tu deviens pas clair ...

Tu as raison Juju ! c'est ce qui a été dit, que la réforme pour se faire en paix et pour que sarko et les siens puissent dire : on l'avait promis on l'a fait !
Elle doit couter plus cher que l"ancien système.
Je suis étonnée que les négociations ne soient pas terminées. Bonjour, la désinformation !

Nous avons été alignés sur 40 ans, puis 41 ans de cotisations.
Mais le système est progressif.
Dans mon propre cas, je dois travailler 19 mois de plus pour avoir la même pension que j'avais avant.
Il n'y a plus de retraite couperet à 55 ou 60 ans comme c'était avant. On peut aller jusqu'à 65 ans si on veut.
Je ne pense pas que ça coûte plus cher qu'avant: ça c'est la version "droite" (qui ne nous aime pas, je sais pas pourquoi, à mon avis, on vote autant à droite que les autres)
Quelques paramètres restent en négo à ce jour.
Au global, c'est beaucoup moins douloureux pour le salarié que ce que je croyais au début (d'ou l'innatendu "merci Bertrand"). Il est vrai que je suis pessimitse et que je croyais que c'était la cata cette histoire (au fait, si j'ai voté ségo c'est parce que j'étais tombé sur un UDF de droite, sur le forum de l'UDF, nommé Platon, qui vouliat nous ratatiner evec cette histoire. Comme quoi, il faut se méfier de ces forums: ça a vite fait de faire basculer un vote)

sans trop parler de moi, puisqu'il faut travailler plus longtemps, je l'ai fait, mais cela me génère des contraintes.

juju41 a écrit:

attends ,Dom, as tu lu les posts de Sandy et d'Arnold? franchement est ce que ça te convient comme vision du Modem? c'est pas nous, qui voulons diviser, ce sont eux qui nous mettent dans une case de "classe" dite bourgeoise, de droite, profiteuse etC... nous , on a quand même des visions différentes des idées de gauche, certaines nous semblent interessantes, d'autres moins... nuance...

Entre celle qui nous voit comme des bourgeois et l'autre qui nous donne des leçons d'économie sans savoir ce qu'est l'IR, le PS n'est pas verni!!

Je ressors ce fil ...
Les discussions s'éparpillent pour l'instant sur les fils "fonction publique ..." à vous de juger ...

F.Chérèque s'exprimait ce matin sur RMC ...

Donc quelques notes prises au vol :

*l'age légal pour commencer à travailler est à ce jour de 16 ans !
*ces travailleurs là auront donc 42 annuités à 58 ans ...
* Pour une vie de travailleur payé au smic le calcule sur les 25 meilleures années attribue une retraite de 800€.

Il est évident qu'il faut se battre pour ces gens là afin qu ils aient toujours la possibilité de partir avant 65 ans !

A noter également que l'espérance de vie entre un cadre supérieur et un ouvrier est de 8 ans.

En direct une employé des caisses de retraite :
Augmenter l'age de la retraite c'est augmenter la misère ...

Les hommes partent en moyenne avec une retraite de 1500€.
Les femmes " " " " " " de 800€

J'ai entendu aussi RMC, et même après les GG avec L.Ferry.

L'un des maitres mots de la réforme doit être la justice, qu'on peut (liste non exhaustive) décliner ainsi:
-rapprochement public-privé
-prise en compte des personnes ayant commencé à travailler jeunes
et des cas de pénibilité
-élargissement de l'assiette des cotisations :
aux revenus non ou insuffisamment soumis à cotisations
aux retraites élevées actuellement versées (par exemple plus de 5000€ et 8000 pour un couple)
instituer une contribution pour les avantages familiaux (10% pour la Cnav pour avoir eu 3 enfants et +; 5 à 7 % dans les complémentaires): ces avantages ne donnent lieu ni à cotisations, ni à impôts !!!!!

Ces quelques exemples ne rapporteront pas forcément beaucoup chacun, mais cumulé, celà ferait une somme "rondelette "; mais surtout ce sont des mesures de justice et de solidarité !!!!!
Indispensables à intégrer , même si d'autres mesures sont incontournables (augmentation durée de cotisations sur une longue période)

J'ai pas le temps ...
As tu suivi également les retraités expatriés ?
Si j'ai bien compris Pleine Vie arait fait un article là dessus ?

Désolé, j'ai éteint mon poste! J'ai rein vu sur leur site.

J'essaierai de récupérer la revue à la bibliothèque et d'ouvrir un fil ... plus tard.
Pour en revenir à la retraite sarko doit craindre une réplique sociale importante, il a l'air décidé de laisser du temps au temps.
D'après les dernières déclarations ce ne sera pas plié pour cet été ... les négociations iront au-delà.

D'après ce que j'ai entendu à midi, le vote au Parlement est prévu à l'automne. Il ne repousse pas beaucoup.

libre a écrit:

Il ne repousse pas beaucoup.

C'est parce qu'il n'arrose pas assez.

C'est déjà mieux que de le faire passer en catimini pendant les congès.

On parle d'un projet de loi bouclé début septembre et NS parle de discussions (ce ne seront pas des négo) jusqu'en juillet, voire aout .

Tout dépendra du rythme, de la forme des discussions ! Si c'est une réunion par mois (je rigole), çà ne mène pas loin !

Les syndicats ont l'air décidé à faire un front commun.
sarko va laisser passer les régionales et nous assainer quelques mauvais coups.
Nous allons suivre ça de près.

Jean-Luc a écrit:

libre a écrit:

Il ne repousse pas beaucoup.

C'est parce qu'il n'arrose pas assez.

NOrd net info :


Retraites : texte début septembre, Sarkozy accorde un répit aux syndicats
PARIS (AFP) - 15/02/2010 12:04


Le président français arrive au sommet social à l'Elysée le 15 février 2010. (AFP - Philippe Wojazer)



Le président Nicolas Sarkozy a laissé un peu de répit aux syndicats, inquiets à la perspective d'une réforme des retraites à la hussarde, en déclarant lundi à la clôture du sommet social qu'un projet de loi sur ce sujet serait déposé au parlement "début septembre".
En revanche, le président de la République n'a pas donné satisfaction aux syndicats qui réclament d'urgence une solution pour les chômeurs en fin de droits et privés de toute ressource, renvoyant à "une concertation" avec le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez.
Les dirigeants syndicaux étaient arrivés à l'Elysée avec la volonté de discuter d'abord de l'emploi, alors qu'une nouvelle progression du chômage, certes ralentie, est attendue en 2010. Mais c'est sur le calendrier des retraites que le chef de l'Etat était le plus attendu.
Sur ce point, Nicolas Sarkozy a affirmé à l'issue du sommet que, "compte-tenu du temps que les mesures que nous prendrons mettront à produire leur plein effet, si nous voulons sauver le système de retraite, nous ne pouvons plus différer les décisions".
"Ces décisions seront donc prises au début de l'automne sous la forme d'un texte que le gouvernement déposera sur le bureau des deux assemblées", a précisé le président. Ouvrant le sommet un peu plus tôt, il avait assuré qu'il n'était "pas question de passer en force".
Le président a ensuite détaillé le calendrier. La concertation, a-t-il dit, commencera "début avril" quand le Conseil d'orientation des retraites (COR) fera connaître ses projections financières sur l'équilibre des régimes. "Sur la base de ce rapport (...), Xavier Darcos et Eric Woerth, pour la partie publique, entameront des négociations avec les partenaires sociaux. Ces négociations se dérouleront aux mois d'avril, mai, juin, éventuellement août si nécessaire et, au début du mois de septembre, le gouvernement prendra ses responsabilités et déposera un texte", a déclaré M. Sarkozy.
"Ce qui fait que la question de la pérénité de nos systèmes de retraites sera réglé à l'automne prochain"., a-t-il ajouté.
La tension avait monté ces derniers jours après des "fuites" dans la presse sur la volonté prêtée au chef de l'Etat de boucler la réforme par une loi au parlement dès le mois de juillet.
Ce calendrier ne donne qu'à moitié satisfaction aux syndicats. Bernard Thibault (CGT) et François Chérèque (CFDT) avaient insisté pour que le débat se déroule "sur l'ensemble de l'année 2010".
Selon M. Thibault, "les choses vont tout de même aller relativement rapidement", donc "il ne faut pas perdre de temps" pour mobiliser les salariés. "C'est quand même un calendrier assez restreint", a estimé M. Chérèque.
Six organisations syndicales (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires) doivent se retrouver dans la soirée pour décider d'une éventuelle journée d'action.
Le chef de l'Etat n'a jusque-là pas dévoilé ses intentions en la matière mais plusieurs ministres ont laissé entendre ces dernières semaines que le gouvernement privilégiait deux pistes, le recul de l'âge légal de départ en retraite ou/et l'allongement de la durée d'activité.
Fort de l'opposition d'une majorité de Français, la plupart des syndicats se sont d'ores et déjà déclarés hostiles à ces deux pistes.
Optimiste, la présidente du Medef Laurence Parisot a jugé qu'"un consensus" était "possible".
Nicolas Sarkozy a enfin indiqué que le dossier de la dépendance, dont il a fait un de ses chantiers sociaux pour 2010, ne sera abordé "qu'une fois la réforme des retraites achevée".
S'agissant des chômeurs en fin de droits, il a indiqué que la concertation confiée à Laurent Wauquiez servirait d'abord à "établir un diagnostic précis de la situation", et s'est prononcé pour "un financement commun" du soutien à leur apporter.
Alors qu'un "malaise grandissant" affecte la fonction publique, selon François Chérèque (CFDT), le chef de l'Etat a annoncé une réunion d'agenda social spécifique avec les syndicats de la fonction publique,"dans les prochaines semaines".
Enfin, François Chérèque a demandé "des mesures pour aider les personnes qui sont victimes" de la crise. Sur ce point, Nicolas Sarkozy a envisagé une réunion "en avril" pour faire le point des mesures déjà engagées en faveur de l'emploi.

STP JEAN LUC CE FIL NE POURRAIT PAS ETRE REBAPTISE "REFORME DES RETRAITES" ???

J'approuve ta proposition concernant le changement de nom du fil.

J'ai écouté X.Darcos sur RMC avec JJ Bourdin , ce matin.(d'autres l'ont-ils écoutés??)
J'ai eu l'impression que tout était joué sur cette réforme :
-la pénibilité : ne doit, sauf exception, pas jouer sur l'âge du départ à la retraite
(doit seulement servir à aménager des postes pour fin de carrière)
-faire cotiser des revenus qui ne le sont pas actuellement: déjà fait et celà ne rapporterait pas grand'chose

Pour moi, on voit les portes fermées (je sais bien qu'on est au début des discussions ): ne serait -il pas mieux que le gouvernement dévoile son plan (déjà élaboré, on peut être sûr) et que l'on discute autour !
Gare aux conséquences si on roule encore les gens dans la farine!!

Le patron de FO expliquait hier sur France Info que les transactions sur les action n'étaient plus du tout imposées (j'écris cela de mémoire, il faudrait peut-être creuser davantage), et que cela avait couté 20 milliards à l'Etat, soit deux fois plus que le trou actuel des retraites.
De l'argent pour la actionnaires, et pas pour les salariés...
D'autre part, j'ai bcp aimé Xavier Darcos quand il déclare souhaiter interdire les licenciements des séniors; Imaginons une seconde que cette déclaration ait été faite par FB, on l'aurait accusé d'être communiste...

Il s'agit, pour être précis, de l'exonération dans l'impot sur le revenu, de l'imposition sur les plus values réalisées dans la cession d'actions.

@ d'avalie noire

Effectivement, très juste ta remarque.

Refuser les plans sociaux intégrant des "mises à la retraite "avant 60 ans ? j'entendais celà déjà au moment de la réforme des retraites de 2003, que j'ai suivi d'assez près.

Où a t-on vu qu'on refusait en France des licenciements, depuis la suppression de l'autorisation administrative de licenciement (1986) ?

Si les entreprises payent des "cessations anticipées d'activité ", celà peut s'apparenter à un abus de bien social .
On a aussi des formules où l'entreprise donne un chèque et le salarié doit s'inscrire au Pôle emploi et touche l'assurance chomage jusqu'à la retraite : là aussi c'est de l'abus de bien social, car celà consiste à faire payer ses déboires par la collectivité, surtout si la boîte n'est pas déficitaire !!!!!!!

Entendu RMC également.
Je suis Ok avec vous.
En effet le guvernement donne bien l'impression d'avoir un dossier déjà prêt.
Je n'ai pas pu m'empêcher cette réflexion :
"c'est ça on va imposer de garder les + de 60 ans au travail ...
et les jeunes ? on prévoit peut être d'étendre le rmi au moins de 25 ans ?" ...

@ PB
J'ai en effet une personne qui touche l'assurance chomage jusqu'à sa retraite ... ce qui est étonnant c'est que j'ai cherché à poser la question à yann sur ce dispositif. Il l'ignorait !

nordnet info :
Darcos veut "interdire" les plans sociaux visant le départ des seniors
PARIS (AFP) - 16/02/2010 08:35


Le ministre du Travail Xavier Darcos à une réunion de l'UMP le 28 novembre 2009 à Aubervillers.. (AFP/Archives - Lionel Bonaventure)



"L'emploi des seniors est une des clés de la retraite" et "nous prévoyons d'interdire des plans sociaux qui s'appuient sur le départ prématuré des seniors", a déclaré mardi sur RMC le ministre du Travail Xavier Darcos, en charge des retraites.
Interrogé sur l'exemple de Sanofi-Aventis qui propose à une partie de ses salariés "une forme de préretraite à 55 ans", M. Darcos n'a pas directement répondu sur le cas de ce groupe pharmaceutique bénéficiaire qui a engagé un programme de transformation destiné à lui faire économiser 2 milliards d'euros en 2013 par rapport à 2008.
Selon la CGT, le groupe supprime en France quelque 3.000 emplois directs, dont 1.300 en recherche et développement.
"Je suis d'accord que la réponse à une situation donnée lorsqu'on veut modifier la voilure de l'emploi dans sa propre entreprise, n'est pas de faire partir les gens prématurément", a dit M.Darcos.
"L'emploi des seniors est une des clés de la retraite (...) donc la solution qui consiste à faire partir les gens très tôt n'est pas bonne pour eux, pour l'entreprise, ni pour les retraites", a-t-il ajouté.
Comme on lui demandait si le gouvernement était prêt à empêcher ces départs prématurés des salariés de plus de 54 ans, M. Darcos a répondu "oui, parce que vous ne réglerez pas le problème des retraites si vous laissez faire n'importe quoi sur l'emploi des seniors. Il faut faire en sorte que les gens puissent travailler jusqu'au bout de leur temps de travail".
Le gouvernement pourrait "tout simplement faire une proposition de loi qui impose que les gens ne puissent pas partir, ou en tous les cas, interdire des plans sociaux qui s'appuient sur des départs prématurés des seniors (...)".

Remarquez un job ou on se croise les bras ... moi je prends

Un job où on se croise les bras, ça existe. Regarde la photo de l'article (photo de Darcos).

Et dire que c'est le sinistre du travail , bel exemple

Dites, faut vous arrêter de boire tous les deux ... ...

Pour montrer que contrairement à ce qu'affirme en choeur gouvernement et Medef, il est possible de trouver d'autres sources de financement pour les retraites, je vous joins l'étude qu'avait réalisée la Cour des Comtes qui listait les exonérations qui sont autant de pertes pour la CNAV :
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RELFSS/Chap6-assiette-prelevements-sociaux.pdf

(voir notamment à partir de page 24 et 25 qui montrent que l'enjeu est de 30 milliards environ !)

Dispositif	Pertes de recettes	Bénéficiaires
Mesures emploi non compensées	2 146
Association des salariés au résultat	8 268
- dont participation	2 437	4 670 000
- dont intéressement	2 247	3 880 000
- dont abondement PEE	534	2 570 000
- dont Perco	50	115 000
- dont stock-options et actions gratuites	3 000	100 000
Protection sociale en entreprise	5 114
- dont retraite	1 049	2 000 000
- dont prévoyance	4 065	20 000 000
Salaires affectés	2 672
- dont titres restaurant	926	25 00 000
- dont frais de transport	265	16 00 000
- dont chèque vacances	119	2 200 000
- dont comité d’entreprise	1 362	3 000 000
Indemnités de départ	4 129
- dont départ en retraite	537	90 000
- dont licenciement	3 592	870 000
Populations spécifiques	970
- dont 109 professions [1]	800	50 000
- dont apprentis	170	270 000
Prestations sociales [2]	11 994
- dont pensions de retraite	5 908	11 000 000
- dont allocations de chômage	1 480	18 00 000
- dont IJ et rentes AT/MP	507	NA
- dont allocations logement	1 100	1 500 000
- dont prestations familiales	2 518	5 000 000
- dont RMI	481	1 100 000
Revenus de capitaux mobiliers [3]	622	5 300 000
Revenus fonciers	820
- dont soutien investissement locatif	336	50 000
- dont grosses réparations	484	?
Cotisations employeurs publics [4]	6 001
- dont État	3 827	2 550 000
- dont collectivités territoriales	683	1 425 000
- dont hôpitaux publics	1 206	910 000
- dont secteur public marchand	285	500000

Source : Rapport 2007 de la Cour des comptes. Chapitre VI. L’assiette des prélèvements sociaux finançant le régime général.



Il faudrait sans doute actualiser ces chiffres, mais les odres de grandeur sont là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

signora a écrit:

Dites, faut vous arrêter de boire tous les deux ... ...

Ah bon ? Et ça, c'est quoi ?





Alors, comment faut-il t'appeler : "Madame la ministre" ou "Madame le ministre" ?