Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1)

d'accord pour les subventions mais avec qul pognon? les caisse sont vides sauf celles de Riches...pareil pour la TVA, le manque à gagner srait énorme, le pb de la France par rapport aux autres pays, c'est que nous sommes déjà dans le rouge et que nous n'avons pas le premier kopek pourchanger la donne...

Pour les subventions, je ne sais pas d'avance à combien ça se chiffre, mais je suis assez convaincu qu'on peut les compenser avec d'autres subventions moins nécessaires. Pareil pour la TVA, on compense le manque à gagner sur la TVA des produits de première nécessité avec une hausse sur les produits de luxe (c'est sur, avec Bling Bling, ça passera mal). Un président normal y verrait même un avantage populiste pour se faire apprécier des classes populaires...

C'est une question de priorités budgétaires, il y a des choses qui ne peuvent attendre une résolution globale au niveau macro à long terme.

Beaucoup de ces produits atterrissent à la banque alimentaire qui les redistribue aux associations caritatives.
Quand j'entend toutes les boites qui liscencie en France, alors qu'elles font des bénéfices, ça me sidére. Tout ça pour que les actionnaires aient encore un peu plus.
Je pense, mais d'autre l'ont écrit avant moi sur d'autres fils, que nous avons un probléme de répartition entre investissment et redistribution aux actionaires; Nous sommes entrain de tuer tranquillement notre économie, un peu comme on tue la poule aux oeufs d'or pour avoir plus vite loeuf, sans se rendre compte que ce sera le dernier...

avec un autre prez' que Sarko, je pense que ce serait possible mas le leader minimo est trop coincé par ses lobbyistes de tous poils qui se foutent de la France comme de l'An 40Il faudrait d'abord qu'il revienne aussi sur le paquet fiscal débile...

+1 pour d'Avalie

+1 Juju

Pour moi, il ne peut s'agir de charité quand cela concerne une part considérable de la population... (pour ne pas dire tout le monde, en ce qui concerne la hausse des pric à la caisse pour l'ensemble de l'alimentaire).

L'économie mondiale se dérègle pour de nombreux facteurs, un des principaux pour ce qui est de l'implication sur les produits alimentaires est l'arrivée de nouveaux consommateurs en masse. Nous avons besoin d'une nouvelle révolution verte (dans le concept - pas exactement la même chose), ça va prendre du temps à mettre en oeuvre. Des milliards de personnes ne peuvent pas attendre.

le 1% planétaire de riches ne peut pas continuer à s'engraisser sur les 99% qui triment et subissent , il y aura forcément un retour de baton au niveau mondial, si ça continue.. Cette grande Purge va devenir un Mal nécessaire!

Afin de ne pas créer des effets d'aubaine sur une crise alimentaire, il faut adopter des mesures très précisément ciblées :
- subventions extraordinaires aux institutions caritatives spécialisées dans l'alimentaire ou la première nécessité(restos du coeur, etc)
- créer une allocation mensuelle provisoire "de crise", pour tous les ménages en dessous du seuil de pauvreté.
Financement par prélèvement sur les budgets d'une utilité moins critique.

(c'est plus réfléchi que ma proposition antérieure)

François Fillon annonce des mesures
NOUVELOBS.COM | 25.02.2008 | 15:08

Elles seront présentées ce lundi après-midi, après une réunion des ministres concernés. L'UMP demande au gouvernement de saisir le Conseil de la concurrence et le PS appelle à baisser la TVA.



François Fillon maintient une hypothèse de croissance de 2-2,25% pour la France en 2008 malgré "les vents contraires qui se lèvent". /Photo prise le 12 janvier 2008/REUTERS/Benoît Tessier


Le Premier ministre, François Fillon, va présenter, lundi 25 février, des "mesures" face à la hausse du prix des produits alimentaires.
"Les mesures décidées seront annoncées à l'issue d'une réunion sur l'évolution des prix des denrées alimentaires", qui se tiendra en fin d'après-midi, avec les ministres de l'Economie et de l'Agriculture Christine Lagarde et Michel Barnier, ainsi que Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de la consommation, précise le communiqué de Matignon.
De son côté, le porte-parole de l'UMP, Yves Jego, a demandé lundi au gouvernement de "saisir sans délai" le Conseil de la concurrence au sujet de la hausse des prix des produits alimentaires épinglée par l'Institut national de la consommation.
Les socialistes ont, quant à eux, demandé une nouvelle fois lundi une baisse de la TVA sur les produits de première nécessité et "une véritable transparence sur les prix"

L'UMP demande une saisine du Conseil de la concurrence

"D'un côté, les producteurs nous expliquent -et c'est la réalité- qu'ils ne sont pas plus payés, et d'un autre côté les consommateurs sont victimes de hausses des prix faramineuses", a déploré Yves Jégo, lors du point de presse hebdomadaire du parti.
"L'UMP souhaite donc que le gouvernement puisse saisir sans délai le Conseil de la concurrence pour comprendre ces dérives de prix", a-t-il déclaré, dénonçant le fait que "certains produits laitiers arrivent à augmenter de presque 50% en quelques mois".
"Il faut que nous mettions en mouvement les outils de la République pour vérifier, contrôler, éventuellement sanctionner ceux qui profiteraient de l'occasion pour aller augmenter de façon totalement indue leurs marges", a souhaité le député de Seine-et-Marne.

Le PS repose la question du pouvoir d'achat

Les socialistes ont, quant à eux, demandé une nouvelle fois lundi une baisse de la TVA sur les produits de première nécessité et "une véritable transparence sur les prix" par une révision des relations entre producteurs et grande distribution.
Ils appellent à ce que le pouvoir d'achat soit "au coeur du débat politique". "Il y a une question qui intéresse les Français depuis plusieurs mois, et c'est cette question qui, pour nous, est au coeur du débat politique aujourd'hui : le pouvoir d'achat. C'est ce que nous voulons rappeler clairement et fermement", a déclaré, lors d'un point de presse, Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande.
Stéphane Le Foll s'est appuyé sur l'enquête de "60 millions de consommateurs" sur une flambée des prix des produits alimentaires et sur le fait que "l'inflation dépasse les 3% en moyenne" (+2,8% sur un an, selon l'INSEE). "Il faut maintenant que le gouvernement agisse (...)", a-t-il lancé.

Les socialistes réclament une baisse de la TVA

Le directeur de cabinet de François Hollande a également demandé au gouvernement de reprendre à son compte la proposition du PS, exprimée à l'automne, "de baisser la TVA sur les produits de première nécessité", et ce "le plus rapidement possible".
Selon Stéphane Le Foll, il ne faut pas non plus "attendre la fameuse loi Chatel qui doit mieux organiser la concurrence" pour faire pression sur les prix. "Nous demandons que le ministère des Finances (...) s'engage clairement" à revoir les relations entre les producteurs et la grande distribution pour qu'il y ait "une véritable transparence sur la question des prix".
Enfin, les socialistes réitèrent leur revendication de mettre en place "le chèque transport" - une mesure du gouvernement Villepin restée à l'état d'annonce - par "un prélèvement exceptionnel sur les produits pétroliers", pour faciliter l'accès aux transports collectifs de ceux qui travaillent.

c'est pas mal mais ça crée toujours un effet de seuil , les ménages limites au dessus du seuil subiraient le choc de plein fouet ... je crains que ça ne finisse en débordements , pauvres contre encore plus pauvres...

Il ne faut jamais se laisser arrêter par les effets de seuil mais trouver une solution distincte en rendant par exemple l'allocation dégressive. Mais une allocation de crise, dans notre situation, sera forcément limitée aux plus nécessiteux.

une sorte de plan "orsec", le temps que les "études" soient terminées...

Fillon annonce trois mesures pour lutter contre la hausse des prix des produits alimentaires
nouvel obs AP | 25.02.2008 | 19:00
Le Premier ministre François Fillon a annoncé lundi soir trois mesures pour faire face à la hausse des produits alimentaires, récemment épinglée par l'Institut national de la consommation, dont la création d'une "Haute autorité de la concurrence avec des pouvoirs accrus" pour "renforcer la concurrence".

A l'issue d'une réunion ministérielle rassemblant également les ministres Christine Lagarde (Economie), Michel Barnier (Agriculture) et Luc Chatel (Consommation), il a également annoncé "une opération coup de poing dont l'objectif est d'enquêter sur les comportements de marge". "Il s'agit de voir où sont les abus", a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a enfin annoncé le lancement d'une opération de "vérification de l'évolution réelle des prix des produits alimentaires" dont les résultats devraient être connus avant le 10 mars prochain.

"Il y a une augmentation des prix des matières premières agricoles, mais la répercussion de ces hausses sur les produits alimentaires semble aujourd'hui très excessive" a ajouté M. Fillon, citant notamment les prix du yaourt et de "certains jambons, qui augmentent de 40%". Dénonçant "des abus de la part d'industries et de distributeurs", il a assuré que "le gouvernement ne restera inactif face à des comportements qui sont inacceptables et qui nuisent à nos concitoyens". AP

Tout cela semble aller dans le bon sens, mais j'attend de voir les résultats concrets, ça fait bien longtemps que cela aurait du être mesuré, et contré.

que des éleveurs de porcs vendent 1.20€/Kg alors que cela leur coute 1.60€ me semble surréaliste et pourtant plausible, alors que la loi interdit de vendre à perte, pourtant l'augmentation est présente et les détresses aussi...

et les mesures immédiates pour les plus pauvres ? c'est passé à la trappe ?

quelles mesures immédiates ? ils avaient imaginé qqchose ??

à part que de plus en plus de gens se ruent chez les hard discounters allemands, je ne vois rien venir...

Qu'ils soient allemands ou pas je ne vois pas le problème, tant que les gens peuvent se nourrir, et que je sache les "hard-discounteurs" allemands emplois des français...

le fait est que, même chez ces soit-disant partisant du pouvoir d'achat, les prix ont augmentés, alors que les fournisseurs ne percoivent pas plus, alors qui s'engraisse ?

hloben a écrit:

à part que de plus en plus de gens se ruent chez les hard discounters allemands, je ne vois rien venir...

Si des augmentations de la surface de ces magasins..

librecour a écrit:

le fait est que, même chez ces soit-disant partisant du pouvoir d'achat, les prix ont augmentés, alors que les fournisseurs ne percoivent pas plus, alors qui s'engraisse ?

Et une multiplication des " marques " vendues au même prix que dans les autres distributeurs...

Trop simpliste selon moi, beaucoup d'augmentations se font sur les "marques" des commercants, qui ne sont en fait que les mêmes fournisseurs que les grandes marques mais avec moins de déco, paut être pas les mêmes recettes.

Mais les recettes de ces sous-marques sont les mêmes depuis des années, pourquoi les prix augmenttent ils plus aujourd'hui que ceux des marques alors que le fournisseur est le même ?

je m'en contrefiche qu'ils soient allemands
je remarquais juste qu'ils sont allemands
et accessoirement, leur politique salariale est encore plus dure que celle de nos auchans, carrefour, leclerc etc
(qui sont déjà loin d'être des anges)

et que j'ai aussi des sacrés doutes sur la qualité de leurs produits
j'ai regardé les étiquettes : plus de sucres, et des matières grasses "moins nobles"
fuyons les huiles de palme, les sirop de glucose et les matières grasses partiellement hydrogénées !!!

Cette réunion ministérielle tombe à point pour faire oublier la vidéo de sarko.
De toute façon, ils ne peuvent obliger les grandes surfaces à faire baisser les prix. Encore une tromperie auprès des français!

@ Librecour
Nous ne nous sommes pas compris : j'ai remarqué que dans ces magasins étaient vendus de plus en plus des produits de grande marque , et au même prix que dans les autres super ou hypermarchés...
juste une stratégie commerciale pour " faire acheter en faisant croire ".

Qui s'engraisse ? les actionnaires , je suppose .

Car il ne faut pas oublier que les caissières travaillent pour la majeure partie à temps partiel , et elles effectuent le réassort..

une étude avait été faite
il semble qu'entre les produits de marque de distributeur et les produits de hard discounters, il n'y ai pas grande différence de prix...
moi non plus, je ne vois pas trop les marges de manoeuvres du gouvernement...
mais je pense qu'il faudrait davantage prendre en compte les intérêts des producteurs de fruits, légumes...
on se demande qui se graisse sur la chaîne...

Tout est de la faute des allemands hloben ?
Donc ceux qui sont mieux alimentés que nous, avec moins de graisses ou autre, chercheraient à nous empoisonner c'est ça ?

balot qu'ils mangent mieux que nous, mais c'est vrai on pourrait supposer qu'ils nous refilent toutes leurs graisses vu que nous sommes un pays sous développé

Ne pas oublier que les mêmes produits sont x fois moins chers en Allemagne qu'en France ! Désolé je n'ai pas le pourcentage .