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| Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) | |
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Auteur | Message |
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juju41
Nombre de messages : 42846 Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 8:58 | |
| complément d'information Les prix des produits alimentaires continuent de grimper AFP - 20/02/2008 11:42 - AFP AFP/InfographieLes prix des produits alimentaires sont montés en flèche en janvier, avec des hausses de plus de 10% pour les pâtes et les oeufs, et presque autant pour le beurre et la farine, affectés par la flambée des matières premières, une tendance appelée à se maintenir pendant quelques mois. Globalement, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 2,39% en janvier dans les grandes surfaces, selon une étude du cabinet Nielsen Panel International réalisée pour l'hebdomadaire spécialisé LSA, à paraître jeudi. Il s'agit de la quatrième hausse consécutive, les prix ayant augmenté de 1,42% en décembre, de 0,43% en novembre et de 0,7% en octobre. "Ce n'est pas étonnant, puisque la hausse des cours des matières premières (lait, blé) se situe sur des croissances supérieures à 10%", a commenté Olivier Desforges, président de l'Institut de liaison et d'études des industries de consommation. Selon lui, le renchérissement devrait se maintenir sur le premier semestre, avant de reculer grâce à "une accalmie sur le marché des matières premières". Serge Papin, patron de Système U, estime également que les cours des matières premières alimentaires vont baisser. La nouvelle loi régissant les relations entre les fournisseurs et les distributeurs, en vigueur depuis le début de l'année, est "plus simple, plus transparente, je pense que d'ici l'été, au plus tard à la rentrée, on devrait assister à une baisse des prix des grandes marques sur les linéaires", a-t-il estimé sur RTL. En attendant, Nielsen Panel International prévoit un renforcement de l'inflation dans les magasins, avec un pic à 4% en avril. Fait nouveau, les produits de grandes marques fabriqués par les majors de l'industrie alimentaire comme Danone ou Coca-Cola ont également augmenté en janvier (+1,29%). Ils avaient constamment reculé depuis 2006 grâce à une première réforme de la loi Galland, qui avait donné une plus grande marge de manoeuvre aux enseignes pour faire baisser les prix de ces produits. Pour compenser, les distributeurs avaient parallèlement augmenté les tarifs de leurs propres produits, dits marques de distributeurs (MDD). L'écart entre les MDD et les grandes marques, qui s'était creusé jusqu'à 35% en 2001, a été ramené à 29% fin juin 2007. Le resserrement s'est accéléré à l'automne, avec la flambée des cours des matières premières, qui pèsent davantage dans le prix des MDD que dans ceux des grandes marques. En janvier, les MDD ont poursuivi leur renchérissement (+3,1%), tout comme les articles premiers prix (+3,63%). Les produits à base de lait et de céréales enregistrent les plus fortes progressions. Les pâtes alimentaires ont ainsi bondi en moyenne de 11,44%, dont 13,11% pour les grandes marques, 12,91% pour les MDD et 28,30% pour les premiers prix. Les oeufs ont grimpé de 13,17%, dont 20,27% pour les MDD, 22,10% pour les premiers prix et 8,44% pour les grandes marques. Déjà en décembre, les pâtes "premiers prix" avaient pris plus de 30% et les oeufs de 21%. En janvier, les farines et semoules ont augmenté de 6,84%, mais les premiers prix ont grimpé de 22%, contre 9,11% pour les MDD et 5,29% pour les grandes marques. Toutes les familles de produits alimentaires ont augmenté début 2008, tant le beurre (+8,88%), le riz (+7,35%), les fromages (+6,81%) que les yaourts et desserts lactés (+6%). | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 11:31 | |
| L'inflation au plus haut depuis mai 1992 les échos [ 21/02/08 - 09H03 - actualisé à 09:32:00 ] -
La hausse des prix à la consommation en France a atteint 2,8% sur un an en décembre, après +2,6% en décembre. Sur un mois, elle a toutefois reculé de 0,1% grâce notamment aux soldes d'hiver. Des statistiques à double tranchant. En janvier, les prix à la consommation ont reculé de 0,1% par rapport au mois précédent, après une hausse de 0,4% en décembre. En janvier 2006, ils avaient cédé 0,3%. L'Insee précise que le léger repli du mois dernier "résulte de mouvements opposés" : baisse des prix de l'habillement et des chaussures, ainsi que des prix des autres produits manufacturés, du fait des soldes d'hiver débutés le 10 janvier ; augmentation des prix de l'alimentation hors produits frais, ainsi que de l'énergie.
Face plus inquiétante des statistiques de janvier, sur un an, l'inflation s'est élevée à 2,8%, après 2,6% en décembre. "Il faut remonter au mois de mai 1992 pour trouver une évolution au moins aussi importante (+2,9%)", souligne l'Insee. Les prix de l'alimentation affichent une progression de 4,2%, l'évolution des produits frais étant plutôt moins vives que celle du reste des produits alimentaires.
Les produits du secteur énergétique sont ceux qui affichent les prix les plus dynamiques. Ainsi, l'indice global est passé de +10,6% à +12,3% entre décembre 2007 et janvier 2008. Les prix des produits pétroliers ont enregistré un bond de 19,1%. Quant aux prix des combustibles liquides, leurs hausses ont culminé à 34,8% en janvier. Parmi les éléments explicatifs de ces évolutions, la flambée des cours du baril et, de manière moins importante, la réévaluation de 4,3% des prix du gaz de ville en janvier. | |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 12:07 | |
| 2,8% d'inflation constatée, certainement beaucoup plus(si l'on teient compte du Caddy et du plein d'essence)
A comparer à 0,8% d'augmentation pour les fonctionnaires (et encore sous réserves selon mes dernières informations), plus 50 Euros d'aputation du pouvoir d'achat par personne adulte pour médicaments.
Quel désastre..... | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 13:15 | |
| et la gentille bce opposé aux hausses de salaires
http://www.euractiv.com/fr/europe-sociale/negociations-salariales-opposent-bce-syndicats/article-169476
que du bonheur... | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 14:16 | |
| - hloben a écrit:
- et la gentille bce opposé aux hausses de salaires
http://www.euractiv.com/fr/europe-sociale/negociations-salariales-opposent-bce-syndicats/article-169476
que du bonheur... Ben si l'inflation augmente plus que les salaires, l'augmentation des salaires aura été inutile et aura précépité une crise économique (stagflation). | |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 14:20 | |
| On a assez perdu comme ça Arnaud.
Depuis que je travaille (30 ans) j'ai perdu 25% par rapport à l'inflation, et les charges sociales sont passées de 10% à 25%.
Les perspectives de carrière ont été diminuées de 30%
Une véritable lamination. | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 14:24 | |
| Ah je ne dis pas le contraire, c'est dramatique et il faut retourner la tendance mais cela ne passe pas par une simple augmentation de salaire... c'est beaucoup plus complexe (j'expliquais seulement la position à court terme de Trichet et la BCE; les deux facteurs ne sont pas liés à long terme). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:04 | |
| - ArnaudH a écrit:
- Ah je ne dis pas le contraire, c'est dramatique et il faut retourner la tendance mais cela ne passe pas par une simple augmentation de salaire... c'est beaucoup plus complexe (j'expliquais seulement la position à court terme de Trichet et la BCE; les deux facteurs ne sont pas liés à long terme).
je suis larguée, là ! ceux qui suivent : levez la souris et éclairez-moi... |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:09 | |
| dom1, je te renverrai bien à l'île des naufragés mais on va me dire que je fais encore une fois ma troll... | |
| | | khany
Nombre de messages : 818 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:13 | |
| dom si çà peut te rassurer, je ne suis pas non plus une foudre en économie ... je veux bien aussi qu'on éclaire un poil . | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:14 | |
| - Dakota a écrit:
- On a assez perdu comme ça Arnaud.
Depuis que je travaille (30 ans) j'ai perdu 25% par rapport à l'inflation, et les charges sociales sont passées de 10% à 25%. Sur mes premières fiches de paie, il n'y a même que 8% de charges salariales... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:15 | |
| - d0m1 a écrit:
- je suis larguée, là ! ceux qui suivent : levez la souris et éclairez-moi...
Tu tiens vraiment à prendre un laser rouge dans les mirettes ? | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:16 | |
| Ah ces Trolls... (ça m'amuse bcp le principe du troll gentil) Bon je reprends, désolé, c'était pas très clair et très succinct:
- Nous ne pouvons augmenter (au delà de l'inflation) les salaires de tout le monde brutalement sans annuler cette augmentation par une inflation accrue automatique (c'est le sens des commentaires de Trichet) => si tous les prix augmentent en égale proportion que les salaires, l'augmentation n'aura servi à rien
- Nous pouvons augmenter dans certaines branches les salaires mais idéalement celà correspond à une réalté économique (non augmentation pendant plusieurs années, gains de productivité du secteur...)=> augmenter les salaires de certaines branches n'a pas une incidence importante sur l'inflation du pays
- A long terme, nous devons investir dans des industries / services à haute valeur ajoutée qui permettent des salaires plus élevés dont la croissance ne dépend pas exclusivement de l'inflation mais d'avantages comparatifs / compétitifs mondiaux (originalité, commercialisation réussie, renouvellement de gamme, productivité croissante etc. etc. etc.)... difficile de résumer les facteurs de croissance en quelques lignes, désolé... => il s'agit de dépasser la dichotomie classique de prix/salaire/inflation pour s'adresser à des facteurs de croissance qui permettent la création d'emploi et de croissance
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| | | khany
Nombre de messages : 818 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:22 | |
| merci pour ces compléments .
le dernier point me semble le plus difficile à atteindre , vu que beaucoup d'entreprises délocalisent même des métiers dit "à valeur ajoutée" ou acceptent par exemple en échange de leur expansion en Chine d'y implanter des usines avec transfert de compétences à la clé. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:24 | |
| j'avais zappé la mondialisation, perdue dans la contemplation de nos soucis franco-français !
j'y vois mieux, même si je ne suis toujours pas une lumière en économie.
NB : je n'ai aucun complexe à dire que je ne saisis pas un truc, je considère que les forumeurs sont mes amis, qu'ils vont mettre des liens pour m'aider, tout comme je le fais pour eux quand nécessaire.
et donc, aux niveau des choix financiers : investir dans la Recherche ? |
| | | Europium
Nombre de messages : 1364 Age : 57 Localisation : france Date d'inscription : 12/10/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:26 | |
| Une augmentation trop forte des salaires peut engendrer une inflation par les coûts : c'est le cas lorsque les salaires augmentent plus vite que les gains de productivité, les entreprises pour récupérer leurs profits augmentent les prix. La notion de boucle prix/salaire est la thèse des néocambridgiens (Kaldor, PasinettiŠ).
http://membres.multimania.fr/cyberbobline/inflation.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:31 | |
| merci ! je reviendrai ici quand j'aurai tout lu. |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:41 | |
| - d0m1 a écrit:
- NB : je n'ai aucun complexe à dire que je ne saisis pas un truc, je considère que les forumeurs sont mes amis, qu'ils vont mettre des liens pour m'aider, tout comme je le fais pour eux quand nécessaire.
C'est le but - d0m1 a écrit:
- et donc, aux niveau des choix financiers : investir dans la Recherche ?
Entres autres:
- la recherche publique c'est un investissement nécessaire pour la croissance à long teme surtout quand il s'agit de recherche fondamentale qu'aucun organisme privé financera (ou rarement)
- la recherche privée et celle dans les universités à orientation pratique est un véritable facteur de croissance à moyen terme si elle est disséminée correctement dans le tissu économique (public, privé, grandes entreprises, PME)
- le financement des innovations techniques (dans les moyens de production), nouveaux produits et les méthodes de capitalisation des PME et commercialisation de leurs produits est le meilleur moyen à court terme (tout comme leur alléger d'autres charges comme le principe des emplois sans charges et leur permettre de dégager des moyens pour l'investissement et la commercialisation)
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| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 15:52 | |
| - ArnaudH a écrit:
- la recherche publique c'est un investissement nécessaire pour la croissance à long terme surtout quand il s'agit de recherche fondamentale qu'aucun organisme privé financera (ou rarement)
Tandis que la chasse aux morpions, c'est de la recherche pubique. | |
| | | Europium
Nombre de messages : 1364 Age : 57 Localisation : france Date d'inscription : 12/10/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 17:29 | |
| oui il est nécessaire d'investir dans la recherche et de proposer les produits que la demande recherche ou de créer une offre qui induira la demande......
dans les pays à forte protection sociale il est nécessaire de fabriquer les produits à haute valeur ajoutée car ils demandent des process de fabrications complexes ainsi qu'une main d'oeuvre qualifiée. plus un produit a de la valeur ajoutée, moins le cout de la main d'oeuve se fait sentir sur le prix final.
l'allemagne, malgré un euro fort, a un très bon commerce extérieur car elle s'est en particulier spécialisée dans des domaines complexes comme l'outillage, les automates, la machines-outils de précisions, etc.... même si ces produits sont couteux, tout le monde les achète car ils correspondent au besoin du marché ou contribuent au développement de certains secteurs par leur grande qualité et le gain de productivité qu'ils apportent.
la france, actuellement paie le manque d'investissement dans la recherche des 15 dernières années. son industrie a vieilli, son appareil de production a peu évolué et elle fabrique des produits qui par leur manque valeur ajoutée actuelle, de spécificité, de spécialisation font qu'ils sont de plus en plus en concurence directe avec les pays de l'europe de l'est et les pays du sud comme l'inde la chine etc...... et la elle a du mal a rivaliser à cause du cout du travail.... | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 17:49 | |
| - leniais a écrit:
plus un produit a de la valeur ajoutée, moins le cout de la main d'oeuvre se fait sentir sur le prix final.
euh... ce n'est pas l'inverse ? | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 17:59 | |
| - ArnaudH a écrit:
- Ah ces Trolls... (ça m'amuse bcp le principe du troll gentil)
... merci... je préfère faire sourire plutôt que vexer... - ArnaudH a écrit:
- Nous ne pouvons augmenter (au delà de l'inflation) les salaires de tout le monde brutalement sans annuler cette augmentation par une inflation accrue automatique (c'est le sens des commentaires de Trichet) => si tous les prix augmentent en égale proportion que les salaires, l'augmentation n'aura servi à rien
- Nous pouvons augmenter dans certaines branches les salaires mais idéalement celà correspond à une réalté économique (non augmentation pendant plusieurs années, gains de productivité du secteur...)=> augmenter les salaires de certaines branches n'a pas une incidence importante sur l'inflation du pays
le souci, c'est que les gains de productivité, même s'ils ont été existants, non pas toujours vraiment profité au salarié... si on pense à la rémunération du pdg de carrefour qui a bondit de 40% ... on en revient toujours à une historie de partage de gateau... - ArnaudH a écrit:
- A long terme, nous devons investir dans des industries / services à haute valeur ajoutée qui permettent des salaires plus élevés dont la croissance ne dépend pas exclusivement de l'inflation mais d'avantages comparatifs / compétitifs mondiaux (originalité, commercialisation réussie, renouvellement de gamme, productivité croissante etc. etc. etc.)... difficile de résumer les facteurs de croissance en quelques lignes, désolé... => il s'agit de dépasser la dichotomie classique de prix/salaire/inflation pour s'adresser à des facteurs de croissance qui permettent la création d'emploi et de croissance
ça m'inquiéte... car les indiens et les chinois commencent aussi à capter des emplois hautement qualifiés... et ce sera de plus en plus vrai... | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 21 Fév 2008 - 18:23 | |
| Oui pour la redistribution.
Pour les indiens et les chinois, le problème se pose pas vraiment car ils deviennent progressivement de gros consommateurs (la taille du gateau s'élargit); après c'est une question d'avantages comparatifs / compétitifs (tout le travail de la machine économique provée et publique européenne). | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 22 Fév 2008 - 8:17 | |
| marianne2 21/02
Une génération plus près de la porte que de l'augmentation Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. Une étude de l'INSEE montre que le salaire moyen stagne en France depuis 25 ans. Explications.
Le salaire moyen des français n'a pas progressé depuis 25 ans, malgré des différences selon les catégories... Depuis 25 ans, une génération ! C'est long, une génération. Voici donc une génération qui n'a pas connu d'augmentation de salaires. C'est une étude de l'INSEE qui met en évidence ce phénomène étonnant, étude reprise par le Figaro. Que s'est-il passé ? Le salaire a progressé, certes, mais l'emploi à temps partiel aussi, de sorte que le salaire moyen du français, la masse salariale divisée par le nombre de frnaçais au travail ne bouge pas. Certes la productivité du travail augmente, et dès lors le salaire augmente, mais malheureusement le travail devient un peu plus précaire, de sorte que les français travaillent moins. On comprend mieux le slogan «travailler plus pour gagner plus» Oui, mais ce slogan veut dire exactement ce qu'il veut dire, à savoir que le seul moyen de gagner plus est de travailler plus. Autrement dit les inégalités de salaires s'expliquent en gros par les différences de durée de travail. Cependant le salaire ne représente pas exactement le pouvoir d'achat, car il n'entre que pour 60% à peine dans le revenu disponible des ménages : le reste est composé d'aides, d'allocations, ou de fournitures gratuites comme la santé ou l'éducation. En revanche, dans un pays comme la France, le salaire représente 70% du coût de production d'un produit. Ce qui pose un problème de compétitivité. Surtout vis-à-vis d'un pays comme l'Allemagne, qui a décidé de jouer perso et de faire pression sur les salaires. Ces six dernières années, le coût salarial unitaire a baissé de 15% en Allemagne, contre seulement 5% en France. Les Allemands ont gagné en exportation, mais on perdu en pouvoir d'achat. Que faire ? C'est malheureusement très difficile. Il faut faire en sorte que l'emploi exposé ne détruise pas l'emploi non exposé et inversement. L'idéal serait une coopération européenne pour protéger l'emploi européen, et favoriser sa productivité. La grande force des Etats-Unis est d'être un pays fermé, à 90%. La grande faiblesse d'un pays comme la France, est d'être ouvert à tous vents, notamment à cause de la concurrence un peu déloyale que lui fait un pays comme l'Allemagne. Nota bene : un exemple d'emploi totalement protégé, les taxis. Plus d'emplois dans les taxis, plus de productivité ailleurs. Mais, hélas, la France n'en veut pas.
La phrase du jour : Une phrase d'un auditeur, d'après Pierre Dac. «L'avenir est devant vous, mais si vous faîtes demi tour, vous l'avez dans le dos.» | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 22 Fév 2008 - 10:01 | |
| La citation exacte est : « Il a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour. » Dit dans le sketch du Sar Rabindranath Duval, qu'il a notamment joué avec Francis Blanche alors qu'ils étaient tous deux pochtronnés (authentique). | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 22 Fév 2008 - 10:59 | |
| boursorama 22/02 AFP le 22/02/2008 09h59 | ANALYSTES: réactions au recul de la consommation en France en janvier |
Voici des réactions d'analystes après l'annonce vendredi par l'Insee d'un nouveau fléchissement de la consommation des ménages français en produits manufacturés en janvier (-1,2% après +2,1% en décembre), soit le recul le plus marqué depuis juillet 2004: - Mathieu KAISER (BNP Paribas): La consommation française continue de ralentir comme nous le craignions. Les dépenses des ménages en biens manufacturés ont lourdement chuté en janvier (-1,2% m/m, soit le recul le plus important depuis juillet 2004). Cela résulte essentiellement du repli marqué des achats de biens durables (-3,9% m/m), le plus abrupt depuis novembre 1996. Cela s'explique certes par un facteur exceptionnel (entrée en vigueur de l'écotaxe sur les véhicules au 1er janvier), mais aussi par une tendance de fond. Ainsi, les ventes automobiles ont non seulement corrigé le fort rebond du mois de décembre (-8,7% m/m après +6,7%), mais aussi effacé entièrement leur progression depuis juillet 2007. Les biens d'équipement du logement ont pour leur part augmenté, mais très faiblement au vu des rythmes soutenus observés ces dernières années (0,7% m/m), d'autant que les soldes d'hiver entamés en janvier auraient dû soutenir ces achats. Cela est cohérent avec l'effondrement des intentions d'achat des ménages observé au cours des derniers mois. Nous attendons une poursuite de la décélération de la consommation au cours des mois prochains, liée, comme en janvier, à une franche modération des achats de biens durables qui en ont été le principal moteur au cours des dernières années. Les effets du paquet fiscal seront en effet limités face aux nombreux facteurs négatifs pesant sur la confiance et les dépenses des ménages (inflation élevée, décrue plus lente du chômage, resserrement des conditions de crédit, atterrissage immobilier, recul des places boursières, dégradation de la conjoncture internationale). - Nicolas BOUZOU (Asterès): En dépit des apparences, la consommation des ménages tient à peu près le coup. Certes, les achats de produits manufacturés ont reculé de 1,2% en janvier, mais cette baisse ne corrige finalement que partiellement la forte hausse de décembre (+2,1%). D'ailleurs, sur 1 an, les dépenses augmentent de 2,2%. Il y a donc un ralentissement, mais pas de décrochage. Autre signe un peu rassurant: la quasi-totalité de la baisse de janvier émane de la chute de la consommation automobile, elle-même artificiellement tirée en décembre par l'anticipation de l'instauration d'un bonus malus sur les modèles les plus polluants. On voit en revanche que les achats de biens d'équipement de la maison résistent (+0,8% en janvier), comme le textile-cuir (+2,3%). D'ailleurs, les achats réalisés dans le commerce (qui excluent l'automobile) ont été stables en janvier. Cette analyse ne signifie pas du tout qu'il ne faille pas s'inquiéter de l'évolution de la consommation cette année. En effet, même si l'on note une certaine résistance, on voit bien que les tensions inflationnistes (+2,8% en janvier) et le niveau très bas du moral des ménages rendent les comportements d'achat très volatils. Il y a donc un risque de voir un ralentissement de la consommation peser sur la croissance. Ce qui rend le pilotage de la politique économique très compliqué. En gros, il faudrait mener en même temps une politique de restauration de la compétitivité des entreprises, et une politique keynésienne de soutien de la demande globale (ce que s'apprêtent, par exemple, à faire les Espagnols). En théorie les deux politiques sont complémentaires. En pratique, elles demandent des moyens budgétaires dont l'Etat français ne dispose malheureusement plus. Une consolation toutefois : la demande étrangère adressée à la France freine, mais ne s'effondre pas. C'est ce qui ressort de l'enquête réalisée en février auprès des industriels. Les carnets de commandes étrangers se sont dégarnis depuis septembre, mais pas depuis le début de l'année. Il faut y voir le fait que l'environnement économique direct de la France (en particulier en Allemagne et au Royaume-Uni) résiste encore correctement. En revanche, la demande intérieure, dixit les industriels, s'affaiblit, ce qui explique que les perspectives personnelles de production reculent (-4 points entre janvier et février). Ce phénomène est particulièrement visible dans l'automobile, secteur qui a décidément du mal à retrouver un cycle d'activité normal. La conclusion de tout cela, c'est que la croissance du PIB au 1er trimestre devrait tourner au même rythme que fin 2007, à savoir entre 0,3 et 0,4%. Cela reste faible et devrait finir de convaincre le gouvernement qu'il serait malvenu d'effectuer une pause dans l'effort de réformes. - Alexandre MIRLICOURTOIS (Xerfi): Après le dérapage des prix hier c'est au tour de la consommation de sortir de la route aujourd'hui. Une embardée largement imputable à la contre performance de l'automobile (-8,7% sur un mois) mais pas seulement. Faute de pouvoir échapper à la hausse de la facture de leurs dépenses contraintes (loyers, transports, assurance, frais bancaires, etc.), les Français se serrent la ceinture sur l'accessoire. La consommation en produits manufacturés n'y a pas résisté. Elle est en recul de 1,2% en janvier et revient à 2,2% sur un an (contre 4% en décembre). "Cyber-rush". Internet bouscule les circuits traditionnels dans le textile. Le bilan global des soldes dans le textile est très médiocre : les dépenses en janvier 2008 sont à peine supérieures à celles de 2007 (+0,1%). Un panorama d'ensemble qui masque une double réalité. Celle des détaillants classiques. Ils ont été déçus : plus de 50% des commerçants parisiens se déclarent, par exemple, "peu" ou "pas satisfaits" des résultats des soldes d'hiver selon la CCIP. En revanche, les boutiques en ligne ont fait le plein. Ce boom des ventes sur le Net est d'ailleurs corroboré par les chiffres publiés par la Fevad: les ventes en ligne ont fait un bond de 25% au cours des 5 premiers jours de soldes. Internet, qui permet aux clients de couper court aux bousculades et à la cohue et qui donne l'occasion à l'internaute de plus facilement dénicher les bonnes affaires (multiplication des comparateurs de prix), a porté un rude coup à l'activité des petits commerçants indépendants. Les grandes enseignes, qui sont derrière les principaux sites de vente en ligne, ne traversent évidemment pas les mêmes difficultés. L'équipement du logement, le chant du cygne. Longtemps segment vedette de la consommation des ménages, l'équipement du logement (électronique grand public, meuble et l'électroménager) affiche une pâle progression (+ 0,8%). Une contre-performance qui en appelle d'autres avec le retournement de l'immobilier et le taux de plus en plus élevé d'équipement des ménages en écran plat, portable, mobile... Cela sera certainement l'un des faits marquants de l'année en matière de consommation : l'équipement du logement rentre dans le rang. L'automobile encaisse le contrecoup de l'éco pastille. Avec seulement 162.153 voitures neuves immatriculées durant le mois de janvier (-5,5% par rapport à décembre), il ne fallait pas s'attendre à une consommation automobile dynamique. Et elle ne l'a pas été après un mois de décembre record. Un jeu de Yo-Yo qui s'explique par l'annonce de la mise en place d'une nouvelle vignette verte (qui fonctionne suivant le système bonus-malus) qui avait précipité les immatriculations en décembre, notamment des grosses berlines. L'économie française a donc perdu son plus fidèle soutien. Sans l'appui du consommateur, il ne restera plus grand chose de la croissance en 2008. Un scénario qui ne permet pas d'espérer une hausse du PIB de plus de 1,4%. - Marc TOUATI (Global Equities) Notre Premier Ministre a beau annoncer que la croissance française flirtera avec les 2% cette année, rien n'y fait: molle, la croissance est, molle elle restera. C'est d'ailleurs ce que viennent de confirmer la nouvelle baisse de la consommation des ménages en produits manufacturés en janvier 2008 et le net repli de la confiance des industriels français au cours du même mois. Ainsi, après avoir déjà reculé de 0,1% au quatrième trimestre, la consommation des ménages en produits manufacturés a chuté de 1,2% en janvier. Et ce, malgré les soldes ! C'est même la première fois depuis janvier 2003 que cet agrégat enregistre une baisse en période de soldes, qu'il s'agisse des soldes d'été ou d'hiver. Autrement dit, quelque chose a bien été cassé dans la dynamique de consommation, qui, rappelons-le, est le moteur principal de la croissance française depuis 1998 ! Cette "cassure" est finalement assez simple: jusqu'à présent les ménages ont réussi à compenser la faiblesse de leur pouvoir d'achat par un recours massif à l'endettement. Aujourd'hui, ayant utilisé ce levier au maximum de leurs possibilités financières, les Français n'ont d'autres choix que de refreiner leur soif de crédits et par là même leur appétit de consommation. Et ce d'autant que les banques et autres organismes de crédit se veulent désormais plus parcimonieux en la matière. Aggravant cette fragilisation financière, l'augmentation des prix alimentaires et énergétiques a réduit encore plus la marge de manoeuvre des ménages. Si bien que, même en période de soldes, ces derniers n'ont plus les moyens et/ou l'envie de consommer massivement. Certes, il est vrai que la baisse de la consommation en janvier provient principalement de la chute de 8,7% des dépenses dans le secteur de l'automobile, alors que les achats dans le textile ont augmenté de 2,3%. Néanmoins, au-delà du fait que cette dernière hausse est loin d'être exceptionnelle en période de soldes, il faut noter que les achats de biens d'équipement du logement n'ont progressé que de 0,8% en janvier. Ce qui est non seulement très faible en période de soldes, mais surtout confirme que le dégonflement de la bulle immobilière est bien en train de contaminer la réalité de la consommation. Dans ce contexte, il ne faut pas se leurrer, la baisse de la consommation au quatrième trimestre 2007 puis au mois de janvier 2008 ne sont pas de simples accidents sans lendemain. D'ores-et-déjà, l'acquis de "croissance" de cet agrégat pour le premier trimestre 2008 est de -1,2%. Ce qui signifie que, même si un effet de correction est observé en février et mars (hypothèse très optimiste), la consommation en produits manufacturés subira deux trimestres consécutifs de baisse. Ce qui serait du jamais vu depuis 1995 ! Il faut donc être clair : la consommation est en danger et, avec elle, l'ensemble de l'économie française. C'est d'ailleurs également ce qui ressort de l'enquête INSEE dans l'industrie française de février. En effet, jusqu'à novembre dernier, les industriels français se déclaraient plutôt sereins. Or, depuis décembre, le climat des affaires décrit par cette enquête perd un point par mois. Avec un niveau de 107 en février, il se situe ainsi à un plus bas depuis janvier 2007. Beaucoup plus inquiétant, les perspectives générales de production ont chuté de 9 points en février, accusant un plongeon de 38 points depuis juin 2007 ! Elles atteignent ainsi un plus bas depuis août 2005, à une époque où le glissement annuel du PIB français était de 1,5 %. En fait, à l'exception des carnets de commandes étrangers qui gagnent un petit point en février mais restent inférieurs de 9 points à leur niveau de septembre dernier, tous les indicateurs de l'enquête de février se dégradent. Y compris les carnets de commandes globaux, indiquant par là même que la demande intérieure est vraiment en train de souffrir dangereusement. En d'autres termes, ce ne sont désormais plus seulement les ménages qui ont peur de l'avenir, mais aussi les chefs d'entreprise. Dans ce cadre, il faut donc être réaliste: plus les mois passent, plus la probabilité pour que la France réalise une croissance supérieure à 1,5% se réduit. Voilà pourquoi, après avoir été parmi les premiers (en fait depuis l'été dernier) à annoncer que la croissance française serait d'environ 1,6% en 2008, nous sommes contraints de réviser en baisse notre prévision, pour anticiper désormais une croissance de seulement 1,4 % dans l'Hexagone en 2008.
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