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| Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) | |
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Auteur | Message |
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Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 1 Mar 2008 - 9:53 | |
| Eh oui : comparer des choses qui ne sont pas comparables fait partie de l'arsenal des xyloglottes. | |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 1 Mar 2008 - 10:31 | |
| Bonjour,
Je me demande si le gouvernement ne cherche pas à perdre les élections.
Je suis salarié et dispose d'un contrat de travail des Industries électriques et Gazières.
On nous avait dit et écrit que nous aurions une augmentation de salaire de quelques pour cent, ainsi qu'une prime de rattrapage, mesures valables à compter du premier janvier 2008, pour compenser l'affaire des régimes spéciaux, en partie.
Rien sur la paye de février.
Nous sommes tout de même 500 000 environ à dépendre de ce statut, avec les retraités et les veuves.
Merci pour votre écoute. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 1 Mar 2008 - 12:23 | |
| les processus de gestion des salaires sont compliquées et lentes dans les grandes entreprises. ce sera sans doute pour mars.
ne pas en tenir compte pour les élections |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 1 Mar 2008 - 12:50 | |
| Ben, si.
Psychologiquement au moins. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 21 Mar 2008 - 9:19 | |
| En France, l'inflation devrait rogner le pouvoir d'achat des ménages LE MONDE | 21.03.08 |
Après avoir plutôt bien résisté en 2007, l'économie française devrait connaître un premier semestre 2008 placé sous le signe d'un tassement de la croissance, "légèrement plus prononcé que prévu", d'une inflation "élevée" et d'un pouvoir d'achat des ménages "atone", selon la note de conjoncture de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée vendredi 21 mars.
La progression du produit intérieur brut (PIB) se limiterait à + 0,4 % au premier trimestre et à + 0,3 % au deuxième. Fin juin, l'acquis de croissance serait de 1,4 %, a indiqué, jeudi 20 mars, Eric Dubois, en présentant la note de conjoncture de l'Insee.Pour atteindre les 2 % en 2008, il faudrait, selon lui, "une croissance de 0,8 % à chacun des deux derniers trimestres ".
Compte tenu de l'"amplification des chocs " pesant sur l'économie française, qu'il s'agisse de la persistance de la crise financière, du ralentissement économique mondial, de l'appréciation de l'euro ou de l'envolée des prix des matières premières, on voit mal comment une telle performance serait possible.
La ministre de l'économie, Christine Lagarde, n'y croit pas : elle annoncera, à la mi-avril, une révision "en légère baisse" de ses prévisions.
Le gouvernement évoque depuis le début de l'année une croissance "proche de 2 %" en 2008, après une hausse de 1,9 % du PIB en 2007. Le budget a été construit sur une hypothèse de croissance de 2,25 %.
Selon l'Insee, qui insiste sur la flambée des prix des matières premières et table sur un baril de pétrole à 95 dollars, "l'inflation augmenterait jusqu'à 3 % en mars" et "ne baisserait pas au premier semestre".
De ce fait, mais aussi en raison de la progression plus soutenue de l'impôt sur le revenu et du moindre dynamisme des revenus de la propriété, le pouvoir d'achat des ménages, après une nette accélération en 2007 (+3,1 %), progresserait d'à peine 0,3 % au premier semestre.
LA CONSOMMATION RÉSISTE
La consommation, avec une progression de l'ordre de 2 % en rythme annuel, résisterait à ce ralentissement marqué, les ménages tirant sur le surcroît d'épargne accumulé en 2007. Entre décembre 2006 et décembre 2007, leur taux d'épargne a augmenté de 0,6 point, pour atteindre 16,2 %.
Par ailleurs, la contribution du commerce extérieur à la croissance serait négative, l'investissement et la production ralentiraient. En revanche, l'emploi continuerait de croître – 96 000postes seraient créés au premier semestre, après les 350 000 de 2007 – et le taux de chômage se stabiliserait à 7,5 %. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 25 Mar 2008 - 8:45 | |
| Paris XXe, la misère à la sauvette Précarité. Entre deux descentes de police, des retraités vendent leur bric-à-brac dans la rue. DIDIER ARNAUD libération QUOTIDIEN : mardi 25 mars 2008 C’est un marché mouvant, dont les chalands bougent au rythme de la pluie et des descentes de police. Un marché de la misère, disent les uns. Un marché aux voleurs, dénoncent les autres. C’est près du métro Couronnes, dans le XXe arrondissement de Paris. Le débat sur le pouvoir d’achat, et donc sur la précarité, s’incarne aussi là. Un coup de grêle et tout le monde décampe pour s’abriter sous l’auvent de l’immeuble voisin. Quand les policiers s’amènent, le remballage est aussi fébrilement effectué. La majorité des vendeurs est d’origine étrangère. Chinois, Maghrébins, mais aussi Africains. On compte aussi une poignée d’Européens. Et des retraités français, ce qui est nouveau. Ils ont des chariots qu’ils traînent, de grands sacs en plastique qu’ils portent. Les aborder n’est pas aisé. Une femme lance : «Fichez le camp, laissez-moi tranquille. J’ai rien à vous dire.» Une autre, quand on commence à lui parler, fait pour toute réponse une grimace et tourne les talons. Beaucoup craignent la police.
Fripées. Giselle est là souvent. Lunettes de soleil, la soixantaine, elle habite dans le XVe arrondissement. Elle étend un drap. Pose dessus une cafetière, un plat, de vieilles chaussures de tennis, une jupe. Des choses fripées, qui ont déjà eu une vie. Ça vient de chez elle, c’était dans ses tiroirs et elle s’en «débarrasse». A côté de Gisèle, Roger, qui vient d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Lui, ce sont des vêtements qu’il a étalés. Dont une robe noire assez fine et jolie qui tranche avec le reste. «La robe de Carla» , dit-il en riant. D’où ça vient ? «Des gens qui me les donnent» , ajoute-il pudiquement. Ils ne savent pas ce qu’il en fait. Il ne dit à personne qu’il est «vendeur à la sauvette», comme il se définit.
Giselle a une retraite de 500 euros, son fils lui paie le loyer. Roger, ancien chauffeur-livreur, gagne 1 000 euros, dont la moitié part dans son logement. Ses convecteurs lui coûtent très cher en chauffage. Robert, un autre vendeur : «Depuis que Sarko est là, tout augmente. Ça a commencé par les timbres, puis la baguette.» Giselle raconte qu’elle se prive pour la viande. Robert qu’il ne va jamais au restaurant. Et qu’il s’achète de temps en temps une bouteille de rosé qui lui dure trois jours. Il met de la grenadine dedans et ça lui fait un kir. «C’est à cause de la vie chère qu’on est là», déclare Giselle. Certains soufflent en douce que venir au marché leur permet de sortir de chez eux. «Il y a des gens qui sont seuls et qui perdent la tête s’ils restent enfermés» , dit l’un des vendeurs.
Ce qu’ils vendent leur rapporte une misère. Un euro le plat. 50 centimes la jupe. Une cliente passe, retourne le plat dans tous les sens, trouve que c’est trop cher. Roger : «Une fois, j’ai passé toute la journée dans le froid pour un euro.» D’autres fois, ils se font «voler» leur marchandise. Giselle explique qu’on lui a piqué un bracelet en argent. Les policiers les font détaler régulièrement et en embarquent de temps à autre.
Ils aimeraient que la maréchaussée les laisse tranquilles. «Une fois, ils m’ont embarqué et ils ont jeté tout ce que j’avais», explique Roger. «Il n’y rien de mal dans ce qu’on fait, ajoute-t-il. On recycle des tonnes et des tonnes.» Parfois, la police arrête et menotte ceux qui n’ont pas de papiers. Ceux-là vendent aussi des denrées alimentaires (yaourts, jus de fruits) périmées qu’ils «récupèrent dans les poubelles des marchés», selon un chineur qui les connaît bien.
Madella, 70 ans, 738 euros de retraite mensuelle, travaillait comme maçon. Il a quelques chaussures - des pieds droits, pour éviter de se les faire piquer. Les gauche, il les garde dans son sac - «Les bleues, je les ai achetées à des Chinois à 2,50 euros ; je les revends 7,50», explique-t-il en souriant. Lui aussi, c’est pour «arrondir ses fins de mois». Ils disent tous cela. Parfois avec cette variante : «Mettre du beurre dans les épinards.» Des «chineurs» habitués du marché racontent qu’ils croisent souvent de «petits salariés» , comme cette jeune femme qui travaille au Lido («pas comme danseuse, comme employée», précise l’un d’eux) et «n’arrive pas à s’en sortir».
Abandon. Les policiers viennent de passer. Ils ont fait fuir tout le monde. Une femme, la cinquantaine, farfouille dans les affaires laissées à l’abandon par quelqu’un parti en catastrophe. Plus tard, un homme rougeaud qui porte des sacs sur son vélo nous aborde : «Vous le vendez, votre vélo ?» | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 25 Mar 2008 - 11:10 | |
| Il y a quoi de se poser des questions ? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 25 Mar 2008 - 11:35 | |
| Hausse des prix : les Français de plus en plus inquiets
Cyrille Lachèvre le figaro 25/03/2008 | Mise à jour : 09:35 |.
Les Français restent sceptiques face aux chiffres de l'inflation de l'Insee. Surtout lorsqu'il s'agit d'alimentation ou d'immobilier. Crédits photo : Le Figaro 94% d'entre eux pensent que les prix vont augmenter cette année. Ils mettent la lutte contre l'inflation au troisième rang de leur préoccupation, loin devant la réduction des déficits ou les mesures pour la compétitivité. Même si les Français ont tendance à exagérer l'ampleur du phénomène, ils portent un regard lucide et anxieux sur l'inflation. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par l'institut Ifop pour la banque Robeco et qui sera publié ce matin. 94% des Français pensent que l'inflation va augmenter au cours des douze prochains mois, plus de la moitié d'entre eux s'en disent même «certains».
Un phénomène qui les amène à placer la lutte contre la hausse des prix au troisième rang des actions prioritaires qu'ils aimeraient voir le gouvernement conduire, derrière la lutte contre le chômage et les mesures pour favoriser la consommation, mais loin devant la réduction de la dette, les mesures en faveur de la compétitivité des entreprises ou la réduction du déficit budgétaire… Pourtant, les Français méconnaissent l'ampleur économique du phénomène. Seuls 40% d'entre eux sont capables de donner, à quelques dixièmes de point près, le niveau exact de l'inflation sur un an (2,8% de hausse en février selon l'Insee). Plus de la moitié pense, à l'inverse, que les prix ont augmenté au-delà de 4% en un an, un quart des Français estimant même que leur hausse a dépassé les 10% !
La différence entre le réel et le ressenti est encore plus criante par catégorie de produits. Selon les personnes interrogées, les prix des produits alimentaires auraient augmenté de 16,8% en moyenne en an soit presque quatre fois plus que la réalité calculée par l'Insee et l'immobilier de 19,3% au lieu des 2,9% officiellement constatés. Les Français, en revanche, ont intégré à sa juste proportion l'ampleur de la hausse de l'essence et ont bien perçu, également, que les prix des vêtements et des biens d'équipement ménagers s'étaient plutôt stabilisés, alors que les prix de produits de haute technologie auraient eu tendance à baisser.
«Cela signifie que les Français ne sont pas versés dans le “tout augmente”, souligne-t-on chez Ifop et Robeco. «L'un des objectifs de cette étude, que nous reconduirons trois fois cette année, sera de vérifier si l'écart entre la perception des prix et la réalité s'aggrave encore ou si, grâce aux efforts entrepris par les pouvoirs publics dans ce domaine, il se résorbe», précise Frédéric Dabi, à l'Ifop.
61% envisagent de moins dépenser Chez Robeco, on insiste plutôt sur la dimension prospective de l'enquête. «Ce qui compte au plan conjoncturel, c'est de déterminer si la perception de l'inflation future augmente ou non, car cela peut avoir des conséquences très importantes sur la gestion de l'épargne des ménages», souligne Jean-Louis Laurens, président de la banque Robeco. «Car l'inflation érode l'épargne et nuit au pouvoir d'achat à venir.» En l'occurrence, les premiers résultats ne sont guère encourageants : 61% des personnes interrogées envisagent de moins consommer dans les prochains mois, du fait de cette hausse des prix, et 50% estiment qu'ils vont moins épargner. «C'est une conséquence logique de l'érosion de leur pouvoir d'achat qui va pousser les ménages à compenser leurs pertes de revenus anticipées en attaquant leur épargne», constate Jean-Louis Laurens.
Au-delà de ces questions qui occupent le devant de l'actualité depuis plusieurs mois, le sondage de l'Ifop montre combien, depuis l'arrivée de l'euro, la compréhension macroéconomique des phénomènes inflationnistes a évolué. Ainsi, 11% seulement des Français relient l'inflation au cours d'une monnaie, 41% la définissant comme un phénomène lié au pouvoir d'achat. Du temps du franc et des dévaluations régulières, pourtant, la monnaie était perçue comme la première cause d'inflation.
Autre changement : seuls 25% des Français pensent que l'inflation peut avoir des effets bénéfiques, comme l'ont longtemps défendu les économistes keynésiens des années 1970 et 1980. Une thèse aujourd'hui sacrifiée sur l'autel du pouvoir d'achat. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 26 Mar 2008 - 9:37 | |
| Pouvoir d'achat : l'Insee va mesurer le poids des dépenses contraintes les echos [ 26/03/08 ]
Les dépenses « pré-engagées » absorbent jusqu'à 75 % des budgets des 20 % de ménages les plus modestes, indique l'Insee. Son directeur général est prêt à publier bientôt de nouveaux indicateurs de l'évolution du pouvoir d'achat. Une question de mois, voire de semaines : l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) va répondre rapidement aux critiques dont il a fait l'objet sur la mesure du pouvoir d'achat. Son directeur général, Jean-Philippe Cotis, s'est engagé, hier, au ministère de l'Economie et des Finances, à « suivre, dès la publication au printemps des comptes nationaux, toutes les recommandations du rapport Quinet », sur la mesure du pouvoir d'achat des ménages.
Ce rapport, remis en février par l'inspecteur des Finances Alain Quinet à Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi (« Les Echos » du 6 février 2008), doit encore être examiné la semaine prochaine par le Conseil national de l'information statistique (CNIS), lequel comprend, outre les représentants de l'administration et de l'Insee, ceux des partenaires sociaux et des associations de consommateurs. Mais Jean-Philippe Cotis n'a pas attendu cet examen pour reconnaître les limites de la mesure actuelle et affirmer le bien qu'il pensait d'un « excellent rapport qui nous aide à progresser ».
« Ce qui est en cause, ce n'est pas la qualité de la mesure, mais ce que l'on cherche à mesurer », a tempéré pour sa part Alain Quinet, également présent à Bercy, et qui a insisté sur deux des quatre propositions phare du rapport.
Individuel et familial D'abord la publication régulière, aux côtés de l'évolution globale du pouvoir d'achat, d'un indicateur individuel et familial prenant en compte la croissance démographique et l'évolution du nombre et de la taille des ménages, ce qui réduit les gains de pouvoir d'achat par tête. Des chiffres que l'Insee produit déjà sans les mettre en avant.
Deuxième idée force : la création d'un indicateur de dépenses « pré-engagées », liées aux contrats et abonnements récurrents, qui comprend notamment les dépenses d'assurances, de services financiers et de logement. Une proposition à laquelle souscrit à nouveau Jean-Philippe Cotis, qui a expliqué qu'en 2006, les dépenses contraintes (hors alimentation) représentaient 75 % du budget des 20 % des ménages situés en bas de l'échelle des ressources, contre 55 % en 2001. La proportion est en revanche restée stable dans le budget des 80 % restants.
Une situation largement liée à la hausse du coût du logement, ignorée par l'indice des prix, alors même qu'elle compte pour beaucoup dans la perception de l'inflation par les ménages. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 28 Mar 2008 - 9:26 | |
| Nouveau recul du moral des ménages les échos [ 28/03/08 - 08H57 - actualisé à 09:06:00 ]
Les personnes interrogées par l'Insee conservent des opinions dégradées notamment sur les perspectives d'évolution du chômage et leur situation financière personnelle passée. Leur moral est à un nouveau plus bas historique. Une chute sans fin. Le moral des ménages vient de toucher un nouveau plus bas historique, après un nouveau recul en mars. Cette baisse suit un léger répit constaté en février - après toutefois une plongée en tout début d'année. Les opinions des ménages sont contrastées selon les sujets d'interrogation. Ainsi, note l'Insee, les Français " sont plus optimistes sur les perspectives d'évolution du niveau de vie en France alors que leur opinion sur son évolution passée continue de se dégrader". | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 28 Mar 2008 - 14:34 | |
| précision sur l'article précédent , en fait nous sommes au "36 ème dessous"...
Le moral des ménages au plus bas depuis 1987
PARIS (Reuters) - Le moral des ménages s'est encore dégradé en mars en France pour tomber au plus bas depuis que l'Insee a commencé à le mesurer en janvier 1987, de quoi alimenter les inquiétudes sur la consommation cette année.
L'indicateur résumé de l'opinion des ménages en données corrigées des variations saisonnières a reculé d'un point à -36, alors qu'en février il était resté stable à -35.
Il faut remonter au mois de mai 2007, au moment de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, pour trouver trace d'une amélioration du solde qui était alors remonté à -13. Le chiffre de mars est conforme au pronostic moyen de 27 économistes interrogés par Reuters.
"Visiblement, les discours volontiers rassurants de Bercy sur la santé de l'économie française ne convainquent plus grand monde", note Alexander Law, chef économiste au cabinet de recherche Xerfi.
"Alors qu'on nous confirme aujourd'hui que le déficit public s'est établi à 2,7% du PIB en 2007, soit 0,3 point de plus que ce qui avait été promis il y a quelques mois, voilà que le moral des ménages poursuit sa spirale infernale", ajoute-t-il.
Pour Nicolas Bouzou, chez Asterès, la déprime des Français risque de se répercuter sur leurs dépenses et priver ainsi la croissance d'un de ses principaux moteurs.
"On n'a pas toujours observé dans le passé de corrélation entre l'indice de confiance des ménages et les comportements en matière de consommation. Il y a néanmoins aujourd'hui danger parce que (...) le niveau de confiance est historiquement bas", juge-t-il.
"Il y a possibilité d'une remontée du taux d'épargne au cours des prochains mois, remontée qui se traduirait dans les faits par un freinage des dépenses et un moindre recours au crédit", ajoute-t-il.
LES MÉNAGES RÉTICENTS À FAIRE DE GROS ACHATS
Si les ménages interrogés en mars se sont montrés un peu moins pessimistes concernant les perspectives d'évolution du niveau de vie en France (solde de -39 contre -41) ou de leurs finances personnelles (solde stable à -14), leur opinion sur l'évolution passée s'est encore dégradée.
Plus inquiétant selon les économistes, le solde mesurant l'opportunité de faire des achats importants a reculé de deux points à -28.
"L'indice décrivant la volonté des ménages de faire des achats importants subit un effondrement de 24 points depuis juillet dernier. En d'autres termes, après avoir résisté tant bien que mal, la consommation des ménages devrait désormais souffrir nettement", estime Marc Touati chez Global Equities.
Selon les chiffres révisés des comptes nationaux publiés au même moment, la consommation des ménages a progressé de 0,4% au quatrième trimestre, moitié moins qu'au trimestre précédent. Sur l'ensemble de 2007, elle a augmenté de 2,1% après +2,3% en 2006.
"Le ralentissement du marché immobilier, les incertitudes générées par les turbulences financières et surtout l'inflation affectent le moral des ménages, et ce en dépit de la baisse du chômage", note Diego Iscaro chez Global Insight.
"On s'attend à ce que cette situation perdure tout au long du premier semestre mais on prévoit ensuite une amélioration sur les six derniers mois de l'année", dit-il.
Le gouvernement a annoncé jeudi soir une baisse de 13.700 (-0,7%) du nombre de demandeurs d'emplois de catégorie 1 inscrits à l'ANPE en février, soit un recul de 8,2% sur un an
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Véronique Tison | |
| | | Narm
Nombre de messages : 79 Age : 39 Localisation : Blois - Tours Date d'inscription : 09/03/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 28 Mar 2008 - 14:58 | |
| Est ce que l'on ne peut pas dire que cette baisse est causée à la fois par la détérioration du cadre de vie des français en général (prix de l'essence, des biens de consommation courante), et par le faits que ceux qui ont voté pour le "président du pouvoir d'achat" s'apercoivent que ce n'était que de la poudre aux yeux ? | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 28 Mar 2008 - 15:10 | |
| Et n'oublies-pas Narm le prix des loyers... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 28 Mar 2008 - 16:54 | |
| La spéculation chamboule les prix des matières premières LE MONDE | 28.03.08 | 14h55 • Le prix du riz a bondi de 31 % en une journée, jeudi 27 mars, passant de 580 à 760 dollars, les stocks étant tombés au plus bas depuis 1976. L'Inde, l'Egypte, le Vietnam et le Cambodge ont annoncé qu'ils suspendaient leurs exportations de riz au moment où les Philippines en cherchaient désespérément 500 000 tonnes sur le marché. Les spéculateurs ont sauté sur l'occasion, comme ils ne cessent de le faire pour le blé, l'or, le pétrole ou les carcasses de porc dont les cours fluctuent de plus en plus brutalement. "On ne sait plus où on en est, s'alarme Hervé Le Stum, directeur de l'Association générale des producteurs de blé (AGPB). Depuis quelques semaines, les prix font les montagnes russes (sur les marchés de céréales) au Kansas, à Chicago ou à Minneapolis."
L'origine de ces mouvements erratiques ne se trouve pas seulement dans les inquiétudes liées à la crise financière et à la conjoncture internationale, mais aussi dans l'activité d'une poignée de fonds spéculatifs (hedge funds). En particulier, les fonds dits "systématiques ou CTA - pour Commodities Trading Adviser", indique Cyril Julliard, président d'Eraam, un fonds de fonds spéculatifs. Les plus importants gèrent entre 10 à 12 milliards de dollars. De quoi peser sur les cours de ces marchés très étroits par comparaison avec les marchés d'actions. Entre 8 % à 10 % de la variation des prix des matières premières leur sont aujourd'hui attribués."Les fonds sont partout où existent des contrats à terme", indique Eric Le Coz, gérant chez Carmignac Gestion. Les contrats à terme permettent à ces financiers d'investir sans se faire livrer physiquement la marchandise.
La présence de ces "CTA" pèse d'autant plus sur les prix qu'ils "n'ont pas d'états d'âme", indique M. Le Coz. A l'achat comme à la vente, "ils s'engouffrent sur le marché", ajoute-t-il. Ils s'exonèrent de l'éventuelle réserve du négociant, car l'achat ou la vente sont déclenchés par des calculs mathématiques ou par les premiers signaux de vente. Le franchissement de seuils "psychologiques", comme le prix de 100 dollars pour le baril de pétrole ou de 1 000 dollars pour l'once d'or début mars, les a laissés de marbre. Les "CTA" ont pris leurs bénéfices deux semaines plus tard. Après une action de la Réserve fédérale américaine et une série de nouvelles rassurantes de la part de banques américaines, les investisseurs ont cru que la crise des subprimes aux Etats-Unis était contrôlée, et le dollar s'est redressé.
Ce signal a eu un effet domino. La remontée de la monnaie américaine a provoqué la baisse des cours du pétrole, entraînant les prix des autres matières premières."Les investisseurs institutionnels achètent souvent des indices globaux qui associent un peu artificiellement les cours de différentes matières premières", explique Noël Amenc, professeur de finance à l'Edhec et spécialiste des fonds spéculatifs. Les fonds ne sont pas seuls responsables de ces fluctuations, car "ils achètent une tendance", explique M. Amenc. "Ils accentuent les mouvements et leur brutalité sans en modifier l'évolution", précise Jean-Claude Petit, responsable de la gestion actions chez Barclays AM.
Sur les matières premières, la plupart ont détecté la martingale il y a deux ans. La croissance explosive des pays émergents, notamment de l'Inde et de la Chine, très consommatrices d'hydrocarbures, de céréales ou de minerais, a gonflé la demande que la production peine à satisfaire.
La crise a ensuite attiré de nouveaux fonds, ceux qui désertent les autres titres financiers, devenus trop risqués. Entre janvier et février, le volume des contrats sur les produits à terme concernant les matières premières à Londres a bondi de 65 % à 70 % par rapport à la même période en 2007. Soja, colza ou maïs sont ainsi devenus des produits financiers presque au même titre qu'une action ou une obligation. Au grand dam des industriels et des consommateurs, qui souffrent des niveaux de prix dopés par cette spéculation. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 9 Avr 2008 - 17:30 | |
| Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 3,5% en mars selon Nielsen les échos [ 09/04/08 - 12H10 - actualisé à 14:30:00 ]
Il s'agit du sixième mois de hausses consécutives, liées en partie à l'augmentation des prix des matières premières agricoles (lait, céréales). Les plus fortes hausses sont intervenues sur les "premiers prix". AFP/Boris Horvat Les prix des produits alimentaires ont encore augmenté en France en mars, les plus fortes hausses étant intervenues sur les "premiers prix", moins chers mais de moins bonne qualité que les grandes marques, selon le cabinet Nielsen. Réalisée pour l'hebdomadaire spécialisé LSA, cette étude indique qie les prix des produits alimentaires ont augmenté de 3,55% le mois dernier.
Il s'agit du sixième mois de hausses consécutives, liées en partie à l'augmentation des prix des matières premières agricoles (lait, céréales). Toutes les familles de produits à base de lait et de céréales ont augmenté.
Les pâtes alimentaires ont enregistré la plus forte progression moyenne (+17%). Les grandes marques de pâtes ont augmenté de 21%, alors que les produits de marques de distributeurs (MDD) ont pris 17% et les premiers prix 31%.
Les farines et semoules ont augmenté en moyenne de 10%, dont +9% pour les grandes marques, 12% pour les MDD et 24% pour les premiers prix. Le prix des oeufs a grimpé de 14% en moyenne, dont +21% pour les MDD et +22% pour les premiers prix. Les oeufs de grandes marques ont augmenté de 10%. (Source AFP) | |
| | | nitou86
Nombre de messages : 571 Age : 60 Localisation : poitou-charentes Date d'inscription : 17/10/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Lun 14 Avr 2008 - 17:15 | |
| Et on peut aussi ajouter l'augmentation - pardon : les augmentations - du prix du gaz ; une maintenant, une autre en juillet ! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 15 Avr 2008 - 10:03 | |
| Poussée spectaculaire de l'inflation en mars les echos [ 15/04/08 - 09H02 - actualisé à 09:47:00 ]
La hausse des prix à la consommation en France s'est accélérée en mars, à 3,2% en rythme annuel, après +2,8% en février. Sur un mois, la hausse a atteint 0,8%, un taux qui n'avait pas été atteint depuis janvier 1987. Le Smic va être revalorisé automatiquement de 2,3% au 1er mai. La hausse des prix en France se poursuit sans faillir. Selon les dernières données de l'Insee, l'inflation a franchi la barre de 3% en mars, à 3,2% sur un an, après +2,8% en février. L'analyse sur un mois fait ressortir un taux de 0,8%, une progression qui n'avait plus été atteinte depuis janvier 1987.
Toutes les composantes augmentent. L'habillement et les chaussures (+6,7% sur un mois), d'abord, du fait de la fin des soldes d'hiver. Les produits pétroliers, ensuite, (+4,3%), en raison de la forte appréciation du pétrole ces derniers mois qui a été répercutée à la pompe. Les prix des produits frais continuent de progresser (+1,3%), tout comme ceux des produits manufacturiers (+1,2%) et des services (+0,2%).
Ce niveau élevé va entraîner une augmentation automatique du Smic au 1er mai, en plus de celle traditionnelle du 1er juillet. Ce qui risque de mettre sous pression les entreprises, déjà confrontées à des négociations salariales...
lire la suite ici http://www.lesechos.fr/info/france/300257763.htm | |
| | | modorange
Nombre de messages : 1491 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/01/2008
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 15 Avr 2008 - 14:21 | |
| Le plus interessant c'est que les médias montrent enfin que le problème n'est pas franco-français. Contrairement à ce que Monsieur Sarkozy disait, la baisse du pouvoir d'achat est une fatalité européenne. Mais ce qui nous différencie de nos homologues européens, c'est que du fait de notre écrasante dette, nous n'avons aucune marge de manoeuvre en cas de crise économique et alimentaire majeure, chose vers laquelle nous nous dirrigeons lentement mais surement. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 16 Avr 2008 - 8:40 | |
| marianne2 15/04 Haro sur le Smic ! Un rapport, commandé par le Conseil d'analyse économique, sonne le glas du Smic, le jugeant inefficace, inadapté aux jeunes sur le marché de l'emploi et responsable de la stagnation des bas salaires... De la mauvaise foi, des approximations, bref, tout pour légitimer les projets du gouvernement!
On s'en doutait un peu : la «réforme» du Smic est dans les tuyaux. Pierre Cahuc, Gilbert Cette et André Zylberberg (dont il est interdit de dire qu'ils sont néo-libéraux) viennent de concocter un rapport pour le Conseil d'analyse économique (CAE), intitulé «Smic, revenu minimum et coût du travail : quelle articulation pour combiner justice sociale, incitation au travail et compétitivité ?» Il n'est pas encore publié, mais une version provisoire circule sur Internet. On y découvre une critique en trois points : le Smic a trop augmenté et couvre en France une proportion de salariés plus importante qu'ailleurs ; ensuite, il i[«comprime la distribution des salaires [...] sans grande efficacité pour lutter contre la pauvreté»]i ; il contribue enfin à exclure les jeunes de l'emploi. Cette démonstration à charge ne tient pas la route. D'abord, une lapalissade : les augmentations du Smic profitent aux bas salaires. Une étude de la Dares montre ainsi que la progression des salaires a été plus importante dans les secteurs à bas salaires. Le Smic remplit son rôle de «voiture-balai» : s'il avait moins augmenté, on aurait aujourd'hui moins de Smicards mais plus de bas salaires.
Des comparaisons hasardeuses avec le modèle anglais Le Smic est-il responsable de la compression des salaires ? Non, parce que deux autres effets ont joué: d'abord, les accords de RTT qui ont gelé une partie des salaires, et ensuite les allègements de cotisations. Ils sont dégressifs et s'annulent à 1,6 fois le Smic. Résultat : il est d'autant plus coûteux d'augmenter un salaire que celui-ci est bas et bénéficie d'allègements proportionnellement plus élevés. Cet effet pervers des «trappes à bas salaires» est évoqué dans le rapport, mais l'objection est balayée d'un revers de main (page 9) à partir d'une seule étude dont les données s'arrêtent... en 1997 ! Un peu plus loin, page 42, on apprend que «les études sur ce sujet sont rares», mais qu'il en existe quand même une autre qui montre l'inverse, à savoir que les allègements «ont eu un effet plutôt négatif sur la mobilité salariale des employés à bas salaires». Et à la différence de la précédente, cette étude prend en compte le passage aux 35 heures, et modélise les allègements Fillon. Le rapport donne de nombreux exemples de ce parti-pris qui s'accompagne d'approximations diverses. Les experts du CAE insistent ainsi sur le fait qu'il y a plus de salariés au voisinage du salaire minimum en France que dans d'autres pays. Mais ils passent allègrement sous silence les difficultés de telles comparaisons. Ainsi, en France, on compte comme «smicards» tous les salariés concernés par une hausse du Smic, alors qu'au Royaume-Uni, on ne compte que les salariés payés juste au niveau du minimum. Une note récente du ministère de l'Economie montre qu'avec une définition comparable, l'écart entre les deux pays est bien moindre : «5% à 6% de l'ensemble des salariés sont rémunérés au niveau du NMW (National Minimum Wage) en 2007» contre «moins de 10% de salariés effectivement rémunérés au niveau du Smic».
Des propositions provocantes L'argument sur la pauvreté est tout aussi spécieux, puisqu'il table sur un monde virtuel sans Smic où, bien sûr, l'emploi serait plus élevé et sortirait des chômeurs de la pauvreté. Or, les emplois créés de cette manière seraient en grande majorité payés en dessous du seuil de pauvreté. C'est pour cette raison que l'Ocde reconnaissait, dans sa dernière étude consacrée à la France, qu'une augmentation du Smic entraînerait «peut-être une diminution de la mesure de la pauvreté malgré le recul de l'emploi». ...
la suite ici http://www.marianne2.fr/Haro-sur-le-Smic-!_a85639.html?PHPSESSID=7af9174b5ea4e6911aeea75e3fa48866 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 16 Avr 2008 - 10:21 | |
| Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents LE MONDE | 16.04.08 | 09h03 •
C'est un décret de quelques lignes qui est, jusqu'alors, passé inaperçu. Sous une apparence technique, ce texte modifie les règles de calcul des allocations familiales, l'un des symboles de la politique familiale française depuis leur création, dans les années 1930. "L'âge à partir duquel les enfants ouvrent droit à la majoration des allocations familiales est fixé à quatorze ans", précise le décret. Ce nouveau dispositif, qui concerne plus de 4,5 millions de familles de deux enfants et plus, entrera en vigueur le 1er mai : il devrait permettre à la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) de réaliser 138 millions d'économies par an.
Aujourd'hui, le montant des allocations familiales augmente au fil de l'âge des enfants. Lorsque l'un d'eux fête son onzième anniversaire, la famille touche une majoration de près de 34 euros, lorsqu'il atteint l'âge de seize ans, la majoration passe à 60 euros. Ce système de double "bonus" permet de donner un coup de pouce aux familles dont les enfants entrent dans l'adolescence, un âge où les dépenses consacrées aux études, à l'habillement et aux loisirs ont tendance à s'alourdir. UNE PERTE DE 600 EUROS PAR ENFANT
A partir du 1er mai, ces règles seront modifiées : désormais, une seule majoration de 60 euros interviendra à l'âge de quatorze ans. Cette mesure entraînera automatiquement une baisse des allocations familiales : au total, sur l'ensemble des versements accordés entre le onzième et le dix-huitième anniversaire, les familles perdront près de 600 euros par enfant. Les prestations versées au cours de ces sept années d'adolescence s'élèvent aujourd'hui à 3 475 euros : elles passeront à l'avenir à 2 890 euros....
lire la suite ici
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/16/les-familles-vont-toucher-moins-pour-leurs-enfants-adolescents_1034839_3224.html | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 16 Avr 2008 - 10:26 | |
| Et une saloperie de plus de la clique à Sarko... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 16 Avr 2008 - 10:30 | |
| c'est dingue quand même, si on fait le compte de toutes les baisses de pouvoir d'achat, sans compter l'effet pervers des heures sup qui vont souvent faire passer un plafond pour les allocs en tout genres, je sens que la note sera salée , surtout pour les plus pauvres...le pire c'est que beaucoup ont voté Sarko pour le pouvoir d'achat... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 16 Avr 2008 - 10:38 | |
| Hier soir, j'ai fait un petit calcul hypothétique.
Si mon épouse avait toujours le contrat aidé qu'elle a occupé pendant un an, ce qu'elle aurait gagné en plus par les augmentation du SMIC n'aurait même pas compensé le simple coût supplémentaire du gasole consommé pour faire le trajet quotidien...
Quant à l'augmentation de salaire du seul Serpent, la mesure annoncée privera(it ?) plus de 20 familles rien que pour son argent de poche personnel... | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| | | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 16 Avr 2008 - 11:14 | |
| Des économies vont aussi toucher les allocations familiales Hugo Lattard - 15/04/2008 16:59 - L'Expansion.com
Un décret prévoit de réformer les majorations pour âge des allocations familiales à compter du 1er mai. La mesure entraînerait entre 80 et 130 millions d'euros d'économies par an pour la branche famille. Autant en moins dans la poche des assurés.
C’est une autre mesure d’économie qui pourrait être impopulaire. Car au 1er mai, les allocations familiales vont diminuer. C’est la conséquence d’une « réforme » des majorations pour âge dont le principe a été évoqué lors de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2008.
« Le gouvernement a l’intention de revoir, par voie réglementaire, le mécanisme de majoration des allocations familiales », indiquait ainsi le député PS Hervé Féron, lors de l’examen du texte par la commission des affaires culturelles et familiales.
Le décret fixant ces majorations n’est pas encore paru au Journal officiel. Cependant, il a déjà été transmis pour avis à la Cnaf, en février. Les administrateurs de la Cnaf l’ont d’ailleurs rejeté, jugeant que ce projet s’assimile à « une mesure d’économie qui s’exercera au détriment des familles ». Mais leur avis n’est que consultatif...
.
En vertu du décret transmis à la Cnaf, ces deux majorations seraient remplacées par une majoration unique de 60 euros, versée au 14e anniversaire de l’enfant. Et ce à compter du 1er mai.
L’Union des Familles en Europe a fait ses calculs. Pour les 4,8 millions de ménages qui perçoivent des allocations familiales, la perte serait de 586 euros par enfant. Le gouvernement, lui, parviendrait à faire économiser 138 millions d’euros chaque année à la branche famille de la Sécurité sociale, selon les estimations de la Cnaf. .... Le décret du gouvernement, lui, ne prévoit qu’une économie de 80 millions d’euros. ...
« Depuis dix ans, plus de 12 milliards d’euros de recettes sont retirés chaque année de la branche famille pour renflouer les branches maladies et vieillesse », s’insurge Dominique Marcilhacy porte-parole de l’Union des Familles en Europe. ....
Les mesures qui ont permis ce jeu de vases communicants ne manquent pas. Les premières datent de 1973 et le versement chaque année de 3,9 milliards d’euros de la CNAF vers la CNAVTS, au titre de la majoration des pensions vieillesse pour les mères au foyer. Quand la caisse d’assurance vieillesse, elle, ne leur reverse que 0,6 milliards d’euros par an à ce titre. En 2003, cette prise en charge de la Cnaf des majorations des retraites pour famille nombreuse est encore augmentée.
Aussi l’Union des Familles en Europe s’irrite d’entendre les gouvernements se flatter d’avoir en France une « politique familiale ambitieuse ». Avec 62 milliards d’euros de prestations versées chaque année, la part des dépenses de la Sécu consacrées à la famille dans le PIB en France, n’était que de 2,09% en 2006. Ce qui place l’Hexagone au 8e rang seulement parmi ses partenaires européens. Derrière le Dannemark, la Finlande, la Suède, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas, selon des données Eurostat.
article intégral ici
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/des-economies-vont-aussi-toucher-les-allocations-familiales_150866.html | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 16 Avr 2008 - 11:50 | |
| La mise en garde du Fonds de réserve les echos [ 16/04/08 ]
Indispensable Affecté par les turbulences boursières, le Fonds de réserve des retraites (FRR) a annoncé hier que sa performance annuelle moyenne depuis le début de son activité avait chuté à 5,4 % au 31 mars, contre 8,8 % fin 2007. Le FRR maintient néanmoins son objectif de long terme de 6,3 %. Le conseil de surveillance a surtout mis en garde le gouvernement contre la tentation de liquider les actifs du FRR (près de 35 milliards d'euros) ou de récupérer son abondement annuel de 1,5 milliard d'euros : « Le FRR est un instrument indispensable et pertinent de solidarité entre les générations (...). La poursuite jusqu'en 2020 de l'effort consenti depuis l'origine est de nature à lui permettre de jouer un rôle significatif dans la consolidation à long terme de notre système de retraite. » « Liquider le patrimoine pour combler un trou, c'est ne pas vouloir faire face au problème » des retraites, a souligné à titre personnel Jean-Louis Beffa...
la suite ici http://www.lesechos.fr/info/france/4715622.htm?xtor=RSS-2010 | |
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