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| Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) | |
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Auteur | Message |
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Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 24 Avr 2008 - 11:07 | |
| Ce qui pourrait leur causer des ennuis judiciaires pour empoisonnement (même si la victime était un animal). | |
| | | d'avalie noire
Nombre de messages : 2414 Age : 57 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 24 Avr 2008 - 22:31 | |
| Si ça interesse certains, je connais une Banque Alimentaire qui recrute des bénévoles. Mais, fondamentalement, ça me parait toujours curieux que des associations doivent pallier les manques de l'Etat. Et toujours étonné que nous n'ayons pas réussi à mette sur pied un systéme économique qui puisse satisfaire les besoins fonadmentaux de chaque individu (le tout Etat n'étant pas une bonne solution) | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Sam 26 Avr 2008 - 9:48 | |
| fallait pas voter Sarko... Les personnes âgées contraintes de payer plus pour leur aide à domicileEurope 1 jeudi 24 avril 2008 19h29 Depuis le 1er janvier, les bénéficiaires de l'Allocation personnalisée d'autonomie, qui permet notamment à près d'un million de personnes âgées de payer une aide à domicile, ne sont plus totalement exonérés de cotisations patronales. A la clé, une hausse de leurs dépenses de 3,7%. a réforme comprise dans la loi de finances de la Sécurité sociale 2008 est en oeuvre depuis le 1er janvier mais elle était passée inaperçue. Jusqu'à l'appel à la mobilisation lancé mercredi par l'Union nationale des retraités et des personnes âgées. Depuis le début de l'année, les cotisations des bénéficiaires de l'Allocation personnalisée d'autonomie, l'APA, ont augmenté de 3,7%. Pour certaines personnes âgées qui financent ainsi leur aide à domicile, cela peut représenter 310 euros supplémentaires par an. Dans le détail, le million de personnes âgées qui emploient pour les aider au quotidien une aide à domicile ne sont plus totalement exonérées de cotisations patronales. Elles doivent désormais financer les cotisations patronales liées aux accidents du travail et aux maladies professionnelles. En plein débat sur le pouvoir d'achat, la mesure est difficile à accepter pour les associations. L'UNRPA a appelé les retraités "à se mobiliser et à agir pour faire entendre leur mécontentement et demander au gouvernement une politique de cohérence envers les personnes âgées". | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 29 Avr 2008 - 17:39 | |
| 20 minutes 29/04 Loi "LME": inquiétude des députés UMP sur l'avenir du petit commerce Des députés UMP ont exprimé mardi, en réunion de groupe à l'Assemblée nationale, leurs inquiétudes sur l'avenir du petit commerce, menacé selon eux par l'aménagement de l'implantation commerciale prévu dans le projet de loi de modernisation de l'économie (LME).
Selon des participants à la réunion, le député Jean-Marie Binetruy (Doubs) a émis de forts doutes sur l'amélioration du pouvoir d'achat mise en avant par le gouvernement pour justifier cet aménagement et estimé que cela risquait de "tuer le petit commerce".
Il a été relayé par plusieurs de ses collègues, dont l'ancien ministre des PME Christian Jacob (Seine-et-Marne), qui redoute "une déstabilisation de l'urbanisme commercial".
Le texte LME, qui sera examiné le 13 mai dans l'hémicycle, prévoit en effet d'aménager la loi Raffarin sur l'implantation commerciale, avec un relèvement de 300 m2 à 1.000 m2 du seuil de déclenchement de la procédure d'autorisation et une division par deux des délais d'examen des demandes.
L'essentiel de la réunion du groupe UMP a porté sur ce projet de loi, examiné lundi en Conseil des ministres.
Le député UMP Bruno Le Maire (Eure) -qui a par ailleurs été applaudi en s'élevant contre "l'erreur politique" du financement du Revenu de solidarité active (RSA) par un redéploiement partiel de la Prime pour l'emploi- a lui aussi déploré cette mesure sur les grandes surfaces, selon des participants.
Reconnaissant que cette question suscitait un débat au sein du groupe, le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a souhaité qu'elle soit discutée "en amont" pour éviter tout nouveau couac dans la majorité et que les élus UMP aient "une position commune en séance publique".
"Il ne faut pas que quelques arbres cachent la forêt, en clair que quelques sujets un peu épineux viennent brouiller l'image des textes ambitieux" qui seront examinés en mai à l'Assemblée, qu'il s'agisse de "la question des grandes surfaces" pour la LME ou de l'abandon de la voie exclusivement référendaire pour toute nouvelle adhésion à l'Union européenne dans le cadre de la réforme des institutions, a-t-il jugé.
De son côté, François Fillon a rappelé son expérience d'élu d'une petite ville de la Sarthe pour souligner que, malgré "les bonnes intentions", la législation en vigueur n'avait pas atteint ses objectifs.
"Ceux qui prétendent que la loi actuelle protège le petit commerce ont tort", a lancé le Premier ministre en appelant à "se jeter dans l'eau froide" pour tenter de trouver une solution à ce problème.
"Il faut casser le cartel des hypermarchés en les soumettant à la concurrence", a renchéri le député UMP Philippe Briand (Indre-et-Loire).
© 2008 AFP | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 29 Avr 2008 - 18:34 | |
| L'emploi protège de moins en moins contre la pauvreté LE MONDE | 29.04.08 | 15h13 •
Si le recul du chômage tend à se confirmer, l'emploi est de moins en moins protecteur contre la pauvreté. Tel est l'un des principaux constats mis en évidence par le cinquième rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, qui devait être remis, mardi 29 avril, au Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch, et à la ministre du logement et de la ville, Christine Boutin.
Ce rapport confirme que le processus de réduction de la pauvreté globalement observé sur les deux dernières décennies marque une pause : en 2005, dernière année connue, 3,7 millions de personnes (6,3 % de la population totale) vivaient en dessous du seuil de pauvreté (681 euros par mois pour une personne seule), soit un nombre identique à celui de 2003. Et l'intensité de la pauvreté tend à s'aggraver. L'écart entre le niveau de vie médian des ménages pauvres et le seuil de pauvreté ne cessant de s'accroître depuis 2002 (16,3 % en 2002 à 18,2 % 2005), de plus en plus de personnes s'éloignent de ce seuil et "s'enfoncent" dans la précarité.
TEMPS PARTIEL
Même l'emploi protège de moins en moins contre la pauvreté. En 2003 et 2005, le phénomène des working poor (travailleurs pauvres) s'est ainsi accentué : il y a trois ans, 1,74 million de personnes, soit 7 % des travailleurs, occupaient un emploi mais étaient malgré tout dans un ménage ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté ; deux ans plus tôt, ils étaient 1,47 million.
La pauvreté touche d'abord des travailleurs qui connaissant de longues périodes de chômage, mais aussi ceux qui sont employés toute l'année à temps partiel (21 % des travailleurs pauvres) et les non-salariés (27 % sont indépendants).
Les difficultés des travailleurs pauvres sont aussi souvent liées à leur situation familiale. Un tiers d'entre eux a un conjoint chômeur ou inactif (contre 23 % de l'ensemble des travailleurs) et un autre tiers est sans conjoint (contre un quart de l'ensemble des travailleurs). Plus de 40 % des travailleurs pauvres ont ainsi un revenu supérieur à un smic annuel mais qui, rapporté à la composition de leur ménage et en l'absence d'autres ressources, ne permet pas de dépasser le seuil de pauvreté.
Laetitia Van Eeckhout | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 30 Avr 2008 - 11:16 | |
| http://fr.news.yahoo.com/delize/20080429/img/pen-dessin-du-jour-le-nouve-2744154366f90.html | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 30 Avr 2008 - 11:27 | |
| C'est malheureusement ça .... | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 7 Mai 2008 - 9:31 | |
| ...Bercy veut plafonner 5 niches fiscales... http://www.latribune.fr/info/Bercy-veut-plafonner-5-niches-fiscales-~-20080507U7EDQND | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 7 Mai 2008 - 9:38 | |
| 5 ? sur plusieurs centaines ? C'est pas un coup de balai, ça, juste un effleurement de plumeau. Dès qu'il s'agit de toucher aux privilèges des friqués, c'est fou ce que Sarko et sa clique deviennent frileux... | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 7 Mai 2008 - 9:52 | |
| Comme tu dis ... C'est un tout petit pas pour faire remonter d'un petit point les sondages ...
Ce matin j'ai écouté sur rmc le socialiste Migaud -bonne intervention d'ailleurs- il pensait qu'il était parfaitement anormal que par le biais des niches cerains revenus puissent échapper complètement à l'impot. Ces niches sont souvent disait-il décidés à une période donnée afin de relancer un secteur d'activité, le problème c'est qu'ensuite c'est un avantage acquis.
Il faudrait peut-être refuser que sur le même foyer plusieurs déductions soient permettent de supprimer totalement l'Impot sur le revenu ?
Dernière édition par signora le Mer 7 Mai 2008 - 9:52, édité 1 fois | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 7 Mai 2008 - 9:52 | |
| A leur décharge, ils ne les ont pas inventées. | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mer 7 Mai 2008 - 9:53 | |
| Oui, ça s'empile depuis des années ... | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Jeu 15 Mai 2008 - 9:21 | |
| La commission Copé réfléchirait à une évolution de la redevance
La commission "pour une nouvelle télévision publique", serait disposée à revoir sa position sur la redevance audiovisuelle, ont estimé hier les membres de l'intersyndicale de l'audiovisuel public, auditionnés le matin même par l'atelier "modèle économique". L'intersyndicale a rappelé à cette occasion que le montant de la redevance en France était inférieur à celui de "tous les services publics audiovisuels européens" et souhaité une évolution "vers une augmentation progressive parallèle à un calendrier de diminution de la publicité, tout en la repensant de manière plus "sociale" (exonérations, progressivité…)." En outre, elle a réclamé une révision des décrets Tasca, "donnant la possibilité aux chaînes de détenir les droits des œuvres qu’elles financent et d’augmenter le volume de production en interne." 15/05/2008 - CBNEWS - Didier Si Ammour http://www.cbnews.fr/articles/medias/la-commission-cope-reflechirait-a-une-evolution-de-la-redevance | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 20 Mai 2008 - 18:39 | |
| Insee : de fortes hausses des prix ces derniers mois NOUVELOBS.COM | 20.05.2008 | 15:52 5 réactions Entre février 2007 et février 2008, les prix alimentaires ont progressé de 5% en France, avec d'importantes progressions pour certains produits comme le lait, le fromage et les oeufs, de l'ordre de 10% en six mois.
L'Insee indique mardi 20 mai que les prix alimentaires ont fortement augmenté en France depuis l'automne. Les produits laitiers et à base de céréales sont particulièrement concernés. Le regain d'inflation observé ces derniers mois dans le pays "est surtout imputable aux produits énergétiques et aux produits alimentaires", écrit l'Institut national de la statistique et des études économiques dans une étude consacrée aux variations de prix des produits alimentaires. Ainsi, entre février 2007 et février 2008, les prix alimentaires ont progressé de 5% en France et de façon similaire dans les principaux pays européens (+5,8% pour la zone euro et +6,6% pour l'ensemble de l'Union européenne).
Céréales et produits laitiers
"La hausse a été particulièrement forte pour les produits à base de céréales et plus encore pour les produits laitiers", souligne l'Insee. Par exemple, pour le poste "lait, fromage et oeufs", les prix se sont envolés de près de 10% (9,8% exactement) en France en l'espace de six mois, entre septembre 2007 et février 2008, alors même que la hausse n'avait été que de 2,1% au cours des six années précédentes (septembre 2001-septembre 2007). Evolution comparable pour le poste "huiles et graisses", qui inclut le beurre. Parmi le millier de produits suivis pour le calcul de l'indice des prix, trois produits alimentaires de base, couramment consommés, retiennent l'attention: les pâtes alimentaires supérieures, le beurre extra-fin et le lait UHT demi-écrémé, dont les prix ont grimpé respectivement de 9,3%, 8,9% et 8,6% en trois mois, entre novembre 2007 et janvier 2008, selon l'Institut.
Disparités selon les lieux de vente
Ces hausses moyennes, déjà élevées, dissimulent en outre de fortes disparités d'évolution selon le lieu de vente où a été effectué le relevé. Ainsi, pour le beurre extra-fin, les statisticiens de l'Insee font état de variations allant localement de -33,1% à +68,9%, avec une majorité de hausses comprises entre 10% et 40%. Pour les pâtes, la hausse maximale ponctuelle relevée s'établit à 48,6% durant cette période et, pour le lait, à 42,3%. Toutefois, selon l'Insee, malgré le caractère spectaculaire de ces quelques hausses, "les variations restent, dans leur majorité, d'ampleur modérée".
Nouveaux indices
Lors d'une conférence de presse au siège de l'Institut, le directeur général de l'Insee Jean-Philippe Cotis a présenté mardi de nouveaux indices affinés d'évolution du pouvoir d'achat, censés refléter davantage la perception qu'en ont les ménages. Ainsi, à côté du traditionnel pouvoir d'achat du revenu disponible brut (RDB) apparaissent désormais le pouvoir d'achat du RDB par unité de consommation (différents consommateurs composant le foyer) ainsi que le pouvoir d'achat du revenu "arbitrable" (revenu qu'on peut choisir ou non de dépenser) par unité de consommation. Surtout, l'Insee a aussi décidé de prendre en compte le poids des dépenses pré-engagées (logement, remboursements d'emprunts, impôts et assurances, télévision et télécommunications) dans le revenu courant des Français. Il apparaît ainsi que, pour les 20% des ménages les plus modestes, le poids des dépenses courantes de logement dans leur revenu courant est passé de 31% en 2001 à 44% en 2006. (avec AP) | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Mai 2008 - 9:26 | |
| la tribune 23/05 France : nouvelle chute de la consommation des ménages en avril La consommation des ménages a enregistré une baisse inattendue de 0,8% en avril, après un repli de 1% en mars. Sur un an, la hausse de la consommation n'est que de 0,4%. Selon les directeurs d'achat, l'activité se maintient dans l'industrie, mais ralentit dans les services en mai.
Les Français ont moins consommé en avril. Mauvaise nouvelle pour l'économie française. La consommation des ménages en produits manufacturés a enregistré une baisse inattendue de 0,8% en avril, après un repli de 1% (-1,7% en première estimation) en mars, selon des données corrigées (CVS/CJO) publiées ce vendredi par l'Insee.
Ce recul s'explique par la baisse de quasiment toutes les composantes du commerce (-0,6% au total), notamment l'automobile (-2,7%) et le textile-cuir (-3%), à l'exception des biens d'équipement (+1,6%).
Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un rebond de 0,7% en avril, leurs prévisions allant de 0,1% à 1,5%. Sur douze mois, la progression de la consommation des ménages en produits manufacturés revient ainsi à 0,4%.
L'activité se maintient dans l'industrie, mais ralentit dans les services L'activité a continué de progresser dans le secteur privé français en mai, à un rythme un peu supérieur dans l'industrie, mais a ralenti dans les services, selon les indicateurs "flash" publiés vendredi par la Compagnie des directeurs d'achat (CDAF) et NTC. L'indice flash PMI des services a fléchi à 50,7, selon cette estimation précoce, au plus bas depuis juin 2003, contre 52,8 en avril. Il se rapproche ainsi dangereusement du seuil de 50 qui marque la différence entre une activité en expansion ou en contraction, alors qu'il était encore à 57,3 en mars. L'indice de l'industrie est au contraire remonté à 51,3 contre 51,1, alors qu'il était attendu en repli à 51. L'indice composite pour les deux secteurs a reculé à 51,3 contre 52,9, soit son plus bas niveau depuis juillet 2003.
latribune.fr | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Mai 2008 - 13:23 | |
| Réactions d'économistes les échos[ 23/05/08 - 10H56
Nicolas Bouzou (Asterès) Ce n'est plus une alerte, c'est un changement d'orientation avec lequel il faudra désormais composer : la consommation des ménages lâche. Les achats de biens manufacturés ont reculé de 0,8% en avril, ce qui est fort, surtout après la chute de mars (-1%). Ces mêmes dépenses avaient déjà perdu 1,2% en janvier. Au total, les volumes consommés sur un mois n'ont jamais été aussi faibles depuis juin 2007.
En avril, seule la consommation de biens d'équipement du logement a augmenté ( 1,6%). La baisse est en revanche très nette dans l'automobile (-2,6%) et surtout dans le textile (-3%). Dans ce dernier secteur, la consommation est au plus bas depuis la fin de l'année 2003. Face aux augmentations de prix dans l'énergie et l'alimentation qui gonflent mécaniquement leur budget sur ces postes, les ménages annulent ou repoussent les achats qui peuvent l'être. L'habillement constitue l'exemple type d'un secteur qui fait les frais de cette situation.
Car ce sont bien les tensions inflationnistes qui expliquent le recul de la consommation. Les prix augmentent en effet désormais plus rapidement que les salaires de base, ce qui signifie que le pouvoir d'achat des salariés n'augmente plus. Or, en tendance, c'est bien la progression des salaires réels qui détermine celle de la consommation, les autres facteurs (effets de richesse immobilier, fiscalité) n'ayant qu'une incidence temporaire.
L'acquis de croissance pour la consommation de produits manufacturés s'établit pour l'heure, pour le deuxième trimestre, à -1%. Autrement dit, selon toutes probabilités, la consommation totale des ménages va régresser sur la période. En supposant que la conjoncture allemande tirera moins les exportations françaises qu'en début d'année, le PIB augmentera au deuxième trimestre de 0,2-0,3%.
Ce chiffre est faible et rappelle, au passage, que l'Elysée et le gouvernement ont été mal inspirés lorsqu'ils ont, la semaine dernière, incité les économistes à retravailler leurs modèles de prévisions. Les chiffres publiés ce matin confirment en particulier que la politique de soutien à la demande mise en oeuvre pendant la première année du quinquennat (une trentaine de mesures en faveur du pouvoir d'achat) n'a eu aucune prise sur la consommation (sur le déficit public, en revanche, oui). Espérons qu'il n'est pas trop tard pour faire comprendre que, dans une économie de marché, ce sont les entreprises qui créent le pouvoir d'achat et pas le gouvernement. La consommation des ménages découle d'un bon pouvoir d'achat, lequel émane d'entreprises qui investissent et réalisent des gains de productivité.
Marc Touati (Global Equities) La jubilation de Madame Lagarde à la suite de la publication de la croissance mystérieuse du premier trimestre dans l'Hexagone n'aura donc pas fait long feu. Déjà, il y a tout juste une semaine, la faible augmentation de l'emploi au premier trimestre a refroidi les ardeurs. Mais aujourd'hui, avec l'annonce d'un deuxième mois consécutif de baisse de la consommation des ménages en produits manufacturés, c'est vraiment l'heure du retour à la triste réalité. Certes, le repli de mars a été révisé en légère baisse de -1,7% à -1%. Il n'en demeure pas moins qu'avec une nouvelle chute de 0,8% en avril, la consommation affiche un glissement annuel de 0,4%, un plus bas depuis septembre 1997 !
Pis, compte tenu de la faiblesse récurrente enregistrée depuis l'automne 2007, le niveau actuel de la consommation des ménages est désormais retombé à son niveau de juin 2007. En d'autres termes, la consommation en produits manufacturés vient de subir une année blanche.
En outre, à l'exclusion de l'équipement du logement qui, après deux mois d'atonie, redémarre quelque peu en avril, tous les postes de la consommation souffrent fortement depuis le début de l'année. A commencer par l'automobile, dont la consommation chute de 6% depuis le début 2008. Mais si les difficultés de ce secteur ne sont pas nouvelles, celles de l'habillement peuvent surprendre par leur ampleur. Ainsi, la consommation de textile cuir a plongé de 2,9% en mars et de 3% en avril. Sur un an, elle s'effondre de 10,2%. Du jamais vu depuis décembre 1992 !
Malheureusement, ce n'est pas tout. Car, en se repliant tant en mars qu'en avril, la consommation en produits manufacturés affiche une chute de 1,1% par rapport à la moyenne du premier trimestre. Cela signifie que, même en supposant qu'elle rebondisse en mai-juin (hypothèse forte), la consommation en produits manufacturés subira une baisse conséquente au deuxième trimestre 2008.
Après la faible progression de la consommation totale au sens des comptes nationaux ( 0,1%) au premier trimestre, une baisse pourrait donc s'observer au second. Or, si la consommation baisse et compte tenu d'un effet de rattrapage de la croissance anormalement forte du premier trimestre, le PIB français pourrait bien enregistrer une croissance nulle, voire reculer légèrement au deuxième trimestre.
La débandade ne s'arrêterait d'ailleurs pas là, puisque les planchers atteints par le moral des ménages, la dégradation à venir du pouvoir d'achat, notamment dans le sillage de la nouvelle flambée des cours pétroliers, sans oublier le ralentissement de la demande et de l'offre de crédits ne manqueront pas de limiter la consommation au moins jusqu'à l'automne prochain.
Après avoir été le moteur indéfectible de la croissance française depuis 1998, la consommation est donc bien en train de "déposer les armes". Et ce ne sont certainement pas les exportations, ni l'investissement logement qui pourront la remplacer. Tout au plus, l'investissement des entreprises permettra de limiter la casse. Mais, dans la mesure où il s'agit surtout d'investissements de remplacement et de productivité, leur teneur en emplois sera faible, ce qui sera insuffisant pour relancer le pouvoir d'achat et la consommation des ménages.
En d'autres termes, la croissance annuelle du PIB français aura vraiment du mal à dépasser les 1,7% cette année. L'heure de la jubilation est bien terminée.
Alexander Law (Xerfi) C'est une nouvelle alerte très sérieuse pour la croissance française. La consommation des ménages en produits manufacturés a de nouveau reculé en avril (-0,8%), portant le glissement annuel à 0,4% seulement. Une première depuis août 2003. Depuis le début de l'année, le constat est cruel : 3 mois sur quatre se sont soldés par une baisse des dépenses. La seule (maigre) consolation provient de la révision à la hausse du mois de mars, lequel se termine toutefois par un recul de 1% de l'indicateur. Ces chiffres confirment, hélas, ce que nous savions déjà.
Le bilan de la croissance économique au premier trimestre était un peu trop flatteur et il faudra donc s'attendre à une nette correction en T2. Nous anticipons ainsi une hausse du PIB limitée à 0,1% pour le deuxième trimestre. Autrement dit, il est trop tôt pour affirmer que la France est sortie saine et sauve des chocs qui secouent l'économie mondiale depuis l'année dernière.
Toutes les conditions sont réunies pour que cette atonie de la consommation se prolonge au moins jusqu'à la fin du premier semestre. De fait, l'inflation, qui ponctionne lourdement le pouvoir d'achat, restera autour de 3% jusqu'à l'été (au mieux), sachant qui plus est que la flambée du cours du baril fait peser un aléa haussier sur ce scénario. Comme par ailleurs le moral des ménages a poursuivi sa spirale infernale ces derniers mois, il est plus que probable que l'économie française doive se passer pour quelques temps encore du soutien des ménages. C'est un handicap très lourd, car l'industrie n'a pas les reins assez solides pour porter la croissance à bouts de bras.
Le repli le plus notable se situe dans le textile-cuir. Les dépenses s'y sont effondrées de 3% d'un mois sur l'autre en avril après -2,9% en mars. Résultat : le glissement annuel plonge dans les abîmes à -10,2%. C'est du jamais vu depuis septembre 1987, soit une éternité en termes économiques. Il faut dire qu'en ces temps de tensions sur le pouvoir d'achat, les Français sont obligés de procéder à des arbitrages très serrés.
Comme il est difficile de réduire sensiblement les visites à la station service et que l'alimentaire est, dans une large partie, une dépense contrainte, c'est l'habillement qui joue aujourd'hui le rôle de variable d'ajustement. L'automobile enregistre pour sa part une deuxième baisse d'affilée, faisant retomber le glissement annuel à son plus faible niveau depuis octobre. La vive progression du prix des carburants est, il est vrai, un terreau peu fertile pour les achats de voitures.
En revanche, l'équipement du logement se redresse sensiblement. Ce n'est pas si étonnant, sachant qu'il s'agit du secteur où la valse des étiquettes est la plus modérée. Il faut d'ailleurs souligner que l'approche des Jeux Olympiques et du Championnat d'Europe de football est un facteur stimulant pour ce type de dépenses. La perspective de suivre le parcours de l'équipe de France en Autriche et en Suisse devrait tonifier la demande pour les téléviseurs au cours des semaines qui viennent.
Ceci étant, ce qui est dépensé aujourd'hui ne le sera pas demain, d'où une possible baisse de régime au troisième trimestre dans ce secteur qui a pourtant été la vedette de la consommation au cours des dernières années.
(source AFP) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Ven 23 Mai 2008 - 15:06 | |
| Ce n'est pas grave : le guignol de l'Elysée, l'ineffable ministre des finances et leurs amis (un club de comiques qui ferait passer les artistes du Jamel Comedy Club pour des amateurs) vont de nouveau nous expliquer qu'il faut du temps pour que les mesures qu'ils prennent produisent leur effet. |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Lun 26 Mai 2008 - 11:03 | |
| Ça fait d'ailleurs déjà un moment qu'ils sous-entendent que l'effet de certaines mesures ne pourra être pleinement mesuré qu'en 2012 ou après... ... donc après la casse. | |
| | | yann 35
Nombre de messages : 8789 Age : 47 Localisation : France Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Lun 26 Mai 2008 - 11:57 | |
| - juju41 a écrit:
- Réactions d'économistes
les échos[ 23/05/08 - 10H56
Nicolas Bouzou (Asterès) Ce n'est plus une alerte, c'est un changement d'orientation avec lequel il faudra désormais composer : la consommation des ménages lâche. Les achats de biens manufacturés ont reculé de 0,8% en avril, ce qui est fort, surtout après la chute de mars (-1%). Ces mêmes dépenses avaient déjà perdu 1,2% en janvier. Au total, les volumes consommés sur un mois n'ont jamais été aussi faibles depuis juin 2007.
En avril, seule la consommation de biens d'équipement du logement a augmenté ( 1,6%). La baisse est en revanche très nette dans l'automobile (-2,6%) et surtout dans le textile (-3%). Dans ce dernier secteur, la consommation est au plus bas depuis la fin de l'année 2003. Face aux augmentations de prix dans l'énergie et l'alimentation qui gonflent mécaniquement leur budget sur ces postes, les ménages annulent ou repoussent les achats qui peuvent l'être. L'habillement constitue l'exemple type d'un secteur qui fait les frais de cette situation.
Car ce sont bien les tensions inflationnistes qui expliquent le recul de la consommation. Les prix augmentent en effet désormais plus rapidement que les salaires de base, ce qui signifie que le pouvoir d'achat des salariés n'augmente plus. Or, en tendance, c'est bien la progression des salaires réels qui détermine celle de la consommation, les autres facteurs (effets de richesse immobilier, fiscalité) n'ayant qu'une incidence temporaire.
L'acquis de croissance pour la consommation de produits manufacturés s'établit pour l'heure, pour le deuxième trimestre, à -1%. Autrement dit, selon toutes probabilités, la consommation totale des ménages va régresser sur la période. En supposant que la conjoncture allemande tirera moins les exportations françaises qu'en début d'année, le PIB augmentera au deuxième trimestre de 0,2-0,3%.
Ce chiffre est faible et rappelle, au passage, que l'Elysée et le gouvernement ont été mal inspirés lorsqu'ils ont, la semaine dernière, incité les économistes à retravailler leurs modèles de prévisions. Les chiffres publiés ce matin confirment en particulier que la politique de soutien à la demande mise en oeuvre pendant la première année du quinquennat (une trentaine de mesures en faveur du pouvoir d'achat) n'a eu aucune prise sur la consommation (sur le déficit public, en revanche, oui). Espérons qu'il n'est pas trop tard pour faire comprendre que, dans une économie de marché, ce sont les entreprises qui créent le pouvoir d'achat et pas le gouvernement. La consommation des ménages découle d'un bon pouvoir d'achat, lequel émane d'entreprises qui investissent et réalisent des gains de productivité.
Marc Touati (Global Equities) La jubilation de Madame Lagarde à la suite de la publication de la croissance mystérieuse du premier trimestre dans l'Hexagone n'aura donc pas fait long feu. Déjà, il y a tout juste une semaine, la faible augmentation de l'emploi au premier trimestre a refroidi les ardeurs. Mais aujourd'hui, avec l'annonce d'un deuxième mois consécutif de baisse de la consommation des ménages en produits manufacturés, c'est vraiment l'heure du retour à la triste réalité. Certes, le repli de mars a été révisé en légère baisse de -1,7% à -1%. Il n'en demeure pas moins qu'avec une nouvelle chute de 0,8% en avril, la consommation affiche un glissement annuel de 0,4%, un plus bas depuis septembre 1997 !
Pis, compte tenu de la faiblesse récurrente enregistrée depuis l'automne 2007, le niveau actuel de la consommation des ménages est désormais retombé à son niveau de juin 2007. En d'autres termes, la consommation en produits manufacturés vient de subir une année blanche.
En outre, à l'exclusion de l'équipement du logement qui, après deux mois d'atonie, redémarre quelque peu en avril, tous les postes de la consommation souffrent fortement depuis le début de l'année. A commencer par l'automobile, dont la consommation chute de 6% depuis le début 2008. Mais si les difficultés de ce secteur ne sont pas nouvelles, celles de l'habillement peuvent surprendre par leur ampleur. Ainsi, la consommation de textile cuir a plongé de 2,9% en mars et de 3% en avril. Sur un an, elle s'effondre de 10,2%. Du jamais vu depuis décembre 1992 !
Malheureusement, ce n'est pas tout. Car, en se repliant tant en mars qu'en avril, la consommation en produits manufacturés affiche une chute de 1,1% par rapport à la moyenne du premier trimestre. Cela signifie que, même en supposant qu'elle rebondisse en mai-juin (hypothèse forte), la consommation en produits manufacturés subira une baisse conséquente au deuxième trimestre 2008.
Après la faible progression de la consommation totale au sens des comptes nationaux ( 0,1%) au premier trimestre, une baisse pourrait donc s'observer au second. Or, si la consommation baisse et compte tenu d'un effet de rattrapage de la croissance anormalement forte du premier trimestre, le PIB français pourrait bien enregistrer une croissance nulle, voire reculer légèrement au deuxième trimestre.
La débandade ne s'arrêterait d'ailleurs pas là, puisque les planchers atteints par le moral des ménages, la dégradation à venir du pouvoir d'achat, notamment dans le sillage de la nouvelle flambée des cours pétroliers, sans oublier le ralentissement de la demande et de l'offre de crédits ne manqueront pas de limiter la consommation au moins jusqu'à l'automne prochain.
Après avoir été le moteur indéfectible de la croissance française depuis 1998, la consommation est donc bien en train de "déposer les armes". Et ce ne sont certainement pas les exportations, ni l'investissement logement qui pourront la remplacer. Tout au plus, l'investissement des entreprises permettra de limiter la casse. Mais, dans la mesure où il s'agit surtout d'investissements de remplacement et de productivité, leur teneur en emplois sera faible, ce qui sera insuffisant pour relancer le pouvoir d'achat et la consommation des ménages.
En d'autres termes, la croissance annuelle du PIB français aura vraiment du mal à dépasser les 1,7% cette année. L'heure de la jubilation est bien terminée.
Alexander Law (Xerfi) C'est une nouvelle alerte très sérieuse pour la croissance française. La consommation des ménages en produits manufacturés a de nouveau reculé en avril (-0,8%), portant le glissement annuel à 0,4% seulement. Une première depuis août 2003. Depuis le début de l'année, le constat est cruel : 3 mois sur quatre se sont soldés par une baisse des dépenses. La seule (maigre) consolation provient de la révision à la hausse du mois de mars, lequel se termine toutefois par un recul de 1% de l'indicateur. Ces chiffres confirment, hélas, ce que nous savions déjà.
Le bilan de la croissance économique au premier trimestre était un peu trop flatteur et il faudra donc s'attendre à une nette correction en T2. Nous anticipons ainsi une hausse du PIB limitée à 0,1% pour le deuxième trimestre. Autrement dit, il est trop tôt pour affirmer que la France est sortie saine et sauve des chocs qui secouent l'économie mondiale depuis l'année dernière.
Toutes les conditions sont réunies pour que cette atonie de la consommation se prolonge au moins jusqu'à la fin du premier semestre. De fait, l'inflation, qui ponctionne lourdement le pouvoir d'achat, restera autour de 3% jusqu'à l'été (au mieux), sachant qui plus est que la flambée du cours du baril fait peser un aléa haussier sur ce scénario. Comme par ailleurs le moral des ménages a poursuivi sa spirale infernale ces derniers mois, il est plus que probable que l'économie française doive se passer pour quelques temps encore du soutien des ménages. C'est un handicap très lourd, car l'industrie n'a pas les reins assez solides pour porter la croissance à bouts de bras.
Le repli le plus notable se situe dans le textile-cuir. Les dépenses s'y sont effondrées de 3% d'un mois sur l'autre en avril après -2,9% en mars. Résultat : le glissement annuel plonge dans les abîmes à -10,2%. C'est du jamais vu depuis septembre 1987, soit une éternité en termes économiques. Il faut dire qu'en ces temps de tensions sur le pouvoir d'achat, les Français sont obligés de procéder à des arbitrages très serrés.
Comme il est difficile de réduire sensiblement les visites à la station service et que l'alimentaire est, dans une large partie, une dépense contrainte, c'est l'habillement qui joue aujourd'hui le rôle de variable d'ajustement. L'automobile enregistre pour sa part une deuxième baisse d'affilée, faisant retomber le glissement annuel à son plus faible niveau depuis octobre. La vive progression du prix des carburants est, il est vrai, un terreau peu fertile pour les achats de voitures.
En revanche, l'équipement du logement se redresse sensiblement. Ce n'est pas si étonnant, sachant qu'il s'agit du secteur où la valse des étiquettes est la plus modérée. Il faut d'ailleurs souligner que l'approche des Jeux Olympiques et du Championnat d'Europe de football est un facteur stimulant pour ce type de dépenses. La perspective de suivre le parcours de l'équipe de France en Autriche et en Suisse devrait tonifier la demande pour les téléviseurs au cours des semaines qui viennent.
Ceci étant, ce qui est dépensé aujourd'hui ne le sera pas demain, d'où une possible baisse de régime au troisième trimestre dans ce secteur qui a pourtant été la vedette de la consommation au cours des dernières années.
(source AFP) Ben ça alors, c'est très surprenant que les français, après s'être chauffé pour un coût exorbitant tout l'hiver (et l'hiver prochain sera peut-être encore plus rude financièrement parlant), pendant qu'aller faire un tour le week-end ou simplement aller au boulot tous les jours provoque des hémorragies incontrôlables dans le budget, pendant que mettre de la nourriture dans sa gamelle et celle de sa famille "mange" notre compte en banque de manière de plus en plus vorace, les français n'auraient plus de sous pour flamber dans les derniers joujous technologiques, renouveler leur garde-robe pour être à la mode cet été ou se payer le dernier DVD de Jean-Marie Bigard ? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 27 Mai 2008 - 8:43 | |
| Pétrole : un fonds d'aide pour les plus touchés
lefigaro.fr Avec AFP et AP 27/05/2008 | Mise à jour : 08:39 |
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Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait sur RTL, souhaite consacrer les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers à un fonds à destination des Français les plus touchés par la hausse du pétrole.
- La France qui se lève tôt Après sa visite au marché international de Rungis (Val-de-Marne) effectuée en compagnie de son épouse, le chef de l'État a répété qu'il avait envie, par cette intervention matinale à la radio, de « parler à la France qui travaille, qui se lève tôt (...), qui ne casse pas les abris-bus, qui ne manifeste pas et qui n'en a pas pour autant moins de problèmes que les autres». - Prix du pétrole : «Ca a quasiment triplé, c'est en voie de quadrupler, ayons le courage de dire aux français ça ne va pas s'arranger», a déclaré Nicolas Sarkozy. «La demande en produits pétroliers est de plus en plus forte et l'offre n'augmente pas ou très peu. Le président de la République a ensuite annoncé son intention de consacrer les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers à un fonds pour venir en aide «aux Français les plus touchés» par la hausse du pétrole. Il entend proposer à ses partenaires européens de «suspendre» la TVA sur les produits pétroliers pour faire face à la hausse du prix du pétrole. «Si le baril continue à augmenter, est-ce qu'on doit garder un taux de TVA proportionnel au prix dans les mêmes conditions?», s'est interrogé le chef de l'Etat. Mais «c'est une décision qui serait européenne», a-t-il souligné. - 35 heures : « Il y aura toujours une durée de travail hebdomadaire en France, elle sera de 35 heures ». - Politique de rigueur : «Je ne crois pas à la rigueur pour une raison très simple : des gens très brillants et très honnêtes et très compétents s'y sont essayés bien avant moi (il a cité Raymond Barre, Jacques Delors ou Pierre Bérégovoy). Et qu'est-ce que cela a amené? Plus de chômage, plus de déficit et moins de croissance». - Redevance audiovisuelle : Il n'y en aura pas, a martelé Nicolas Sarkozy. «Je me suis engagé toujours à ce qu'il n'y ait pas d'augmentation de la redevance». | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 27 Mai 2008 - 8:47 | |
| L'interview de Nicolas Sarkozy sur RTL en live
Nicolas Sarkozy s'invite ce mardi matin dans «la France qui se lève tôt». Le Président était l'invité exceptionnel de RTL à 7h30. Vous pouvez revivre cette interview en live-comme-devant-la-radio.
8h33 – Et c'est fini. Merci d'avoir suivi le live. N'hésitez pas à donner vos impressions sur l'intervention du Président dans les commentaires.
8h32 – Jean-Charles Marchiani a demandé une grâce à Nicolas Sarkozy. «Honnêtement, je ne suis pas partisan des grâces», dit Sarkozy. Pas très sympa pour l'ancien lieutenant de son mentor, Charles Pasqua.
8h30 – Jacques Chirac? «Nos désaccords appartiennent au passé.» Mais Sarkozy en rajoute une couche contre l'ancien Président: «Le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne dois mon élection à personne».
8h27 – Les tensions avec François Fillon? «Un premier ministre sert à beaucoup de choses. Je ne vois pas où il est écrit dans la Constitution que l'international, c'est l'affaire du Président et les affaires nationales, l'affaire du Premier ministre. On travaille en tandem» sur tous les sujets, par exemple, «quand [Fillon] m'aide à préparer la présidence européenne».
8h25 – Le problème de la carte militaire? «Il y aura des compensations pour ceux qui verront leur régiment partir». Sans plus de précisions.
8h22 – Alain Duhamel continue de faire le tour des sujets qui l'intéresse: après le RER A, voici venir la situation de la presse. Sarkozy s'émeut de la presse qui est gratuite sur Internet et fait de la conccurrence à la presse payante en difficulté: «Cela fait plus de lecteurs, mais pas plus de recettes», dit-il. Vous êtes prêt à payer pour lire 20minutes.fr pour faire plaisir au Président?
8h21 – Nouveau sujet sensible: la suppression de la publicité sur le service public: «Je me suis engagé à qu'il n'y ait pas d'augmentation de la redevance. Ma politique, c'est de diminuer les taxes, de diminuer les prélévements», assure Sarkozy.
8h17 – Amis provinciaux, prenez votre pause pipi, Alain Duhamel lance le Président sur la question du RER A. «La ligne la plus fréquentée au monde: 1.100.000 personnes», dit Sarkozy. «Je considère que tout ça ne fonctionne pas bien, il y a un problème de gouvernance dans la région et je ne vise personne». Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, doit avaler son croissant de travers ce matin.
8h15 – Pour justifier les réductions de poste dans l'enseignement public, le Président assure qu'il veut faire «du qualitatif plutôt que du quantitatif» et payer mieux les enseignants.
8h13 – «Pour réduire la dette, pour réduire le déficit – je préside un pays qui présente un budget en déficit depuis 35 ans – la question du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux n'est pas négociable».
8h11 – La retraite à 63 ans et demi, comme le demande Laurence Parisot? «Non, pour une raison simple: ce n'est pas dans mes promesses de campagne». «Pour l'instant, je suis sur les 41 ans, ça me suffit amplement», continue t-il. «Il ne faut pas trop demander à un pays».
8h10 – De retour après la pause café. On va parler retraites maintenant...
7h59 – C'est l'heure de la pub. Christophe Hondelatte propose au Président d'aller boire un café avec la rédaction. «Assurément, si vous me l'offrez!», réplique Sarkozy, qu'on ne changera décidément pas.
7h58 – «Je suis partisan de maintenir une durée hebdomadaire du travail de 35 h. Pour une raison simple, s'il n'y a pas de durée hebdomadaire du travail, on ne peut pas calculer les heures supplémentaires». Malgré les couacs dans la majorité, Sarkozy assure que «c'est définitif». Le Président confirme donc ses déclarations de la semaine dernière.
7h56 – Le mot de la matinée, c'est «structurel». Le Président use et abuse de ce mot, ce qui montre qu'il ne veut pas être jugé sur le court terme, mais bien sur le long terme.
7h54 – Peut-on échapper à un plan de rigueur? «Je ne crois pas à la rigueur», réplique Nicolas Sarkozy. «D'autres, très brillants, s'y sont essayés et cela a amené moins de croissance et plus de chômage». Référence à Raymond Barre notamment.
7h52 – Et c'est la première bourde de la matinée! Nicolas Sarkozy, peut-être pas encore bien réveillé, parle de la crise des «sutrimes». Les subprimes, monsieur le Président, les subprimes.
7h51 – «Je veux poser la question sur la fiscalité sur les disques et la vidéo. Sinon bientôt, il n'y aura plus de ventes de biens culturels en France», déclare le Président. «Mais ce n'est pas une promesse»: l'Etat français ne peut pas baisser la TVA sans l'avis de Bruxelles.
7h50 – Sarkozy est pessimiste: «Le pétrole dans 50 ou 60 ans, il n'y en aura plus». Il ne faut donc pas soutenir artificiellement un prix à la baisse au lieu d'investir dans les énergies de demain.
7h49 – Le Président veut poser à ses partenaires européens la question: «si le prix du pétrole continue à augmenter, est-ce qu'on ne doit pas suspendre la fiscalité pour sa part TVA sur le prix du pétrole?».
7h48 – Première mesure annoncée ce matin: la prime à la cuve sera augmenté et passera à 200 euros l'année prochaine, au lieu de 150 euros en 2008. Cette mesure sera financée par les recettes supplémentaires de TVA grâce à l'augmentation des prix du pétrole qui rapportent à l'Etat entre «150 à 170 millions par trimestre».
7h45 – Quelles solutions immédiates pour calmer la grogne des professions touchées par la hausse? «Michel Barnier a prévu un plan de 310 millions d'euros pour les pêcheurs. Maintenant, j'entends que le problème est européen, cela prouve que l'on a fait des choses en France».
7h44 – La flambée du pétrole? «Ayons le courage de dire aux Français que ça ne va pas s'arranger: la demande est de plus en plus forte et l'offre n'augmente pas». La solution? «Il y a une réponse durable, stratégique: l'énergie nucléaire et mettre le paquet sur les énergies renouvelables.»
7h43 – La loi sur la modernisation de l'économie permettra aux fournisseurs de négocier leur tarifs, de développer la concurrence entre grandes surfaces et la création d'une entité unique pour garantir la concurrence. «Car c'est la concurrence qui fait baisser les prix».
7h41 – «La vie est chère», dit Sarkozy. «La vie est plus chère en France qu'ailleurs», martèle Sarkozy.
7h40 – Rien n'a été préparé avec l'Elysée, assure Christophe Hondelatte. «La radio, le matin, c'est une façon de m'adresser à ces gens qui sont au travail ou qui sont dans leur voiture et vont au travail», explique Sarkozy décidément très dans l'esprit «France qui se lêve tôt»
7h30 – Le Président est déjà arrivé dans les locaux de RTL. Selon le présentateur Christophe Hondelatte, «il prend le petit déjeuner avec la rédaction». Début de l'interview dans 10 minutes. Francois Nascimbeni AFP ¦ Nicolas Sarkozy dans l'entreprise Poclain Hydraulics de Verberie le 26 mai 2008
Vincent Glad
20Minutes.fr, éditions du 27/05/2008 - 07h28 | |
| | | yann 35
Nombre de messages : 8789 Age : 47 Localisation : France Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 27 Mai 2008 - 8:53 | |
| Beaucoup de contradictions dans le fond, beaucoup d'approximations ou de cafouillages dans la forme, c'est pas ça qui va refaire briller l'image du président. Il est plus coincé que jamais par le contexte écologico-économico-social mais on ne peut pas lui en vouloir et il reconnaît à la limite. | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 27 Mai 2008 - 8:57 | |
| - Citation :
- les recettes supplémentaires de TVA grâce à l'augmentation des prix du pétrole qui rapportent à l'Etat entre «150 à 170 millions par trimestre».
Qui déjà prétendait il y a seulement quelques jours que l'état ne profitait en rien de la hausse du prix du pétrole car la consommation baissait ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 27 Mai 2008 - 9:15 | |
| - juju41 a écrit:
7h43 – La loi sur la modernisation de l'économie permettra aux fournisseurs de négocier leur tarifs, de développer la concurrence entre grandes surfaces et la création d'une entité unique pour garantir la concurrence. «Car c'est la concurrence qui fait baisser les prix».
Tu parles. Elle va surtout permettre à Leclerc et consorts de presser encore plus leurs fournisseurs comme des citrons en étant encore plus puissants grâce à la libéralisation de l'ovuerture de grandes surfaces. A ce propos, je signale qu'on est le pays d'Europe qui a la plus forte densité de grandes surfaces (1 pour 46 000 habitants, 1 pour 51 000 habitants en Allemagne et je ne sais combien dans les autres pays) et où les prix sont les plus élevés. Alors s'il suffisait de mettre plus de grandes surfaces pour faire baisser les prix, ça se saurait. |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 27 Mai 2008 - 14:52 | |
| Effondrement des ventes de logements neufs au premier trimestre LEMONDE.FR avec AFP | 27.05.08 | 12h19 • Les ventes de logements neufs sont tombées de 27,9 % sur un an au premier trimestre 2008, pour s'établir à 26 700 unités, ont annoncé mardi 27 mai les services de l'équipement du ministère de l'écologie, de l'aménagement du territoire et du développement durable.
Sur cette période, les ventes sont en recul dans 18 des 22 régions de France métropolitaine. La baisse est particulièrement forte en Limousin (– 64,8 %), Lorraine (– 68,4 %) et Auvergne (– 67,9 %), a précisé le ministère.
NIVEAU RECORD DES STOCKS DE LOGEMENTS
Le niveau des ventes restant inférieur à celui des mises en vente, le stock de logements neufs proposés à la vente "continue de progresser", selon le texte. Au 31 mars, ce stock est de "105 600 logements, chiffre qui n'avait jamais été atteint", a souligné le ministère.
Selon le ministère, le délai d'écoulement de logement reste stable à 11 mois pour le collectif mais passe à 12 mois pour l'individuel. Quant aux prix au mètre carré, ils ont poursuivi leur progression dans le logement collectif (+ 3,7 %) mais à l'inverse, dans le logement individuel, le prix d'un lot a reculé de 1,8 %.
Par ailleurs, les mises en chantier de logements en France ont de nouveau baissé entre février et avril, de 18,8 %, à 80 084 unités, et les permis de construire de 16,3 %, à 115 507 unités, a également annoncé mardi le ministère de l'écologie. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) Mar 27 Mai 2008 - 15:19 | |
| C'était bien la peine de faire des crédits d'impôts pour l'achat de logement. |
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| Sujet: Re: Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) | |
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| | | | Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 1) | |
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