Taxes en tous genres

à mon avis , il y a une Bonne "ouverture".. surtout depuis quelques temps...!!!

Pas sûr que cette conversation reste dans les an(n)ales.

c'était la "Minute Sarkozienne"... qui d'ailleurs a pour devise le fameux axiome "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Exemple : du Pet à l'Or, la nouvelle alchimie sarkozienne, ou "comment accommoder les restes de la civilisation décadente"...

Vaste débat... !

Jean-Luc a écrit:

Pas sûr que cette conversation reste dans les an(n)ales.

Elle n'est quand même pas très (b)an(n)ale !

Le gouvernement veut "contraindre" les régions à augmenter la TIPP

Ou comment imposer la "taxe carbone" en faisant porter le chapeau aux régions (majoritairement gérées par le PS) . Diabolicus sarkosius est

(la "taxe intérieure sur les produits pétroliers" est en fait déjà une sorte de "taxe carbone")

Jean-Luc a écrit:

On fait ce qu'on peut. Tout le monde n'a pas ton immense talent...

Tu aurais pu, par exemple, enchaîner sur Juju en faisant remarquer qu'après l'or noir, Sarko était disposé à inventer, côté taxes, l'or brun.
Et que pour quelqu'un qui pète plus haut que son cul, c'est un comble !

@juju : de toute manière, une telle taxe ne ferait pas recette à Tahiti, notamment à Papeete.

Comment le congé parental a failli être taxé



[ 01/10/09 ]


La mesure était fermement décidée lundi. Dans la même logique que pour les indemnités versées au titre des accidents du travail, le gouvernement envisageait de soumettre à l'impôt sur le revenu les sommes versées au titre du congé parental. A chaque fois, estime l'exécutif, il s'agit d'un revenu de remplacement du salaire, et il est donc logique de le fiscaliser, comme c'est déjà le cas pour les indemnités journalières au titre des arrêts maladie ou des congés maternité. Les quelque 570.000 parents bénéficiaires d'un « complément libre choix d'activité » versé par les caisses d'allocations familiales allaient donc devoir inscrire ces sommes sur leur déclaration de revenus. Les ménages modestes ne payant que rarement l'impôt sur le revenu, cette fiscalisation devait surtout concerner les couples relativement aisés. En début de semaine, il s'agissait de la dernière mesure d'envergure du budget 2010 qui n'avait pas « fuité » dans les médias. Le mardi, changement de décor. La polémique sur la fiscalisation des indemnités pour accidents du travail perdure, au sein même de la majorité, et le gouvernement sait que le débat parlementaire sera agité. La décision de Bernard Accoyer (UMP), président de l'Assemblée nationale, de saisir pour avis le Conseil économique, social et environnemental, augure de lendemains difficiles. Y ajouter la taxation des mères de famille qui interrompent leur travail pour s'occuper de leur enfant risque de rendre le cocktail explosif. Surtout avec des allocations familiales qui ne seront pas augmentées au 1^er janvier. Nouvelle réunion d'arbitrage : la fiscalisation du congé parental est rayée du projet de loi de Finances à la veille de sa présentation. L'histoire n'est pas terminée. Bercy, qui voit plusieurs centaines de millions d'euros s'envoler, revient à la charge sur une autre « niche » : le doublement de 2 % à 4 % du forfait social sur l'intéressement et la participation, qui avait initialement été écarté. La mesure est rajoutée dans la dernière ligne droite. Pour le congé parental, le coup n'est pas passé loin. Ce n'est peut-être que partie remise.

http://www.lesechos.fr/info/france/020155701208-comment-le-conge-parental-a-failli-etre-taxe.htm

Je propose une taxe (progressive) sur le bouclier fiscal.

Perso, mon foyer gagne déjà trop pour en profiter :
- net imposable 2008 : 2 154 €
- imposition globale (taxe foncière) : 964 €, soit moins de 50%.

Puisqu'on en est à fiscaliser toutes les sources de revenus qui ne le sont pas, il faudrait refiscaliser les heures supplémentaires. Ce serait logique, non ?

Bonne question!!!!

Merci.

En tout cas, moi, ça me paraît logique.

En effet, ce serait logique.

comme d'habitude, rien n'a été étudié à fond... le Roué a dit " plus de TP , démerdez vous" , il se fiche de la solution trouvée du moment que ça fait bien en terme de communication...et si les entreprises de services donc les plus propices à l'emploi de salariés sont les perdantes, il s'en contrefout.; du moment que les Gros industriels, les seuls interessants à ses yeux, paient moins...

Et lui, les services lui sont assurés aux frais de la princesse. Ces personnels de service seront vraisemblablement les seuls, fonctionnaires ou non, qui ne verront pas baisser leurs effectifs.
Alors.... comme dit juju, le reste......

juju41 a écrit:

comme d'habitude, rien n'a été étudié à fond... le Roué a dit " plus de TP , démerdez vous" , il se fiche de la solution trouvée du moment que ça fait bien en terme de communication...et si les entreprises de services donc les plus propices à l'emploi de salariés sont les perdantes, il s'en contrefout.; du moment que les Gros industriels, les seuls interessants à ses yeux, paient moins...

Le fil directeur de ce gouvernement est la baisse des charges sur les entreprises.
Ca avait commencé avec le projet de TVA social, mort né, qui consistait à baisser les seules cotisations patronales en espérant que les entreprises baisseraient leurs prix (cet argument rappelle la tva dans la restauration), l'IFA a disparu, aujourd'hui c'est la taxe professionnelle et demain une taxation écologiste (qui se concentrera comme par harsar sur les ménages).
Cependant, il y a deux écueils dans cette politique,
1) Ce raisonnement part du postulat que que les entreprises françaises paient davantage d'impôts que leurs homologues étrangères et seraient défavorisées par rapport aux autres. En réalité, ce n'est pas du tout vérifié.
2) La baisse des impôts risque, plus de se transformer en profits pour les actionnaires qu'en investissements, surtout en période de crise où les entreprises donnent la priorité au désendettement. Donc ça revient à retirer du circuit économique des milliards qui seraient bien utiles pour soutenir la croissance. Le désendettement peut effectivement s'assimiler à de l'épargne.

La pression fiscale au plus bas depuis trente ans en dépit de la flambée des impôts locaux



[ 07/10/09 ]


Le taux de prélèvements obligatoires doit revenir à son niveau de 1981 cette année, principalement du fait de la chute des recettes fiscales. Mais la part de la fiscalité locale progresse de façon continue. En cause : la hausse des taux et les transferts de compétence.

Taxe professionnelle : la majorité tente de sauver la réforme au Parlement



[ 13/10/09 ]


Le gouvernement est d'accord avec les députés pour rétablir le lien fiscal entre communes et entreprises. Les sénateurs UMP exigent que les collectivités puissent moduler le nouvel impôt économique remplaçant la taxe professionnelle. Gérard Larcher réclame six mois de concertation supplémentaires.

Taxe professionnelle : la réforme plus acceptable pour les élus, moins favorable aux entreprises



[ 15/10/09 ]


Gilles Carrez, rapporteur du budget, a fait adopter hier en commission un projet plus acceptable pour les collectivités locales, mais moins favorable aux grandes entreprises. Gérard Larcher, président du Sénat, veut reporter le débat à 2010 et demande un transfert de CSG aux départements.

juju41 a écrit:

Taxe professionnelle : la réforme plus acceptable pour les élus, moins favorable aux entreprises



[ 15/10/09 ]


Gilles Carrez, rapporteur du budget, a fait adopter hier en commission un projet plus acceptable pour les collectivités locales, mais moins favorable aux grandes entreprises. Gérard Larcher, président du Sénat, veut reporter le débat à 2010 et demande un transfert de CSG aux départements.

Tiens, je croyais que cette réforme constituait une cadeau pour les riches et pour les entreprises ? Apparemment, les choses sont quand même un peu plus nuancées.