Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1)

"Je ne laisserai pas mourir la pêche française"J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP. Publié le 06 novembre

Nicolas Sarkozy a été accueilli par des marins très remontés à son arrivée dans le port breton du Guilvinec.

Nicolas Sarkozy a reçu mardi matin un accueil mouvementé sur le port de pêche finistérien du Guilvinec, où l'attendaient quelque 300 pêcheurs, dont certains l'ont invectivé. Arrivé en milieu de matinée, Nicolas Sarkozy est allé immédiatement au contact des marins pêcheurs présents le long des quais qui l'ont sifflé en réclamant "du concret, du concret!".


Il a fait face aux multiples invectives, répondant à l'un: "Toi si tu as quelque chose à dire, tu as qu'à venir ici!", ou lançant énervé à un autre qui l'insultait: "toi tu n'as qu'à descendre!". "Je n'accepte pas les insultes des pêcheurs à mon endroit. Je vais annoncer des nouvelles", a-t-il ajouté. "Si je viens on me le reproche, si je ne viens pas on me le reproche aussi. Moi je viens", a-t-il poursuivi. "Je ne laisserai pas mourir la pêche française, je vais annoncer des choses fortes", a-t-il encore promis avant la table ronde prévue avec les pêcheurs. Lundi, le porte-parole de l’Elysée David Martinon avait évoqué les contours de cette visite : le président « discutera avec les pêcheurs des solutions qui peuvent être imaginées pour aider leurs entreprises à retrouver de la compétitivité et pour sécuriser les conditions d'emplois et de rémunération des marins ».


"Un peu de discipline"


"15 jours de mer et 300 euros c'est pas normal", criaient certains pêcheurs venus accueillir le président, qui ont fortement perturbé lundi les accès de plusieurs ports bretons et normands pour obtenir des mesures face à l'envolée des prix du gazole.


Des gendarmes mobiles ont pris place devant les barrières disposées le long des quais.


Avant l'arrivée du chef de l’État, le porte-parole du "comité de crise" des pêcheurs bretons, Philippe Le Moigne, avait lancé un appel au calme aux pêcheurs, leur demandant "un peu de discipline (...) de gentillesse et de compréhension" le temps de la réunion avec le président.


Mardi matin, les pêcheurs ont mené des opérations escargots dans le Morbihan et le Calvados, occasionnant des bouchons de près de 10 km. Le port de plaisance de Quiberon était également bloqué, mais les liaisons vers Belle-Île pas stoppées. Un barrage filtrant a été mis en cours sur la presqu'île de Quiberon. Le mouvement concerne aussi d'autres ports de la façade Atlantique et de la Manche, comme Les Sables d'Olonne, en Vendée, où les chalutiers sont à quai, ou au Havre.
//

quand même! quesque c'est que cette façon de tutoyer les gens, il se croit où? ce type est vraiment maldégrossi, même devant les insultes il devrait garder son calme et au contraire vouvoyer les gens, pour montrer que Lui il les respècte, mais non! il faut qu'il se comporte comme un charretier, il me fait honte un peu plus chaque jour...

il se comporte comme un petit caid de banlieue ... pas vraiment la carrure d'un homme d'état effectivement.


et dire qu'on se moquait de Berlusconi chantre de la ploutocratie... à côté il semble sorti des cours de Nadine de Rotschild

Citation :

Voici l'insulte qui enerve SARKOZY, plutot marrante : " Sarkozy, tu ne
serais même pas capable de pêcher un orque dans la piscine de Bolloré
!! "

et c'est sur Sarkozy News avec une video de la rencontre

http://sarkozynews.canalblog.com/

un peu plus bas sur la page

20 minutes 13/11

Inflation en octobre de mauvais augure pour le pouvoir d'achat des Français

Nourrie par la hausse des prix des produits alimentaires et des produits pétroliers, l'inflation a atteint en octobre 2% sur un an, soit son plus haut niveau depuis mai 2006, au risque si elle perdure de rogner le pouvoir d'achat des Français et, à terme, la croissance.

L'indice des prix à la consommation des ménages a progressé de 0,2% par rapport à septembre et gagné 0,3% hors tabac, selon l'Insee.

L'inflation totale est passée "de 1,5% en septembre à 2,0% en octobre, avec des composantes énergie et alimentation en très forte hausse (respectivement +5,2% après et +2,2% sur un an). Elles contribuent ainsi à près de 0,8 point à l'inflation d'octobre", analyse Mathieu Kaiser, économiste chez BNP-Paribas.

Selon les experts interrogés, ce regain d'inflation est essentiellement lié à la hausse des cours des matières premières agricoles et énergétiques. Il reste encore modéré mais il n'est pas exclu que la tendance se poursuive.

"On peut parler d'une conjonction de petits éléments inflationnistes qui étaient attendus mais qui en s'agglomérant, fabriquent un indice qui monte un peu plus vite que prévu", explique Robert Rochefort, économiste et sociologue au Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie).

"Ce n'est pas le signe que cela va s'aggraver dans les prochains mois, mais c'est le signe que cela touche désormais tous les domaines", estime-t-il.

Les prix de l'alimentation ont ainsi augmenté de 0,5% en octobre, ceux des produits frais bondissant de 1,1%, soit une hausse de 5,1% sur les douze derniers mois. De son côté, "l'indice des prix de l'énergie continue d'augmenter (+0,7%), en lien avec la poursuite de la hausse des cours du pétrole brut au mois d'octobre, ce malgré la bonne santé de l'euro", souligne l'Institut national de la statistique.

Les prix des produits pétroliers ont augmenté de 1,1% en octobre, soit une envolée de 8,1% sur un an, avec une hausse sensible des prix des carburants (+0,9%, +8,2% sur un an) et des combustibles liquides (+2,6%, +9,7% sur un an).

L'indice des prix des produits manufacturés n'a augmenté quant à lui que faiblement: +0,1% en octobre, soit +0,2% sur un an.

"Même si l'inflation reste somme toute modérée, l'accélération des prix de l'alimentation et de l'énergie, couplée à l'augmentation régulière des loyers" (+0,7% sur un mois et +3,5% sur un an), "va continuer de nourrir la perception aiguë d'une perte de pouvoir d'achat par les ménages", renchérit Mathieu Kaiser, qui n'attend pas d'amélioration avant février.

"Cela va évidemment rogner mécaniquement le pouvoir d'achat des ménages", prévient Robert Rochefort, pour lequel "deux logiques contradictoires s'affrontent" dans les réponses à apporter.

"Avec ma casquette d'économiste, la logique de long terme est de dire que le pouvoir d'achat ne pourra redémarrer significativement que lorsque des mesures structurelles auront été prises, surtout sur les gains de productivité. Mais en tant qu'analyste de la société, sur un plan strictement politique, on n'a pas le temps d'attendre (...) pour donner quelque chose aux Français", déclare-t-il.

"Le retour de l'inflation va aussi ronger la consommation" des ménages, le principal pilier de la croissance française, prévient Alexander Law, économiste en chef au cabinet Xerfi.

"Cela a potentiellement un effet négatif sur la croissance mais il peut être amorti" par les réserves d'épargne des ménages, qui ont beaucoup augmenté, tempère Eric Dubois, chef du département du conjoncture de l'Insee.

juju41 a écrit:

"Cela a potentiellement un effet négatif sur la croissance mais il peut être amorti" par les réserves d'épargne des ménages, qui ont beaucoup augmenté, tempère Eric Dubois, chef du département du conjoncture de l'Insee.

... et les ménages qui n'ont pas d'épargne (parce qu'ils ont déjà trop peu pour les dépenses courantes), ils vont faire comment ?

faut demander à Mâaâme Lagarde, elle a toujours des solutions intelligentes...

Le vélo, j'ai déjà... Mais pas pour faire 80km a/r ou plus...

20 minutes 15/11

La France gagne bien, les Français, pas tous

Pouvoir d'achat et niveau de vie ont encore progressé l'an dernier, selon le rapport annuel « France, portrait social 2007 », publié hier par l'Insee. Mais ce constat ne vaut pas pour tous les ménages, souligne l'institut. De fait, le mouvement de baisse des inégalités, régulier depuis les années 1970, s'est essoufflé depuis 2002. La pauvreté a même légèrement augmenté en 2005, tandis que les écarts de patrimoine se sont creusés entre 1997 et 2003.

La grande majorité des Français - 80 % d'entre eux - ont un niveau de vie (revenus nets d'impôts et de cotisations, prestations sociales incluses, par personne) compris entre 776 euros et 2 448 euros par mois. Mais les salariés qui n'ont pas d'autres revenus que leur salaire ont été pénalisés par la stagnation des rémunérations. Et l'inflation a frappé plus durement les fumeurs et les habitants des zones rurales, gros consommateurs de carburant. La situation serait encore pire sans l'Etat social. Prélèvements et prestations réduisent en moyenne de 22 % le niveau de vie des 20 % les plus riches pour améliorer de 40 % celui des 20 % les plus pauvres. L'assurance-maladie, souligne l'étude, y contribue pour un tiers.

Oui, mais ce matin Xavier Bertrand a annoncé sur RMC que les choses s'amélioraient nettement !!!
Grace aux heures supplémentaires de nombreux français au smic gagnent ces derniers mois 70€ de plus mensuels.

Si c'était pas si triste on pourrait en rire !

Par contre le dessin de Lagarde ci-dessus est excellent...
Il va se faire virer Albert !

En revanche, aucune revalorisation du RMI depuis juillet 2006.
Heureusement que j'ai les poubelles du supermarché pour faire mes courses...

Quant au mazout pour me chauffer, il est passé à 75c le litre. J'achète en remplissant des bidons et en payant avec ma CB, mais je fais chaque mois un pari sur l'argent que j'aurai pu glaner pour le jour du prélèvement mensuel.
Et comme, pour prendre à la pompe, je ne peux qu'aller en Belgique, vous allez voir qu'on va me refuser les 150 € de détaxation promis par le gouvernement.

Tu sais Jean Luc on voit également de + en + de personnes agées qui sur les fins de marchés cherchent qqes légumes "oubliés" pour faire leur potage.
A proximité de chez moi se trouve un centre d'hébergement féminin, elles passent leurs journées ds un abri provisoire.
Et le pire est qu'elles énervent tt le monde. En fait la misère on préfère ne pas la voir ...
Bonjour la solidarité !
Même moi j'ai mis 2 manteaux chauds de côté, je voudrais leur porter, je n'ose pas...
Elles se font svt insulter j'ai peur qu'en me voyant arriver elle m'insulte (se pensant agresser).

moi j'ai déjà donné des vêtements à des personnes dans la rue, que je voyais souvent, il ne faut pas avoir peur de leur demander si elles sont interessées par ce genre de don!

C'est ce que je vais faire. J'attends le moment opportun.

Le regain d'inflation inquiète
Challenges.fr | 15.11.2007 | 13:03 |


Les prix à la consommation ont crû en octobre de 2,6% en zone euro et de 2,1% en France. La BdF appelle à la "vigilance".

Les prix à la consommation dans la zone euro ont augmenté de 2,6% en octobre sur un an, ce qui représente la plus forte inflation depuis deux ans, a confirmé jeudi 15 novembre Eurostat dans une nouvelle estimation. La première estimation de l'Office statistique européen, publiée fin octobre, faisait état d'une inflation de 2,6% en octobre.
Les principales raisons de cette envolée des prix sont à chercher auprès de la flambée des cours du pétrole d'une part, et des prix des denrées alimentaires, d'autre part.
En septembre 2007, la hausse des prix à la consommation dans la zone euro avait été de 2,1%, après 1,7% en août.
Le taux d'inflation dépasse donc pour la deuxième fois consécutive l'objectif de la banque centrale européenne, qui fixe un taux inférieur ou égal à 2%, sur le moyen terme.
Lire aussi

La croissance serait de 0,6% au 4e trimestre
Toute l'actu Business

Une inflation supérieure à l'objectif de la BCE

Dans l'ensemble de l'Union européenne, l'inflation a été de 2,7% en octobre en glissement annuel, contre 2,2% en septembre. Elle s'échelonne de 1,6% à Malte et aux Pays-Bas à 13,2% en Lettonie. En France, elle est de 2,1%.
La semaine dernière, la BCE a laissé son principal taux directeur inchangé à 4%. Cependant, une remontée des taux est envisageable, la BCE ayant fait état de risques de surchauffe inflationniste dans la zone, une façon pour elle de brandir l'arme d'une remontée des taux directeurs.
Depuis décembre 2005, la BCE a déjà relevé son principal taux directeur -alors à 2%- à 8 reprises.
En octobre, l'inflation a été de 5,5% dans l'énergie et de 3,8% pour les produits alimentaires. Dans le détail, les prix des carburants pour le transport ont augmenté de 8,9%, ceux du lait, du fromage et des oeufs de 7,6% et ceux des pains et céréales de 5,4%.
L'inflation sous-jacente, c'est-à-dire hors prix de l'énergie et des aliments non transformés, est de 2,1%, contre 2% en septembre.

La situation s'est "singulièrement dégradée"

D'ailleurs, dans situation son bulletin mensuel, la Banque de France s'inquiète jeudi de la dégradation de l'inflation en octobre en France, mais aussi en Allemagne et dans la zone euro.
La situation s'est "singulièrement dégradée en octobre, en France comme dans le reste de la zone euro, et pour les prochains mois les perspectives ne sont pas très favorables".
Ces perspectives "justifient la vigilance des banques centrales, attentives à la réduction des tensions inflationnistes et soucieuses de ne pas laisser développer des anticipations d'inflations qui seraient incompatibles avec la stabilité monétaire".

Pour info, la plupart de mes achats (carburant et produits alimentaires de base : produits laitiers et boulangers) ont pris 10 à 20% depuis un mois.

Bagarre autour des prix dans les grandes surfaces
le Figaro 16/11
Thiébault Dromard
16/11/2007 | .
La libéralisation plus rapide que prévu des règles de la grande distribution inquiète les industriels.
La menace inflationniste incite l’Élysée à accélérer son calendrier de réforme du système de distribution en France. En octobre, les prix des produits de grande consommation dans la grande distribution ont augmenté de 0,3 % en raison de l’envolée des tarifs des matières premières. Sur un an, l’augmentation est de 1,2 %. Décidé à enrayer une nouvelle hausse, Nicolas Sarkozy réfléchit à accélérer la réforme des règles qui encadrent les relations commerciales entre les grandes surfaces et leurs fournisseurs.

«Le président se pose la question, affirme un bon connaisseur du dossier. Mais la décision n’est pas prise.» Il suffirait d’un amendement à la loi Chatel, qui sera discutée à partir de mercredi à l’Assemblée nationale, pour y intégrer des éléments nouveaux qui ne devaient être abordés qu’au printemps avec la loi sur la modernisation de l’économie. Il s’agirait d’enterrer la loi Galland datant de 1996 et qui régit les relations entre distributeurs et industriels et d’en finir avec les «marges arrière» comme le demandent les distributeurs.

Ces marges correspondent à des opérations de promotion organisées dans les magasins et que les distributeurs facturent à leurs fournisseurs. Sources de revenus pour les grandes surfaces, elles sont aussi source d’ennuis judiciaires. Système U a ainsi été condamné l’an dernier à rembourser à quatre fournisseurs 76,8 millions d’euros. Le juge a considéré qu’ils correspondaient à des prestations fictives.

Face aux grandes surfaces, les industriels, pourtant longtemps opposés à la dérive des marges arrière, en viennent paradoxalement à les défendre.


« Scénario catastrophe »

«Dès lors qu’il n’y a plus de cadre, c’est le distributeur qui fait notre compte d’exploitation», affirme Jean-René Buisson, président de l’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania). Il demande que le calendrier initial soit respecté. «Aujourd’hui, rien ne permet de démontrer qu’une suppression des marges arrière permet d’accélérer une baisse des prix», poursuit-il. À son avis, la grande distribution, dans le cadre de la loi Chatel, a déjà les moyens de baisser davantage les prix. Il s’étonne que « d’un centre Leclerc à l’autre, les écarts de prix d’un même produit puissent être importants».

Olivier Deforges, président de l’Ilec, association qui regroupe de grandes marques comme Danone, L’Oréal ou Nestlé, affirme que la marge brute de la grande distribution est passée de 34 % en 2006 à 35 % en 2007 sur ces grandes marques. «Le discours actuel des distributeurs est faux et caricatural, dit-il. Ils ont une énorme marge de manœuvre pour baisser leurs prix.»

La réforme radicale, défendue par les distributeurs et par la commission Attali, prévoit une libéralisation totale de la négociation commerciale. L’industrie alimentaire voit rouge. Elle brandit déjà la menace d’une disparition de très nombreuses PME. Pour éviter ce « scénario catastrophe», Jean-René Buisson compte bien rallier un maximum de députés. «Ce sont les emplois des PME face à ceux de la distribution !», clame-t-il. Les distributeurs pourraient n’avoir gagné que la première manche.

Pouvoir d’achat : Sarkozy prêt à répondre aux attentes

le Figaro
19/11/2007 | Mise à jour : 07:13 | .
Le chef de l’État fera des annonces lorsque les conflits auront cessé.
Le pouvoir d’achat est plus que jamais au cœur de toutes les préoccupations. C’est pour défendre le leur que les fonctionnaires feront grève demain. C’est aussi, plus largement, le sujet d’inquiétude numéro un de l’ensemble des Français. C’est, enfin, le principal risque qui menace la cote de popularité de l’exécutif. «Nous pouvons perdre les municipales sur le pouvoir d’achat», prévenait vendredi dernier le député UMP Pierre Méhaignerie aux Échos.

L’Élysée et Matignon ont donc décidé de reprendre l’initiative sur ce sujet. Les réunions se sont multipliées, en fin de semaine dernière et ce week-end, pour fixer les lignes de la relance. Les arbitrages définitifs ne sont pas encore rendus. Mais le modus operandi se précise. Nicolas Sarkozy pourrait, dans les prochains jours, «annoncer des mesures fortes et lisibles pour le pouvoir d’achat», indique-t-on à l’Élysée où l’on prévient : «Ça peut arriver très vite.»


Complément direct de revenus

En fait, tout dépendra de l’évolution du conflit sur les régimes spéciaux. L’idée consiste à passer à l’action dès que les grèves auront cessé, « pour réalimenter au plus vite la confiance des Français et montrer que nous avons toujours fermement l’intention d’accélérer notre plan de réforme », explique-t-on au sein du gouvernement.

Cela passera d’abord par une nouvelle extension du domaine de la concurrence. La loi Chatel sur la consommation est à peine sur le point d’être discutée au Parlement que Matignon envisage déjà d’aller plus loin. Le gouvernement a aussi engagé une réflexion sur les dépenses contraintes qui grèvent le portefeuille des ménages. La loi chatel prévoit déjà des mesures dans le domaine bancaire ou de la téléphonie mobile. Matignon voudrait s’attaquer aux autres postes de dépenses et travaille à un train de mesures en matière de frais de logements et de factures énergétiques.

Par ailleurs, le principe d’accorder un complément de revenus direct et rapide aux Français est acté, dans la ligne droite du doublement de la prime à la cuve annoncé par Bercy il y a une semaine. Plusieurs mesures font actuellement l’objet d’examen : donner la possibilité aux entreprises d’accorder un 13e mois sans charge, mais aussi étendre le cadre d’application de la défiscalisation des heures supplémentaires. Matignon regarde aussi comment favoriser le déblocage anticipé de la participation, ou faciliter la distribution de compléments de rémunération type chèques vacances…

Enfin, la dernière piste du gouvernement pour réinjecter du carburant dans l’économie consiste à accélérer l’investissement public. «Nous comptons accélérer l’investissement public, en lançant la mise en chantier d’infrastructures, de nouvelles prisons ou encore de travaux dans les universités», explique-t-on à Matignon.//


il croit que les entreprises vont faire des cadeaux à leurs employés comme ça par l'opérration du saint esprit? non mais ça ne va pas la tête! encore une promesse débile, les salariés peuvent toujours réclamer un treizième mois, quand on n'a a pas les moyens de les augmenter naturellement , on a encore moins les moyens de leur filer un mois en plus... espèce d'abruti...

L'idée est simple: pas de charge, donc pas de cotisations retraite, le 13ème mois est donc exclu du calcul de la pension. Où de l'art de faire baisser les retraites en faisant croire que l'on agit pour le pouvoir d'achat. Pareil, pour les heures sup' qui rejoignent le système des primes, non comptabilisées.

selement les gogos oublient un chose cest que pour leurs prestations sociales( CAF, etc...) le montant est celui de la totalité de leurs revenus y compris les HS et les primes, alors au bout du compte, il y en a qui vont moins rigoler quand ils auront perdu les avantages sociaux qu'ils avaient avant ,du coup, leur pouvoir d'achat sera amoindri, tout ça c'est de la connerie...(on verra ça en mars, quand les Caf leur annonceront la perte de leurs droits en fonction de leurs revenus de 2007, les réactions risquent d'être sanglantes, cher Sarko....)

Je ne suis pas certaine de vos raisonnements.
Ce sont les discours que j'ai tenus avt les élections.
Mais normalement les charges (du moins patronales) pour retraites devraient être payées.
Quant à la CAF tout dépend si les HS vont être comptabilisées ou non dans le salaire de référence. Normalement non.
Affaire à suivre....
Cafouillage, cafouillages....

signora a écrit:

Mais normalement les charges pour retraites devraient être payées.

Ça, c'est ce que Bayrou avait clairement précisé pour son projet de deux emplois sans charges.

Non, non, l'ump avait donné cette réponse qd le PS a critiqué la mesure des HS défiscalisées.
Maintenant je ne connais pas l'application...

Je ne mélange pas avec les emplois défiscalisés prévus par Bayrou, rien à voir.

c'st ma comptable qui a reçu lesmodalités pour les HS, donc c'est un document officiel...

Et bien si c'est ça ils n'ont pas tenu paroles.
Car cela ne devait pas intervenir sur les prestations sociales.
Donc ils vont travailler plus : pour rien !