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| Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) | |
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Auteur | Message |
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signora
Nombre de messages : 17200 Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Lun 19 Nov 2007 - 11:36 | |
| Et bien si c'est ça ils n'ont pas tenu paroles. Car cela ne devait pas intervenir sur les prestations sociales. Donc ils vont travailler plus : pour rien ! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Lun 19 Nov 2007 - 11:41 | |
| de l'art de prendre les gens pour des cons.... c'est certain le salaire de référence pour les CAF et autres organismes sociaux est bien le salaire tout compris HS et primes, je pense aux pauvres smicards qui vont se prendre ça dans les dents et perdre d'un coup tous les avantages sociaux, c'est dégueulasse... | |
| | | Jacqueline25
Nombre de messages : 1139 Localisation : Doubs Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Lun 19 Nov 2007 - 11:58 | |
| C'est bien de raler contre je secteur public qui se défend et les syndicats, mais dans quelque mois ils seront peut être contents de les avoir à leur cotés.. Après les municipales la note risque d'être salée.. puisque les riches ne font aucun effort .
Et personne ne voudra investir chez nous..
ils aimeraient bien nous mettre au même niveau de vie que les pays de l'est.. | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 9:39 | |
| Newsletter CB News : "La fin de l'exonération de redevance confirmée
Le rapporteur général du budget, Gilles Carrez (UMP), a déclaré hier qu'il n'était pas question de revenir sur la loi qui supprime à partir de 2008 l'exonération de la redevance télé -116 euros par an- pour quelque 780.000 foyers. "On ne va pas revenir sur la réforme de la redevance votée il y a trois ans. Tout était parfaitement connu. On avait accordé un délai de trois ans pour les exonérations. Les personnes âgées modestes de plus de 65 ans paieront désormais la redevance", a déclaré M. Carrez à l'AFP. "Si on veut maintenir ces exonérations, cela coûterait 40 à 60 millions d'euros. Alors, il faudrait augmenter la redevance ou diminuer les subventions à l'audiovisuel public", a-t-il ajouté." | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 11:52 | |
| Assurances : ce sera plus cher lefigaro Guirec Gombert (avec AFP) 21/11/2007 | Mise à jour : 10:19 | . Les prix des assureurs devraient augmenter dans l’immobilier et la santé. Seuls les tarifs des assurances auto devraient rester stables en 2008. «La tendance qui se confirme, c’est globalement une stabilité» pour les tarifs automobiles, explique Marc-Philippe Julliard, de l’agence de notation Fitch, à l’AFP. Pendant trois ans, les automobilistes avaient pourtant bénéficié d’une baisse des prix, suite à la chute du nombre d’accidents de la route. Mais en 2007, la sinistralité automobile est repartie à la hausse durant les premiers mois de l’année pour finalement baisser. Le nombre de tués a ainsi fléchi de 19.6% et celui des blessés de 5%. En revanche, les accidents corporels ont progressé de 3.2% pour les dix premiers mois de l’année. Les sociétés d’assurance devraient alors cibler les bons conducteurs avec une «action tarifaire offensive sur ce segment», poursuit Marc-Philippe Julliard. La GM a annoncé une baisse de 4% de ses tarifs à partir de janvier pour ses bons conducteurs : ceux ayant atteint le bonus maximal de 50%. Mais pour les assurés, ce répit ne sera que de courte durée.
Des revalorisations très variables
En effet, entre de nombreux dégâts des eaux et la hausse du coût de la construction, les consommateurs vont payer le prix fort dans le secteur de l’assurance multirisques habitation. La Maaf pourrait ainsi augmenter ses tarifs de 2.4%, la Maif de 3% et les MMA de 5.3%, d’après l’agence de notation Fitch. Quant aux complémentaires santé, les revalorisations tarifaires devraient être modérées, selon le cabinet d’études Precepta. «Les prix ont atteint un plafond, un seuil psychologique qu’il est difficile de franchir», résume le cabinet. La Maaf et les MMA prévoient cependant une hausse de 2% de leurs tarifs, tandis que la Maif, après une hausse de près de 6% en 2006, devrait baisser ses offres pour les jeunes adultes et les familles. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 12:58 | |
| Rue89 21/11
Sarkozy et le pouvoir d'achat: l'heure du désenchantement Par Guillaume Duval (Rédacteur en chef d'Alternatives économiques) 11H06 21/11/2007 La nouvelle dégradation qui se profile pourrait coûter cher à celui qui se voulait le "président de la hausse du pouvoir d'achat".
"Je veux être le Président de l'augmentation du pouvoir d'achat", affirmait haut et fort Nicolas Sarkozy le 14 janvier dernier, lors du lancement de sa campagne présidentielle. Le fait qu'il ait, mieux que d’autres, perçu l'ampleur de l'insatisfaction des Français sur ce sujet, et en particulier celle des couches populaires, explique pour une bonne part le large succès qu'il a rencontré en mai dernier.
Mais en cette fin d'année, cette question devient également, pour les mêmes raisons, une des principales causes du désenchantement qui commence à poindre: dans ce domaine, le volontarisme présidentiel apparaît de plus en plus comme de l’agitation sans prise sur le réel. Non seulement, on ne voit rien venir en matière de pouvoir d’achat -ce qui après seulement six mois de présidence n’est pas en soi choquant- mais c’est plutôt une nouvelle, et nette, dégradation qui se profile désormais.
Une spécificité française explique en particulier la très grande sensibilité du thème du pouvoir d'achat parmi les salariés: l’existence d’une "trappe à bas salaires". Afin de favoriser la création d’emplois peu qualifiés en plus grand nombre pour lutter contre le chômage de longue durée des personnes sans qualification, les gouvernements qui se sont succédé depuis vingt ans ont multiplié les exonérations de charges sociales à proximité du smic. Cette politique a eu un grand succès: on a créé en France beaucoup d'emplois mal payés ces dernières années.
Mais elle a eu de nombreux effets pervers. Sur les 27 pays de l’Union européenne, 21 ont un smic, ainsi d'ailleurs que les Etats-Unis. Et contrairement à une idée reçue, le smic français n’est pas le plus élevé: il est inférieur à ses équivalents belge, néerlandais, irlandais ou encore britannique.
La France lanterne rouge
Mais, parmi tous ces pays, la France présente un profil très particulier: avec 15 % de smicards, elle est de très loin le pays où ce pourcentage est le plus important. Au Royaume uni, par exemple, seuls 2% des salariés touchent le smic et les proportions sont analogues dans la plupart des autres pays riches. Le seul pays qui se rapproche de la France sur ce plan, c’est... la Bulgarie. La France est aussi, pour cette raison, le pays d’Europe où la distribution des salaires est la plus concentrée vers le bas de l’échelle. D'où évidemment l’extrême sensibilité de la question du pouvoir d’achat chez les salariés.
Les hausses massives des produits pétroliers et des prix alimentaires intervenues au cours des dernières semaines ont entraîné une accélération sensible de la hausse des prix, passée de 1,5% par an en septembre à 2% en octobre dernier. Un niveau qui reste encore très bas, mais il y a de bonnes raisons de craindre que ce ne soit qu’un début. De plus, les couches populaires sont nettement plus touchées que les riches par ces hausses: l’alimentation pèse en effet 17% du budget d’un ouvrier, contre 12% chez un cadre tandis que les transports représentent 19% de celui d’un habitant d’une commune rurale contre 12% pour un parisien.
Nicolas Sarkozy n’est évidemment pas responsable de cette situation, mais elle rend toujours plus improbable la concrétisation des miracles promis en matière de pouvoir d’achat. Tout d’abord, parce que sa hausse dépendrait, avant tout, du dynamisme de l’économie, et que, sur ce plan, les premières mesures engagées ne sont pas de nature à relancer l’activité de façon significative: les cadeaux fiscaux consentis aux plus aisés l’été dernier risquent en effet surtout d’être utilisés pour acheter davantage de 4X4 ou d’écrans plats géants et donc de creuser encore le déficit extérieur dans un contexte où la croissance de nos voisins ralentit.
Que peut faire dans ces conditions le Président pour améliorer quand même le pouvoir d’achat? Augmenter le smic? Nicolas Sarkozy et le Medef ne veulent pas en entendre parler. Il faut dire que compte tenu de l’écrasement de la hiérarchie salariale en France et des hausses importantes déjà intervenues entre 2002 et 2005 pour recréer un smic unifié après le passage aux 35 heures, cette voie ne serait pas sans danger.
Augmenter les salaires dans les entreprises? Même si les stars du CAC 40 affichent des profits record grâce à leurs activités mondiales, la situation des entreprises qui produisent sur le territoire français est actuellement tendue. La part du travail dans leur valeur ajoutée n’a pas cessé en effet de croître au cours des dernières années: la rémunération des salariés qui pesait 64,6% de la valeur ajoutée des sociétés non financières en 2001 en représente 65,9% aujourd’hui.
La prudence est de mise. Le gouvernement envisage de conditionner les exonérations de charges sociales à l’ouverture de négociations salariales dans les entreprises. Une mesure positive mais qui a peu de chances de révolutionner à court terme les évolutions de salaires.
Les heures supplémentaires défiscalisées, mises en place en octobre dernier, vont certes mettre un peu de beurre dans les épinards, mais au prix d’une aggravation des déficits publics et sociaux, et cette mesure ne touchera pour l’essentiel que les entreprises qui effectuent déjà des heures supplémentaires déclarées, c'est-à-dire les très grandes entreprises où les salariés figurent déjà parmi les mieux traités. Ailleurs, le dispositif excessivement complexe et peu incitatif ne devrait pas connaître un grand succès. De toute façon si elle en avait cela se traduirait par un ralentissement de la baisse du chômage.
Augmenter les salaires des fonctionnaires? Nicolas Sarkozy l’a promis en contrepartie de la réforme de l’Etat, mais il ne paraît guère pressé de concrétiser cet engagement. Accroître les prestations et les minima sociaux? Ce serait indispensable compte tenu du niveau très faible de la plupart d’entre eux, mais c’est contraire à la philosophie de Nicolas Sarkozy qui ne veut pas d’une France d’« assistés ». Et surtout, les marges de manœuvre budgétaires éventuellement disponibles ont déjà été utilisées pour satisfaire en priorité les revendications des contribuables les plus aisés en matière de succession, d’ISF et d’imposition des dividendes.
Pousser les Français à "désépargner"
A défaut d’être capable d’accroître les revenus des Français les plus modestes, Nicolas Sarkozy veut les inciter à casser leur tire-lire et à désépargner. Il l'avait déjà fait avec un certain succès en 2004, en autorisant le déblocage de l’épargne salariale par anticipation. Il prendra probablement de nouveau des mesures en ce sens. Mais une baisse de l'épargne, si elle peut donner le change à celui qui s'y résout et contribuer à soutenir l’activité, n'a rien à voir avec une hausse de pouvoir d’achat (a fortiori pour ceux qui n’ont guère d’épargne)…
Mais le Président espère surtout augmenter le pouvoir d’achat des Français en faisant baisser les prix. Il compte en particulier rééditer le coup qu’il avait (bien) réussi en 2004, quand il avait été brièvement ministre de l’Economie et des Finances. A l’époque il était parvenu, en effet, à amener distributeurs et fabricants de grandes marques à diminuer de façon significative les prix de leurs produits.
Mais l’histoire ne se répète pas: les marges de manœuvres utilisables sans trop de douleurs ont déjà été mises à profit à l'époque. Si Nicolas Sarkozy veut aller plus loin aujourd’hui, il risque surtout d’accélérer les restructurations, à la fois dans la distribution et dans l’industrie en amont, incitant les acteurs à délocaliser davantage ou ouvrant la porte aux concurrents étrangers. Avec au final un bilan en terme d’emplois, et donc de pouvoir d’achat, qui aura peu de chance d’être positif.
Nicolas Sarkozy a cru, ou laissé croire, qu’en "libérant les hauts revenus", il relancerait l’activité, permettant d’élever le pouvoir d’achat de tous. On ne perçoit aucun signe qu’une telle dynamique soit en train de s’enclencher. Du coup l’état de grâce de Nicolas Sarkozy risque de se briser sur une situation qui associe faible croissance et montée des inégalités… | |
| | | khany
Nombre de messages : 818 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 15:09 | |
| Bref , il y aurait bien une solution : revenir sur les avantages fiscaux consentis aux plus hauts revenus ... mais celle là il ne s'y résoudra pas : çà serait faire machine arrière, fâché son électorat de "droite décomplexée" . En attendant, il continue d'essayer de presser un citron déjà flappi : nous ! | |
| | | raimo
Nombre de messages : 610 Age : 69 Localisation : 90-Territoire de Belfort Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 15:56 | |
| ça fait une semaine que j'entend ou lis des chroniques économiques et tous les chroniqueurs disent que Sarkozy ne fait que s'agiter, ne fait que du vent du point de vue du pouvoir d'achat.
Il n'y a plus qu'à le remplacer par un ventilateur, la France économisera 20000€ par mois. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 18:38 | |
| Nicolas Sarkozy s'apprête à trancher à droite le débat sur la relance du pouvoir d'achat LE MONDE | 21.11.07 | 16h21 • Mis à jour le 21.11.07 | 16h21
Relancer le pouvoir d'achat mais comment ? Le chef de l'Etat qui a prévenu, mardi 20 novembre, qu'il interviendrait, "dans les prochains jours", sur le sujet doit choisir. Plusieurs propositions sont sur son bureau, dont certaines ne sont pas nouvelles : rachat des jours de repos des fonctionnaires, exonération des primes de fin d'année accordées dans le secteur privé, prime à la casse pour les véhicules anciens, modulation des exonérations de charges en fonction de l'évolution de la grille salariale dans les branches.
Mardi soir à Matignon, le premier ministre a réuni, jusqu'à 22 heures, huit de ses ministres pour passer en revue "les possibilités et les hypothèses" d'une telle relance. Mais les ministres présents, y compris François Fillon, ne se font aucune illusion : le président de la République décidera seul.
Deux lignes déjà s'affrontent. La première, incarnée par Henri Guaino, son conseiller spécial, plaide pour un desserrement budgétaire et l'affranchissement à certaines règles européennes. Il faut "accepter que la réforme coûte de l'argent. Sinon on ne fait rien", explique M. Guaino, qui ne voit pas d'un mauvais oeil l'idée d'un treizième mois exonéré de charges fiscales et sociales.
Selon lui, ce n'est pas parce que la France est endettée qu'elle n'a pas besoin d'investir. Partant du principe qu'en "économie, il faut regarder l'avenir", il milite pour un financement par la dette des dépenses d'avenir. Toutefois un conseiller du président nuance son influence : "Le financement des dépenses d'avenir par la dette, c'est la thèse de Guaino, ce n'est pas encore la thèse de Sarkozy".
Bien qu'il s'en défende, l'autre ligne, plus orthodoxe, est adoptée par M. Fillon. Mardi, à l'Assemblée, sous couvert de répondre à une question de François Hollande, il a, une nouvelle fois, affirmé son credo face à sa majorité. "La France ne distribuera plus de richesses aux Français que si elle est capable d'en produire plus", a-t-il répondu au premier secrétaire du PS. "Que nous proposez-vous ? De rester le pays d'Europe où l'on travaille le moins ? De continuer d'avoir la dette pour premier budget ?", a-t-il rétorqué à une question sur le pouvoir d'achat du député PCF, André Chassaigne.
Un conflit larvé entre l'Elysée, prêt à la dépense, et Matignon, près de ses sous ? En septembre déjà, évoquant un "Etat en situation de faillite", M. Fillon avait semblé vouloir rappeler le président à son programme de rupture et à l'orthodoxie budgétaire.
A droite, d'autres voix ont fait savoir au président qu'un laxisme budgétaire serait irresponsable. Pierre Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, a téléphoné à l'Elysée pour lui faire part de son opposition à l'exonération du treizième mois. "Il y a clairement des inquiétudes au sein de la majorité face à une logique purement redistributrice", souligne de son côté le député (UMP) Hervé Mariton. Toutefois un conseiller de l'Elysée nuance la réalité de ce scénario : "Il ne peut pas y avoir de dissensions au sein du gouvernement parce que Sarkozy travaille seul. Personne ne sait ce qu'il va faire ni quand."
Une troisième solution est proposée au chef de l'Etat. Xavier Bertrand, le ministre du travail, estime qu'à l'occasion du conflit sur les régimes spéciaux et pour répondre au problème de pouvoir d'achat, il faut lâcher du lest sur les rémunérations : "Si on réforme les régimes spéciaux et on débloque les salaires, on aura gagné sur tous les fronts", a récemment confié le ministre à des interlocuteurs.
Déjà, à EDF-GDF, l'enveloppe consacrée aux augmentations individuelles progressera de 15 % en 2008. Dans la fonction publique, l'Etat a proposé à ses fonctionnaires de leur racheter quatre jours de repos, soit un total de 260 à 500 euros selon les catégories, versés fin 2007. Il pourrait aller au-delà. Pour le secteur privé, le ministre suggère de remettre à plat les 20 milliards d'euros d'exonérations de charges versées en contrepartie du passage aux 35 heures et de les conditionner à un réaménagement de la grille des salaires dans les branches. | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 18:44 | |
| - Citation :
- A droite, d'autres voix ont fait savoir au président qu'un laxisme budgétaire serait irresponsable.
Trop tard, le mal est fait : 15 milliards de cadeaux aux nantis (qui s'empressent d'acheter des Porsche plutôt que des C6), c'est pas du laxisme, ça ? | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 20:44 | |
| Excellente ce soir l'émission c'dans l'air.... Justement ils ont amplement parlé de la dette. Se posant même la question comment payer les promesses proposées actuellement ! Finalement les compassations vont être plus couteuses que l'économie de l'allignement sur les 40 heures. | |
| | | raimo
Nombre de messages : 610 Age : 69 Localisation : 90-Territoire de Belfort Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 23:33 | |
| Signora,
les 40 ans pas les 40 heures. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 23:34 | |
| ou les deux à la fois ?! | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 21 Nov 2007 - 23:38 | |
| Merci raimo. Je fatigue ! "Finalement les compensations vont être plus couteuses que l'économie faite avec l'allignement sur les 40 annuités." C'est mieux comme ça ? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 22 Nov 2007 - 17:21 | |
| Après les régimes sociaux, Sarkozy attendu sur le terrain du pouvoir d'achat Il y a 3 heures
PARIS (AFP) — Alors que se dessine la fin de la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, Nicolas Sarkozy devrait tirer dans les prochains jours les leçons du premier grand conflit social de son quinquennat, et annoncer des mesures très attendues sur le pouvoir d'achat.
Si son principe est acquis, la date d'une intervention du chef de l'Etat, qui doit quitter samedi Paris pour une visite de trois jours en Chine, n'a toujours pas été tranchée, affirme-t-on à l'Elysée.
"Il attendra pour s'exprimer à nouveau que la situation soit redevenue normale pour les usagers" de la SNCF et de la RATP, a indiqué jeudi le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
Après un silence de huit jours inédit depuis son entrée à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a déjà esquissé mardi, devant l'Association des maires de France, les grandes lignes du message qu'il doit livrer à cette occasion, délicat exercice d'équilibre entre ouverture et fermeté.
S'il a assuré ne pas vouloir "qu'il y ait un vainqueur et un vaincu" au terme du conflit, le président n'a pas caché son impatience après neuf jours de conflit en paraphrasant Maurice Thorez ("il faut savoir terminer une grève") et en affirmant que "la majorité doit l'emporter sur une minorité très minoritaire, fût-elle violente".
Sur toutes ses réformes (université, fusion ANPE-Unédic, carte judiciaire), Nicolas Sarkozy a assuré qu'il tiendrait ses promesses électorales. "Je ne céderai pas, je ne reculerai pas", a-t-il insisté.
Mais pour faire taire la grogne et répondre à l'inquiétude des fonctionnaires qui ont manifesté mardi, le chef de l'Etat a décidé de reprendre la main sur le front très attendu du pouvoir d'achat, principale préoccupation des Français, répètent tous les sondages.
"Dans quelques jours, je prendrai d'autres initiatives pour répondre à l'angoissante question du pouvoir d'achat, de la croissance et de l'emploi", a promis mardi Nicolas Sarkozy.
Alors que le "paquet fiscal" adopté cet été et sa mesure principale sur la défiscalisation des heures supplémentaires tardent à faire sentir leurs effets, les appels du pied se multiplient ces derniers jours dans la majorité en faveur de mesures capables d'arrondir les fins de mois des salariés.
"Plus de pouvoir d'achat pour les Français est un engagement que nous ne lâcherons pas. C'est le fil rouge du quinquennat", a souligné mercredi le porte-parole de l'UMP, Yves Jego.
De nombreuses pistes ont déjà été évoquées, de la défiscalisation du 13e mois à une hausse de la prime à l'emploi, en passant par une "prime à la casse" pour les véhicules anciens ou même, comme l'a suggéré la présidente du Medef, Laurence Parisot, de supprimer la durée légale du travail.
Mais la plupart se heurtent à la médiocre vitalité économique française et aux règles de Bruxelles pour la maîtrise des déficits publics. Une entêtante réalité qui alimente le débat au sein du camp présidentiel.
A l'Elysée, certains affichent clairement leur préférence pour une politique volontariste qui s'affranchirait un temps des contraintes budgétaires. "Je suis contre les politiques d'austérité", proclame jeudi dans Le Point le conseiller spécial du président, Henri Guaino.
Le Premier ministre, François Fillon, qui a fait couler beaucoup d'encre en septembre en parlant de la "faillite" de l'Etat, a pour sa part mis en garde contre tout dérapage. "La France ne distribuera plus de richesses aux Français que si elle est capable d'en produire plus", a-t-il rappelé mardi devant l'Assemblée nationale.
"Il faut trouver les mesures les plus justes, les plus efficaces", a résumé jeudi le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.//
encore des mesures totalement débiles,le treizième mois(tout le monde ne l'a pas) ,laprime à la casse(les pauvres et les familles nombreuses n'ont pas de quoi changer leur bagnole même avecune prime)et la cerise sur le gateau de la suppression de la durée légale du travail, ça c'est le pompom, on aura des boites qui feront trimer leurs salariés comme des bêtes, ils seront plus fatigués donc plus malades, ils n'auront plus le temps de consommer par exemple du cinéma ou de la culture en général, ou de faire du bricolage(toutes sortes de choses produites en France ), leurs gosses seront encore plus livrés à eux même, on aura encore plus de délinquence juvénile,et ça n'ira pas mieux pour autant... | |
| | | d'avalie noire
Nombre de messages : 2414 Age : 57 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 22 Nov 2007 - 17:35 | |
| Ben si, ils pourront consommer plus, puisque les magasins vont ouvrir le dimanche...Chouette, travailler plus pour dépenser plus. Voilà un idéal de société. Je croyais que l'homme aspirait au bonheur. Il n'aspire qu'à être un porte monnaie qui se remplit la semaine et se vide le WE. | |
| | | raimo
Nombre de messages : 610 Age : 69 Localisation : 90-Territoire de Belfort Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 22 Nov 2007 - 17:46 | |
| Il est temps d'inventer un autre modèle de société. Juste un chiffre: Un croissance de 3% par an signifie que dans 24 ans il faudra consommer 2 fois ce que consomme aujourd'hui. Dans 48 ans 4 fois. Ce qui veut dire que quand ma fille sera en retraite il faudra qu'elle consomme 4 fois ce que les retraités actuels consomment. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 22 Nov 2007 - 18:02 | |
| à ce rythme, et encore c'est pire chez les chinois(11% de croissance), on aura épuisé nos ressources naturelles, et la Terre sera invivable.. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Nov 2007 - 8:37 | |
| Le piège du pouvoir d’achat REUTERS Les «initiatives» de Sarkozy se font attendre. ALAIN AUFFRAY et ANTOINE GUIRAl Libération QUOTIDIEN : vendredi 23 novembre 2007 Ça coince sur le pouvoir d’achat. Pour renouer avec les Français après une dizaine de jours de grèves dures dans les transports, Nicolas Sarkozy avait promis mardi face à l’Association des maires de France (AMF) «des initiatives dans quelques jours» sur «l’angoissante question du pouvoir d’achat». Il voulait aller vite. Le voilà contraint de ralentir, confronté à un double problème : être audible dans «ce contexte de pagaille où les gens ont la tête ailleurs», dit un conseiller à l’Elysée, et être crédible sur des mesures qui doivent se traduire de manière très concrètes pour chaque Français.
Pas simple lorsque s’ajoutent à ces deux impératifs des contraintes budgétaires draconiennes, une croissance en berne et un débat au sein de la majorité entre orthodoxes et partisans de la relance par la dette... Tandis que le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, dénonce l’inefficacité des «politiques d’austérité», François Fillon ne rate pas une occasion de rappeler qu’il n’est pas question de creuser plus encore le déficit d’un Etat «en faillite». «Il faut réduire l’endettement national pour redonner de l’oxygène à notre économie», a répété hier le Premier ministre devant l’AMF.
«Initiatives». En début de semaine, le chef de l’Etat imaginait une sortie de crise rapide. Lui, qui s’était posé en candidat du pouvoir d’achat durant sa campagne présidentielle, souhaitait s’exprimer sur le sujet avant son départ pour la Chine prévu samedi. S’il prend la parole aujourd’hui, ce ne sera vraisemblablement que pour prendre acte du début des négociations. Sur le pouvoir d’achat, il attendra sans doute son retour de Chine, mercredi ou jeudi, pour dévoiler ses «initiatives». «Nous voulons jouer la réforme partagée jusqu’au bout et créer une très forte dynamique sur le pouvoir d’achat», explique le député sarkozyste Frédéric Lefebvre (Hauts-de-Seine).
Arsenal. En grève le 20 novembre, les syndicats de la fonction publique menacent d’une «nouvelle action commune» début décembre sur la question des salaires. Sous la pression, Nicolas Sarkozy s’est bricolé dans l’urgence un arsenal de mesures plus ou moins dispendieuses qui sont loin de faire l’unanimité à droite. Certaines ont déjà été écartées lors d’une réunion interministérielles sur le sujet, mardi à Matignon (lire page ci-contre). Privilégiée par l’Elysée, la possibilité pour les entreprises de verser un treizième mois sans charges est fermement rejetée, au gouvernement comme dans la majorité. De nombreux parlementaires UMP y voient l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire. «Une telle mesure aurait surtout un effet d’aubaine», note le député d’Ille-et-Vilaine Pierre Méhaignerie. «Le 13e mois sans charges, c’est le père Noël, le contraire des mesures susceptibles d’encourager la production. La question du pouvoir d’achat appelle des réponses structurelles. On ne peut y répondre dans l’urgence» , ajoute le villepiniste Hervé Mariton (Drôme).
François Fillon partage-t-il l’inquiétude de ceux qui ne veulent pas payer la paix sociale au prix fort? Dans son discours aux maires, hier, il n’a pas dévié de ses fondamentaux: «Nous avons le devoir de libérer nos enfants de la charge de notre inconséquence budgétaire», a-t-il déclaré après avoir promis que l’année 2008 sera celle de «l’assouplissement du marché de l’emploi». Une vraie réforme structurelle, censée débarrasser les entreprises des «rigidités qui les épuisent». | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Nov 2007 - 8:39 | |
| L’UMP cherche des idées Ministres et députés sont priés de plancher sur des solutions. MURIEL GREMILLET Liération QUOTIDIEN : vendredi 23 novembre 2007 Dans la majorité, c’est parti pour le concours Lépine du pouvoir d’achat. En installant ce thème dans la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy n’imaginait sans doute pas que la tâche allait être aussi compliquée. Du coup, toutes les bonnes volontés sont priées de proposer rapidement des solutions pour doper le niveau de vie des Français.
Mardi soir, une réunion interministérielle s’est tenue à Matignon jusque tard dans la soirée. Un groupe de travail s’est constitué à l’assemblée autour de Frédéric Lefebvre, député UMP et secrétaire national du parti chargé de l’économie, qui devrait apporter sa contribution. Toutes les idées sont donc les bienvenues, même les plus complexes, comme la modulation des aides publiques en fonction de la politique des salaires menée dans les entreprises. Car la mesure phare du gouvernement, la défiscalisation des heures sup, a encore un peu de mal à produire ses effets. Les patrons renâclent devant la complexité du dispositif. Et les salariés attendent de voir la différence. «Je vous assure que dans les PME de ma circonscription les gens commencent à voir que ce n’est pas fictif , assure le député Yves Jégo, porte-parole de l’UMP. Nous avons de toute façon une obligation de résultat sur le pouvoir d’achat. Notre politique faite de petits pas multiples, va finir par se voir.» En attendant, quelques mesures sont évaluées et testées. D’autres abandonnées comme l’idée d’un treizième mois défiscalisé pour tous les salariés. Tour d’horizon.
La modulation des aides en fonction de la politique salariale
Annoncée mercredi par François Fillon devant les députés, la mesure est soutenue par Frédéric Lefebvre. «On pourrait construire une politique de bonus-malus dans les entreprises, et favoriser celles qui redistribuent à leurs salariés plutôt qu’à leurs actionnaires», note le député. Qui signale que dès le mois d’octobre, cette proposition avait été faite par la ministre de l’Economie Christine Lagarde. Sans grand succès. Cela suppose un renvoi aux partenaires sociaux pour organiser le dispositif, et un accord du patronat. Qui n’aime guère qu’on s’immisce dans la gestion des entreprises. Certains à droite craignent même la création d’une «nouvelle usine à gaz». Pierre Méhaignerie, milite lui pour un système approchant. Un barème des aides que seraient sûres de percevoir les entreprises contre des négociations et des réévaluations des salaires minimums dans les branches professionnelles. Ce qui, d’après le député, permettrait par ailleurs de dégager des marges budgétaires (1 milliard d’euros) qui pourraient être affectées à la Prime pour l’emploi (PPE). Dont il est un fervent défenseur.
La prime pour l’emploi
Pierre Méhaignerie, lors de la discussion du projet de loi travail, emploi et pouvoir d’achat, qui mettait en place les heures sup défiscalisées, et le «paquet fiscal», avait émis des doutes sur les options choisies par le gouvernement. Insistant sur une politique plus simple, plus directe : la revalorisation de la PPE. Seulement, à périmètre budgétaire constant, la tâche est ardue. Alors, certains à droite proposent de mieux concentrer l’effort sur moins de bénéficiaires. «Il faudrait aussi que, sans remettre en cause nos efforts sur le désendettement, on puisse imaginer consacrer tout élément de croissance supplémentaire au pouvoir d’achat des Français», note Jérôme Chartier, (UMP Val-d’Oise). Qui compte aussi réactiver son projet de «TVA pouvoir d’achat», une hausse de la TVA contre une baisse des cotisations sociales payées par les salariés. «Ce qui serait immédiatement perceptible par les salariés», alors que les baisses d’impôt sur le revenu sont moins visibles.
Des stock-options pour tous
Deuxième idée qui fleurit à droite, la généralisation des stock-options. «Certains voulaient les tuer, note un député UMP. On se rend bien compte qu’on a plutôt intérêt à en faire profiter tous les salariés.» En clair, cet élément de rémunération différée, chéri des grands patrons, pourrait être élargi. Léger problème: les salariés dans des entreprises qui ne sont pas cotées en Bourse resteraient en dehors du dispositif. «On doit encore travailler là-dessus», indique-t-on à Bercy. En attendant, certains députés de droite militent pour l’élargissement de la distribution d’actions gratuites.
Faire baisser les prix
«On peut améliorer les pouvoir d’achat par le haut, en augmentant le revenu direct, explique l’UMP Jérôme Chartier. On peut aussi l’améliorer par le bas.» En clair en faisant baisser les prix, en réformant notamment la loi Galland qui encadre les prix dans la grande distribution. La loi Chatel, sur la consommation, en ce moment en discussion au Parlement devait aboutir à ce résultat. Néanmoins, le texte est loin de la réforme promise de la grande distribution. «Mais il a le mérite de poser les bonnes questions , note Yves Censi député UMP de l’Aveyron. Il faudra poursuivre en janvier.» Certains insistent pour un retour de l’Etat pour contrôler plus sérieusement la grande distribution, qui profite d’une situation d’«oligopole». En attendant le gouvernement se félicite de son action pour faire baisser le prix des hotlines. C’est toujours mieux que rien. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Nov 2007 - 10:06 | |
| La consommation des ménages en baisse de 1,1% en octobre Le Monde 23.11.07 | 08h49
PARIS (Reuters) - La consommation des ménages en produits manufacturés a reculé de 1,1% au mois d'octobre en France après une baisse de 0,3% en septembre (+0,1% en première estimation), selon des chiffres corrigés des variations saisonnières et des jours ouvrables publiés vendredi par l'Insee.
La progression de la consommation en produits manufacturés au mois d'août a été révisé en baisse de 0,1 point à +0,6%.
Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un recul de la consommation des ménages en produits manufacturés de 0,2% au mois d'octobre.
Sur douze mois (octobre 2007 par rapport à octobre 2006), la progression de la consommation des ménages en produits manufacturés revient à 2,7%. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Nov 2007 - 18:24 | |
| Pouvoir d'achat : pourquoi pas une généralisation des stock-options ? Challenges.fr | 23.11.2007 | 16:27 | Réagir à l'article Le secrétaire national de l'UMP estime que ces "revenus détaxés" fonctionnent "en parallèle" avec la santé de l'économie. Frederic Lefevbre (UMP) (c) Sipa Frédéric Lefebvre (UMP) s'est déclaré, vendredi 23 novembre, favorable à une généralisation des stock-options, y compris dans le secteur public sous la forme de primes aux fonctionnaires. Une généralisation qui s'inscrit dans le cadre des initiatives visant à favoriser le pouvoir d'achat. Invité sur RMC, le secrétaire national de l'UMP en charge de l'économie, a souligné le fait que ces "revenus détaxés" fonctionnent "en parallèle" avec la santé de l'économie. Il a suggéré "de prendre ce dispositif (...) et essayer de l'étendre à tout le monde". Frédéric Lefebvre a également renouvelé sa proposition d'un "bonus malus" pour les entreprises, avec des modulations de charges en fonction de leur politique salariale. Des stock-options déblocables régulièrement Dans les PME, "le déblocage de la participation se fait uniquement quand il y a de grands événements", a-t-il regretté. "Je propose que, par exemple, quand l'entreprise va bien, et qu'il y a de l'intéressement, le salarié, s'il en a besoin, puisse le débloquer régulièrement, tout au long de la vie". En ce qui concerne "les fonctionnaires, c'est un peu plus long, plus compliqué". "Mais à partir du moment où on réussit à (...) réduire le nombre de fonctionnaires, avec comme objectif de valoriser (ceux) qui continuent de travailler, qu'est-ce que vous diriez de primes aux fonctionnaires". Ces primes "qui pourraient être défiscalisées, d'une certaine manière sont des formes de stock-options". pare que tout le monde sait bien que les TPE son bourrées de stock options, c'est quand même les principaux employeurs, il est neuneu, celui là, enfin il est UMP c'est pareiL.. | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Nov 2007 - 18:25 | |
| | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 24 Nov 2007 - 14:44 | |
| Pouvoir d'achat, retraites : un casse-tête chasse l'autre LE MONDE | 24.11.07 | 13h45 •
Comment répondre à l'inquiétude des Français sur le pouvoir d'achat quand on n'a pas d'argent et que l'économie donne des signes de ralentissement ? Nicolas Sarkozy, qui avait fait du pouvoir d'achat un thème majeur de la campagne présidentielle, a préféré reporter à son retour de Chine, où il partait samedi 24 novembre, l'intervention prévue sur ce sujet.
S'exprimant brièvement, vendredi, à l'Elysée, le chef de l'Etat, qui s'est félicité d'avoir "tenu" sa promesse sur les retraites malgré les grèves, a confirmé qu'il répondrait la semaine prochaine aux "angoisses", aux "attentes" qui "se sont exprimées au cours des dernières semaines sur le pouvoir d'achat et sur l'emploi". "Je ne prends pas ces attentes à la légère", a-t-il dit.
Les enquêtes notent une inquiétude grandissante dans l'opinion. La moitié des salariés sont préoccupés par leur salaire et 44 %, deux fois plus qu'en juillet, anticipent une baisse de leur pouvoir d'achat dans les mois à venir, selon un sondage Ipsos-Manpower pour LCI et Les Echos, publié le 22 novembre. Sur ce dossier, François Fillon, le premier ministre, est de nouveau prêt à endurer le rôle du "méchant" que certains lui avaient assigné dans la réforme des régimes spéciaux : "On dit que je suis méchant... ça me change et ça me fait plutôt plaisir !"
Problèmes : il n'a pas de "cagnotte" à sa disposition ; il est contraint par ses engagements européens d'assainir les comptes publics ; enfin, la conjoncture s'assombrit.
Alors que le débat budgétaire se poursuit à l'Elysée, au gouvernement et dans la majorité, le premier ministre a choisi de rappeler quelques fondamentaux : "Je n'ai pas d'argent", a-t-il confié en marge du déplacement qu'il a effectué vendredi 23 novembre en Suède.
Les rentrées fiscales ont commencé à ralentir, la croissance 2007, quoi qu'en dise la ministre de l'économie, Christine Lagarde, risque d'être inférieure à 2 %, ce que laisse présager la forte baisse de la dépense de consommation des ménages en produits manufacturés en octobre (- 1,1 %). Sur fond de ralentissement aux Etats-Unis et dans la zone euro, l'année 2008 se présente mal, de nombreux instituts de conjoncture prévoyant une progression du PIB limitée à 1,8 % en France.
Votée au coeur de l'été, la loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (TEPA), qui coûte 13,9 milliards par an en régime de croisière et lie les mains du gouvernement sur le plan budgétaire jusqu'en 2012, n'a pas créé pour l'instant ce "choc de croissance et de confiance" voulu par le chef de l'Etat.
Le fameux "travailler plus pour gagner plus" peine à devenir réalité. Le dispositif de détaxation des heures supplémentaires est jugé complexe, voire illisible par les chefs d'entreprise qui hésitent en outre à proposer des "heures sup" à leurs salariés dans le climat économique morose prévalant actuellement. Le reste de la loi, largement consacré à des baisses d'impôts (bouclier fiscal, allégement massif des droits de succession, etc.), profite d'abord aux plus aisés.
BUDGÉTIVORES
Le premier ministre fait donc travailler ses équipes sur des annonces moins budgétivores. Première piste : "Continuer à faire sauter les verrous des 35 heures", indique-t-il. M. Fillon voudrait notamment permettre aux entreprises de déroger aux accords de branche lorsque ceux-ci sont des freins à l'instauration d'heures supplémentaires. "Il faut aussi aller plus loin sur le rachat des jours de RTT, et sur le rachat des comptes épargne-temps", estime-t-il.
En outre, le déblocage anticipé de la participation, sur le modèle de la mesure décidée par le ministre des finances Nicolas Sarkozy en 2004, devrait être réédité. L'idée de moduler les exonérations de charges en fonction de la politique salariale conduite par les branches, évoquée le 23 octobre à Bercy, semble plus que jamais d'actualité. En revanche, la défiscalisation du 13e mois - qui ne bénéficierait pas aux plus modestes des ménages - semble avoir été abandonnée comme hypothèse de travail.
Pour la fonction publique, le gouvernement envisage d'étendre le dispositif de rachat de jours de congés de ses fonctionnaires, déposés sur les comptes épargne-temps. La mesure, limitée à quatre jours par an, permet d'offrir une prime comprise entre 260 et 500 euros selon le niveau hiérarchique. "On va aller plus loin", confirme M. Fillon. Mais Matignon a calculé que le rachat total des jours épargnés coûterait 3 milliards d'euros. Trop cher.
S'il ne tenait qu'à lui, le premier ministre abrogerait enfin la loi Galland sur les grandes surfaces. L'article de la loi qui interdit à la grande distribution de faire bénéficier le consommateur des "marges arrière", sorte de subventions déguisées des industriels aux distributeurs, pourrait disparaître à l'occasion d'un amendement à la loi sur la concurrence en cours d'examen. Mais de fortes réserves s'expriment à l'UMP, au nom de la défense du petit commerce et des producteurs. | |
| | | raimo
Nombre de messages : 610 Age : 69 Localisation : 90-Territoire de Belfort Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 24 Nov 2007 - 15:06 | |
| Tous ces petits soucis ne sont qu'hors d'oeuvre.
Moi je suis très péssimiste pour l'économie. Le jour (surement assez proche) où l'on prendra conscience que l'on ne peut pas produire plus de pétrole que maintenant (cela fait depuis fin 2005 que l'on rest à 86Mb/j) on entrera dans un période très difficile pour l'économie mondiale.
Car qui dit croissance dit croissance des besoins énergétiques et comme on ne pourra pas produire assez d'energie il n'y aura pas de croissance pour tous le monde. Comment la France s'en sortira alors? là est la question. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 24 Nov 2007 - 16:02 | |
| Lci 24/11
Pouvoir d'achat : ce que veulent les Français - le 24/11/2007 - 15h34 Le diagnostic est le même pour une vaste majorité des Français, et leur nombre ne fait que croître, s'il faut en croire l'Ifop : une étude de cet institut pour Dimanche Ouest France révèle que, d'après 65% des sondés, leur pouvoir d'achat a diminué au cours des douze derniers mois. Ils n'étaient que 57% à le penser en janvier. Moins d'un sondé sur cinq (18%) estime que son pouvoir d'achat est resté stable, contre 27% en janvier. En revanche, 17% des Français, soit un nombre équivalent au début de l'année, pensent qu'il a augmenté.
Les personnes âgées de 50 à 64 ans sont les plus nombreuses à juger que leur pouvoir d'achat a baissé depuis un an (75%), alors que les moins de 35 ans sont 55% à le penser. Les hommes sont aussi plus nombreux à percevoir une baisse de pouvoir d'achat (67%) que les femmes (63%). Par catégorie, les retraités (72%), les professions intermédiaires (66%) et les employés (63%) font le plus état d'un recul de pouvoir d'achat, devançant les professions libérales et cadres supérieurs (60%) et les ouvriers (56%). L'accroissement de la concurrence convainc peu
Interrogés sur les mesures envisagées pour améliorer le pouvoir d'achat, les sondés jugent surtout efficaces une baisse de la TVA (85%) et une baisse de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) (83%), avant une hausse du Smic (72%), une baisse des impôts sur le revenu (71%) et le développement de la participation et de l'intéressement des salariés (70%).
L'exonération de charge du 13e mois recueille un score de 57%, pas très loin de la hausse de la prime pour l'emploi (55%). La défiscalisation accrue des heures supplémentaires paraît efficace à 54% de Français. Seule une minorité des personnes interrogées (42%) estime que l'accroissement de la concurrence et de l'implantation de grandes surfaces favorisera le pouvoir d'achat. L'enquête a été réalisée par téléphone du 22 au 23 novembre auprès d'un échantillon de 964 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.//
ils sont couillons les Français du sondages, ils demandent tout ce que sarko ne va pas leur donner, c'est quand même ballot...mais d'après d'autres sondages de TVSARKO, ils sont toujours contents de leur président, va comprendre... | |
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