Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1)

Sans compter un certain Sarkozy pour qui le seuil de pauvreté (son train de vie personnel), c'est 800 € par jour...

Je retiens le premier nom...

Le succès du bonus automobile inquiète Eric Woerth
LE MONDE | 14.06.08 | 10h17 •
Le bonus-malus, qui a dopé de 45 % les ventes de voitures propres, préoccupe Eric Woerth, qui l'a dit en conseil des ministres. "C'est un beau succès pour le gouvernement, pas pour les finances publiques", a déclaré le ministre du budget inquiet du coût du dispositif, supérieur, selon lui, à 100 millions d'euros. Applicable depuis le début de l'année, le bonus-malus pénalise les acheteurs de véhicules polluants et avantage ceux qui se tournent vers les voitures propres.


Pour orienter les consommateurs, M. Woerth préférerait un "malus-malus" sur les véhicules les plus polluants, ou, à défaut, a-t-il déclaré au Monde, un "petit bonus" et un "gros malus". Le ministre s'inquiète aussi de la tentation de ses collègues de "verdir un certain nombre de dispositifs". Jean-Louis Borloo ainsi veut étendre le système du bonus-malus à une vingtaine de familles de produits.

Au ministère du développement durable, on assure que "le mécanisme ne sera pas remis en cause". "C'est un engagement du Grenelle de l'environnement et du président de la République", affirme-t-on au cabinet de Jean-Louis Borloo. "On ne peut pas en faire un bilan financier au bout de quatre mois, ajoute-t-on de même source, pour des raisons juridiques, le bonus a démarré plus tôt que le malus, les acheteurs de véhicules polluants ont pu anticiper leurs achats avant le début de 2008."

MM. Woerth et Borloo en ont reparlé ensemble et sont tombés d'accord sur la nécessité, prévue depuis toujours, d'équilibrer le bonus-malus. A moyen terme, dit le ministère du développement durable; en 2009, plaide Bercy.

Je ne suis vraiment pas doué pour trouver des infos.
J'ai vainement chercher les sus-dit bonus et malus en fonction des voitures. Connaissez vous un tableau les récapitulant ?

J'ai entendu à la radio que le malus pour l'achat d'un 4x4 était de 700€. Un peu faible à mon goût.

barême ici

http://futuristiktrader.daily-bourse.fr/bonus_malus_ecologique_des_voitures_vehi

20 minutes

La baisse du pouvoir d’achat se confirme pour 2008




Alors que le gouvernement lance lundi, une vaste campagne publicitaire pour promouvoir ses mesures en faveur du pouvoir d'achat et que l’Insee vient d’annoncer des prévisions de croissance à la baisse pour 2008 (1,6%), le ministère de l’Emploi a diffusé ce vendredi l’indice du salaire mensuel de base. Et le constat ne fait que confirmer une situation économique morose.

Si le salaire mensuel de base a augmenté de 1,1% au premier trimestre, soit une hausse de 2,7% sur un an, ce chiffre ne compense pas la hausse générale des prix. Ce qui équivaut pour les salariés à une perte de 0,4 point d’achat.

Cette situation est inédite depuis 1984-85: l'inflation actuelle, -qui a atteint un record depuis 1991-, a annulé tous les gains de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO), selon les experts.

Pour cette année, le salaire nominal moyen des Français aura beau augmenter de manière «plus dynamique» qu'en 2007, le salaire réel va stagner, et même baisser pour les agents des administrations publiques, prévoit l'Insee.

Le tertiaire est le plus touché

Cette baisse du pouvoir d’achat est plus importante pour les salariés travaillant dans le tertiaire que dans l’industrie.

Quant aux cadres et professions intermédiaires, ils auraient mieux négocié leur salaire au premier trimestre, que les ouvriers et les employés. La première catégorie ayant bénéficié d’une hausse respectivement de 1,3% et 1,2% et la seconde de 1% et 0 ,8%.

Le ministère a aussi confirmé que l'indice du salaire horaire de base des ouvriers (SHBO), qui sert pour le calcul de la revalorisation du Smic, avait progressé de 1% au 1er trimestre et de 2,9% sur un an.

Lundi une revalorisation de 0,9% du salaire minimum de base prévue pour le 1er juillet devrait être annoncée officiellement.

La Tribune.fr - 26/06/08 à 9:53 - 407 mots

Conjoncture
Jamais le moral des ménages français n'a été aussi bas
Le moral des ménages français a encore chuté de quatre points en juin, à son niveau le plus bas depuis 1987, en données corrigées des variations saisonnières, selon l'Insee. L'indicateur résumé qui le mesure s'est établi à -46 contre -42 en mai (révisé à la hausse).

Le moral des ménages français a encore chuté de quatre points en juin, à son niveau le plus bas depuis 1987.
Les ménages français n'ont pas le moral et cela dure depuis longtemps. Il a encore chuté de quatre points en juin, à son niveau le plus bas depuis 1987, en données corrigées des variations saisonnières, annonce l'Insee ce jeudi. L'indicateur résumé qui le mesure s'est établi à -46 contre -42 en mai (révisé à la hausse). Il s'agit de la douzième baisse consécutive de cet indicateur, qui existe sous cette forme depuis 1987.

En juin, tous les soldes composant l'indicateur résumé se replient, selon l'Institut de la statistique. La dégradation la plus forte concerne l'opinion des ménages sur les perspectives d'évolution du niveau de vie en France, qui perd 7 points à -57. L'opinion sur l'évolution passée de leur niveau de vie se détériore également (passant de -75 à -78). En juin, les ménages sont également plus pessimistes sur l'évolution future de leur situation financière personnelle (-19 à -23). Leur opinion sur son évolution passée fléchit aussi (-33 à -35).

Le solde sur l'opportunité de faire des achats importants recule également (-33 à -37). En juin, l'opinion des ménages sur les perspectives d'évolution du chômage évolue peu. Leur opinion sur l'opportunité d'épargner est en léger recul (21 à 20), tout comme celle sur leur capacité future à épargner. Les ménages sont plus pessimistes sur leur situation financière actuelle.

Enfin concernant les prix, les ménages sont aussi nombreux qu'en mai à trouver qu'ils ont fortement augmenté sur le passé. Leurs anticipations d'inflation pour les douze prochains mois se dégradent un peu.

Dans son commentaire, Nicolas Bouzou, analyste économique d'Asteres estime que "l'indice de confiance publié par l'INSEE ce matin confirme que la situation financière des ménages est devenu le problème conjoncturel numéro 1 pour l'économie française". Et d'ajouter "dans ces conditions, il est difficile de s'attendre à autre chose qu'à un retour à une dynamique baissière de la consommation des ménages (ce qui, au passage, se traduira par des soldes moroses)".




commentaire perso:

la grenouille sent elle que le bouillon est trop chaud?
les gens sont totalement dans une ambiance anxiogène, et Sarko y est pour beaucoup à mon avis!le pb, c'est que plutôt que d'envisager une révolte commune et salutaire , ils sont tellement angoissés par leurs pb persos qu'ils ne se révolteront jamais...Sarko a réussi à diviser les Français, désignant les boucs émissaires, pour chacun l'autre est un ennemi qui lui pique son boulot, son pognon, ses avantages...
c'est le pays de la Haine qui prend forme comme une hydre...
la France ( celle que j'aime) se meurt...

Il faut réagir juju, il y a autant de braves gens aujourd'hui qu'hier ... Mais il faut refuser le discours médiatique qui consiste à tout décrire avec des mots anxiogène : la colère, la peur, la honte, la haine.
La vie ordinaire n'est pas comme cela, fort heureusement, alors qu'ils arrètent de la peindre ainsi.

j'écoute le caissières de supermarché qui tapent sur les Rmistes, les vieux qui tapent sur les jeunes, ceux qui tapent sur les fonctionnaires, ceux qui tapent sur les entrepreneurs... c'est tous les jours comme ça, désolée...tout le monde a ses pb et cherche son bouc émissaire, personne ne voit la poutre qu'il a dans l'oeil, personne ne m'a encore dit dans la vraie vie,enfin dans la rue, "j'en ai ras le bol de de Sarko"...( à part les gens politisés) les gens subissent mais ils ont tellement peur de ce qui va leur advenir qu'ils ne réagissent pas, et leurs regard , leurs mots sont très durs pour ceux qu'il désignent comme les fautifs( et bien sur les immigrés en prennent pour leur grade, surtout pour la sécu, combien souhaitent qu'ils n'y aient pas droit...) c'est çe que j'entends , et je trouve ça monstrueux.

Alain BERTIER a écrit:

La vie ordinaire n'est pas comme cela, fort heureusement, alors qu'ils arrètent de la peindre ainsi.

Mais le tableau change de couleurs !

Les voitures restent stationnées , les usagers deviennent immobiles utilisants celles-ci essentiellement pour le travail et les courses...
les augmentations d'essence et de gazole assomment littéralement une majeure partie de la population...


Mais le décor du tableau change !

Les autos bien garées ...les gens égarés par les augmentations de l'alimentaire , du gaz etc....
et les prix grimpent , les prix s'affolent , les espoirs s'envolent , les réformettes frivoles ...

Et tout change , tout va trop trop trop vite .
Ce n'est pas une rupture , ni une cassure mais un broyage de notre société...

Et les Français constatent et subissent cet énorme coup de massue qu'ils prennent sur la tête !

et le moral descend , et les angoisses montent , et les doutes s'installent....

Oui le décor et les couleurs du tableau ont changé , la tendance s'oriente vres une grisaille foncée...

Je pense que nous sommes à présent très près du point de rupture. Du moment où Sarko (ou l'un de ses sbires) fera l'annonce de trop qui sera la goutte faisant déborder le vase, ou l'étincelle mettant le feu aux poudres.
JF Kahn l'a rappelé avant-hier : tant en 1830 qu'en 1848, le pouvoir était persuadé d'avoir muselé toutes les oppositions, après avoir muselé les médias. Il a suffi d'une décision supplémentaire pour que les barricades fleurissent partout dans Paris en l'espace de quelques jours.

On arrive en juillet-août, me direz-vous. Et tous les Français qui ne partiront pas en vacances cette année faute de budget ? C'est bien assez pour faire passer Mai ’68 pour un pétard mouillé...

Réactions des économistes au moral des ménages
[ 26/06/08 - 10H37 - actualisé à 10:37:00 ] -
Mathieu Kaiser (BNP Paribas)
Le moral des ménages français n'en finit plus de s'écrouler. A -46 en juin, l'indice de confiance de l'Insee a établi son 6ème record de faiblesse d'affilée, loin du dernier plus haut cyclique (-13) enregistré en juin 2007. L'indice n'a cessé de se replier depuis cette date.

Mois après mois depuis l'été dernier, l'enquête de l'Insee auprès des ménages a annoncé un ralentissement de leurs dépenses. Il est difficile de ne pas tenir compte de ces signaux annonciateurs justifiés par un environnement particulièrement difficile pour les finances des ménages : inflation élevée, pertes de pouvoir d'achat, retournement immobilier. Les mesures en faveur de la demande prises par le gouvernement depuis mai 2007 ne peuvent que partiellement alléger ces fardeaux.

Les chiffres du premier trimestre l'ont d'ailleurs attesté, avec un freinage marqué de la consommation et de l'investissement des ménages, qui continueront à souffrir dans les prochains mois.

Les intentions d'achat, indicateur le plus fiable pour anticiper la consommation future des ménages, ont ainsi de nouveau plongé en juin, touchant leur plus bas niveau depuis les grandes grèves de décembre 1995. Cela confirme, si besoin était, que le rebond des dépenses des ménages en mai aura probablement été un artefact dans une tendance très marquée à la modération de la consommation. Celle-ci touche principalement les biens et services jugés les moins indispensables dans l'immédiat comme les biens d'équipement du logement (électronique, électro-ménager) et les articles textiles. Bien que les ménages soient à l'affût des bonnes affaires, les fortes contraintes pesant actuellement sur leur budget pourraient ainsi limiter le succès des soldes d'été entamées cette semaine.

En outre, toutes les composantes de l'enquête de confiance ont évolué défavorablement en juin. Les ménages se montrent particulièrement pessimistes concernant leur pouvoir d'achat et la situation économique nationale (les soldes d'opinion afférents ont tous continué de reculer pour établir de nouveaux plus bas historiques).

L'évolution des prix est demeurée le problème essentiel : le jugement sur l'inflation passée est resté à un niveau historiquement défavorable et les anticipations d'inflation ont continué de se dégrader pour le 4e mois consécutif. Cela pèse non seulement sur la capacité à consommer, mais aussi à épargner, alors même que les craintes relatives au chômage qui ont ressurgi en mai ne se sont pas calmées. Elles demeurent cependant encore relativement ténues par rapport à leurs plus hauts de 1993 ou 2003 par exemple - et sans doute par rapport à ce qu'elles seront dans quelques mois, les créations d'emploi étant amenées à freiner au second semestre.


la suite des réactions ici

http://www.lesechos.fr/info/france/300276247.htm?xtor=RSS-2010

Les Français pessimistes sur le pouvoir d'achat et l'emploi
Ils sont 80% à se montrer moins confiants sur l'avenir de la situation économique du pays.

Deux sondages publiés mardi 1er juillet reflètent le manque de confiance des Français dans la situation économique actuelle.
Selon une enquête BVA-BFM-La Tribune-The Phone House, ils sont 80% à se montrer moins confiants sur l'avenir de la situation économique du pays, et 84% pessimistes en ce qui concerne le pouvoir d'achat. Des tendances qui se retrouvent, quoique moins marquées, en ce qui concerne leur situation personnelle, puisque 65% se déclarent moins confiants pour leur situation économique, et 78% pour leur propre pouvoir d'achat.

Inquiets et stressés au travail

D'après un sondage Ipsos/Institut Manpower pour Les Echos et LCI, les Français manifestent par ailleurs davantage d'inquiétude (48%) et de stress (40%) envers leur travail, vis-à-vis duquel dominent les sentiments négatifs (72%), spécialement chez les plus de 35 ans et les salariés du privé. Interrogés sur leur principale préoccupation, 32% répondent le maintien de leur emploi (chiffre pas atteint depuis la fin 2006), 49% le niveau de leur salaire et 15% le temps consacré au travail.
Une majorité de salariés (52%) anticipent désormais une baisse légère ou nette de leur niveau de revenus et du pouvoir d'achat de leur foyer, contre 34% qui parient sur une stabilité et 13% sur une augmentation.

Sondage BVA réalisé par téléphone les 27 et 28 juin auprès d'un échantillon de 1.005 personnes de 15 ans et plus. Sondage Ipsos réalisé par téléphone du 6 au 14 juin sur un échantillon représentatif de 1.020 salariés.

http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20080701.CHA3598/les_francais_pessimistes_sur_le_pouvoir_dachat_et_lempl.html

Les milliardaires français prospèrent

Citation :

Les 16 milliardaires français pèsent 72,2 milliards d'euros en mars 2008, un chiffre en hausse par rapport aux 69,7 milliards d'euros de l'an dernier.

Qui a dit que Sarko ne tenait pas ses promesses ?

libre a écrit:

Les milliardaires français prospèrent

Citation :

Les 16 milliardaires français pèsent 72,2 milliards d'euros en mars 2008, un chiffre en hausse par rapport aux 69,7 milliards d'euros de l'an dernier.

Qui a dit que Sarko ne tenait pas ses promesses ?

Quelles promesses?
3.6% d'augmentation avec 2.6% d'inflation, reste 1% de rendement. C'est nul, les milliardaires français sont nuls, Sarko DOIT faire quelque chose !

libre a écrit:

Citation :

Les 16 milliardaires français pèsent 72,2 milliards d'euros en mars 2008, un chiffre en hausse par rapport aux 69,7 milliards d'euros de l'an dernier.

Qui a dit que Sarko ne tenait pas ses promesses ?

Si à ses ami(e)s....pour en tirer profit un jour où l'autre...

Alain BERTIER a écrit:

libre a écrit:

Les milliardaires français prospèrent

Citation :

Les 16 milliardaires français pèsent 72,2 milliards d'euros en mars 2008, un chiffre en hausse par rapport aux 69,7 milliards d'euros de l'an dernier.

Qui a dit que Sarko ne tenait pas ses promesses ?

Quelles promesses?
3.6% d'augmentation avec 2.6% d'inflation, reste 1% de rendement. C'est nul, les milliardaires français sont nuls, Sarko DOIT faire quelque chose !

Les "non millardaires" n'ont même pas 1% de rendement. Ce serait même plutôt en dessous de 0.

Plus de 1 Français sur 10
était pauvre en 2006
13% de la population avait un niveau de vie "inférieur à 880 euros par mois", contre un revenu médian de 1.470 euros par mois.

L'étude de l'Insee sur la pauvreté
La France métropolitaine comptait près de 8 millions de pauvres en 2006, indique une étude de l'Insee publiée vendredi 18 juillet.
13,2% de la population avait un niveau de vie "inférieur à 880 euros par mois", contre un revenu médian de 1.470 euros par mois (17.600 euros par an).
A titre de comparaison, au 1er janvier 2006, le plafond du revenu minimum d'insertion (RMI) pour une personne seule était de 433 euros par mois.
Les personnes pauvres sont principalement des familles monoparentales (30%), essentiellement constituées d'une mère et de ses enfants. C'est aussi dans les villes de plus de 20.000 habitants, hors agglomération parisienne, que le taux de pauvreté est le plus fort.

http://www.challenges.fr/actualites/monde/20080718.CHA4365/plus_de_1_francais_sur_10_etait_pauvre_en_2006.html



et combien en 2008? à mon avis, ça ne va pas s'arranger...

elle est très bien Mamie! et elle a bien raison! mais combien comme elle?

Beaucoup , beaucoup Juju ...
Bravo à cette Mamie ...

France : l’inflation atteint des sommets
CPE - 21/07/2008 09:39 - L'Expansion.com

La valse des étiquettes s’accélère. Les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,4% en juin par rapport au mois précédent, soit une hausse de 3,6% sur un an. C’est la plus forte hausse depuis près de 18 ans. Les Français paient bien sûr l’envolée du prix des matières premières, mais aussi la hausse saisonnière des produits frais et des services liés au tourisme. Ce contexte inflationniste, qui pèse sur la confiance des ménages, sur le pouvoir d’achat et donc la consommation, pourrait ralentir l’économie.

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/france-l-inflation-atteint-des-sommets_158819.html?xtor=RSS-123

On mange autant, on bricole moins
mercredi 23 juillet 2008, 10h01 | leparisien.fr

La consommation des ménages a baissé de 0,4% en juin. Les Français ont réduit leurs achats de voitures, de bricolage, de pharmacie, mais n'ont pas pu réduire le budget nourriture.

Les dépenses de consommation des ménages français en produits manufacturés ont reculé de 0,4% en juin, après une hausse de 1,7% au mois de mai (chiffre révisé à la baisse de 0,3 point), en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé l'Insee.

Sur un an, la consommation en produits manufacturés, qui représente environ un quart de la consommation des ménages en France mais constitue un bon indicateur de la tendance générale, progresse de 1,0%.

Sur l'ensemble du deuxième trimestre 2008, les dépenses de consommation en produits manufacturés restent stables (0,0%, après +0,1% au premier trimestre 2008), note l'Institut national de la statistique.

Dans le champ «commerce» (commerce de détail), les dépenses progressent légèrement de +0,1 % en juin, après +1,3% en mai.

http://www.leparisien.fr/home/info/economie/articles/ON-MANGE-AUTANT-ON-BRICOLE-MOINS_298646423



commentaire perso:
c'est complètement con de comparer le budget nourriture avec le budget achat de voiture, on se doute bien que les gens vont quand même faire se nourrir avant de penser à acheter une voiture...toujours la logique comptable sarkozienne...
ce qui est sur c'est que les magasins de bricolage, et jardinage vont en prendre un sérieux coup, quand l'application de la nouvele loi sur le temps de travail sera appliquée, plus de RTT,plus de bricolage...plus de shopping non plus, plus de tourisme, plus de restaus, pas le temps , et l'argent gagné "en plus"( s'il y en a) servira à combler l'inflation...Métro,boulot, TVSarko, Dodo...

juju41 a écrit:

plus de RTT,plus de bricolage...plus de shopping non plus, plus de tourisme, plus de restaus, pas le temps , et l'argent gagné "en plus"( s'il y en a) servira à combler l'inflation...Métro,boulot, TVSarko, Dodo...

La consommation des ménages a cessé de progresser depuis le début de l'année
[ 24/07/08 ]

En recul de 0,4 % en juin, les achats de produits manufacturés ont stagné au deuxième trimestre 2008, comme au premier, selon l'Insee. La tendance ne serait guère meilleure pour la consommation totale, pour laquelle l'Institut anticipe une stagnation aux deuxième et troisième trimestres (+ 0,1 %).

Selon l'Insee, l'année 2008 pourrait être quasiment blanche pour la consommation.
L'appétit printanier des ménages a fait long feu. Non seulement leur consommation en produits manufacturés a régressé de 0,4 % en juin, selon les chiffres publiés hier par l'Insee, mais l'excellente performance de mai a de plus été révisée à la baisse, à + 1,7 %, contre + 2 % précédemment. Conséquence : les dépenses des ménages en produits manufacturés, qui représentent un quart de leur consommation, ont fait du surplace sur tout le deuxième trimestre, après avoir stagné (+ 0,1 %) au premier. « Le chiffre en glissement annuel est retombé à 1 %, soit la plus faible augmentation depuis août 2003 », souligne ainsi Alexander Law, économiste au Xerfi.

Cette évolution donne le ton pour la consommation totale, qui inclut aussi l'alimentation, l'énergie et les services. Dans la lignée du premier trimestre, l'Insee l'anticipe en stagnation aux deuxième et troisième trimestres (+ 0,1 %), soit une année 2008 quasiment blanche. La tendance tranche avec les hausses de 2,5 % de 2006 et 2007 et conforte, selon BNP Paribas, la prévision de croissance de 0,2 % au deuxième trimestre, identique à celle de l'Insee. Les causes de ce coup de frein sont bien connues : l'inflation qui touche le pétrole et les matières premières alimentaires oblige les ménages à opérer des choix de consommation, donc à repousser, voire sacrifier, certaines dépenses plus accessoires. Composante la plus volatile de l'indice, l'automobile a reculé de 3,8 % en juin.

Epargne de précaution
Les autres biens manufacturés ont en revanche légèrement progressé le mois dernier. Le lancement des soldes fin juin a sans doute profité au textile (+ 0,6 %), sans pour autant inverser la tendance sur un an (- 0,6 %). Plus surprenant : le petit rebond des ventes de biens d'équipement du logement (+ 0,8 %), après une décrue de 0,3 % en mai, alors que le marché immobilier ralentit. Mathieu Kaiser, économiste chez BNP Paribas, souligne toutefois qu'en glissement annuel, la tendance a « continué de se modérer » (+ 2,9 %), tandis qu'Alexander Law explique ce sursaut par la modération de l'inflation sur ce type de produits. Ce dernier s'inquiète désormais de « la reconstitution d'une épargne de précaution abondante », au détriment de la consommation. Le relèvement du taux du Livret A, à 4 %, le 1er août pourrait y contribuer. Encore faut-il que les ménages aient une capacité d'épargne...

http://www.lesechos.fr/info/france/4754860-la-consommation-des-menages-a-cesse-de-progresser-depuis-le-debut-de-l-annee.htm