Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1)

y a pas que les ministres qui sont en forme, notre juju les depasse de loin,
Tu te prepares pour les JO ?

juju41 a écrit:

C'est de pressuriser.

pressuriser : v.tr. Maintenir l'air à une pression normale dans un avion, dans une cabine spatiale, etc.

Je suppose que tu pensais plutôt :
pressurer : v. tr. 1. Écraser au moyen du pressoir. Pressurer des olives.
2. Fig. Accabler par de continuelles extorsions d’argent.

évidemment , cher Maître!

A venir la prime de 1500€ promise pour la rentrée aux nouveaux profs.
Quelle nouvelle taxe va pouvoir la financer ?
On creuse le déficit ? Ou on taxe ?

bin... juju41... en plus je connais l'air de ta chanson et donc... je viens de chanter avec toi : ça met du sourire dans mes grimaces !

signora a écrit:

On devrait les lister ...
Qui se sent le courage ???
Ce matin, je viens de le noter sur un autre fil, j'ai entendu l'annonce d'une "petite taxe" de 3 € pour participer à l'acheminement des nouvelles cartes grises.

Je me risque donc à lister les nouvelles taxes. Attention liste non exhaustive !...

Taxe de solidarité sur les billets d'avion (juin 2006)
Taxe sur la consommation de charbon (juillet 2007)
Éco-pastille (2008)
Taxe sur les téléphones multimédia (2008)
Contribution exceptionnelle sur les compagnies pétrolières (2008)
Taxe sur les poissons, les crustacés et les mollusques (2008)
Contribution exceptionnelle de régulation des entreprises de vente en gros de spécialités pharmaceutiques (2008)
TGPA sur les huiles et lubrifiants à usage perdu (2008)
Taxe sur les frais d'acheminement à domicile des nouvelles cartes grises (décret du 28 août 2008)
Taxe de 1 pour cent sur les revenus du capital (?) pour financer le "Revenu de solidarité active" (RSA). Cette taxe sera mise en place à l'été 2009.

A l'étude
Taxe "pique-nique", sur les sacs, assiettes et verres en palstique
Taxe pour financer le manque de publicité sur France Télévision
Taxe sur les produits alimentaires favorisant l'obésité

Et probablement
Taxe pour financer le futur poste de secrétaire d'état chargé des taxes.

Bien !!!
Et n'oublions pas l'annonce de 1500€ versés aux nouveaux profs.
Nous allons devoir la financer ...
Taxe ? sur quoi ?

Et les taxes sur la santé ?
1€ consultation
1€ sur les actes médicaux.
Je ne sais plus combien sur les médicaments



ça va mériter un fil

0,50 cent par boite de médicaments...

Taxe sur les radiographies...

En attendant une taxe sur les taxes, afin de financer leur recouvrement.

Je ne suis même pas sûr de plaisanter, là...

Avec toutes ces taxes et celles à venir, Sarko va augmenter le pouvoir d'achat des proctologues, qui vont devenir très riches.

- Docteur, j'ai très mal à l'anus.
- Et vous avez mal depuis quand exactement ?
- Depuis que Nicolas Sarkozy et son gouvernement multiplient les taxes sur tout.
- Vous avez crû aux promesses de Nicolas Sarkozy d'augmentation du pouvoir d'achat et de baisse des prélèvements obligatoires ?
- Oui docteur.
- Et bien voilà la cause de votre mal.
- Et quel est le remède ?
- Attendre 2012.
- Mais c'est dans 4 ans !
- Je sais. Mais il n'y a pas d'autre solution. Donc vous allez beaucoup souffrir d'ici là. Et encore faut-il qu'en 2012 Sarkozy ne soit pas réélu. Sinon, c'est 5 ans de souffrance de plus pour vous.

La taxe proposée (sournoisement pdt l'été) concernant les ventes sur ebay ?
C'est devenu quoi ?
L'un de vous sait ?

Juju a mis la réponse sur le fil "bon plan pour économiser"

Donc, le bras de fer est engagé !
Une taxe de plus à prévoir ?

mais c'est compris dans la LME ça, et ça démarrera au 1er janvier 2009.en fait les vendeurs qui vendent beaucoup devront se déclarer comme auto-entrepreneurs et payer des charges.

Jean-Luc a écrit:

En attendant une taxe sur les taxes, afin de financer leur recouvrement.

Je ne suis même pas sûr de plaisanter, là...

ça existe déjà en qquelque sorte puisque la csg et/ou crds est prélevée sur une assiette plus importante que le salaire net. Donc les salariés paient bien une taxe sur des sommes qu'ils ne touchent pas (car déjà prélevées pour diverses cotisations à caractère social)

L'Etat Vampire existe dèjà depuis pas mal de temps en France ! C'est la suite logique de l'Etat-Nounou.
La prochaine étape, c'est la faillite (idem Argentine). Je la souhaite pas parce que j'ai pas la capacité de fuir facilement le pays

Et, pendant ce temps les services publics disparaissent. Pour l'instant, l'usager ne s'en rend pas compte mais les collectivités sont bien informées à ce sujet :
plus de techniciens à la DDE (Equipement) ou à la DDAF (Agriculture) pour aider les communes dans leurs projets. Le seul résultat : plus d'argent dépensé pour monter les projets sur le plan technique par des bureaux d'étude privés.
Les trésors publics qui gèrent les finances des collectivités dans nos campagnes : départ régulier d'effectifs non remplacés. Du coup, il n'y a plus de suivis des dossiers.... J'en passe et des meilleures...

bkds52 a écrit:

plus de techniciens à la DDE (Equipement) ou à la DDAF (Agriculture) pour aider les communes dans leurs projets. Le seul résultat : plus d'argent dépensé pour monter les projets sur le plan technique par des bureaux d'étude privés.
Les trésors publics qui gèrent les finances des collectivités dans nos campagnes : départ régulier d'effectifs non remplacés. Du coup, il n'y a plus de suivis des dossiers.... J'en passe et des meilleures...

Sur ces deux points, as tu des exemples, des faits ou d'autres preuves ?

car personnellement, je trouve que la plupart du temps le rapport cout/utilité d'un bon cabinet d'études privé est globalement excellent,
Et sur le second point, je trouve que les effectifs pléthoriques qui subsistent, s'ils étaient optimisés comme ils le sont souvent en entreprise, permettraient sans problème de faire le taff.

Les élus de communes rurales que je connais n'ont jamais été grandement satisfaits du travail de la DDE ou de la DDAF, et préfèrent bien souvent recourir à des services de cabinets privés.

Quant aux finances de nos collectivités, commençons par regrouper les collectivités, cela fera beaucoup moins de budgets à gérer.

johanono a écrit:

Les élus de communes rurales que je connais n'ont jamais été grandement satisfaits du travail de la DDE ou de la DDAF, et préfèrent bien souvent recourir à des services de cabinets privés.

Bizarrement, certains élus, que je ne peux suspecter d'être de dangereux "gauchistes", reviennent sur cet état d'esprit maintenant que les techniciens disparaissent du terrain. En effet, les frais occasionnés par un bureau d'études privés explosent par rapport à ce que coutaient la DDE ou la DDAF pour le même travail. Les élus les voient ces mêmes bureaux d'étude, rémunérés comme les architectes au pourcentage sur les travaux, aller manger avec les entreprises intevenantes ou se mettre d'accord sur des prix élevés que la collectivité est contrainte de payer. Par conséquent, ces élus se posent des questions sur l'inépendance desdits bureaux. Quelles garanties ont-ils désormais de ne pas subir une entente sur les prix?

Quant aux trésors publics, ils disposent de tellement peu de personnels à certains endroits, qu'ils mettent désormais une semaine de plus pour payer les factures que les collectivités leur présentent. J'ai notamment le souvenir récent d'un oubli de versement de paie dans un syndicat d'assainissement : le dossier était resté quinze jours en stock...

Voila ce que je vois actuellement sur le terrain. Pour autant, je reste persuadé qu'il était nécessaire de réformer l'état. Encore aurait-il fallu réfléchir en préalable aux services qu'on souhaitait conserver ou supprimer en partenariat avec leurs utilisateurs. Pourquoi ne procède-t'on pas à une refonte de l'impôt pour éviter que certaines taxes ne soient même pas en mesure de financer ce que coûtent les gens qui la perçoivent?

Enfin, petite anecdote pour terminer. Les techniciens qui partent des DDE ou des DDAF suite aux disparitions des missions de maîtrise d'oeuvre, sont recrutés par les collectivités elles-mêmes qui souhaitent en mutualisant ces recrutements, continuer à bénéficier de maîtrises d'oeuvre efficaces et crédibles sur le plan financier.

ben au moins, c'est bon pour leur santé une petite marche, ca entretien le coeur et les articulations

Va pleuvoir, le 16 octobre ... merdazouille !

Côté consommateur de base, on s'en est aperçu depuis longtemps: c'est une vieille habitude marketing, qui permet de biaiser les indicateurs de l'INSEE. On n'augmente pas les prix, on diminue la qualité ou la quantité.
Là, c'est dit par un "organisme officiel", ce n'est plus le ressenti du français moyen qui trouve que tout augmente, alors que les chiffres prouvent le contraire. C'est donc sérieux.

POUVOIR D'ACHAT
Quand les industriels camouflent les hausses de prix
NOUVELOBS.COM | 22.09.2008 | 17:55

60 millions de consommateurs
révèle comment les fabricants de produits alimentaires camouflent les hausses de prix grâce à divers procédés: diminution des contenus ou remplacement des ingrédients par des matières premières moins chères.

Le magazine 60 millions de consommateurs
révèle dans son numéro à paraitre jeudi 25 septembre que les fabricants
de produits alimentaires n'hésitent pas camoufler les hausses de prix
grâce à divers procédés, plus pernicieux les uns les autres, a-t-on
appris lundi 22 septembre. Pour préserver leur marge, ils changent
l'emballage, modifient les recettes ou diminuent le contenu.

Il faut "être un consommateur sacrément avisé" pour remarquer cette
"inflation masquée" que les statistiques officielles ont bien du mal,
elles aussi, à détecter, souligne le mensuel, qui cite plusieurs
marques dans son enquête.

"Prince" de Lu, "Jockey" de Danone

Au moment où la plupart des Français peinent à boucler leur budget, un
des procédés les plus fréquemment utilisés pour doper les prix "sans
que cela saute aux yeux du client" est la diminution du produit.

Le magazine cite l'exemple des biscuits "Prince" de Lu qui ne pèsent
plus que 300 grammes contre 330 avant l'été. Plutôt que de faire valser
les étiquettes, Jockey de Danone a aussi réduit les quantités: 850 g de
fromage blanc contre un kilo.

Une autre stratégie consiste à changer l'emballage, un procédé qui
"ouvre la voie à de très jolies augmentations pour le client", souligne
le mensuel.

La troisième méthode, "probablement la plus pernicieuse", est la
modification de la recette. Il s'agit, explique le mensuel, de
remplacer des ingrédients onéreux par des matières premières moins
chères ou de changer la composition pour abaisser le coût de revient.

(Désolée pour la mise en page, j'ai craqué, je ne reformatte plus les articles, trop lourd. Sauf s'il y a une astuce )

pareil pour le gas-oil, bizarrement depuis quelque temps, les pompes les moins chères( leclerc, intermarché etc) fournissent un gas-oil moins performant, mon mari me dit que ça fait près de 15 % de moins en km sur un plein, qu'une pompe plus chère( genre Total, BP etc..)...vérifiez...

de toutes façons, on se fait entuber partout...

La différence de qualité sur les carburants, en fonction des réseaux de distribution, est une réalité depuis longtemps. Mais les pétroliers n'avaient jadis pas de droit de faire de la promotion sur la qualité des produits (il y avait pourtant des labos de recherche qui mettaient au points des additifs pour améliorer les performances de combustion dans les moteurs et limiter les rejets polluants).

Mais il faut regarder si les règlements imposés en terme de niveau minimal de qualité n'ont pas évolué dans le mauvais sens pour les consommateurs (pour le gas-oil, il peut s'agir d'un niveau de "coupe" ou d'un pourcentage maximal de "boues" dans les réservoirs).
Les règlements et les contrôles sont présentés comme des lourdeurs administratives, coûreuses, mais l'objectif était de protéger le consommateur. Plutôt que de les abandonner, il faudrait les remettre à plat pour les rendre plus pertinents.

La question se pose aussi pour les contrôles "sanitaires" pour l'alimentation, l'actualité chinoise est dramatique à ce sujet. Mais nous importons de plus en plus de produits alimentaires, de Chine par exemple, avec une volonté de "déreglementation" des échanges, donc des contrôles.

"Wall-martisation" du monde?

Et toujours pas de "class-action" possible en France (voir UFC-Que Choisir, plus activiste que l'institut National de la Consommation (INC))

J'aime bien ce commentaire avec l'article du Monde:

Patrick L.
23.09.08 | 23h17
Ce que Luc CHATEL ne dit pas, c'est que le projet de dépénalisation du
droit de la consommation prévoit la suppression de toute sanction en
cas de non-respect de l'obligation d'affichage du prix à l'unité de
mesure.
Et que ni la procédure civile, ni la class action ne pourront éviter
que cette exigence ne devienne un simple souhait.
Pourtant, l'affichage des prix est la contrepartie minimum à la liberté
de leur fixation par les entreprises.
La lutte pour le pouvoir d'achat, une priorité???